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Lire, écrire, grandir à l'école primaire et au collège

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Academic year: 2022

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Lire, écrire, grandir

à l'école primaire et au collège

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Les Editions de la Chronique Sociale se veulent un champ d'expression libre où des pensées et des pratiques sociales différentes peuvent s'exprimer.

Elles ne sont inféodées à aucune institution, parti, Eglise, syndicat et ne vivent que de leurs productions. Leur orientation est déterminée par ceux qui participent à leur fonctionnement.

Elles souhaitent donner à chaque personne, à chaque organisation, des outils accessibles de connaissance d'analyse et de compréhension d'elles-mêmes et de la société en évolution.

Chacun pourra s'approprier ces outils et les utiliser tant pour son développe- ment personnel que pour une action collective efficace.

Couverture : Laurence Wiel Responsable des Editions : Charles Maccio Responsable développement : André Soutrenon

Correcteur : Simone Dutey Relations avec /' imprimeur : Colette Huissoud

Composition : Prétextes - 38000 Grenoble Imprimeur : Imprimerie des Monts du Lyonnais

69850 Saint-Martin-en-Haut

La reproduction partielle et à des fins non commerciales des textes publiés p a r la "Chronique Sociale" est autorisée à la seule condition d'indiquer la source (nom de l'ouvrage, de l'auteur et de l'éditeur), et de nous envoyer un exemplaire de la publication.

Chronique Sociale, Lyon, Dépôt légal : Mars 1993

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Lire, écrire, grandir à l'école primaire et au collège

Marie-Françoise Froment

Collection "l'Essentiel"

Chronique Sociale 7 rue du Plat 69288 Lyon Cedex 02 Tél. 78-37-22-12

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Lire, écrire, grandir

à l'école primaire et au collège

Introduction 7

Chapitre 1 - Le pré-apprentissage et l'apprentissage de la lecture 9

1. Le pré-apprentissage de la lecture 9

2. L'apprentissage de la lecture 12

• L'âge 12

• Des enfants qui vont à l'école "pour rien" 13

• Avec quelle méthode apprendre à lire ? 14

• Faut-il apprendre à lire aux débiles ? 16

Chapitre 2 - La rééducation de la lecture 19

I .Eduquer et rééduquer 19

2. Le "b", "a", "ba" : la préparation à l'apprentissage de la lecture 20 3. Les techniques pédagogiques de la rééducation de la lecture 22

• Le premier livre de lecture 22

• Comment utiliser ce livre ? 23

• La lecture, activité orale 25

• Quels livres utiliser ensuite ? 26

4. Les enfants qui ont appris à lire mais qui lisent mal 29

• A l'école primaire 29

• Au collège 32

Chapitre 3 - Que lire dans l'enseignement primaire ? 39

1. Luc ou l'enfant qui a besoin de repos 42

2. Le petit Roger 43

3. Maurice, ou de la parole à l'acte 45

4. Bernard, l'enfant qui en a "ras le bol" 46 5. Fabrice, l'enfant au père absent ... 46

6. Jeanne, l'amie des bêtes 48

7. Benoît, le jeune garçon qui choisit ses livres lui-même ... 50 8. Hervé ... 54

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Chapitre 4 - Que lire au collège ? 59

1. Classe de sixième : Virgile 59

2. Classe de cinquième : Raoul 65

3. Classe de quatrième : Jérôme et Armelle 74

• Jérôme 75

• Armelle 76

4. Classe de troisième : Séverine 77

5. Quels types de livres une bibliothèque d'école ou de collège

doit-elle posséder ? 79

Chapitre 5 - Apprendre à écrire à l'école primaire 83

1. Les dictées 86

2. "L'expression écrite" 89

Chapitre 6 - Ecrire au collège 99

1. Stéphane ... 101

2. Raoul 104

3. Séverine ... 108

Conclusion 117

Bibliographie ... 119

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Introduction

L'école, surtout l'école primaire, a fait des progrès durant ces dernières décen- nies. On n'y pratique plus seulement des matières purement scolaires : il y a place pour la musique, pour la piscine, pour les ateliers. Avec ces derniers l'école s'est ouverte aux parents : ils mettent au service des enfants leur expé- rience de la poterie, de la peinture sur soie, des marionnettes ; les élèves appren- nent à se servir de leurs mains. L'ordinateur est aussi une activité pour laquelle certains peuvent se découvrir des talents. La technologie a fait son apparition : comment fonctionne un séchoir à cheveux ? Cela passionne bien des enfants.

