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Notes et lectures d'histoire valaisanne : André Donnet, "Le fondateur de l'hospice du Grand St-Bernard était-il valdôtain ?"

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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également, avec les couleurs de la ville, le volume contient une étude historique sur ce siècle et demi (1798-1948) d'activité musicale et civique, étude due à la plume de n o t r e vice-président de la Société d'Histoire, M. Dr Alfred Comtesse.

Là encore, l'image complète admirablement le texte, et quand on sait les re- cherches que nécessite une telle moisson, on doit féliciter ceux qui s'y sont voués, en particulier notre trésorier, M. Ulysse Casanova.

Des circonstances exceptionnelles nous ont valu encore d'autres plaquettes que nous tenons à signaler brièvement dans cette revue. Ce fut d'abord l'inau- guration du d r a p e a u de la Société de chant « L ' E c h o d'Arbignon », le 1e r juin 1947, qui d o n n a naissance à une p l a q u e t t e dans laquelle M. A r m a n d C h a m - bovey, président de la Commune, a rassemblé d'intéressantes N O T E S H I S T O - R I Q U E S SUR C O L L O N G E S avec la liste des Présidents depuis plus d'un siè- cle 9. L'inauguration de l'église de D o r é n a z , le 18 juillet 1948, fut pareillement l'occasion pour cette commune de publier une b r o c h u r e contenant des G L A N E S H I S T O R I Q U E S SUR D O R É N A Z , ainsi que la liste de ses Présidents depuis 1839 et des notices sur les sociétés et les mines de l'endroit 10. Ce sont là d'utiles autant qu'agréables publications dont nous tenons à féliciter les initiateurs, car ils contribuent à faire mieux c o n n a î t r e leur terroir et son passé comme son état présent. Si d'autres localités ont fait ou faisaient p a r a î t r e de semblables plaquettes, c'est avec le même plaisir que nous les signalerons ici, pour autant que nous en aurons connaissance...

N o u s nous en voudrions cependant de ne pas relever au moins en passant les notices que publia de 1942 à 1947 dans son B U L L E T I N P A R O I S S I A L 11, M. le chanoine Maurice Ribordy, prieur de B O U R G S T - P I E R R E , sur ses pré- décesseurs depuis le moyen-âge. On sait que les prieurs de ce Bourg n'ont pas été au cours des siècles uniquement pasteurs de paroisse, mais souvent aussi prieurs claustraux de l'Hospice du G r a n d St-Bernard et intimes collaborateurs, voire remplaçants, des Révérendissimes Prévôts. Cette situation spéciale tient sans doute au fait que le célèbre Hospice est sis sur le territoire de Bourg- St-Pierre ; elle remonte peut-être aussi à ce monastère de St-Pierre qui existait audit Bourg et qui précéda l'Hospice sur la montagne.

C'est encore Ia pensée de l'Hospice qui nous conduit à parler ici de la nouvelle R E V U E V A L D Ô T A I N E D E P E N S É E E T D ' A C T I O N R É G I O N A - L I S T E S 12. « N o u v e l l e » r e v u e ? A vrai dire, elle existait déjà avant 1927 sous le titre latin Augusta Praetoria, mais, pour citer les propres termes des rédacteurs actuels, « en 1927. l'intolérable gallophobie d'un régime despotique lui avait b a r r é le chemin. Elle dut se taire, et a t t e n d r e des temps meilleurs, p o u r se remettre en route ». Nos lecteurs se rappellent peut-être une assez longue note bibliographique que le regretté Jules Bertrand consacra en 1939 13 à une série de publications de la Vallée d'Aoste. Après avoir évoqué les relations séculai- res qui rapprochent le Valais et la Vallée d'Aoste, il continuait : « Cette très brève introduction expliquera pourquoi nous ne pouvons rester indifférents à ce qui se passe chez nos voisins. » Il désirait qu'on comprît bien à quel point la suppression de la langue française dans cette Vallée l'avait choqué, indigné même, et il voulait que ses lignes fussent pour les Valdôtains « un message de sympathie et de cordialité ». Il aurait voulu dire plus encore, et il avait d'abord écrit en conclusion : « Courage ! les beaux jours reviendront ! » Mais il fallait être prudent et cette ultime phrase qui pouvait p a r a î t r e à la fois une menace et une prophétie fut retranchée, bien qu'à contre-coeur... Quelle ne serait pas aujourd'hui la joie de Bertrand en voyant ses espérances réalisées ! Parmi les sujets traités par la nouvelle revue, nous avons relevé spécialement la question

