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Problème 1 : Influence de différents types de frottements I Mouvement sans frottement sur un plan incliné

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Les sacs seront laissés devant le tableau. Conservez seulement de quoi écrire et une calculatrice : pas de téléphone !

Si vous ne comprenez pas une notation, une question, ou si vous pensez avoir découvert une erreur d’énoncé, signalez-le immédiatement.

Laissez la première page vierge.

On rappelle les lois du frottement solide d’Amontons et Coulomb :

L’équilibre n’est possible que si le quotient de la norme de la réaction tangentielle par la norme de la réaction normale est inférieur à µ:

T N 6µ

S’il y a mouvement la norme de la réaction tangentielle est :

T =µN

α

g N#»

T#»

v M

Problème 1 : Influence de différents types de frottements I Mouvement sans frottement sur un plan incliné

On étudie le mouvement de translation d’un point matérielMde massemsur un plan incliné d’un angle αpar rapport à l’horizontal. On néglige tout frotte-

ment dans cette partie. α g

v0

e# »X

eZ

M

I.1. Le point matériel est initialement animé d’une vitessev0dans le sens de l’ascension. Déterminer la distance parcourue le long du plan incliné avant que sa vitesse ne s’annule.

I.2. Au bout de combien de temps le point matériel repassera-t-il par sa position de départ ? On notet1

cette durée.

I.3. On lance successivement deux points matériels du même point dans un mouvement ascendant, avec la même vitessev0, à des instants espacés det1/2. Déterminer la position des deux points matériels quand ils se rencontrent.

II Étude de portraits de phase

On prend maintenant en compte l’effet de différents frottements sur le mouvement du point matériel précédent.

II.1. Il existe un frottement solide entreMet le plan incliné, caractérisé par un coefficient de frottementµ.

Le point matériel est de nouveau lancé dans un mouvement ascendant avec une vitesse initialev0. (a) Déterminer l’expression de la distance parcourue par le point matériel avant que sa vitesse ne

s’annule.

(b) À quelle condition portant surαetµle pointMrestera-t-il immobile par la suite ? Dans le cas contraire déterminer la durée au bout de laquelle il repassera par sa position initiale.

(c) On considère que l’équilibre n’est pas possible. Déterminer la trajectoire dans l’espace des phases (X ,X˙) et tracer son allure en y faisant figurer les points remarquables.

II.2. Le point matériel est soumis, en plus du frottement solide précédent, à des frottements fluides, de résultantef~dont l’intensitéfcroît avec le module de la vitessevselon :

f=γnvn,

avecγnetndes constantes réelles positives. On considère l’angleαsuffisamment grand pour que l’équilibre ne soit pas possible.

(a) Établir l’équation différentielle d’évolution de la vitesseX.˙

(b) En déduire les expressions de la vitesse limite atteinte asymptotiquement par le point matériel, qu’on noterav, et d’une durée caractéristique d’évolution, qu’on noteraτ.

II.3. On présente sur les courbes ci-dessous des trajectoires dans l’espace des phases (X ,X) correspondant˙ à une même vitesse initiale pour différentes valeurs de la masse du point matériel, indiquée en kg. Les deux figures correspondent à des valeurs du coefficientndifférentes.

Dans les deux cas, le plan incliné est le même, caractérisé par un angleα=40° et un coefficientµ=0,4 On joindra dans tous les cas à la copie la feuille d’énoncé sur laquelle figurent ces courbes.

− 4000 − 2000 0

− 60

− 40

− 20 0 20 40 60

X(m)

−1

˙ X (m · s )

m = 0.5 m = 1 m = 2 m = 3

− 2000 − 1000 0

− 20 0 20 40 60

X(m)

−1

˙ X (m · s )

m = 0.5 m = 1 m = 2 m = 3

(a) Expliquer comment lire la vitesse asymptotique d’un mouvement sur les portraits de phase. Don- ner en particulier, pour les deux figures, la vitesse asymptotique correspondant àm=2 kg.

(2)

(b) Déduire des différentes valeurs devcelle denpour chacun des deux portraits de phase.

(c) En déduire la valeur du coefficientγndans chaque cas puis la valeur de la vitesse limite pour l’objet de massem=1,0 kg en chute verticale (sans plan incliné).

(d) Tracer sur chacun des portraits de phase l’allure de la trajectoire correspondant àm=3 kg et à la condition initialeX =500 m,X˙ =0 m·s1. On justifiera les coordonnées des points remar- quables.

III Distances d’arrêt d’un véhicule

On étudie le mouvement d’un véhicule sur une route, qu’on modélise par un point matérielm, soumis à une force de frottement solide de coefficientµet à une force de frottement fluide d’intensitéf =γ2v2. À la suite d’une avarie, il dévale une pente rectiligne,

moteur éteint, débrayé et sans freins. On noteαl’angle formé par la route avec l’horizontale. Sa vitesse à l’ins- tant initial est dans le sens de la descente, notéev0. On suppose queµ6tan(α).

g

h α d

III.1. (a) Établir l’équation différentielle vérifiée par la vitesseX.˙

(b) Résoudre cette équation différentielle par séparation des variablesX˙ett. On donne :

• une primitive deu7 → 1−u1 2estu7 →argth(u), fonction réciproque de la tangente hyperbo- lique tanh,

• une primitive deu7 →tanh(u)estu7 →ln cosh(u), logarithme du cosinus hyperbolique.

III.2. Déterminer l’expression et calculer la valeur de sa vitesse à l’issue d’une descente correspondant à un dénivellé de hauteurh.

III.3. À l’issue de cette descente, il aborde une portion horizontale. On considère que sa vitesse ne varie pas lors de la transition. Établir l’expression puis la valeur de la distancedqu’il parcourra sur la por- tion horizontale avant de s’immobiliser. Justifier qu’on construise des voies de sortie recouvertes de sable/gravillons sur les autoroutes présentant de fortes pentes.

