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Séance 2 de révisions : Chimie PTSI INTERRO DE COURS

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Academic year: 2022

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(1)

PT Lycée Benjamin Franklin

le 8 avril 2021

Séance 2 de révisions : Chimie PTSI INTERRO DE COURS

1. On souhaite réaliser un titrage entre solutés réagissant dans les proportions stoechiométriques : 2 A + 5 B -> 2C + D

- Quelles sont les deux qualités nécessaires de cette réaction ?

- Définir le point d’équivalence et donner la relation entre concentrations initiales et volumes à l’équivalence. Quelles sont les espèces minoritaires à l’équivalence ? Quelle relation entre espèces minoritaires ?

2. Que signifie « prédominance » d’une espèce ?

3. Que signifie « prépondérance » d’une réaction ?

4. Critère de sens d’avancement d’une réaction (version sup puis version spé)

5. Comment se nomme les règles permettant d’obtenir la configuration électronique d’un atome

ou d’un ion ? Les énoncer.

(2)

6. Citez un gaz rare, un halogène et un alcalin.

7. Pourquoi un schéma de Lewis seul ne permet pas de conclure sur la polarité d’une molécule ?

8. Quels sont les deux types d’interactions inter-moléculaires ?

9. Localiser, dénombrer les sites tétraédriques et octaédriques d’une maille CFC et déterminer leur habitabilité.

10. Masse volumique d’un CC dans le modèle des sphères dures de rayon unique.

11. Définition de la solubilité s dans l’eau d’une entité solide. Application à FeCl

2

: relation entre s

et Ks (en l’absence d’autre réaction).

(3)

12. Qu’est-ce qu’une dégénérescence d’ordre en cinétique chimique ? Quel intérêt ?

13. Quelle est l’unité d’une vitesse spécifique de réaction ? D’une constante de vitesse ?

14. Loi d’Arrhénius

EXERCICES D’APPLICATION (EXTRAITS DE L’ÉPREUVE 2018)

A. CRISTALLOGRAPHIE

Le chlorure de sodium solide NaCl est un produit secondaire de la synthèse de l’eau de Javel.

Dans ce cristal ionique les ions chlorures forment un arrangement cubique à faces centrées et les cations sodium occupent tous les sites octaédriques.

Données :

Le paramètre de la maille a= 600 pm.

Masses molaires : M

Na

= 23 g.mol

-1

, M

Cl

=35 g.mol

-1

. Constante d’Avogadro : N

a

=6.10

23

mol

-1

.

Q8. Représenter en perspective la maille de NaCl en différenciant les ions. Vous indiquerez

précisément la localisation des sites octaédriques.

Q9. Déterminer le nombre de motif par maille puis coordinence du sodium et du chlore.

Q10. Donner un ordre de grandeur de la masse volumique de NaCl.

Q11. Ecrire la relation de tangence des anions et des cations.

Q12. En considérant que les anions ne doivent pas être tangents, donner l’inégalité vérifiée

par le rayon des anions chlorures.

Q13. Déduire des deux relations précédentes la valeur limite de

2. Dosage indirect de l’eau de Javel.

L’eau de Javel est caractérisée par son degré chlorométrique D : c’est le volume, exprimé en litre et mesuré à 0°C sous 1,0 10

5

Pa de dichlore que donne l’acidification complète d’un litre d’eau de Javel suivant l’équation :

On souhaite dans cette partie vérifier le degré chlorométrique donné sur l’étiquette d’un berlingot d’eau de javel présenté en annexe 2.

On part de la solution commerciale que l’on dilue dix fois. Soit S

0

la solution obtenue.

Principe du dosage :

Lors du dosage indirect, on ajoute un excès d’ions iodure à un volume connu d’eau de Javel.

Le diiode obtenu par réaction entre les ions hypochlorite ClO

-

et iodure I

-

, est ensuite dosé par des ions thiosulfate S

2

O

32-

de concentration connue. La concentration d’ions hypochlorite s’en déduit.

Données : E°(Cl

2(g)

/Cl

-(aq)

)= 1,4 V ; E°(ClO

-(aq)

/Cl

2(g)

)= 2,0 V ; E°(S

4

O

62-

(aq)

/ S

2

O

32-

(aq)

/)=0,1 V ; E°(I

2(aq)

/I

-(aq)

)= 0,5 V R=8,3 J.mol

-1

.K

-1

.

Tournez(la(page(S.V.P.

