A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
G. V ALIRON
Sur les fonctions entières d’ordre nul et d’ordre fini et en particulier les fonctions à correspondance régulière
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 3
esérie, tome 5 (1913), p. 117-257
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SUR LES
FONCTIONS ENTIÈRES D’ORDRE NUL ET D’ORDRE FINI
ET EN PARTICULIER
LES FONCTIONS A CORRESPONDANCE RÉGULIÈRE
PAR M. G. VALIRON,
Professeur au
Lycée
deBesançon.
INTRODUCTION.
On sait
quelles
directions ontprises,
à la suite des Mémoiresclassiques
deMII.
Hadamard (’)
etBorel (2),
les recherches sur les fonctions entières. Ils’agit,
d’une
part,
depréciser
les relations entre la croissance de lafonction,
la crois-sance de la suite des modules des zéros et la décroissance des coefficients de la série de
Taylor;
d’autrepart,
de chercher dequelle façon
secorrespondent
les zéros desfonctions + a, a étant une constante
quelconque.
Aupremier point
de vue serattachent notamment les travaux de Lindelôf et Boutroux relatifs aux fonctions d’ordre
fini,
de Blumenthal etDenjoy
pour les fonctions d’ordre infini.M. Lindelôf
{~i)
aprécisé
notablement les résultats de lI. Borel relatifs à la croissance(1) Étude
sur lesfonctions
entières et enparticulier
sur unefonction
consi-dérée par Riemann
(Journal
deMathématiques), r 8g3,
p.I74 (Mémoire
couronné par démie desSciences).
(2)
BoRrr., les zéros desfonctions
entières(Acta Mathematica,
t. XX, p.257). Voir ég-a-
lement
: Leçons
sur lesfonctions entières; Leçons
sur les séries à termespositifs (chapitre v).
l3)
LINDELÖF, J/énzoire sur lesfonctions
entières cl’orclrefini (Acta
Societatis Scientiarum Fennic0153, t. XXXI,I902) (les principaux
résultats de ce Mémoire sontexposés
dans lessur les
fonctions méromorphes
de 11.Borel).
la croissance des
fonctions
entièr‘es(Bulletin
des Sciencesmathématiques, I903).
Sur les
fonctions
entières d’ordre entier(Annales
del’École Normale, I905,
p.369).
II8
régulière
et élucidé certainesquestions
difficiles relatives aux fonctions d’ordreentier,
~I.
Boutroux C)
donne à la relation entre la croissance de la fonction et la croissance des modules des zéros une formeparticulièrement sinlple
et définit des classes defonctions, comprenant
des fonctions à croissanceirrégulière,
dont le maximum du modulepour ~ ==/’
est de la forme h étant fini et ndésignant
le nombre des zéros dont le module est inférieur à r.Pour leurs recherches sur les fonctions d’ordre
infini,
Blumenthal etDenjoy (2)
ont dû faire une étude détaillée du facteurprimaire
deWeierstrass;
Blumenthal a obtenu à l’aide de ses fonctions
types
des résultais trèsgénéraux;
ceux de 1I.
Denjoy, plus particuliers, comportent
uneprécision plus grande
que les résultats de QI. Lindelôf pour l’ordre fini.Parmi les travaux que l’on
peut
rattacher à l’étude de la relation entre les zéros des fonctions + a,je
citerai ceux deffiman (3), Littlewood (4), Sire (5), Denjoy (6)
et Boutroux(~), j’aurai
l’occasion de revenir sur certains d’entre eux dans cette Introduction.J’ai divisé le
présent
travail en deuxparties :
dans lapremière, je
me suisoccupé plus particulièrement
des fonctions d’ordrenul;
dans ladeuxième,
exclusivement des fonctions d’ordre fini. Les seulespropositions générales
concernant les fonctions d’ordre nul ont été données par ll. Littleivood(théorème
sur leminimum.
Mémoirecité ci
dessus)
et parmoi-même
dansquelques précédentes publications
tische
Annalen,
t.p. 470;
Nouvelles Annales deMathématiques, 1911).
Dans sesautres travaux sur les fonctions d’ordre
nul,
11. Littlewood considère des fonctionsparticulières (functions of
standarttype, ete.)
pourlesquels
il obtient desrésultats
très intéressants.
Mattson, qui
s’estégalement occupé
de l’ordre nul(Thèse, Upsal, iqo5),
s’estappuyé
sur une classification donnéepar
l. Maillet et n’aétudié,
parsuite,
que certaines classes de fonctions. J’ai cherché à obtenir des résultatsgénéraux
aussiprécis
quepossible
et y suis parvenu en cer tainspoints.
(1)
BOUTROUX, Surquelques propriétés
des fonctions entières(Thése,de
la Faculté desSciences de
Paris,
noII44,
et ActaMathematica, tgo3).