On donne :

• une primitive deu7 → 1

1+u2 estu7 →arctan(u),

• une primitive deu7 →tan(u)estu7 → −ln|cos(u)|,

• l’identité cos(arctan(u)) = 1/√ 1 +u2.

Données : coefficient de frottement solide µ = 1,5·10−2, coefficient de frottement fluide γ2 = 3,6·10−1N·s2·m−2, massem = 1,4·103kg, intensité de la pesanteurg = 9,8 m·s−2, angle de pente α=15°, vitesse initiale en haut de la descentev0=50 km·h−1, dénivellé de la penteh=130 m.

Problème 2 : Les petites voitures

On lache une voiture jouet, assimilée à un point maté- rielMde massem, sans vitesse initiale d’une hauteur Hsur le profil plan ci-contre, constitué :

• d’une portion rectiligneABinclinée d’un angle αpar rapport à l’horizontale,

• d’une gouttière circulaire de rayonRet de centre Cà l’intérieur de laquelle la voiture peut rouler, raccordé tangentiellement enBà la partie recti- ligne.

Le mouvement de la voiture dans la gouttière sera repéré au moyen de l’angleθ dans la base polaire (C ,#»er,#»eθ).

C

#» g

B R

θ M α

A

H e #»

r

e #»

θ

O z

Fig. 1

I Mouvement sans frottement

On considère d’abord que le mouvement s’effectue sans frottement.

I.1. Justifier que le système est conservatif et en déduire la normev(z)de la vitesse de la voiture quand elle se trouve à l’altitudez.

I.2. On suppose que la voiture reste au contact de la gouttière tout au long de son mouvement : elle décrit dans la gouttière un cercle de rayonR.

(a) Écrire la loi de la quantité de mouvement dans la base polaire.

(b) En déduire l’expression de la réactionN#»exercée par la gouttière quand la voiture se trouve à l’angleθen fonction deH , m , g , Retθ.

(c) En déduire l’altitudeHminminimale pour laquelle la voiture peut faire le tour complet de la gout- tière en fonction uniquement deR.

I.3. On considère que la voiture est lâchée de la hauteurHmin. Déterminer l’équation de sa trajectoire après qu’elle a quitté la gouttière.

II Gouttière de rayon variable

(3)

La gouttière est désormais formée de deux portions de rayons différents : un premier quart de cercle de rayonRpuis un deuxième de rayonR/2.

B A

R/2

R

II.1. Déterminer la nouvelle altitudeHmin0 d’où on doit lâcher la voiture pour qu’elle puisse faire le tour complet en fonction uniquement deR.

II.2. On lâche la voiture deHmin0 et on s’intéresse au mouvement après que la voiture a quitté la gouttière.

Montrer que selon la valeur de l’angleαelle retombera sur la portion circulaire ou sur la portion recti- ligne.

III Influence de frottements solides

On prend maintenant en considération des frottements solides de coefficientµentre la voiture et le profil (partie rectiligne et gouttière). On supposeµ <tanα. La gouttière est de nouveau de rayon constant (voir la figure 1).

III.1. (a) Justifier que la voiture, initialement immobile enAd’altitudeH, se met en mouvement et atteint le pointB.

(b) Déterminer la normevBde sa vitesse enB.

(c) Établir l’équation différentielle d’évolution temporelle deθ(t)au-delà du pointB.

III.2. (a) Calculs un peu longs, on pourra se contenter d’indiquer la méthode sans les mener à bout…

On désigne parEcin(θ)l’énergie cinétique de la voiture à l’angleθ. Déduire de la question précé- dente l’expression dedEcin

dθ en fonction uniquement deθ,Ecin(θ)et des constantes du problème.

(b) En déduireEcin(θ)en fonction de l’énergie cinétiqueEcinBau pointB, dem , g , R , µ , αet deθ.

Exercice 1 : Régulation du pH sanguin

Le fonctionnement biologique humain nécessite que le pH du sang reste compris dans l’intervalle (7,36;7,44). Cette régulation est principalement assurée par le couple H2CO3/HCO3.

Données : Ka(H2CO3/HCO3) = 4,30·10−7;Ka(HCO3/CO32–) = 5,60·10−11; Ka(HB/B) = 1,38·104.

1. Déterminer les concentrations en H2CO3et HCO3quand le pH du sang vaut 7,4 si la somme de leur concentrations vautc=2,8·10−2mol·L−1. Dans toute la suite, le sang est initialement dans ces condi- tions.

2. Lors d’un effort physique important, il se forme de l’acide lactique CH3CHOHCOOH, noté HB, qui passe dans le sang.

(a) Calculer la constante d’équilibre de la réaction prépondérante entre l’acide lactique et les espèces contenues dans le sang. Conclure.

(b) Quelle est la valeur maximale de la concentration en acide lactique qui peut être apportée dans le sang sans que le pH ne sorte de l’intervalle permis ?

(c) Pour un apport de 2,0·103mol·L1d’acide lactique, quelle est la nouvelle valeur du pH du sang. Commenter.

3. La respiration permet de maintenir constante la concentration en H2CO3en expirant du dioxyde de carbone dont H2CO3est la forme dissoute.

(a) Quelle est dans ces conditions la nouvelle valeur du pH après l’apport de 2,0·103mol·L1 d’acide lactique ?

(b) En déduire la variation de la concentration totale en H2CO3et HCO3. Commenter.

(c) Quelle quantité de H2CO3(en mol) un organisme humain aura-t-il dû expirer ? On n’hésitera pas à utiliser tout paramètre de culture générale nécessaire.

Exercice 2 : Sur quelques facteurs de la solubilité des sels

Données :

Produits de solubilité Ks1(AgCl) = 1,8·10−10, Ks2(AgI) = 1,0·10−16, Ks3(CH3CO2Ag) = 2,0·10−3. On rappelle que le nitrate d’argent AgNO3est infiniment soluble.