(4)

B. TITRAGE INDIRECT D’UNE EAU DE JAVEL

Le chlorure de sodium solide NaCl est un produit secondaire de la synthèse de l’eau de Javel.

Dans ce cristal ionique les ions chlorures forment un arrangement cubique à faces centrées et les cations sodium occupent tous les sites octaédriques.

Données :

Le paramètre de la maille a= 600 pm.

Masses molaires : M

Na

= 23 g.mol

-1

, M

Cl

=35 g.mol

-1

. Constante d’Avogadro : N

a

=6.10

23

mol

-1

.

Q8. Représenter en perspective la maille de NaCl en différenciant les ions. Vous indiquerez

précisément la localisation des sites octaédriques.

Q9. Déterminer le nombre de motif par maille puis coordinence du sodium et du chlore.

Q10. Donner un ordre de grandeur de la masse volumique de NaCl.

Q11. Ecrire la relation de tangence des anions et des cations.

Q12. En considérant que les anions ne doivent pas être tangents, donner l’inégalité vérifiée

par le rayon des anions chlorures.

Q13. Déduire des deux relations précédentes la valeur limite de

2. Dosage indirect de l’eau de Javel.

L’eau de Javel est caractérisée par son degré chlorométrique D : c’est le volume, exprimé en litre et mesuré à 0°C sous 1,0 10

5

Pa de dichlore que donne l’acidification complète d’un litre d’eau de Javel suivant l’équation :

On souhaite dans cette partie vérifier le degré chlorométrique donné sur l’étiquette d’un berlingot d’eau de javel présenté en annexe 2.

On part de la solution commerciale que l’on dilue dix fois. Soit S

0

la solution obtenue.

Principe du dosage :

Lors du dosage indirect, on ajoute un excès d’ions iodure à un volume connu d’eau de Javel.

Le diiode obtenu par réaction entre les ions hypochlorite ClO

-

et iodure I

-

, est ensuite dosé par des ions thiosulfate S

2

O

32-

de concentration connue. La concentration d’ions hypochlorite s’en déduit.

Données : E°(Cl

2(g)

/Cl

-(aq)

)= 1,4 V ; E°(ClO

-(aq)

/Cl

2(g)

)= 2,0 V ; E°(S

4

O

62-

(aq)

/ S

2

O

32-

(aq)

/)=0,1 V ; E°(I

2(aq)

/I

-(aq)

)= 0,5 V R=8,3 J.mol

-1

.K

-1

.

Tournez(la(page(S.V.P.

Protocole expérimental du dosage :

Pour effectuer ce dosage on introduit dans cet ordre, dans un erlenmeyer V

0

= 10,0 mL de solution S

0

, V

1

= 20 mL de la solution de iodure de potassium de concentration c

1

= 0,10 mol.L

-1

et 2 mL de solution d’acide chlorhydrique à 5 mol.L

-1

. On dose ensuite le diiode formé à l’aide d’une solution de thiosulfate de sodium Na

2

S

2

O

3

de concentration c

2

= 0,15 mol.L

-1

, en ajoutant 3 à 4 gouttes d’empois d’amidon. On obtient un volume équivalent V

E

= 20 mL

Q14. Pourquoi l’ordre d’introduction des réactifs dans l’erlenmeyer est-il très important ? Q15. Ecrire les deux demi-équations d’oxydoréduction des couples ClO-aq

/Cl

-aq

et I

2aq

/I

-aq

.

Q16. En déduire l’équation de la réaction d’oxydoréduction ayant lieu dans le bécher avant le

dosage.

Justifier le fait que cette réaction est quasi-totale.

Q17. En déduire une relation entre la quantité de matière de diiode présent dans l’erlenmeyer

et les quantités de matière des réactifs. On rappelle que les ions iodure ont été introduits en excès.

Q18. Ecrire la réaction de dosage du diiode par les ions thiosulfates.

Q19. Calculer la quantité de matière de diiode présent dans les 10 mL de la solution S0

puis celle des ions hypochlorite ClO

-

.

Q20. En déduire la concentrattion d’ions hypochlorite présents dans la solution commerciale

puis le degré chlorométrique de la solution d’eau de javel. Comparer le résultat obtenu à la valeur donnée sur l’étiquette (annexe 2)..

Q21. La figure ci-dessous représente les courbes donnant l’évolution en fonction du temps de

la concentration en ions hypochlorite pour trois températures 20°C, 30°C et 40°C. Justifier à

l’aide de ces graphes la recommandation faite par la fabricant (annexe 2).