1’ )
VoirPrincipes
de la théorie desfonctions
entières d’ol’dl’einfini, Paris, Gauthier-Villars;
DENJOY, Sur lesproduits canoniques
d’ordreinfini (Thèse
de la Faculté des Sciences deParis,
noi 3~ I,
et Journal deMathématiques,
-(v)
Sur un théorème de Hadamard (Arkiv förlVlatematik...,
t.II,
noifj);
Surle
d’exception
dans la théorie desfonctions
entières(Id.,
t.I).
(4) LITTLEWOOD,
Oll theasymptotic approximation
tointegral functions of
zero ohcler(Proceedings
of the London MathematicalSociety,
Ser. 2, vol.5,
p.36I;
enparticulier,
p.365).
SIRE)
Sur lesfonctions
entières de deux variables...(Journal
deMathématiques, I9I3,
pp.
1-37).
(6)
) Note auxComptes rendus,
8juillet
(B)
j BOUTROUX, Sur l’indéterminationd’une fonction uniforme
dans levoisinage
d’une sin-gularité
transcendante(Annales
del’École Normale,
p.3y).
Dans le
premier paragraphe
I àj’ai
d’abordprécisé
la relation entre lemaximum du module de la fonction
~/*(~)
pour = rt, et le terme de la série deTaylor qui
a leplus grand
module,j’ai
obtenu une relation assez serrée d’ouj’ai
déduit notamment que, pour les fonctions d’ordre fini ou
nul,
lerapport
desloga-
rithmes des modules de ces deux fonctions de r tend vers un
lorsque
r croit indéfi-niment, proposition qui
étaitpressentie depuis longtemps
sansavoir, je crois,
étédémontrée. Cette même relation m’a
donné,
presque sanscalculs,
une limite infé- rieure du module du zéro en fonction des coefficients de la série deTaylor
sen-siblement
équivalente
à celle que M. Hadamard avait obtenue par une savante ana-lyse. J’indique
ensuite(nos
8 àI ~)
une limitesupérieure
du module maximum d’une fonction dont les zéros sontdonnés,
en utilisant unexposant
de convergencequi
estune
généralisation,
nécessaire pour lasuite,
de celui quej’avais
considéré dans unMémoire
précédent.
Dans le second
paragraphe
12 à18), j’ai
étudié la croissance d’une fonction d’ordre nul dans tout leplan ; j’ai
obtenu notamment le résultat suivant : pour toutes les fonctions entières dont le maximum du module satisfait à la condition decroissance .
h étant
fini,
ainsi que pour les fonctions croissantplus
vite que le veut cetteinéga- lité,
mais satisfaisant à une condition der~égularité,
il existe entre les zéros des fonctionsf(z)
etf(z)
+ a unecorrespondance biunivoque
telle que lerapport
deszéros
correspondant
a pour limite un,lorsque
le module de l’un d’eux croît indéfini- ment; enparticulier,
lerapport
des modules des zéros tend vers unlorsque n
croit indéfiniment. J’ai
indiqué
des casou
cettecorrespondance
devient encoreplus précise,
et montré sur desexemples
que, dans cer tains casd’irrégularité,
la corres-pondance
n’a pas lieu.Dans les troisième et
quatrième paragraphes
1 9 à35), j’ai
étudié les fonctions quej’ai appelées
fonctions àcorrespondance
cl’ondre zéroparfaitement régulière,
j’entends
par là que la fonctionlog lI(n)
estasymptotiquement égale
à une fonctionparticulièrement simple
de r et du rang du terme maximum de la série deTaylor pour
= r~; ou de r et du nombre des zéros dont le module est inférieur à(1)
En disantque j’étudie
lacorrespondance
d’ordre zéro entrelog M(r)
et le nombre des zéros dont le module est inférieur à ~°,je
veux dire queje
considère le rapportSi ce rapport reste
compris
entre deux nombrespositifs
unis( ~lt~~r~, u~
étant une function aussiLa fonction
particulièrement simple
dont il estquestion
ici est d’ailleurs déterminée par la nature même duproblème,
de sorte que l’indétermination de la définitionprécédente
n’estqu’apparente.