Constantes d’acidité Ka1(CH3CO2H/CH3CO2) =2·10−5,Ka2(NH4+/NH3) =6,3·10−10. Constante de dissociation de la réaction [Ag(NH3)2+] Ag++ 2 NH3(aq) : Kd=6,3·10−8.

1. On s’intéresse dans cette question à la solubilité du chlorure d’argent AgCl(s)dans différentes solutions aqueuses.

(a) Déterminer l’expression puis calculer, la solubilité du chlorure d’argent AgCl dans l’eau pure.

(b) Déterminer l’expression puis calculer, la solubilité du chlorure d’argent AgCl dans une solution de chlorure de sodium de concentrationcNaCl=0,1 mol·L1.

2. On cherche maintenant à dissoudre AgCl dans une solution d’iodure de potassium KI de concentration cKI=0,1 mol·L1.

(a) Calculer la constante de la réaction AgCl(s)+ I AgI(s)+ Cl.

(b) Calculer[Cl]/[I]quand la solution est saturée en AgCl(s)et en AgI(s). En déduire alors la concen- tration en ions chlorure en fonction decKIpuis la solubilité de AgCl dans cette solution.

(c) Quelle hypothèse doit-on vérifier pour pouvoir considérer uniquement la réaction de la ques- tion2a. Vérifier sa validité.

(4)

3. L’acide éthanoïque CH3CO2H est un acide faible. On s’intéresse à la solubilité de l’éthanoate d’argent CH3CO2Ag(s), peu soluble dans l’eau pure. On considère une solution juste saturée en CH3CO2Ag.

(a) En supposant que la base CH3CO2a peu réagi avec l’eau, déterminer[CH3CO2]et en déduire la solubilité de CH3CO2Ag(s).

(b) En déduire la valeur du pH et vérifier l’hypothèse.

4. On considère une solution contenant au totalcCH3CO2Ag=0,1 mol·L−1de CH3CO2Ag : une partie est dissoute et l’autre précipitée.

(a) Dans un premier temps, on ne tiendra pas compte des propriétés acidobasiques de l’ammoniac NH3et de l’ion éthanoate CH3CO2, hypothèse que l’on justifieraa posteriori.

Calculer le nombre minimal de moles d’ammoniac à ajouter à un litre de solution pour dissoudre totalement l’éthanoate d’argent en formant le complexe [Ag(NH3)2]+.

(b) L’éthanoate d’argent étant tout juste redissous, on ajoute progressivement de l’acide nitrique (acide fort HNO3) à la solution, jusqu’à l’excès.

i. Décrire qualitativement les phénomènes observés au fur et à mesure que la solution est acidifiée. On aura intérêt à s’aider des domaines de prédominance des couples CH3CO2H/CH3CO2et NH4+/NH3.

ii. Calculer le nombre de moles d’acide nitrique ajouté à un litre de la solution lorsque cette dernière redevient limpide (en milieu acide).

(5)

Correction du problème 1

I Mouvement sans frottement sur un plan incliné

I.1. Le point matériel est soumis à :

• son poidsP#»=−mg(cos(α)e# »Z+sin(α)e# »X),

• la réaction du supportR#»=Re# »Zsans composante selone# »Xen l’absence de frottement.

La loi de la quantité de mouvement s’écrit, selone# »X:

mX¨ =−mgsin(α)→X˙−v0=−gsin(α)t→X−X0=v0t−gsin(α)t2

2 (1)

La vitesse s’annule donc pourt=v0/(gsin(α)), où : X−X0= v02

2gsin(α). (2)

On peut établir ce résultat plus rapidement par utilisation du théorème de l’énergie mécanique :

• le système est conservatif car la seule force qui travaille est le poids, d’énergie potentiellemgz (attention,zdoit être ici la verticale ascendante)

• à l’état initial on aEm= mv220 + 0

• à l’issue d’une ascension de longueurX−X0on s’est élevé de(X−X0)sin(α), l’énergie méca- nique estEm= mv22 +mg(X−X0)sin(α)

• au sommet la vitesse est nulle et la conservation de l’énergie mécanique redonne bien le résultat de l’équation (2).

I.2. Il repasse par la position initialeX=X0, soit : v0t=gsin(α)t2

2 →t1= 2v0

gsin(α).

I.3. Les équations du mouvement du deuxième point matériel sont identiques à celles du premier en chan- geanttpart−t1/2. Les deux points matériels se rejoignent quand ils ont la même abscisse, soit à l’instantt2tel que :

v0t2−gsin(α)t22

2 =v0(t2−t1/2)−gsin(α)(t2−t1/2)2 2 →v0t1

2 +gsin(α)t21

8 = gsin(α)t2t1

8 t2= 3v0

2gsin(α). quand leur position commune est :

X−X0=v0t2−gsin(α)t22

2 = 3v02 8gsin(α).

II Étude de portraits de phase

II.1. (a) La loi de la quantité de mouvement s’écrit, en projections sure# »Xete# »Z: mX¨=−mgsin(α)−T mZ¨=N−mgcos(α).

L’équation sur#»ZdonneN =mgcos(α), et la loi du frottement cinétique donneT =µN. On en déduit :

mX¨=−mgsin(α)−µmgcos(α) =−mgsin(α) 1 + µ

tan(α)

.

Cette équation est formellement identique à l’équation 1 : on reconnaît un mouvement uniformé- ment accéléré d’accélérationg0=gsin(α)(1 +µ/tan(α)). On a doncX˙ =v0−g0t, qui s’annule pour :

tm=v0

g0 = v0

gsin(α)(1 +µ/tan(α)).

Un calcul identique aux précédents permet de déterminer la distance parcourue :

d0= v20

2g0 = v20

2gsin(α)(1 +µ/tan(α)).

(b) Une fois atteint le sommet de la trajectoire, on envisage un mouvement selon−e# »X. La force de frottement, opposée au mouvement, est alors selon+e# »X, et l’équation différentielle devient :

mX¨=−mgsin(α) +T.