9 Pillet, Martigny.

10 Impr. R h o d a n i q u e , St-Maurice.

11 Impr. St-Augustin, St-Maurice.

12 Q u a r t a r a , Turin.

13 Annales Valaisannes, pp. 559-561.

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de l'origine valdôtaine de S. Bernard 14. M. A n d r é Donnet, n o t r e archiviste can- tonal, dont on n'a pas oublié la thèse de doctorat présentée en 1942 à l'Uni- versité de Genève sur S. Bernard et les origines de l'Hospice du Mont-Joux 15, étudie avec prudence les hypothèses émises sur les attaches familiales du fon- d a t e u r de l'Hospice. Mentionnons aussi que la Revue Valdôtaine consacre une recension étendue 16 aux deux premiers volumes de Vallesia et en souligne avec plaisir les points de particulier intérêt pour la Vallée subalpine.

M. J e a n Graven, professeur à la F a c u l t é de droit de Genève, a dit ici même 17 tout le bien qu'il pensait de la thèse de doctorat présentée à cette Faculté en 1947 par M. Grégoire Ghika sur La fin de l'Etat corporatif en Valais et l'établissement de la souveraineté des dizains au XVIIe siècle. M. Philippe Meylan, professeur à l'Université de L a u s a n n e , vient également de consacrer une longue étude à la thèse de M. Ghika dans la R E V U E D ' H I S T O I R E SUISSE 18. M. Meylan ne partage pas toutes les opinions de M. Ghika, si même il en admet quelques-unes, ce qui ne paraît pas sûr... Affaire que nous laisse- rons aux juristes le soin de débattre. Il n'en est pas moins vrai que des maîtres éminents ne consacrent pas un examen si prolongé et si attentif à des œuvres de moindre valeur, et l'on r a p p o r t e r a ici la conclusion de M. Meylan : « L'ouvrage de M. Ghika ne se lit pas sans susciter un vif intérêt pour le sujet traité. Je lui dois ma propre initiation à l'histoire du droit public valaisan et les réflexions critiques qu'il m'a suggérées dans ses thèses essentielles sont donc en réalité plutôt des questions que je livre à l'examen des connaisseurs. Par son patient et probe labeur aux sources, par le goût aussi qu'il nourrit pour les idées géné- rales, le jeune auteur est de ceux-là et il faut désirer qu'il persévère dans un domaine si riche et si digne d'être entièrement défriché. » A ce vœu de M. Mey- lan, M. Ghika a déjà répondu puisqu'il a heureusement « persévéré » en pu- bliant dans le second volume de Vallesia 19 un travail sur Les luttes politiques pour la conquête du pouvoir temporel sous l'épiscopat de H. Jost (1613-1634), et dans nos Annales Valaisannes 20 un mémoire sur L'indépendance du Valais à l'égard du Saint-Empire.

Parmi les revues suisses qui se sont intéressées au Valais, citons LA SUISSE P R I M I T I V E 2, où M. Marc Sauter présente les Nouveaux résultats auxquels sont parvenues les fouilles sur Le site préhistorique de La Barmaz sur Collom- bey, et la nouvelle revue M U S É E S SUISSES 22, qui ouvre son deuxième numéro, de janvier 1949, p a r une présentation du Musée des Beaux-Arts de la Majorie, dont M. Albert Wolff, le conservateur, se fait le guide éclairé. Enfin, les amis de M. le professeur Otto T S C H U M I , à Berne, ont annoncé un R E C U E I L D E M É M O I R E S en l'honneur de leur m a î t r e , où M. Sauter présentera Le Néo- lithique en Valais.

Avec le B U L L E T I N D E LA M U R I T H I E N N E , S O C I E T E V A L A I S A N N E DES S C I E N C E S N A T U R E L L E S , nous revenons à une publication éditée en Valais, mais nous paraissons nous écarter de l'histoire. Le fascicule LXV (1947- 1948) 23 nous y ramène cependant avec la gerbe de Documents anciens sur les sources de Loèche-les-Bains que présente notre collègue M. Paul de Rivaz 24.

14 Op. cit., 1948, pp. 13-20.

15 Echos de St-Maurice et tiré à part, Impr. St-Augustin, St-Maurice, 1942.

16 Op. cit.,, 1948, p p . 58-61.

17 Annales Valaisannes, 1948, pp. 341-364.

18 1948, pp. 405-412. Leemann, Zurich.

19 I I , 1947, pp. 71-158.

20 1948, p p . 389-448.

21 Soit Ur-Schweiz, Gasser, Bâle, 1947, pp. 49-52.

22 Genève, 1949, p p . 25-30.

23 Impr. R h o d a n i q u e , St-Maurice.

24 Loc. cit., p p . 41-46.

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