J’ai étéconduit,
par la considération des fonctions àcorrespondance
d’ordre zéroparfaitement régulière,
àdistinguer
trois classes de fonctions d’ordre nul : lapremière classe, qui comprend
les fonctions croissant trèslentement,
estséparée
de la seconde classe,qui
estcontiguë
aux fonctions d’ordrefini,
par les fonctions de latroisième, qui apparaissent
comme des fonctions excep- tionnelles. Dans l’étude de la relation entre la croissance et les coefficients de la série deTaylor, j’ai
fait usage des résultats duparagraphe I,
cequi
m’apermis
de trouverles
réciproques
d’unefaçon
trèssimple, je signalerai
encore le résultat suivant : pourtoutes les fonctions pour
lesquelles
.le module du zéro est de l’ordre de
grandeur (ordre -i)
durapport rectifié
du(n
- coefficient de la série deTaylor
au nième coefficient.Dans le
cinquième paragraphe (nos
36à 47), j’étudie
les fonctionsquelconques, je
définis ensuite des fonctions à
correspondance régulière
d’ordre moinsun (1),
lacondition nécessaire et suffisante pour que la
correspondance
d’ordre -1 i soitrégu-
lière est que l’on ait
’f(x)
étant une fonctiontype
de M. Blument.hal.Dans le dernier
paragraphe 48
à5 1), j’ai
donnéquelques exemples
très sim-ples d’équations
fonctionnelles dont lasolution
est une fonction entière ournorphe
ouquasi-méromorphe
d’ordrenul ;
mon but était moinsd’appliquer
lesméthodes
exposées ci-dessus,
que de donner desexemples
de fonctions d’ordre nul s’introduisant d’unefaçon
naturelle.La deuxième
partie
de ce Mémoire est consacrée à certainesquestions
concernantles fonctions d’ordre
fini;
cesquestions
sont assezdiverses,
mais la méthodesimple
quepossible),
on dira que lacorrespondance
d’ordre zéro estrégulière ;
si le rapport tendvers un, on dira que la
correspondance
d’ordre zéro estparfaitement régulière.
Si l’on considèreun rapport de la forme
on dira que l’on étudie la
correspondance
d’ordre -q + i entrelog
etn~r).
(i)
Je dissimplement
icicorrespondance régulière
d’ordre -i, pourcorrespondance
d’ordremoins un
parfaitement, régulière,
carje
ne considérerai que ce seul cas.employée
esttoujours
la même:j’ai essayé d’appliquer
aux fonctions d’ordre finiles calculs
qui
s’étaientprésentés
naturellement pour les fonctions d’ordre nul. Dans lepremier paragraphe
52 àj’ai
cherché les conditions nécessaires et suffi- santes pourqu’il
y aitcorrespondance
d’ordre zéroparfaitement régulière
entreet le rang du terme maximum de la série de
Taylor,
et ai été conduit à la notion d’ordreprécisé.
J’ai pu alors démontrer dans toute sagénéralité
la formeprécise
du théorème de 11. ~~~~iman et donner uneproposition analogue
pour les fonctions d’ordre finiquelconque.
Dans le second
paragraphe (nos
58 à61), j’ai
cherché les conditions de correspon- dancerégulière
d’ordre zéro entre et la fonctionn(r)
définie ci-dessus(note
de la page
~g),
et ai retrouvé trèssimplement
un résultat obtenu par 1Z.Denjoy
parune méthode
plus générale,
maisplus compliquée, j’indique
ensuite une limitesupé-
rieure exacte du maximum du module
lorsque
la fonction est définie par ses zéros.Dans le troisième
paragraplie (n°ç
62j’ai
étudié des fonctions orientées(fonctions
dont lesarguments
des zéros ont unelimite), généralisations
de celles con-sidérées par Lindelôf et
j’ai indiqué rapidement
lespropriétés
analo-gues à celles des fonctions étudiées par les auteurs
précédents,
et ai montré l’intérêtde ces fonctions au
point
de vue de la théoriegénérale.
J’ai pu obtenir uneexpression asymptotique
du nombre des zéros d’une fonction orientée donnée sur la demi- droiteopposée
à la direction des zéros. Cerésultat, qui
résout enpartie
unequestion posée
par 11. Borel dans son Mémoire des Acta(p. 3g4), s’applique
à la fonction deRicrnann et donne le
premier
terme de la formule de vonMangoldt.
. Dans le
quatrième paragraphe (n°3
~~ à~8), j’ai
faitl’application systématique
du théorème de Jensen à la fonction de Iliemann et ai retrouvé par cette méthode le résultat de lI. von
llangoldt,
ainsi quequelques propositions qui
is’y
rattachentet que
je
crois nouvelles.Dans un dernier
paragraphe (nos
79 à83), j’ai essayé
d’élucider certaines ques- tions relatives à ce que M. Boutrouxappelle
leslangues
d’une fonction entière. J’ai montré surquelques exemples
lacomplexité
de laquestion ;
on pourrarapprocher
les résultats de ce
paragraphe
de ceux du numéro18,
et l’on verra que, même si l’on connait leslangues
d’une fonctionf(~),
on ne sait encore que peu de choses sur les zéros de + a. Aupoint
de vue de la distribution deszéros,
une valeur a, excep- tionnelle aupoint
de vue du numéro18,
est aussiremarquable qu’une
valeur a don-nant un
point critique
transcendant de la fonction inverse.(1)
LINDELOF, Mémoire sur lesfonctions entières,
loc.cit.;
.tiérnoire sur lesfonctions
entières orientées...