(5)

C. CINÉTIQUE CHIMIQUE

Protocole expérimental du dosage :

Pour effectuer ce dosage on introduit dans cet ordre, dans un erlenmeyer V

0

= 10,0 mL de solution S

0

, V

1

= 20 mL de la solution de iodure de potassium de concentration c

1

= 0,10 mol.L

-1

et 2 mL de solution d’acide chlorhydrique à 5 mol.L

-1

. On dose ensuite le diiode formé à l’aide d’une solution de thiosulfate de sodium Na

2

S

2

O

3

de concentration c

2

= 0,15 mol.L

-1

, en ajoutant 3 à 4 gouttes d’empois d’amidon. On obtient un volume équivalent V

E

= 20 mL

Q14. Pourquoi l’ordre d’introduction des réactifs dans l’erlenmeyer est-il très important ? Q15. Ecrire les deux demi-équations d’oxydoréduction des couples ClO-aq

/Cl

-aq

et I

2aq

/I

-aq

.

Q16. En déduire l’équation de la réaction d’oxydoréduction ayant lieu dans le bécher avant le

dosage.

Justifier le fait que cette réaction est quasi-totale.

Q17. En déduire une relation entre la quantité de matière de diiode présent dans l’erlenmeyer

et les quantités de matière des réactifs. On rappelle que les ions iodure ont été introduits en excès.

Q18. Ecrire la réaction de dosage du diiode par les ions thiosulfates.

Q19. Calculer la quantité de matière de diiode présent dans les 10 mL de la solution S0

puis celle des ions hypochlorite ClO

-

.

Q20. En déduire la concentrattion d’ions hypochlorite présents dans la solution commerciale

puis le degré chlorométrique de la solution d’eau de javel. Comparer le résultat obtenu à la valeur donnée sur l’étiquette (annexe 2)..

Q21. La figure ci-dessous représente les courbes donnant l’évolution en fonction du temps de

la concentration en ions hypochlorite pour trois températures 20°C, 30°C et 40°C. Justifier à l’aide de ces graphes la recommandation faite par la fabricant (annexe 2).

Q22. Quel est le nom de la loi montrant que la température est un facteur cinétique. Donner

son expression et définir les différents termes.

Q23. A votre avis, la conservation d’une solution d’eau de Javel diluée est-elle meilleure que

celle d’une solution commerciale ? Justifier votre réponse.

3. Le percarbonate de sodium : une alternative à l’eau de Javel.

Le percarbonate de sodium de formule Na

2

CO

3

,1,5 H

2

O

2

est un agent blanchissant oxygéné.

Il se décompose dans l’eau pour donner de l’eau oxygénée et du carbonate de sodium. Le carbonate de sodium augmente le pH, ce qui améliore l’efficacité des agents détergents. L’eau oxygénée est un agent blanchissant efficace grâce à ses propriétés oxydantes. Contrairement à l’eau de Javel, le percarbonate de sodium n’est pas nocif pour l’environnement et il possède également des propriétés désinfectantes et désodorisantes.

L’eau oxygénée utilisée dans le percarbonate de sodium intervient dans deux couples oxydant-réducteur : H

2

O

2(aq)

/H

2

O

(l)

et O

2(g)

/H

2

O

2(aq)

. Dans certaines conditions, le peroxyde d’hydrogène est capable de réagir sur lui-même (réaction de dismutation) selon l’équation bilan :

Nous allons dans la suite de cette partie, étudier cette réaction tout d’abord du point de vue thermodynamique puis cinétique.

Aspect thermodynamique : Données à 298 K :

espèces H2O2(aq) O2(g) H2O(liq)

-190 ? -290

S°(J.mol-1.K-1) 140 200 70

R=8,31 J.mol-1

.K

-1

. ln(2)=0,7

Q24. Calculer l’entropie standard de la réaction (1). Justifier son signe.

Q25. Que vaut l’enthalpie standard de formation du dioxygène gazeux ? Justifier.

Q26. Calculer l’enthalpie standard de réaction de la réaction (1). Que peut-on en déduire ? Q27. Exprimer la constante d’équilibre de cette réaction à 300 K en fonction des constantes

thermodynamiques calculées dans les questions précédentes.

On obtient .K°=1,0 1019

En déduire si l’eau oxygénée est stable du point de vue thermodynamique.

