République Algérienne Démocratique et populaire
Ministère de l’Enseignement Ecole Normale Supérieure Supérieur et de la Recherche ENS-Kouba-Alger Scientifique
MEMOIRE
Pour l’obtention du grade de
MAGISTER
Département de Mathématiques ENS-Kouba, Alger
Spécialité : Mathématiques
Option : Algèbre et Théorie des nombres Présenté par
ELHADRA TOUFIK
Le Théorème De Mertens Dans
Les Progressions Arithmétiques
Soutenu le …/…../2015 Devant jury
BENAYAT Djilali, Professeur, ENSKA, ………. Président
MOUSSAOUI Mohand Arezki, Professeur, ENSKA, ……… Examinateur
HERNANE Mohand, Professeur, USTHB, ……… . Examinateur
BAYAD Abdelmejid, Professeur, Universi té d’Evry Val d’ Essonne, Paris, … Examinateur
DERBAL Abdallah, Professeur, ENSKA, ……….. Directeur de Mémoire
Table des matières
Notation 2
Introduction 4
1 Préliminaires 8
1.1 Généralités sur les groupes . . . 8
1.2 Les caractères modulo k ∈N∗ (de Dirichlet) . . . 10
1.2.1 Les groupesG(k) = kZZ ∗ . . . 10
1.2.2 Caractères du groupe kZZ ∗ . . . 11
1.2.3 Caractères modulok ∈N∗ (de Dirichlet) . . . 12
2 Les fonctions L et K de Dirichlet 16 2.1 Les séries L de Dirichlet . . . 16
2.1.1 Produit Eulérien du série L(s, χ) . . . 16
2.1.2 Prolongement analytique de la fonctionL(s, χ). . . 18
2.1.3 Calcul effectif duL(1, χ)pour quelques valeurs de k. . . 20
2.2 Les séries K de Dirichlet . . . 29
2.2.1 La fonction kχ . . . 29
2.2.2 La sérieK de Dirichlet . . . 33
3 Théorème de Mertens dans les progressions arithmétiques 36 4 Calcul effectif des nombres a16,l tel que l = 1,7,9,15 40 4.1 la valeur a16,1 . . . 42
4.2 les valeurs a16,l pourl = 7,9,15 . . . 44
Bibliographie 46
1
Notation
1. N l’ensemble des entiers naturels N ={0, 1, 2, . . .}, N∗ l’ensemble des entiers naturels positifs
2. Z l’ensemble des entiers relatifs,
Z∗ ={n∈Z, n6= 0},Z+ ={n∈Z, n≥0},Z−={n ∈Z, n ≤0}
3. Q l’ensemble des nombres rationnels, 4. R l’ensemble des nombres réels, 5. C l’ensemble des nombres complexes.
6. La lettre pdésigne toujours un nombre premier.
7. Pour deux entiers n >0et m >0on utilise les notations .m |n signifie m divisen
.m ∤n signifie m ne divise pas n .
8. Si g(x)et f(x) deux fonctions définies sur un voisinageVx0 , alors
f(x)V= O (g(x))x0 signifie (∃M >0) tel que
f(x) g(x)
≤ M (∀x∈Vx0)
f(x)V= o (g(x))x0 signifie lim
x→x0
f(x) g(x)
= 0
f(x)V∼x0 g(x) signifie lim
x→x0
f(x) g(x)
= 1.
9. Si x0 =±∞, on peut poser f(x) = O (g(x)), f(x) = o (g(x)), f(x)∼g(x) 10. Les deux symboles P
p≤x
et Q
p≤x
représentent une somme et un produit étendus à tous les nombres premiers p∈[2, x].De plus
x→+∞lim X
p≤x
= X
p
la somme étendue à tous les nombres premiers
x→+∞lim Y
p≤x
= Y
p
le produit étendu à tous les nombres premiers
11. Pour tout nombre réelx,on a[x]désigne la partie entière dex qui est l’unique nombre
12. ϕla fonction d’Euler,ϕ(k) = card{n∈N∗,1≤n≤k et(n, k) = 1}, pour toutk ∈N∗ 13. La constante d’Euler est le nombreγ défini par
γ = lim
n→∞
1 + 1
2 +· · ·+ 1
n −logn
= 0.577215663· · · .
3
Résumé
Soit k un nombre entier non nul, pour tout l ∈N∗ avec 1≤l ≤k et(k, l) = 1, on considère la fonction P(k,l)(x)telle que
P(k,l)(x) = Y
p≤x,p≡l(k)
1− 1
p
,(x∈Retx≥2)
Notre objectif est la démonstration du théorème suivant
P(k,l)(x) =a(k,l) 1
(lnx)ϕ(k)1 +O 1 (lnx)ϕ(k)1 +1
! .
Le symboleϕ désigne la fonction d’Euler, et a(k,l) est une constante réelle strictement positive dépendant de k etl donnée par l’expression
a(k,l) = e−γ k ϕ(k)
Y
χ6=χ0
K(1, χ) L(1, χ)
χ(l)!ϕ(k)1
dans laquelle γ est la constante d’Euler. Le produit Y
χ6=χ0
K(1, χ) L(1, χ)
χ(l)
est étendu à tous les caractères non principaux modulo k, et L(1, χ), K(1, χ) sont séries de Dirichlet. attachée aux caractère χ.
jÊÓ
.(k, l) = 1
ð
1≤l ≤kIJm'.
lùªJJ.¢Ë@ XYªÊË éÒJ¯ ø
@ Ég.
@ áÓ , ÐðYªÓ Q « AJªJJ.£ @XY«
káºJË úÎKAÒ»
x≥2©Ó
x∈RÉg.
@ áÓ é ¯QªÖÏ@ éË@ YË@ Q.Jª K
P(k,l)(x) = Y
p≤x,p≡l(k)
1−1
p
éJËAJË@ éKQ ¢ JË@ HAJ.K@ ñë èQ» YÖÏ@ è Yë ú ¯ A J ¯Yë
P(k,l)(x) =a(k,l) 1
(lnx)ϕ(k)1 +O 1 (lnx)ϕ(k)1 +1
! .
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káKQ ªJÖÏAK. ʪJÓ IK.AK ñë
a(k,l)IK.AJË@ð ,QËð
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ϕ©Ó
a(k,l) = e−γ k ϕ(k)
Y
χ6=χ0
K(1, χ) L(1, χ)
χ(l)!ϕ(k)1