(Annales
del’École Normale,
Une
partie
des résultatsexposés
dans ce trav-ail a faitl’objet
de deux notes auxComptes
rendus(1er
semestrey3); je
doissignaler
que lapremière,
relative auxfonctions d’ordre
nul,
renferme unepetite
erreur que les lecteurs duparagraphe
III(l’~e partie)
rectifierontfacilement ;
dans une notequi
termine ladeuxième, j’avais indiqué
que le théorème de lI. Jensen nepouvait
donner le résultat. de QI. von Man-goldt ; j’ai
reconnudepuis
queje
m’étaistrompé.
Je ne veux pas terminer cette Introduction sans
exprimer
ma bien vive recon-naissance à M.
Borel, qui
m’aengagé
àpoursuivre
mespremiers
travaux etauprès duquel j’ai toujours
trouvé leplus
bienveillantaccueil; qu’il
me soitpermis
ausside remercier iZ. Picard pour l’intérêt
qu’il
a bien voulutémoigner
à mes recherches.PREMIÈRE PARTIE.
Fonctions entières d’ordre nul.
I. - CALCUL APPROCHÉ DE
log M(r).
[1~ J’indiquerai
d’abordquelques
notations quej’emploierai
constamment dansce travail
f(z)
étant une fonction entière de la variablej’appellerai
le maximum du module de pour
|z|=r;
c,tdésignera
le coefficient de zn dans ledéveloppement
de Mac-Laurinet j e poserai :
Pour
simplifier
lesformules, je supposerai
=1. Sif(z)
a deszéros, je
dési-gnerai
par le r~i~me de ces zérossupposés rangés
par ordre de modulesnon
décroissants,
un zéromultiple
d’ordrep étant compté
p fois.Enfin en
supposant
que la variable réelle x croisse indéfiniment par valeursposi- tives, j’appellerai ~(x)
ousimplement ~
toutequantité positive,
définie pour x ~ , etqui
tend verszéro; .f4(x)
ou ~ toutequantité
réelle oucomplexe qui
tend verszéro;
et ou h toutequantité positive qui
reste finie(comprise
entre deux nom-bres
positifs),
ou bornée.[2]
Ceciposé,
nous chercherons d’abord à déduire de la valeur des nombres filune valeur
approchée
delog
On sait que l’on a,quels
que soient n et n,~ ~
, c’est-à-direune limite inférieure de est donc donnée par le maximum du second
membre,
nousdésignerons
ce maximum par c’est lelogarithme
du module dn terme(ou
destermes) cnzn qui
a leplus grand
module, terme que nousappellerons
pour
abréger
terme maximum. Pour obtenir(r),
onpeut
marquer dans unplan
les
points An(n, gll)
et mener parl’origine
la droiteDr
de coefficientangulaire log r.
La valeur de n donnant le maximum
correspond
aupoint (ou
auxpoints) qui
arelativement à
DJ’
laplus petite
ordonnée. Laparallèle
àDr
menée par cepoint
laissetous les autres
points
sur elle ou au-dessus. On définit donc en faisant croître rle
polygone
deNewton,
considéré par lI. Hadamard(!), ayant
pour sommets cer- tainspoints ~,;
et laissant les autres au-dessus de ses côtés ou sur eux. Soit II cepolygone,
nousdésignerons
parGu
l’ordonnée dupoint
de FIqui
a pour abcissel’entier n,
et nous poseronscroit,
ou tout au moins ne décroît pas,lorsque
ncroît,
et croît indéfinimentavec n, nous
l’appellerons
lerapport rectifié
de â On apour
Désignons
par(x)
le nombre desrapports rectifiés qui
sontinférieurs
ouégaux
à x,
(x)
est encore le rang du terme maximum(ou
le rang de celui de ces termes dont le rang est leplus élevé);
nous auronsd’où
Pour obtenir une limite
supérieure
delog lI(n},
nous écrirons(1) Étude
sur lespropriétés des fonctions entières... (Journal
deMathématiques,
t.
IX,
4esérie, 18g3,
p.~!t);
voirégaiement
la méthodeexposée
par :~1. Hadamard dans leBulletin de lcc .S’ociété
mathématique, I896,
p.I86, qui
donnel’approximation
de la formuleque nous obtiendrons
plus
loin.d’où
et par suite :
Nous prenons
alors
et, par
conséquent,
Nous aurons donc
l’égalité
En
particulier, lorsque
l’on al’égalité (2)
estremplacée
parl’égalité
Bous allons montrer que
l’inégalité (3)
a lieu engénéral.