L’équilibre sera possible siTpeut atteindre la valeurmgsin(α). Comme on doit avoirT/N6µ, il faut donc que :

mgsin(α)

mgcos(α) 6µ→tan(α)6µ.

Si cette condition n’est pas remplie, on a glissement avecT =µN=µmgsin(α), soit : mX¨ =−mgsin(α) (1−µ/tan(α)).

On détermine ensuite le temps nécessaire pour la redescente lors du mouvement uniformément accéléré d’accélération−gsin(α)(1−µ/tan(α)), solution de :

−gsin(α) 2

1− µ

tan(α)

t2d=−d0=− v02

2gsin(α)(1 +µ/tan(α)), soit :

td= v0

gsin(α)p

1−µ2/tan(α)2 →tm+td= v0

gsin(α)

1

1 +µ/tan(α)+ 1 p1−µ2/tan(α)2

! .

(6)

(c) Pour la phase ascensionnelle, en posantg0≡gsin(α)(1 +µ/tan(α)), on a : X˙ =v0−g0t et:X=v0t−g0t2

2 soit:X˙ =

q

v02−2g0X.

Pendant la descente, en posantg00≡gsin(α)(1−µ/tan(α)), etXsl’abscisse du sommet où la vitesse s’annule, on a :

X˙ =−g00t et:X−Xs=−g00t2 2 soit:X˙ =−p

2g00(Xs−X)

On a représenté ces trajectoires sur la figure 2 ci-dessous.. On y vérifie bien que la vitesse quand on repasse par l’abscissex= 0est bien inférieure en valeur absolue àv0puisque les frottements ont diminué l’énergie mécanique.

− 10 − 5 0 5 10

− 10

− 5 0 5 10

X

S

v

0

v

0

X(m)

−1

˙ X (m · s )

Fig. 2 : Trajectoire dans l’espace des phases pour un frottement solide sur un plan incliné. Les paramètres sont :v0=8 m·s−1,α=30°,µ=0,4.

II.2. (a) On rajoute la force#»f =−γnvn#»v/v, l’équation différentielle sure# »Zest inchangée et celle sure# »X

devient, tant qu’il y a mouvement :

mX¨ =−mgsin(α) 1 + µX˙ tan(α)|X|˙

!

−γn|X˙n−1|X.˙

L’utilisation du vecteur unitaireX/|˙ X˙|permet d’avoir une expression valable quel que soit le sens du mouvement.

(b) Dans le régime asymptotiques, oùX¨= 0, on auraX <˙ 0ieX˙/|X|˙ =−1. En notantvla norme de la vitesse, on a alors :

mgsin(α) 1− µ

tan(α)

nvn →v

mgsin(α)

1−tan(α)µ γn

1/n

. (3)

En réécrivant l’équation différentielle en utilisantv, on a :

mX¨+γn|X˙−1|X˙ =−γnvn→X¨+γn

m|X˙−1|X˙ =−γnvn−1

m v. Le coefficientγnvn−1/ma donc la dimension de l’inverse d’un temps, et on peut poser :

τ≡ m γnvn−1

.

II.3. (a) La vitesse asymptotique est la valeur constante obtenue pourx→ −∞. Pour la première courbe, on av=35 m·s1, etv=23 m·s1.

(b) Pour déterminer une loi de puissance, on étudie ln(v) =ln(m)/n+cste. On trace sur la figure 3 ln(v)en fonction de ln(m). On obtient des droites de pentes1pour le premier graphe et1/2 pour le deuxième. On en déduit qu’on an= 1pour le premier etn= 2pour le deuxième.

10

0

10

0,5

10

1

10

1,5

ln(m) ln( v

)

Graphe 1 Graphe 2

Fig. 3 : Détermination de la puissancendansf =γnvn. On obtient des droites de pente1et1/2, soit des puissancesn= 1etn= 2.

(7)

(c) On calcule, par exemple pourm=2 kg le coefficient :

Papp=mgsin(α) 1− µ

tan(α)

=6,6 N. (4)

On en déduit : γ1=Papp

v

=6,6

35 =1,89·10−1kg·s−1 γ2= Papp

v2 = 6,6

232 =1,25·10−2kg·m−1. (5) Pour une chute libre verticale, on n’a plus de frottement solide et l’équation (3) devient :

v= mg

γn

1/n

→ v∞,1=mg γ1

=1,0·102m·s−1 v∞,2= rmg

γ2

=4,0·101m·s−1. (6) (d) Les trajectoires demandées doivent partir du pointX = 500,X˙ = 0et finir asymptotiquement

vers la courbe correspondant àm= 3. On obtient les courbes représentées à la figure 4.

− 4000 − 2000 0

− 60

− 40

− 20 0 20 40 60

X(m)

−1

˙ X (m · s )

corrigé

(a) Casn= 1.

− 2000 − 1000 0

− 20 0 20 40 60

X(m)

−1

˙ X (m · s )

corrigé

(b) Casn= 2.

Fig. 4 : Trajectoires dans l’espace pourm=3 kg pour les conditions initialesX=500 m ;X˙ = 0.

III Distances d’arrêt d’un véhicule

III.1. (a) En adaptant les réponses précédentes, on a :

mX¨ =mgsin(α)−mgµcos(α)−γ22 X¨ =g00−γ2

m X˙2,

avecg00 = g(sin(α)−µcos(α)), positif puisqueµ6 tan(α). Les résultats de la questionII.2b donnent par ailleurs, pourn= 2:

v≡ s

mg00 γ2

τ≡ m γ2v

= r m

γ2g00 =v

g00. (b) Il s’agit d’une équation différentielle du premier ordre non linéaire enX.˙

Posons pour alléger les expressionsv= ˙X. On peut écrire :

˙ v=g00

1− v2

v2

=v

τ

1− v2 v2

dv/v

1−(v/v)2 =dt/τ.