Q28. Quelle est l’influence d’une augmentation de température isobare sur l’équilibre (1) ?

Une justification rigoureuse est attendue.

Tournez(la(page(S.V.P.

Q29. Quelle est l’influence d’une augmentation de pression isotherme sur l’équilibre (1) ?

Une justification rigoureuse est attendue.

Q30. Donner les conditions expérimentales permettant de minimiser la décomposition de

l’eau oxygénée.

Aspect cinétique :

A température ordinaire, la réaction 1 est une réaction lente. Elle peut cependant être accélérée en utilisant par exemple des ions ferriques, un fil de platine ou de la catalase, enzyme se trouvant dans le sang.

Q31. Donner la définition d’un catalyseur.

Q32. Sur quelle grandeur caractéristique de la réaction un catalyseur agit-il ? Réaliser un

schéma illustrant le rôle d’un catalyseur.

Q33. A quel type de catalyse correspond celle réalisée avec le fil de platine ? Justifier votre

réponse.

La transformation étudiée dans ce qui suit est catalysée par les ions ferriques. On mélange 10,0 mL de la solution commerciale d’eau oxygénée avec 85 mL d’eau. A l’instant t = 0 s, on introduit dans le système 5 mL d’une solution de chlorure de fer III.

Au bout d’un temps déterminé, on prélève 10,0 mL du mélange réactionnel que l’on verse dans un bécher d’eau glacée. On titre alors le contenu du bécher par une solution de

permanganate de potassium afin de déterminer la concentration en eau oxygénée se trouvant dans le milieu réactionnel. La température est maintenue constante

On obtient les résultats suivants :

t(min) 0 5 10 20 30 35

[H

2

O

2

] mol.L

-1

7,30×10

-2

5,3×10

-2

4,20×10

-2

2,4×10

-2

1,2×10

-2

0,90×10

-2

ln([H

2

O

2

]) -2,6 -2,9 -3,2 -3,7 -4,4 -4,7

1/[H

2

O

2

] mol

-1

L

13,7 18.9 23,8 41,6 83.3 111,1

Q34. On suppose que la réaction admet un ordre et que la concentration de peroxyde

d’hydrogène est la seule qui intervienne dans la loi de vitesse. Donner l’expression de la vitesse de la réaction en fonction de la concentration en eau oxygénée.

Q35. Dans l’hypothèse ou l’ordre global de la réaction est égal à 1, écrire l’équation

différentielle régissant l’évolution temporelle de la concentration en eau oxygénée et donner sa solution.

Q36. Dans l’hypothèse ou l’ordre global de la réaction est égal à 2, écrire l’équation

différentielle régissant l’évolution temporelle de la concentration en eau oxygénée et donner

sa solution.

(6)

Q29. Quelle est l’influence d’une augmentation de pression isotherme sur l’équilibre (1) ?

Une justification rigoureuse est attendue.

Q30. Donner les conditions expérimentales permettant de minimiser la décomposition de

l’eau oxygénée.

Aspect cinétique :

A température ordinaire, la réaction 1 est une réaction lente. Elle peut cependant être accélérée en utilisant par exemple des ions ferriques, un fil de platine ou de la catalase, enzyme se trouvant dans le sang.

Q31. Donner la définition d’un catalyseur.

Q32. Sur quelle grandeur caractéristique de la réaction un catalyseur agit-il ? Réaliser un

schéma illustrant le rôle d’un catalyseur.

Q33. A quel type de catalyse correspond celle réalisée avec le fil de platine ? Justifier votre

réponse.

La transformation étudiée dans ce qui suit est catalysée par les ions ferriques. On mélange 10,0 mL de la solution commerciale d’eau oxygénée avec 85 mL d’eau. A l’instant t = 0 s, on introduit dans le système 5 mL d’une solution de chlorure de fer III.

Au bout d’un temps déterminé, on prélève 10,0 mL du mélange réactionnel que l’on verse dans un bécher d’eau glacée. On titre alors le contenu du bécher par une solution de

permanganate de potassium afin de déterminer la concentration en eau oxygénée se trouvant dans le milieu réactionnel. La température est maintenue constante

On obtient les résultats suivants :

t(min) 0 5 10 20 30 35

[H

2

O

2

] mol.L

-1

7,30×10

-2

5,3×10

-2

4,20×10

-2

2,4×10

-2

1,2×10

-2

0,90×10

-2

ln([H

2

O

2

]) -2,6 -2,9 -3,2 -3,7 -4,4 -4,7

1/[H

2

O

2

] mol

-1

L

13,7 18.9 23,8 41,6 83.3 111,1

Q34. On suppose que la réaction admet un ordre et que la concentration de peroxyde

d’hydrogène est la seule qui intervienne dans la loi de vitesse. Donner l’expression de la vitesse de la réaction en fonction de la concentration en eau oxygénée.