Posonsl’inégalité (3)
sera vérifiée si l’on a :L’étude de cette
inégalité
se fait par la méthodeemployée
par 1I. Borel pour desinégalités analogues (i) :
:partons
deX == Xo
et faisons croîtreX ;
si pour:B == Xt (1)
Voir le Mémoire de les zérosdes fonctions
entièresMathematica,
t. XX,
I896,
p.375),
et le livre de 81. Sur lesfonctions
entières tl’ordre(on peut
avoirXi
-l’inégalité (3’)
ne se trouve pasvérifiée,
nous exclurons lesegment li, ~i =11 ~- ~ ~ - o
;puis
nouspartirons
de1~
et recommencerons la.
même
opération. (Les
discontinuités deX(X)
n’introduisent pas decomplications
enayant
soin deprendre toujours
dans~3~
et(3’)
la valeur à droite dans lepremier
membre,
àgauche
dans lesecond.)
Lalongueur
du ièmesegment marqué
est infé-rieure à
el l’on a :
Comme la série
si converge
et a hour somme(h k (k-I)N(x0)
, on voit que le nombre dessegments
exclus entre1
et 1 >T
+(k l£ )N(X0)
est
fini,
et que lalongueur
totale de cessegments
est inférieureâ
- Ih
. A l’extérieur de ces
segments (au
sensstrict), l’inégalité (3’)
a lieu. D’où le résultat :L’inégalité (2) peut
être parl’inégalité (4), sauf peut-être
pour des valeurs cle t°comprises
clans uneinfinité
dénombrabled’intervalles,
â l’intérieurdesquels
lut otale cle
log
n est, pour r > n ,égale
âh
b P ° g .
~~~,(n°)
C’est lâ le résultat que donnerait la méthode
géométrique
de Hadamard.(3]
Pour les fonctions d’ordrenul,
on adonc rc
log n log R
n ll tend vers zéro, et, parsuite,
l’égalité (2)
donne donc :De même pour les fonctions d’ordre
fini,
donc :
Or,
on sait que lerapport
delog
r à1~~
tend vers zéro , cequi
estr
d’ailleurs vsible sur
l’expression
de(r),
donc :Pour les
fonctions
d’ordrefini
oo d’ordrenul, log
estasymptotiquement égal
au
logarithme
du module du terme maximum, en ce sens que l’on ace que nous écrirons aussi
Pour les fonctions d’ordre infini on ne
peut espérer
obtenir un résultat aussisimple,
car il est évident que l’onpeut
former des fonctions pourlesquelles,
pourune infinité de valeurs indéfiniment croissantes de r, le
quotient
deN.(r)
par soit inférieure à un. Mais nous allons montrer quel’égalité (5)
est encore vraie engénéral.
Nous poserons encoreet nous chercherons par
exemple
les valeurs de X pourlesquelles
on apour de telles valeurs
(5)
a lieu et même on a :Nous avons évidemment
de sorte que
l’inégalité précédente
sera vérifiée àpartir
d’une certaine valeur deX,
sil’ona: .
Considérons alors
l’inégalité
(dans laquelle
onremplace,
s’il ,. ’ alieu,
’ parX(X - o),
et de mêmeX (X + 2 N(X)03B1 N(1)%) )
par
1x
+,, 1 O)03B1
+°».
Faisant croître xdepuis ’i = ’o - ;1 -,,x
> nous nousarrêtons au
premier point X~
pourlequel (6)
alieu,
et nous excluons lesegment X~
X~~X~
+~
,puis
nouspartons
deX~
pour recommencer la mêmeopération.
Entre
X~
et X le nombre des intervalles exclus estfini,
inférieur àel leur
longueur
inférieure àCertains de ces intervalles
peuvent
se réunir pour en former unseul,
si ne coïncide pas avec nous exclurons encore lesegment
La
longueur
totale desintervalles,
en nombrefini,
exclus entreXo
et X sera auplus égale
à»1 X est extérieur à ces
intervalles,
lepoint X - I N(X)2 IT sera
extérieur auxpremiers
intervalles
exclus,
on aura doncet a
fortiori
d’où le résultat : :
Pour les
fonctions infini, l’égalité (5)
alieu, sauf peut-être
dans uneinfinité
dénombrable d’interwalles â l’intérieur
desquels
la variation totale deloâ
r pourr>
ro)]
~x
C
I .~4]
Nous allons montrer que,inversement,
sauf peut-être
dans uneinfinité
dénombrable d’intervalles danslesquels
la variationtotale de
loâ
r estfinie,
on al’égalité
~ous poserons encore
~-’(~)
est une fonction continue et croissante de Xd’après
uneproposition
deM. Hadamard.
L’égalité (2)
nous donne :Les
procédés employés
au numéro 2 montrent que l’onpeut
former une suite de nombresXn
vérifiant les conditions :.
Écrivons l’égalité précédente
pourX = Xn
etX==X 2014=X,,
+I
.et
retran-chons,
on aura, ce
qui
montre que, une fois au moins entreXn
etX’,~,
on aou tout au moins que
1’(ce)
estcompris
entre les deux nombresDans ce dernier cas, en écrivant
l’égali té (2’)
pour eth=1"~t=1’,~ ~
.