Une école aussi diversifiée ne peut qu'être profitable à tous parce que chacun a davantage de chance d'y trouver sa voie.

Néanmoins deux problèmes subsistent : le "suivi" de ces activités au collège n'est pas assuré. Ainsi lorsque dans un collège de plusieurs centaines d'élèves on ne trouve même pas une dizaine d'ordinateurs, la formation commencée à l'école primaire ne peut être poursuivie. Et puis, adieu les ateliers et la présence des parents à l'école.

Le second problème est celui sur lequel je voudrais insister : malgré tous ces efforts aussi louables qu'appréciables, la démocratisation de l'enseignement n'est pas encore pour aujourd'hui.

Les enfants de milieux défavorisés, les enfants d'immigrés, les enfants dont per- sonne n'a le temps de s'occuper ou dont personne ne sait s'occuper, ne peuvent réussir sur le plan scolaire.

Pourquoi ?

Seuls quelques élèves particulièrement brillants, que nous pourrions estimer à environ trois par classe, peuvent espérer réussir leur scolarité sans l'aide de per- sonne.

Tous les autres enfants ont besoin, dans l'état actuel des choses, de recevoir une aide plus ou moins intensive à la maison. Tant qu'il en sera ainsi l'injustice continuera de régner. Un enfant doué mais que personne ne peut aider chez lui restera un élève moyen. Alors qu'un enfant moins intelligent mais aidé à la mai- son obtiendra des résultats. C'est sur ce point, pour que règne davantage la justi- ce à l'école, qu'il faut désormais progresser.

Nous allons étudier particulièrement deux exemples parce qu'ils nous paraissent significatifs dans la mesure où ils font problème actuellement : l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, dont l'orthographe reste un aspect important.

Il faudrait, pour être plus équitable, que sur ces deux points capitaux l'école se montre plus efficace qu'elle ne l'est.

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Le démarrage scolaire de l'enfant est capital. Pour l'instant seuls ceux que les parents, généralement la mère, peuvent aider efficacement parviennent à acquérir des bases solides. Or en l'absence de telles bases la scolarité ultérieure est com- promise.

C'est donc dans un souci de démocratisation que je publie ces pages. Je souhaite que mon expérience de mère de famille, de professeur, de psychologue, serve aux parents ; je leur recommande une vertu qui n'est pas toujours facile à pratiquer: la patience. Les enfants sont intelligents et ils ont de la mémoire : s'ils commettent des erreurs, s'ils sont lents, il faut considérer cela comme normal au cours d'un apprentissage. Les parents disposent, lorsque leur enfant commence l'école pri- maire, de cinq années pour l'amener au niveau requis. Ils doivent avoir à l'esprit qu'il est possible d'atteindre ce but à condition d'utiliser une méthode progressive et sans qu'on demande à l'enfant d'être parfait dès le CE-l. Un enfant n'ayant pas l'orthographe naturelle (1) fera des fautes durant toute sa scolarité primaire. Mais il faut se donner comme but qu'il sache écrire pour entrer en sixième.

Je parlerai assez longuement de l'apprentissage de la lecture. Disons simple- ment dès l'abord que, contrairement à une idée courante, il doit être le plus rapi- de possible. Il faut éviter à tout prix qu'il traîne pendant des années parce qu'un apprentissage trop long provoque le dégoût et le rejet chez l'enfant.