En posantu=v/v, on retrouve l’égalité proposée dans l’énoncé :

u

Z

u=v/v

du

1−u2 =t/τ→argth(u)−argth(v0/v) =t/τ u=

r γ2

mg00v=tanh(t/τ+argth(v0/v))

→v= s

mg00 γ2

tanh t rγ2g00

m +argth v0

r γ2

mg00 !

.

On détermine enfin la position par une dernière intégration par rapport àt, en posantw≡t/τ+ argth(v0/v):

X(t)−X(0) =

t

Z

t=0

vdt=v t

Z

t=0

tanh(t/τ+argth(v0/v))dt=vτ

w

Z

w=argth(v0/v)

tanh(w)dw

=vτ[ln(cosh(w))−ln(cosh(argth(v0/v)))].

III.2. Pour un dénivellé de hauteurh, la distance parcourue selone# »Xesth/sin(α). On exprime directement ven fonction deXen exprimant le temps

t

τ +argth v0

v

=argth v v

, pour le réinjecter dans l’expression deX−X(0):

X−X(0) =vτlncosh(t/τ+argth(v0/v)) cosh(argth(v0/v))

=vτln

 cosh

argth

v v

cosh(argth(v0/v))

=vτln

 s

1−v20/v2

1−v2/v2

=vτ 2 ln

1−v20/v2

1−v2/v2

(8)

puisque cosh(argth(u)) = 1/√ 1−u2. On obtient finalement :

h

sin(α)=X−X(0)→v(h) =v

s 1−

1− v02

v2

exp

− 2h vτ

On calculev0 = 13,8 m·s−1;g00 = gsin(α)(1−µ/tan(α)) = 2,40 m·s−2;v = p

mg002 = 96,5 m·s−1;τ=v/g00=40,3 s puis

v(h) =47,6 m·s1=171 km·h1. III.3. L’équation différentielle est désormais :

X¨=−µg−γ22 m . En posant cette fois-cii:

v≡ rµmg

γ2

τ≡v

µg = r m

γ2µg, on peut la réécrire :

X¨=−v

τ 1 + X˙2 v2

! .

Les grandes étapes des calculs sont les mêmes que précédemment, mais on utilise cette fois-ci :

• une primitive deu7 → 1

1+u2 estu7 →arctan(u),

• une primitive deu7 →tan(u)est−ln|cos(u)|,

• l’identité cos(arctan(u)) = 1/√ 1 +u2. On obtient finalement :

X−X0=vτ 2 ln

1 +v(h)2/v2

1 +v2/v2

. La distance d’arrêtdétant alors donnée pourv= 0, soit :

d=vτ

2 ln 1 +v(h)2/v2 . On calcule cette fois-civinf=p

µg/γ2 =23,9 m·s−1,τ =162 s. Avecv(h) =47,6 m·s−1en fin de pente, on obtientv= 0pour une distance parcourue à plat :d=6,22 km. On a intérêt à augmenter de beaucoup le coefficient de frottement solide en remplaçant le bitume par du sable ou du gravier si on veut éviter de graves accidents.

Correction du problème 2

i. Attention :vne représente pas ici la vitesse asymptotique du mouvement puisque le véhicule finira par s’arrêter. L’équation différentielle écrite n’est valable que quant queX˙ >0.

I Mouvement sans frottement

I.1. Le point matériel est soumis :

• à son poidsP#»=m#»gconservatif, d’énergie potentielleEpot=mgz+cste,

• à la réactionN#»du support, qui ne travaille pas en l’absence de frottement.

DansRTgaliléen, son énergie mécaniqueEm= 12mv2+Epotse conserve entre :

• l’état initial oùEm= 0 +mgH,

• un état ultérieur où la vitesse estvet l’altitude estz.

On en déduit :

mgH=1

2mv2+mgz v=p

2g(H−z).

I.2. (a) L’accélération s’écrit, en base polaire pour un mouvement circulaire, :#»a=−vR2#»er+dv dt #»eθ. La loi de la quantité de mouvement s’écrira alorsm#»a=P#»+N.#»

(b) La réaction du support étant normale, on peut poserN#»=−N#»er(avecNle module deN#»puisque la liaison est ici unilatérale) et, en projetant le poids (P#»=mgcosθ#»er−mgsinθ) selon#»er, on détermine :

N=mv2

R+mgcosθsoit: (7)

=mg

cosθ+ 2(H−z) R

=mg

cosθ+ 2H

R −2 (1−cosθ)

=mg

3cosθ+ 2 H

R−1

. (8)

(c) Le contact sera rompu siNs’annule. Sa valeur minimale étant atteinte pourθ=π(au sommet de la trajectoire), on évitera la rupture siN(θ=π)>0, soit :

2H

R−5>0→H > 5R 2 .

On vérifie bien que la conservation de l’énergie permet d’atteindre ce point puisqu’iciz= 2R <

H.

I.3. La voiture quitte la gouttière en son sommet, d’altitude2Ralors qu’elle était partie de5R/2. Ce mouve- ment est, d’un point de vue énergétique, analogue à une chute libre d’une hauteur5R/2−2R=R/2.

La conservation de l’énergie entre ces deux points permet de déterminer sa vitesse quand elle sort, notéev00:

v00=p

2gR/2 =p

gR. (9)

(9)

Par ailleurs, son vecteur vitesse#»v00est tangent à la gouttière en ce point,iehorizontal et dirigé vers la gauche en ce point. Le mouvement ultérieur est une chute libre dans le champ de pesanteur. Les résultats classiques du cours donnent :

z= 2R− gx2

2v020 = 2R− x2

2R. (10)

en prenant l’origine du repère au niveau du sol, à l’aplomb du centre du cercle.

II Gouttière de rayon variable

II.1. L’équation (7) assure que la rupture ne peut se produire que quand le poids et la réaction sont du même sens. On ne l’envisage donc que dans le deuxième quart de cercle.