V / , on constatera que dans cet intervalle on a une fois au moins
l’égalité (~);
de sorteque, dans tous les cas, on a
une fois au moins entre
1,~
et pour une suite de valeurs ~r~, ... ,~a~~~, ... ; telles que
Ceci
étant,
prenonsparnxi
lesnombres xn
une suite denombres xnq,
tels que la~~~ 1
série ~ q
converge, et excluons entrexn9
et les intervalles xi+~pour
lesquels
.on voit que la
longueur
totale des intervalles exclus sera del’ordre
de la somme de la sériedonc finie. Dans les intervalles restants on a, les fonctions
’7"’(x)
et étant crois-santes,
donc, d’après l’égalisé (7’) qui
se trouve vérifiée pour xi etce qui
démontre laproposition
que nous avions en vue.Il est clair que dans certains cas il
n’y
aura pas d’intervallesexceptionnels,
c’estce
qui
aura lieu parexemple
si la fonction satisfait à la condition de croissance :On ne
peut
avoir ici desimplication
pour les fonctions d’ordre fini ou d’ordrenul,
car sil’égalité (6)
est vérifiéequel
que soit r, on acondition
qui peut
ne pas êtreréalisée, quelque
lente que soit la croissance de~‘t~(x).
[5] L’égalité (2) permet
de résoudre enpartie
laquestion
suivante(1) :
àquelles
conditions une fonction
9(r)
doit-ellesatisfaire,
pourqu’il
existe au moins une fonc-tion entière dont le
logarithme
du module maximum lui soitasymptotiquenlen t égal ?
(1)
Cettequestion
estposée
par BOREL dans sesLeçons
sur lesfonctions entières,
note 3p. 120.
Tout
d’abord, d’après
le théorème de lI. Hadamardrappelé ci-dessus,
il est néces=saire que l’on ait
étant une fonction continue et croissante non bornée. Cette condition est suffi- sante pour les fonctions d’ordre fini ou d’ordre
nul,
car on auradonc aussi
et, par
suite,
enprenant
où
désigne
lapartie
entière deX,
on aura pour les fonctionscorrespondantes :
Pour l’ordre
infini,
la condition(8) apparaît
encore comme suffisantelorsque
lafonction satisfait à la condition
ou à des conditions
analogues..
[6~ J L’égalité (2)
et le théorème de M. Jensen nous donneront une relation entre les nombres etG,~.
Jerappellerai
d’abord l’énoncé bien connu du théorème de M. Jensen pour le casparticulier
des fonctions entières on al’égalité
c’est là ce que
j’appellerai l’égalité
deJensen,
, lepremier
membrepeut
se mettresous forme
d’intégrale,
par unprocédé analogue
à celuiemployé
dans le calculde si
désigne
le nombre des zéros dont le module estinférieur
ouégal
à x, on a :l’égalité
que l’on obtient alors dans(g)
est celle que l’on trouverait directement parl’intégration
d’uneégalité
deCauch- (1).
La formule ainsi obtenue nous servira constamment dans la suite. D’autrepart, l’égalité (g)
donne(pour = t) l’inégalité
valable
quels
que soient r et n, nousl’appellerons inégalité
de lll. Jensen.Cela
rappelé, l’égalité (2)
etl’inégalité (I I)
nous donnentd’où,
en faisant :D’après
les remarques faites au numéro 2, ni est engénéral égal
àhn,
de sorteque la formule
précédente,
obtenue trèssimplement,
rendra sensiblement les mêmes services que la formule déduite del’égalité (32)
dugrand
Mémoire de M. Hadamard.[7]
Onpeut,
en faisant certaineshypothèses simples
sur la croissance des rap-ports
rectifiés obtenirquelques
résultats intéressants. M.Hadamard (2)
aobservé
que si l’on a pour une valeur de n
"
on aura pour
douc, si l~2
>
g, la fonction a n zéros dans le cercle de rayonI’ar
suite,
pourles fonctions vérifiant
rune des conditionséquivalentes,
il existe une
infinité
cle cercles, de rayonsindéfiniment croissants, qui renferment
unnombre de zéros
égal
au rang du terme maximum.(1)
Il suffira de modifier convenablement la fin de la démonstrationexposée
dans lesLe~ons sur les fonctions méromorphes
deBOREL,
p. io6.(2) Comptes
rencl us, I902, 2e semestre, p.I309.