Ces lignes s'adressent également aux enseignants ; elles tentent de montrer en quel sens la psychologie peut être d'un apport intéressant pour faire progresser les élèves.

Etant moi-même professeur je sais combien ce travail est difficile. Il est même parfois, et notamment au collège, impossible. A qui s'adresser lorsque dans une même classe de sixième se trouvent par exemple un jeune élève de dix ans et d'autres ayant quatorze ans ? Le mélange des enfants, considéré comme démo- cratique, rend la tâche des enseignants épuisante. Il ne semble pas poser de pro- blèmes insurmontables à l'école primaire. Mais on ne peut en dire autant au col- lège où l'on a affaire à des adolescents ; cet âge est comme on le sait particulièrement difficile. Notons que si l'on se met aussi à composer des classes fort hétérogènes au lycée, les mêmes problèmes risquent de s'y poser.

Les personnes qui critiquent les enseignants, parents, médecins, psychologues pourraient se poser cette question : serais-je capable, moi, d'effectuer ce travail ? Il convient donc, en dehors des critiques et des attaques personnelles, de recher- cher ensemble comment rendre l'école plus efficace et, par voie de conséquen- ce, plus démocratique.

(1) Je m'expliquerai ultérieurement sur cette expression.

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Le pré-apprentissage et l'apprentissage de la lecture

1) Le pré-apprentissage de la lecture

Comme nous le soulignions précédemment, il faut distinguer deux catégories d'enfants : ceux qui vont apprendre à lire très facilement, et les autres.

Occupons-nous d'abord des premiers. Ce sont des enfants précoces. Certains d'entre eux sont capables de reconnaître leurs lettres à l'âge de deux ans. Ainsi nous avons connu un enfant qui regardait l'émission "les chiffres et les lettres" à la télévision en même temps que sa mère. Lors d'une partie de scrabble domini- cale sa grand-mère remarque : "Regardez, il épelle les lettres ; il connaît ses lettres." La mère reste incrédule : "Il est trop jeune." Mais lors d'une partie sui- vante elle doit se rendre à l'évidence : son enfant connaît ses lettres, il sait les épeler toutes. Stupéfaite, elle lui demande : "Qui t'a appris à reconnaître les lettres ?" Et lui de répondre : "En regardant "les chiffres et les lettres".

Cet enfant n'a pas souhaité apprendre à lire tout de suite et la mère n'a pas insisté, malgré les conseils de certains membres de sa famille. Il essayait néan- moins de lire les panneaux routiers ; il demandait à sa mère : "Qu'est-ce qui est écrit là?" Après plusieurs questions et plusieurs réponses, l'enfant est arrivé à retenir ce qui était écrit sur certains panneaux et il reconnaissait le mot sur d'autres panneaux, preuve qu'il commençait effectivement à lire.

Néanmoins il ne demanda à apprendre à lire qu'à l'âge de 5 ans. Comme il était en dernière année de maternelle ce n'est pas l'école qui lui a appris à lire, mais sa mère. Est-ce normal ? En effet il allait en classe pendant six heures par jour et c'est sa mère qui a dû lui apprendre à lire !

Pourquoi allait-il à l'école ? Pour faire du découpage, du dessin, pour danser.

Jusqu'à présent l'école refuse d'apprendre à lire aux enfants de cinq ans. Pour- tant un certain nombre d'entre eux serait prêt à le faire.

L'école essaie en ce moment de trouver des solutions pour soutenir les "mau- vais" élèves, ceux qui ont des difficultés. Mais se préoccupe-t-elle suffisamment de ceux qui n'en ont pas, et qui pourraient avancer plus vite ? Sous prétexte d'égalité, tout le monde est traité de la même façon ; on fait faire la même chose

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en même temps à tout le monde. Mais la véritable égalité consiste à traiter cha- cun selon ses possibilités, et celles-ci sont très variables d'un individu à l'autre.

Il existe des débiles, c'est un fait. Il existe des génies, c'en est un aussi. Pense-t- on qu'entre les deux tout le monde soit doté du même degré d'intelligence ? Non, il existe des enfants plus ou moins intelligents, voilà un troisième fait dont il serait souhaitable de tenir compte.