Q35. Dans l’hypothèse ou l’ordre global de la réaction est égal à 1, écrire l’équation

différentielle régissant l’évolution temporelle de la concentration en eau oxygénée et donner sa solution.

Q36. Dans l’hypothèse ou l’ordre global de la réaction est égal à 2, écrire l’équation

différentielle régissant l’évolution temporelle de la concentration en eau oxygénée et donner sa solution.

Q37. Expliciter la méthode utilisée pour établir l’ordre de la réaction. La mettre en œuvre et

en déduire une valeur approchée de la constante de vitesse. Vous pourrez utiliser le papier millimétré fourni en annexe 3.

Q38. Donner la définition du temps de demi-réaction. Quelle est son expression en fonction

de k ? Faire l’application numérique

Q39. Expliciter une méthode permettant de déterminer graphiquement ce temps de demi-

réaction.

Q40. Si la réaction avait été réalisée à une température plus élevée, comment auraient évolué

la constante de vitesse et le temps de demi réaction ?

Tournez(la(page(S.V.P.

(7)

ANNEXES ANNEXE 1 :

ANNEXE 2 : extrait d’une étiquette d’eau de Javel.

(le numéro est celui qui figure sur la convocation ou la liste d’appel) (en majuscules, suivi, s’il y a lieu, du nom d’épouse)

NE RIEN ÉCRIREDANS CE CADRE

Académie : Session :

Examen ou Concours : Série* :

Spécialité/option : Repère de l’épreuve :

Épreuve/sous-épreuve : NOM :

Prénoms : N° du candidat

Né(e) le

Modèle EN.

Il est interdit aux candidats de signer leur composition ou d'y mettre un signe quelconque pouvant indiquer sa provenance

B 126

ANNEXE 3 :

ANNEXE 3 :

(8)

EXERCICE 2 : ATOMISTIQUE, CRISTALLOGRAPHIE

6. Calculer la quantit´e de mati`ere de dihydrog`ene correspondant `a cette masse, puis le volume occup´e par cette quantit´e de gaz `a 20 C sous pression atmosph´erique.

7. Quel est l’avantage pour l’environnement de l’utilisation d’une pile `a combustible au dihy- drog`ene par rapport `a un carburant classique ? Quel en est l’inconv´enient majeur ?

I.2 L’´electrolyte

Les piles `a combustibles `a oxyde solide permettent d’avoir en contact deux phases : solide et gazeuse, ce qui supprime les probl`emes li´es `a la gestion de 3 phases, notamment la corrosion. Les

´electrodes sont poreuses de fa¸con `a permettre un transport rapide des gaz. Un mat´eriau de choix pour l’´electrolyse est l’oxyde de zirconium, appel´e zircone, stabilis´e `a l’yttrium.

8. Le zirconium se situe dans la classification p´eriodique dans la colonne du titane, directement en dessous de cet ´el´ement. Indiquer `a quelle famille d’´el´ements appartient le zirconium.

9. Indiquer la configuration ´electronique fondamentale du titane et celle du zirconium.

10. ´Enoncer les deux r`egles utilis´ees pour ´etablir ces configurations ´electroniques.

La zircone peut ˆetre assimil´ee `a un cristal ionique form´e de cations Zr4+ et d’anionsO2 assimil´es

`

a des sph`eres dures de rayons respectifsr+ etr . Les cations sont distribu´es aux nœuds d’un r´eseau cubique face centr´ee cfc.

11. Repr´esenter la maille conventionnelle d’une structure de cations cfc. Indiquer le nombre de cations par maille.

12. Donner sans d´emonstration la compacit´e d’une telle structure dans le cas d’une maille m´etallique.

Commenter.

13. Indiquer o`u se situent les sites t´etra´edriques de cette maille. Combien y en a-t-il ?

14. Exprimer le rayon minimal r de la particule sph´erique pouvant s’ins´erer dans ces sites sans induire de d´eformation en fonction dea, le param`etre de la maille et de r+.