BI. Hadamard tire de lapropriété
considéréeune
règle
d’exclusion du casd’exception
de JI. Picard pour les fonctions d’ordre infini.Si nous supposons que, à
partir
d’un certain rang, les coefficients c~ sont diffé-rents de
zéro,
et que l’onait,
àpartir
de ce rang,on a, pour .
donc si C r, , c’ esl-à-dire
~: ~
2,1g I 3
... , , les .~ ér~os def(z)
sontséparés
par les cercles cle rayon et l’on a :Enfin
si l’une des suites de termesgénéraux
a pour limite zér°o, on a la relation :
Tout
d’abord,
si la deuxième suite a pour limitezéro,
on all
donc la
première
suite a pour limite zéro. Dèslors,
pour/~±i
on aurad’où, quel
que soit in,et, d’autre
part,
ce
qui
donneraet conduira au résultat annoncé.
Incidemment,
on voit que, si les coefficients cn sont réels et quele nombre des zéros
imaginaires
est limité. Les deux derniers cas considérés mettent aussi en évidence des relationsremarquables
entre les nombres et rit d’unepart,
entre les fonctions
n(x)
et d’autrepart.
Il est difficile de voir ce que devient lapremière
relation dans des casplus généraux;
pour ladeuxième,
le théorème de 1I. Jensen montre que, pour que l’on aitil est nécessaire que l’on ait
cette condition ne
peut
êtreréalisée,
d’unefaçon
un peugénérale,
que pour des fonctions d’ordrenul,
et n’est d’ailleurs passuffisante,
comme on le verra facile- mentplus
loin.[8]
Nous chercheronsmaintenant,
ensupposant
que la fonction est d’ordrenul,
une relation entre les fonctions et
n(1).
Le théorème de M. Jensen nousdonne
déjà :
D’autre
part,
ensupposant toujours f(o)
_ i, nous avons :De
même,
d’oÙ
et, par suite,
Nous
désignerons
paru.,(J~)
lepremier
des deux termes du second membre del’égalité (13),
la fonction est toute semblable à la fonction~.(r)
considéréepré-
cédemment. Nous allons chercher une limite
supérieure
du deuxième terme del’égalité (13).
Marquons
dans lesystème
de coordonnées ox, oy lespoints An
de coordon- nées rlj,yn=log
n, ettraçons
lessegments
et lesparallèles
à oxmenées par les p
points A,,
p ’t à droite de cespoints
p(sens (
dea?">o). ~
Comme = y"ogrn
x r~tend vers zéro avec
I n,
il existe uneligne polygonale
limitant lespoints
duplan,
d’abcisse
positive, qui
sont situés au-dessus de toutes les demi-droites et de tous lessegments
menés par lespoints An’
Cetteligne
a pour sommets une infinité depoints An
et elle est formée deportions
desegments oA-n
et desegments parallèles
à ox. Si
y = Y(x)
estl’équation
de cetteligne,
on al’égalité ayant
lieu dans une infinité d’intervallesayant
pourorigines
une infinité depoints j’appellerai
les valeurscorrespondantes
de n indicespnincipaux,
et lafonction
ex p osant simple
de la suite deszéros (1).
Il est évident q ue les fonctions lesplus simples
sont celles pourlesquelles
tous les nombres n sont indicesprincipaux (n>n0),
les fonctionscorrespondantes
sont celles que NI.Little-
Avood
appelle functions of lype.
Soit
1~i
le i"’"~e indiceprincipal.
Aupoint ~~~t
associons unpoint B~
de oai, d’abs-cisse
positive,
et tel que la droite ait un coefficientangulaire
inférieur ouégal
à i - x, x > o.
Marquons
les demi-droitesD~~ parallèles
à ox et de même sens,.
ayant
pourorigine
lespoints
et lessegments
Certainspoints ~,~
peu- t’ ) C’est cette fonction03C1(x)
quej’appelais
dans mon Mémoire des matische Annalen, t.LXX,
p.vent alors se trouver au-dessus de ces
segments
et demi-droites. Soit l’und’eux,
avec
xNi xn’ xNi+1
; nous marquons la demi-dro iteDn’ passant
parAn’ parallèle
à ox et de même sens, et la
parallèle,
menée parA,~f,
ausegment jusqu’au point
où elle coupe ox . Laligne polygonale
limitant laportion
duplan (x ~ o)
dontles
points
sont au-dessus de tous cessegments
etdemi-droites,
aura pour sommetsconvexes vers le haut les
points
et certains La fonctionZ(x)
définie par cetteligne
sera inférieure ouégale
àY(x)
pour toute valeurde x,
et l’on aura encorel’égalité ayant
lieu pour une infinité d’intervallescorrespondant
à des valeurs de n quej’appellerai
encore indicesprincipaux.
La fonctionsera un
exposant rectiligne, l’exposant simple
est leplus grand
d’entre eux.D’une
façon générale,
soitZ(x)
une fonctioncroissante,
dérivable saufpeut-être
aux
points
x,z et en despoints
intermédiaires en nombrefini,
où elle a une dérivée àgauche
et àdroite ;
noussupposons
que la courbe y =Z(x)
passe par une infinité depoints ~~t
et laisse les autresau-dessous,
et que l’on a :Dans ces
conditions,
on dira que la fonctionp(x) = Z(log x) log x
est unexposant.