Prenons maintenant le cas des élèves ordinaires, non précoces par rapport aux normes établies par l'Education nationale française. Ceux-là vont apprendre à lire à l'âge de six ans, au Cours Préparatoire.

L'enfant ne peut pas se mettre à apprendre à lire tout d'un coup, sous prétexte que la société en a décidé ainsi. De cela l'école est consciente; aussi effectue-t- elle, en dernière année de maternelle, une préparation à l'apprentissage de la lecture. Mais cette préparation est souvent insuffisante, et cela à deux égards.

Tout d'abord, un enfant qui apprend volontiers à lire, un enfant pour qui il est normal d'apprendre à lire est un enfant à qui on a raconté beaucoup d'histoires.

Un certain nombre de parents en sont conscients : on rencontre dans les biblio- thèques des enfants d'âge pré-scolaire accompagnés de leurs mères qui leur racontent des histoires sur place ou qui emmènent des livres pour raconter les histoires à la maison. L'enfant saura ainsi ce qu'est un livre; avant d'apprendre à lire il devient un familier du livre. Il sait que l'on y trouve des dessins et des lettres, lettres qu'il faut décrypter. Dans les milieux favorisés l'enfant est entou- ré de livres et son apprentissage de la lecture s'en trouvera facilité.

Mais il existe des milieux sociaux culturellement pauvres où l'enfant n'a pas ce contact précoce avec le livre. Il arrive au Cours Préparatoire sans savoir ce qu'est un livre.

C'est ici que l'école, qui a, nous n'en doutons pas, un souci démocratique, devrait intervenir. Il faudrait raconter à ces enfants beaucoup d'histoires, créer pour eux des ateliers de lecture : on trouve dans les écoles maternelles des ate- liers de chant ou de cuisine. Pourquoi pas des ateliers de lecture pour ceux dont on prévoit qu'ils auront des difficultés à apprendre à lire? De tels ateliers peu- vent être attractifs et récréatifs. J'en ai pour ma part animé au niveau de l'école primaire. Il serait souhaitable d'en ouvrir également à l'école maternelle.

Il existe une autre raison pour laquelle le pré-apprentissage de la lecture à l'école maternelle est insuffisant. Les instituteurs et institutrices du Cours Pré- paratoire disent à leurs collègues de l'école maternelle qu'en allant trop loin avec les enfants de cinq ans ils pourraient "gêner" l'apprentissage ultérieur.

Pourquoi ? Parce qu'il existe différentes méthodes d'apprentissage de la lecture et que l'enseignant de la maternelle ne va peut-être pas utiliser la même métho- de que celle qui sera choisie par l'enseignant du Cours Préparatoire. L'enfant,

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aux dires des instituteurs, ne s'y retrouvera pas au milieu de ces méthodes diffé- rentes.

Ceci ne correspond pas du tout à ma propre expérience. En ce qui me concerne j'ai toujours constaté que les méthodes différentes d'apprentissage de la lecture se complètent et ne se contrarient pas. Un maître qui déconseille à une mère d'aider son enfant sous prétexte qu'elle lui apprendra les choses différemment commet une erreur. D'une part, répétons-le, les méthodes différentes se complè- tent et ne se contrarient pas ; d'autre part, redisons-le pour la deuxième fois mais non pas pour la dernière, les enfants, telle que l'école est conçue actuellement, ont dans leur majorité besoin d'être aidés à la maison.

Et ceci est vrai pour le pré-apprentissage de la lecture. Dans certains cas, les plus rares, il est suffisant à l'école. Mais dans de nombreux autres cas il faut commencer à apprendre à lire à son enfant lorsqu'il se trouve en dernière année de maternelle.

Pourquoi ?