On utilise l’angleβ défini sur la figure 5. La vi- tesse en un point défini parβ ∈ [0 ;π/2]s’obtient comme précédemment en utilisant la conservation de l’énergie. L’altitude enβétant(R+Rsin(β)/2), on a :

v= s

2g

H−R

1 +sin(β) 2

. (11) On écrit ensuite la loi de la quantité de mouvement pour le mouvement circulaire de centreC0.

B A

R R/2

C0 β

Fig. 5 En adaptant l’équation (7), on obtient :

N=mv2

R/2 −mgsin(β)→N m=

4g H−R

1 +sin(β)2

R −mgsin(β). (12)

Elle est minimale enβ=π/2et ne s’annulera donc jamais si elle reste positive en ce point, soit si : 4

H R−

1 +1

2

>1→H >7R

4 ≡Hmin0 . (13)

II.2. L’équation (11) donne la vitesse au point de sortie : v000=p

2g(H0−3R/2) =p

gR/2. (14)

L’équation de la trajectoire (10) s’écrit donc ici : z=3R

2 − gx2 2v0020 =3R

2 −(x−R/2)2

R . (15)

Le pointBde raccordement entre les portions circulaires et rectiligne a pour coordonnées xB =

−Rsin(α) ;zB =R(1−cos(α)). Pour savoir sur quelle portion retombe l’objet, on calcule son alti- tude enx=xB. On obtient :

z(xB) = 3R 2 −R

4(1 + 2sin(α))2. (16)

Le contact se fera sur la portion rectiligne siz(xB)> xB, soit si : 3R

2 −R

4(1 + 2sin(α))2> R(1−cos(α))→1

2 >(1 + 2sin(α))2

4 −cos(α)≡f(α). (17) On peut vérifier que la fonctionfest croissante sur[0 ;π/2], de−0,75 à 1,25. Il existe donc une valeur αctelle quef(αc) = 1/2. On calcule numériquementαc =39°. Le contact s’effectuera donc sur la portion rectiligne si et seulement siα6αc.

III Influence de frottements solides

III.1. (a) Supposons que le point matériel soit en équilibre. La composante tangentielleT#»devra alors com- penser celle du poids, de normemgsinαet la composante normaleN#»compensermgcosα. On aura donc

T N

= mgmgsincosαα =tanα, qui doit être inférieur àµselon la loi de Coulomb du frot- tement statique. Ici, au contraire,µ <tanα; l’équilibre n’est pas possible et la voiture se met en mouvement en descendant la pente.

Lors du mouvement, on aT =µN(loi de Coulomb du frottement cinétique). Par projections :

• orthogonalement au support, on détermine à nouveauN=mgcosα,

• tangentiellement au support, on détermine maintenantm¨zsinα=mgsinα−T =mgsinα−

µN =mg(sinα−µcosα) =mgsinα 1−tanµα

>0pourµ < tanα. La vitesse de des- cente−z˙sera donc toujours positive et la voiture ira jusqu’au pointB.

(b) On applique le théorème de l’énergie mécanique entre :

• L’état intial oùEm= 0 +mgH,

• le pointBoùEm= 12mvB2 +mgzB.

Le travail deT#», force résistive d’intensité constanteT = µmgcosθsur un trajet de longueur ABsera simplementW(T#») = −µmgcosθAB. On détermineABetzB en fonction de l’angle αpuisque|(−#»ez,CB)|# » = αpour que le cercle soit tangent à la portion rectiligne enB. On a alorszB=R(1−cosα)etAB=zAsin−zαB = H−R(1−cosα)

sinα . Finalement, le théorème de l’énergie mécanique s’écrit :

∆Em=W(T#»)→1

2mv2B−mg(H−R(1−cosα)) =−µmgcosα(H−R(1−cosα)) sinα vB=

s

2g[H−R(1−cosα)]

1− µ

tanα

.

(c) On doit rajouter aux forces précédemment étudiées la réaction tangentielle#»T =−T#»eθ, avecT >

0tant queθest croissant. Le principe fondamental de la dynamique s’écrit alors, en coordonnées polaires

mar =−mvR2 =−mRθ˙2=mgcosθ−N mat =mdv

dt =mRθ¨=−mgsinθ−T soitθ¨=−g

Rsinθ−µg

Rcosθ+ ˙θ2 ,

avecT =µN.

(10)

III.2. (a) Avec #»v =Rθ˙#»eθpour un mouvement circulaire, on exprime :

Ecin=1 2mR2

dt

2

→dEcin dθ = dEcin

dt ×dt dθ=1

θ˙ dEcin

dt = 1 θ˙

mR2d2θ

dt2 dθ dt

=mR2θ¨

=−mgRsinθ−µmgRcosθ−µ mR2θ˙2

| {z }

=2Ecin

soit:dEcin

dθ + 2µEcin=−mgR(sinθ+µcosθ). (b) On résout cette équation selon la procédure habituelle,

second membre nul: Ecin=Ee−2µ(θ+α),

solution particulière: Oniipeut chercher séparément les solutions particulières associées aux termes en sin et cos ou travailler en exponentielle complexe écrivant :

sinθ+µcosθ=cos(θ−π/2) +µcosθ=Re

ej(θ−π/2)+µe

=Re

(−j+µ)e

. On cherche alors une solution particulière enEcin = E0cos(θ+ϕ) = Re E0ej(θ+ϕ)

= Re E0e, avecE0=Ee

On détermine le complexeE0selon :

jE0+ 2µE0=−mgR(−j+µ)→E0=mgRµ−j 2µ+j. En écrivant tous les complexes sous forme exponentielle :

(µ−j =p

1 +µ2e−jϕ1 avec:ϕ1=arctanµ1 2µ+j =p

1 + 4µ2e2 avec:ϕ2=arctan1 , on a :E0=mgR

q1+µ2

1+4µ2e−j(ϕ12), soit une solution particulière : Ecin(θ) =mgR

s 1 +µ2

1 + 4µ2cos(θ−(ϕ12)). La solution générale sera alors de la forme :

Ecin(θ) =Ee−2µ(θ+α)+mgR s

1 +µ2

1 + 4µ2cos(θ−(ϕ12)),

et la condition initiale Ecin(θ=−α) =EcinB permet de déterminer E=EcinB−mgR

q1+µ2

1+4µ2cos(−α−(ϕ12)).

ii. On « décale » l’origine des angles en−αcorrespondant à la positionBoù seront écrites les conditions initiales.