Les anions occupent tous les sites t´etra´edriques de la maille cfc form´ee par les cations.

15. D´eterminer le nombre d’anions O2 contenus dans cette maille.

16. Indiquer alors la formule de la zircone.

17. Donner la coordinence d’un anion par rapport `a un cation, et des cations par rapport aux anions.

18. Exprimer la masse volumique de la zircone en fonction du param`etre de la maillea, de la masse molaire MZr du zirconium et de la masse molaire MO de l’oxyg`ene et du nombre d’Avogadro NA.

I.3 Dopage par l’oxyde d’yttrium La formule de l’oxyde d’yttrium est Y2O3. 19. En d´eduire la charge du cation yttrium.

20. Le dopage consiste `a substituer dans la maille ´el´ementaire de l’oxyde de zirconium une fraction molairex des cations Zr4+ par des cations yttrium. Expliquer pourquoi l’´electroneutralit´e de la structure n’est alors pas respect´ee.

21. Proposer une modification de la formule chimique impliquant le nombre d’anionsO2 pr´esents dans la zircone dop´ee `a l’oxyde d’yttrium, au moyen dex, pour r´etablir cette ´electroneutralit´e.

Partie II - Obtention de l’aluminium ` a partir de l’alumine Al

2

O

3

II.1 Oxydation en voie s`eche

La poudre d’aluminium brˆule tr`es facilement. La r´eaction est exothermique.

22. ´Ecrire une ´equation pour la r´eaction (1) entre le dioxyg`ene et l’aluminium. Le coefficient stœ- chiom´etrique du dioxyg`ene sera choisi ´egal `a 1. Suivant la temp´erature, l’aluminium se trouve

`

a l’´etat solide ou `a l’´etat liquide.

23. Rappeler l’expression de l’enthalpie libre standard de r´eaction rG0en fonction de la temp´erature T, de l’enthalpie standard de r´eaction rG0 et de l’entropie standard de r´eaction rS0.

On consid`ere que, sur un intervalle de temp´erature restreint, en l’absence de changement d’´etat de l’une des esp`eces, on peut n´egliger les variations de l’enthalpie standard de r´eaction rH0 et de l’entropie standard de r´eaction rS0 avec la temp´erature.

24. Indiquer, dans le cadre de cette approximation, quel type de courbe repr´esente la variation de la fonction rG0 avec la temp´erature, en l’absence de changement d’´etat.

Soit rG01(T) l’enthalpie libre standard de la r´eaction (1) sur l’intervalle [250 K, 2500 K].

25. Compte tenu des ´etats physiques des r´eactifs et produits apparaissant dans l’´equation de la r´eaction (1), pr´evoir le signe de l’entropie standard de r´eaction rS10. Attribuer alors la courbe (a) ou (b) `a rG01(T) dans l’annexe 1 en justifiant votre choix.

26. D´eterminer si la courbe obtenue est une simple droite. Argumenter la r´eponse.

Sur le document annexe, l’´evolution de l’enthalpie libre standard de r´eaction rG02(T) en fonction de la temp´erature pour une r´eaction (2) entre le carbone et l’oxyg`ene a ´egalement ´et´e repr´esent´ee.

La repr´esentation a ´et´e rapport´ee `a une mole de dioxyg`ene.

27. Proposer deux ´equations pour les r´eactions correspondant aux r´eactions du dioxyg`ene sur le carbone, formant dans le premier cas du dioxyde de carbone gazeux, dans le second cas du monoxyde de carbone gazeux. Indiquer le degr´e d’oxydation de l’´el´ement carbone dans chacun des deux produits envisag´es. Compte tenu de l’allure de la courbe, justifier que la courbe (a) ou (b) est attribu´ee `a la r´eaction d’obtention de l’oxyde pr´esentant le carbone avec le degr´e d’oxydation le plus faible.

28. ´Ecrire alors par combinaison lin´eaire des r´eaction (1) et (2) une ´equation pour la r´eaction du carbone sur l’oxyde d’aluminium. Indiquer la condition thermodynamique (`a propos de l’enthalpie libre standard de r´eaction) qui doit ˆetre v´erifi´ee pour que la constante d’´equilibre de la r´eaction soit sup´erieure `a 1.

29. Pr´evoir `a partir de quelle temp´erature la r´eduction de l’oxyde d’aluminium est th´eoriquement possible. Justifier votre raisonnement en utilisant le graphique que l’on pourra reproduire som- mairement.