Parce que les textes sur lesquels il travaillera en CE-1 sont difficiles ; ils suppo- sent une maîtrise parfaite de la lecture. Par conséquent l'enfant, dans le système scolaire français actuel, doit savoir lire couramment en sortant du Cours Prépa- ratoire. C'est mentir aux parents que leur dire que l'enfant dispose, à partir du CP, de deux ou trois ans pour apprendre à lire. En réalité on apprend à lire aux enfants uniquement au Cours Préparatoire ; ensuite cet apprentissage est suppo- sé acquis et en classe il n'y aura plus personne, en CE-1 ou en CE-2, pour apprendre à lire à ceux qui n'ont pas réussi cet apprentissage.

Il est, certes, prévu de modifier cet état de choses et de faire en sorte que l'on apprenne encore à lire aux enfants en CE-1. C'est bien sûr une démarche néces- saire. Mais il vaut mieux éviter de se trouver dans cette situation car il reste vrai que les textes proposés à la lecture des enfants de CE-1 et de CE-2 sont d'un abord difficile. Ainsi ceux qui pourront suivre une scolarité normale seront tou- jours ceux qui ont acquis la lecture en fin de Cours Préparatoire.

L'enfant va-t-il, durant l'année scolaire de ses six ans, apprendre à lire sans pré- paration suffisante ? L'expérience le prouve, la réponse est : non.

Que faut-il apprendre à l'enfant durant la dernière année de maternelle ? Il faut qu'il connaisse ses lettres. Ceci devrait pouvoir être fait facilement à l'école puisqu'on lui apprend à écrire : oit lui apprend à faire ses lettres parfois... sans les lui nommer ! Curieuse méthode qui ne tient pas compte de la curiosité de l'enfant ! On lui apprend à tracer un "g" mais on ne lui dit pas que c'est un "g"

sous prétexte, là encore, qu'il ne faut pas gêner l'apprentissage du Cours Prépa- ratoire où l'on n'apprendra pas à déchiffrer des lettres, mais des phrases : la méthode globale a la vie dure et nous dirons plus loin ce que nous en pensons.

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Bibliographie

1 - Pour les enfants du primaire

-DAHL R., Charlie et la chocolaterie, Folio Junior.

Charlie est d'origine modeste. Il a souvent faim chez lui. Il gagne le droit de visiter une chocolaterie. La plus grande partie du livre est un récit de cette visite.

- DAHL R., Danny, le champion du monde. Le livre de poche.

Danny vit seul avec son père garagiste dans une roulotte. Celui-ci lui apprend la méca- nique, lui raconte des histoires, invente des jeux. Mais il arrive un accident au père de Danny. Le jeune héros, prenant les choses en main, réussit à sauver son père.

- HARGREAVES R., la série des "Monsieur" et des "Madame", Hachette Jeunesse.

Quand l'enfant sait lire il peut aborder cette collection qui comprend de nombreux titres (Monsieur Bavard, Monsieur Rêve, etc...). L'enfant choisira lui-même ce qui l'intéresse.

Le texte comme les dessins sont traités avec humour.

- J'aime lire, Bayard-Presse. Revue mensuelle.

Chaque numéro comprend une histoire complète, séparée en chapitres. Au début de chaque chapitre figure le résumé du précédent. L'histoire est écrite en caractères assez gros et elle est illustrée. On peut en choisir le thème en fonction de la personnalité de l'enfant, ou le laisser opérer lui-même son choix.

- MILLOT R., L'enfant et la lecture, Paris, Belin, 1983.

On peut utiliser ce livre, qui comprend de nombreuses histoires, dès la dernière année de maternelle. L'enfant pourra le lire lui-même en fin de C.P. On y trouve "Le petit roi,"

"Le petit Dan," "Le poisson rouge," etc...

- SEMPE-GOSCINNY, Le Petit Nicolas, et toute la série des "Petit Nicolas", Folio Junior.

Lorsque l'enfant est parfaitement à l'aise avec la série des "Monsieur" il peut aborder cette collection. Elle raconte sur un ton humoristique la vie d'un jeune garçon en classe, en récréation, en vacances, etc...