Correction de l’exercice 1

Calculons tout d’abord :

pKa1≡pKa(H2CO3/HCO3) =6,37 pKa2≡pKa(HCO3/CO32–) =10,25 pKaB≡pKa(HB/B) =3,62.

1. Le pH est proche de pKa(H2CO3/HCO3), la concentration en CO32–sera donc négligeable. On a alors : [H2CO3(aq)]

[HCO3] = 10pHpKa1=11 et:[H2CO3(aq)] + [HCO3] =c→[HCO3] = c

1 + [H2CO3]/[HCO3]=2,56·102mol·L1 et, de même:[H2CO3(aq)] =2,4·103mol·L1.

2. (a) L’acide HB réagit avec la meilleure base présente, HCO3selon : HB + HCO3 B+ H2CO3 K= Ka(HB/B)

Ka(H2CO3/HCO3) =3,2·102. La constante est assez élevée, la réaction sera totale.

(b) Cette réaction va diminuer le pH en augmentant la proportion de H2CO3 dans le couple H2CO3/HCO3. Comme la concentration en H3O+ ne varie que de 1·10−7,36 −2·10−7,4 = 2,3·10−7mol·L−1, négligeable devant[H2CO3]et[HCO3], on peut négliger l’effet de la réaction avec l’eau du couple H2CO3/HCO3et appliquer :

pH=pKa(H2CO3/HCO3) +log[HCO3] [H2CO3]. Le sang deviendra trop acide pour pH=7,36, et on aura alors :

[HCO3] = c

1 + [H2CO3]/[HCO3]=2,54·102mol·L1.

En comparant à la valeur précédente, on constate qu’on n’a consommé que 2·10−4mol·L−1: on ne peut donc pas apporter plus de 2·10−4mol·L−1d’acide lactique.

(c) On apporte cette fois 10 fois trop d’acide. On dresse le tableau d’avancement : On peut dresser le tableau d’avancement en supposant que la réaction est totale.

HB + HCO3 B + H2CO3 2·10−3 2,56·10−2 0 2,4·10−3 0 2,36·10−2 2·10−3 4,4·10−3

.

En négligeant de nouveau l’effet sur ces concentrations des réactions avec l’eau, on a : pH=pKa2+log2,36·10−2

4,4·103 =7,09.

C’est bien légitime puisque de nouveau la variation de[H3O+]est de l’ordre de 1·10−7mol·L−1, négligeable devant les concentrations de H2CO3(aq) et HCO3.

(11)

3. (a) Au lieu d’avoir[H2CO3] =4,4·10−3mol·L−1, elle reste constante à 2,36·10−2mol·L−1. On a en revanche comme précédemment[HCO3] =2,4·103mol·L1et de nouveau :

pH=pKa1+log2,36·102 2,4·10−3 =7,36, à la limite acide du domaine acceptable.

(b) On calcule alors :

[H2CO3] + [HCO3] =2,36·10−2+2,4·10−3=2,60·10−2mol·L−1.

En comparant à la concentration initialec=2,8·10−2mol·L−1, on constate une diminution de

∆c=2,00·10−3mol·L−1.

(c) Pour un volume sanguin deV =5 L, on obtient donc une quantitén= ∆cV =1,00·10−2mol. Le volume molaire d’un gaz parfait étant de 25 L àθ=25C, cette quantité de H2CO3(aq) correspond à un volume de 0,25 L de CO2(g)expiré.

Correction de l’exercice 2

1. (a) On écrit la formation par dissolution d’une solution saturée :

AgCl Ag++ Cl état initial n0/V 0 0 équilibre n0/V −s s s

. Le produit de solubilité étant vérifié : Ks1 = s2, soits=1,3·10−5mol·L−1.

(b) L’effet d’ion commun va diminuer la solubilité. On a maintenant :

AgCl Ag++ Cl

état initial n0/V 0 cNaCl équilibre n0/V −s1 s1 s1+cNaCl

. On en déduit Ks1 = s1(s1 +cNaCl), soit

s1'Ks1/cNaCl=1,8·10−9mol·L−1en faisant l’hypothèses0cNaCl, bien vérifiée.

2. (a) La réaction AgCl(s)+ I AgI(s)+ Cls’écrit comme la somme de AgCl(s) Ag++ Cl et Ag++ I AgI(s). Sa constante est doncK = KKs1s2 =1,8·106, très élevée puisque AgI est beaucoup moins soluble que AgCl.

(b) Quand les deux équilibres de précipitation sont réalisés, on a[Cl]/[I] =K1. On aura donc [Cl ]=cKI. En négligeant les ions Ag+non précipités, on a alorss2=cKI=0,1 mol·L−1. (c) On vérifie, grâce au produit de solubilité que la concentration[Ag+]qu’on calcule selon[Ag+] =

Ks1

[Cl]c◦2=1,8·109mol·L1est bien négligeable devant la concentration en Cl. L’avancement de la réaction AgCl(s) Ag++ Clest bien négligeable devant celui de la réaction avec I. 3. (a) La réaction de dissolution est : CH3CO2Ag(s) CH3CO2+ Ag+. La concentration de CH3CO2à

l’équilibre pourrait être différente de celle de Ag+si la base CH3CO2réagit avec l’eau. On peut néanmoins faire l’hypothèse que cette dernière réaction est peu avancée et le calcul classique assure alors que[CH3CO2][Ag+] =Ks3=s23pour la solution saturée, soit[CH3CO2] =s3=√

Ks3c= 4,5·102mol·L1.