(9)

EXERCICE 3 : SPECTROPHOTOMETRIE ET CONDUCTIMÉTRIE

(10)

Annexe numérique :

Page 2 sur 7 Un matériau de construction : le ciment

Historique

Le mélange de chaux, d'argile, de sable et d'eau est un très vieux procédé de construction.

En effet, les Egyptiens l'utilisaient déjà 2600 ans avant J.-C.

Au début de notre ère, les Romains perfectionnèrent ce «liant» en y ajoutant de la terre volcanique de Pouzzoles, qui lui permettait de prendre sous l'eau.

Toutefois, la découverte du ciment est attribuée à Louis Vicat, jeune ingénieur de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées qui, en 1818, fut le premier à fabriquer, de manière artificielle et contrôlée, des chaux hydrauliques dont il détermina les composants ainsi que leur proportion.

Actuellement

«A la New York State Recycling Conference, N. Neithalath a rappelé que « le deuxième produit le plus consommé après l'eau dans le monde est le béton. Aujourd'hui le monde consomme, annuellement, 12 milliards de tonnes de béton. Bien sûr, c'est la Chine qui fait croître le plus la consommation. »

On va s’intéresser ici à différents aspects de ce matériau qui a une grande importance économique.

Masses molaires :

MH = 1,00 g.mol-1 ; MC = 12,0 g.mol-1 ; MO =16,0 g.mol-1 ; MCa = 40,1 g.mol-1 ; MFe = 55,8 g.mol-1 .

Constante d'Avogadro NA = 6,02 1023 mol-1

Constante molaire des gaz parfaits : R= 8,31 J.mol-1.K-1

Données thermodynamiques à 298 K, relatives à la partie D : A pH = 13, le complexe CaY2- est un complexe incolore ; A pH = 13, le complexe CaIn- est un complexe violet ; A pH = 13, In3- aq prend une coloration bleue claire.

pKA i de l’acide H4Y : 2 ; 2,7 ; 6,1 ; 10,2 . pKs (AgCl) = 9,7 .

E° Ag+/Ag = 0,80 V .

Conductivités molaires équivalentes limites λ( attention aux unités ! )

Ag+ Cl- NO3- λ en mS.m2.mol-1 6,2 7,6 7,1

Page 2 sur 7 Un matériau de construction : le ciment

Historique

Le mélange de chaux, d'argile, de sable et d'eau est un très vieux procédé de construction.

En effet, les Egyptiens l'utilisaient déjà 2600 ans avant J.-C.

Au début de notre ère, les Romains perfectionnèrent ce «liant» en y ajoutant de la terre volcanique de Pouzzoles, qui lui permettait de prendre sous l'eau.

Toutefois, la découverte du ciment est attribuée à Louis Vicat, jeune ingénieur de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées qui, en 1818, fut le premier à fabriquer, de manière artificielle et contrôlée, des chaux hydrauliques dont il détermina les composants ainsi que leur proportion.

Actuellement

«A la New York State Recycling Conference, N. Neithalath a rappelé que « le deuxième produit le plus consommé après l'eau dans le monde est le béton. Aujourd'hui le monde consomme, annuellement, 12 milliards de tonnes de béton. Bien sûr, c'est la Chine qui fait croître le plus la consommation. »

On va s’intéresser ici à différents aspects de ce matériau qui a une grande importance économique.

Masses molaires :

MH = 1,00 g.mol-1 ; MC = 12,0 g.mol-1 ; MO =16,0 g.mol-1 ; MCa = 40,1 g.mol-1 ; MFe = 55,8 g.mol-1 .

Constante d'Avogadro NA = 6,02 1023 mol-1

Constante molaire des gaz parfaits : R= 8,31 J.mol-1.K-1

Données thermodynamiques à 298 K, relatives à la partie D : A pH = 13, le complexe CaY2- est un complexe incolore ; A pH = 13, le complexe CaIn- est un complexe violet ; A pH = 13, In3- aq prend une coloration bleue claire.

pKA i de l’acide H4Y : 2 ; 2,7 ; 6,1 ; 10,2 . pKs (AgCl) = 9,7 .

E° Ag+/Ag = 0,80 V .

Conductivités molaires équivalentes limites λ( attention aux unités ! ) Ag+ Cl- NO3-

λ en mS.m2.mol-1 6,2 7,6 7,1

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