- SILVESTRE DE SACY C., Bien lire et aimer lire, Paris, les éditions E S F, 1984.

C'est le livre avec lequel on apprend à lire selon la méthode crée par madame Borel- Maisonny. Cette méthode allie d'une façon judicieuse méthode globale et méthode ana- lytique. Elle a pour but d'éviter dyslexies et dysorthographies.

2 - Pour les élèves de collège

- Bandes dessinées : Tintin et Milou, Astérix.

Les enfants du primaire peuvent bien sûr les lire. Mais certains adolescents des collèges les apprécient encore : pourquoi ne pas les utiliser ?

- BUCK P., Pivoine. Le livre de poche.

Pearl Buck raconte ici l'histoire d'une jeune esclave chinoise, Pivoine. On voit celle-ci

"mener sa barque" avec une énergie inlassable : amoureuse de son maître elle s'arrange- ra pour rester à ses côtés jusqu'à la fin de sa vie. Cet ouvrage plaira aux adolescentes.

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- Contes et documents, Lire aujourd'hui au collège, Paris, Didier, 1985.

On trouvera dans cet ouvrage de nombreux contes convenant bien aux élèves de sixième, notamment celui des "trois plumes."

- CORNEILLE P., Le Cid.

Cette pièce de théâtre, qu'on hésite à proposer aux élèves des collèges, les intéresse pourtant, tant les garçons que les filles.

- CURWOOD J. 0., Kazan, Le livre de poche.

Cette histoire se passe dans le Grand Nord. Kazan est un chien de traîneau.

Comme l'ouvrage est un peu long pour les plus jeunes élèves du collège, on pourra leur faire lire les passages les plus intéressants pour eux.

- GAUTIER T., Récits fantastiques, Paris, Flammarion, 1981.

On trouvera dans cet ouvrage plusieurs récits susceptibles d'intéresser les adolescents, notamment "Omphale, histoire rococo" et "Le pied de momie."

- GOUTTENOIRE J., Récits et nouvelles (2), Paris, Hachette, 1980.

De nombreux récits sont rassemblés dans cet ouvrage, notamment "Le K" de Dino Buz- zati ; "le k" est un monstre marin : pourquoi poursuit-il Stefano ?

- HICKOK L. A. , L'histoire d'Helen Keller, Paris, Robert Laffont, 1972.

Histoire véridique d'une jeune Américaine, Helen Keller, sourde, muette, aveugle depuis l'âge de deux ans. Aidée par Ann Sullivan elle apprendra le langage et parviendra à lire, à écrire ; elle poursuivra des études en université. Ce livre peut stimuler des adolescentes en leur donnant le goût d'apprendre.

- KESSEL J., Le lion, Le livre de poche.

Ce livre raconte comment une fillette, Patricia, a apprivoisé un lion. Malgré sa fin tra- gique, cet ouvrage permet des identifications intéressantes.

- PLATON, République, livre II, 359b-360d : l'anneau de Gygès.

Un berger s'empare d'un anneau qui rend invisible et entre dans le palais du roi. Il est intéressant de demander à l'élève de terminer lui-même cette histoire.

- RABELAIS, Pantagruel.

Le chapitre IV raconte ce que mangeait Pantagruel alors qu'il était bébé. Humour, exa- gération. On comprend d'où vient l'expression "un repas pantagruélique.". A faire lire à ceux qui aiment bien manger !

- TOURNIER M., Vendredi ou la vie sauvage, Folio Junior.

Le thème de Robinson Crusoé repris par un auteur subtil, à l'imagination fertile. De nombreux passages sont à faire lire aux adolescents.

- VERNE J., Vingt mille lieues sous les mers, Textes en français facile, S G E L, distribué par Hachette, 1971.

Pour les amoureux de l'eau, de la mer, un fascinant voyage autour du monde à bord d'un sous-marin. Un roman d'aventures aussi, susceptible de faire mûrir l'adolescent.

Références

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