(b) Avec la formule usuelle du pH d’une base faible concentrée (qui donc réagira peu avec l’eau), on détermine pH = 12

pKe+pKa1+logcCH3CO2

= 8,7. Cette valeur est suffi- samment supérieure à pKa1 = 4,7pour justifier l’hypothèse de faible réaction avec l’eau (ie [CH3CO2H][CH3CO2 ]).

4. La concentrationcCH3CO2Agétant supérieure à la solubilité dans l’eau pure, une partie n’est pas dissoute.

L’ammoniac ajouté va consommer les CH3CO2et ainsi faciliter la dissolution de CH3CO2Ag selon la réaction : CH3CO2Ag(s)+ 2 NH3(aq) [Ag(NH3)2]++ CH3CO2.

(a) On a besoin de déterminer les concentrations de toutes les espèces contenant des groupements NH3.

Ag(NH3)2+: Au moment où tout CH3CO2Ag a été redissous, la concentration totale en ions CH3CO2est égale à la concentration initialecCH3CO2Ag=1,0·10−1mol·L−1puisqu’on né- glige leur réaction avec l’eauiii. On en déduit la concentration en ions Ag+à la limite de sa- turation : [Ag+] = Ks3/cCH3CO2 =2,0·102mol·L1, puis la concentration en complexe [Ag(NH3)]2+par conservation de l’élément Ag+:[Ag(NH3)2+] <=> cCH3CO2Ag−[Ag+] = 8,0·10−2mol·L−1.

NH3(aq): On détermine sa concentration grâce à l’équilibre de complexation. On a[NH3] = r[Ag(NH3)2+]Kd

[Ag+] =5,0·104mol·L1.

La quantité totale d’ammoniac introduit par litre est donciv [NH3] + 2 [Ag(NH3)2 ] = 1,6·10−1mol·L−1.

Il reste à vérifier les hypothèses de faible réaction avec l’eau des bases faibles NH3et CH3CO2. La plus forte des deux bases présentes est NH3. L’hypothèse de faible réaction avec l’eau permet de calculervpH = 12 pKe+pKa2+log[NH3]

= 9,95. On est largement dans le domaine de prédominance de CH3CO2: sa réaction avec l’eau sera donc bien négligeable. En revanche on n’est pas tout à fait à une unité de pH au dessus du pKade NH3. Sa réaction avec l’eau n’est pas tout à fait négligeable et on pourrait, pour une plus grande précision considérer la faible formation de NH4+.

(b) i. L’acide nitrique acidifie la solution. On a au départ un pH supérieur à pKa2 = 9,2et une solution limpide composée principalement [Ag(NH3)2]+, de CH3CO2, de NH3et Ag+. En l’aci- difiant, le pH va revenir dans le domaine pKa1 6pH6pKa2où la forme dominante sera NH4+. Le complexe [Ag(NH3)2]+va être dissocié et les ions Ag+vont à nouveau former le précipité avec les CH3CO2toujours disponibles.

En revanche pour pH6pKa1, les formes prédominantes sont NH4+et CH3CO2H le précipité est à nouveau redissous par la réaction : CH3CO2Ag(s)+ H3O+ CH3CO2H + H2O + Ag+. ii. Au moment de cette dernière redissolution, on retrouve [Ag+] = cCH3CO2Ag = 1,0·10−1mol·L−1, en négligeant la formation du complexe, puisque qu’on se trouvera lar- gement dans le domaine de prédominance de NH4+. Comme on se trouve à la limite de so-

iii. On fait également l’hypothèse que le volume de solution d’ions nitrate ajouté est suffisamment faible pour que la dilution ne diminue pratiquement pascCH3CO2Ag. On la vérifiera ultérieurement.

iv. On voit ici que la solution d’ammoniac devra être très concentrée pour que la dilution causée soit effectivement négligeable

v. Attention, l’estimation du pH en appliquant la même formule à la base plus faible CH3CO2serait erronée. Elle donnerait pH= 8,85 pour lequel l’hypothèse de faible réaction avec l’eau de NH3serait violemment fausse. C’est ici la base la plus forte NH3qui impose le pH

(12)

lubilité, on a par ailleurs [CH3CO2 ]fin=Ks3/[Ag+]=2,0·10−2mol·L−1. On en déduit : [CH3CO2H]fin=cCH3CO2Ag−[CH3CO2 ]fin=8,0·102mol·L1.

L’évolution de la composition du milieu est, en supposant qu’on est dans les domaines de prédominance de NH4+et CH3CO2H et à la limite de précipitation :









[NH3]init=5,0·104mol·L1 [Ag(NH3)2+]init=8,0·10−2mol·L−1 [Ag+]init=2,0·10−2mol·L−1 [CH3CO2]init=1,0·10−1mol·L−1

−→





[NH4+]fin=1,6·10−1mol·L−1

[Ag+]fin=cCH3CO2Ag=1,0·10−1mol·L−1 [CH3CO2H]fin=8,0·10−2mol·L−1 Supposons tout d’abord que le pH, bien que suffisamment inférieur à pKa1 = 4,7ne soit pas trop faible, pour que la quantité d’ions H3O+restant en solution soit négligeable. Tous les H3O+introduits auront donc réagi

• soit selon NH3+ H3O+ NH4+,

• soit selon CH3CO2+ H3O+ CH3CO2H.

On en déduit la quantité d’acide nitrique introduit par litre de solution : cHNO3=[CH3CO2H]fin+[NH4+]fin=2,3·10−1mol·L−1.

On vérifie les hypothèses faites en calculant le pH. La connaissance de [CH3CO2H]finet [CH3CO2]findonne : pH=pKa1+log [CH3CO2 ]/[CH3CO2H]= 4,1. On est bien dans les domaines de prédominance de CH3CO2H et NH4+et la concentration restante d’ions H3O+est bien négligeable devant la quantité introduite :cHNO3.

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