Ilest t clair
qu’il
existetoujours
unexposant reçtiligne
inférieur ouégal
pour toute valeur de x à unexposant donné,
de sorte que toutexposant
vérifiel’inégalité ( 14’).
En
particulier,
il existe desexposants
noncroissants;
pour cesexposants, Z’(x)
tendvers zéro avec
~, l’exposant simple
est leplus petit
d’entre eux.x
[9 J
Ceciposé,
pour unexposant
non croissantp(x),
nous avons1
et, par
suite, l’égalité (13)
donne :Prenons maintenant un
exposant rectiligne,
on a, si x estsupérieur
~ ncompris
entre
r~l
etr~~;y, ,
1 -xi__! étant le coefficient
angulaire
dusegment ~y~,l3i_!;
parsuite,
Gn aura
donc,
si est unexposant rectiligne correspondant
à un nombre x,l’égalité
Cette
égalité
est encore valable pour unexposant quelconque
dont la dérivée Z’reste inférieure à I - ~; .
Quelle
est la valeur de ceségalités ? Supposons
d’abord reste fini. onaura dès
lors,
pour unexposant rectiligne quelconque log
x, /* étantfini,
cequi
donnel’égalité
Cette
égalité (ta)
montre d’ailleurs quelog M(r) (log r)2
reste fini, etréciproquement
si
log M() (log r)2
estborné, l’application
del’inégalité
de M.Jensen qui
donne(logr/’
""montre que reste
fini ;
on a donc le résultat suivant : pour toutesles fonctions
pour
lesquelles
des conditionséquivalefiles
(h
et h’finis)
estréalisée,
on a :Les conditions
(16)
sontcaractéristiques
en ce sens que,lorsqu’elles
ne sont pasvérifiées, l’égalité (12)
nepeut
avoir lieu que sous certaines conditions derégularité.
En
effet,
supposons les zérosalignés
=o),
on aimaginons
que, pour une infinité de valeurs n’ de n, soit un zéro d’ordreon aura :
réalité (12)
n’a pas lieu. Deplus,
n log rn
n’est pasborné,
maispeu
resterinférieur
a
-,~(r~~),
étant une fonction croissant aussi lentement que l’on veut.[10]
Pour les fonctions croissantplus
vite que celles satisfaisant à la condi- tion(16),
nous montrerons que, dans uneinfinité
d’intervalles aussiéloignés
que l’onon a :
Considérons en effet un
exposant
dont la dérivéeZ’(x)
tend zéro avec1 ,
x
le ième indice
principal;
on a~’ étant la borne
supérieure
de pourx>rNi;
enprenant
alorsétant
fini,
on aurace
qui
démontre notreproposition.
Il résulte encore de ce calcul que,lorsque Z’~,x)
tend vers
zéro,
nous avons :or, pour toute valeur de r, le
quotient
r2(r) :/
x03C1(x) xdx est, ou biendécroissant,
ouo x
bien inférieur à Z’
(log r),
on a donc .et, par
suite,
siç(x)
est unexposant
donl la dérivéeZ’(x)
tend verszéro,
on ainégalité qui
sechange
enégalité (avec
au lieu de~(r)~ lorsque,
pourn>
n~,on a :
Un voit
également
que, s’il existe unexposant
pourlequel Z’(x)
tend verszéro,
et tel que pour
n ~
no,l’expression
reste
bornée,
on al’égalité (12).
[11]
Nous allons montrerqu’il
exisle uneinfinité
devaleurs
de r donnant àn(x)
des valeurs croissantes et pour
lesquelles
En
effet,
unexposant
dont la dérivée Z’ tend verszéro, l’inégalité (i~)
donne d’abord
d’où l’on tire facilement
la
comparaison
deségalités (2)
et(i5)
donne alors :Soit
Ni
le indiceprincipal, ’,
la bornesupérieure
deZ’(x) pour x ~ r~,~.,
nombre tendant vers zéro et
qui
sera déterminéplus loin,
dans l’intervallen(x)
resteracompris
entreNi
et Soient alors trois nombres de cet intervalleri, r?, rj,
tels quece
qui exige
que~"~> 2~~’i; écrivons l’égalité précédente pour n;
etr~2
et retran-chons,
il vientd’où
on aura de
même,
avect~z
etr-
donc,
dans tout l’interialleon aura :
La
propriété
énoncée est doncétablie.
On voit deplus
que, dans le numéropré- cèdent,
onpeut prendre ;j.=e~
’ ensupposant
que2014~-
tende verszéro,
cequi
est_ ~
tréalisable en
prenant e~=~B/~, /~~>i ;
il existe donc une infinité de valeurs de rpour
lesquelles ~(r) croit,
et donnant simultanément leségalités
En