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Solution des questions de mathématiques élémentaires proposées au concours général de 1879

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L ANNES

Solution des questions de mathématiques élémentaires proposées au concours général de 1879

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 19 (1880), p. 508-513

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1880_2_19__508_0>

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5o8

SOLUTION DES QUESTIONS DE MATHÉMATIQUES ÉLÉMENTAIRES PROPOSÉES AU CONCOURS GÉNÉRAL DE 1 8 7 9

( v o i r 2e s é r i e , t . X I X , p . 1 7 4 ) ;

PAR M. LANNES, Élève du lycée de Tarbes.

I . i ° On considère un quadrilatère ABCD dans lequel on a AB = BC et CD = DA : on demande de prouver que ce quadrilatère est circonscriptible à deux cercles.

20 On déforme ce quadrilatère de telle manière que les côtés demeurent invariables et que les points A, B demeurent fixes : on demande le lieu des centres des cercles inscrits aux différentes positions du quadrilatère.

II. Etant données les deux équations

a b c

ax -f- by -\- cz~ o, - H i — = o , x y z

en déduire les rapports-^ -> -par des formules Jie con- tenant pas de radicaux au dénominateur. Chercher dans quels cas les valeurs de ces rapports sont réelles.

Première question. — i° II résulte des égalités suppo- sées AB=BC, CD = DA que la diagonale BD est à la fois bissectrice des angles B, D du quadrilatère consi- déré. Les deux triangles ABD, CBD sont symétriques par rapport à la droite BD. Par suite, les bissectrices des angles BAD, BCD rencontrent la droite BDen un même point E, qui est le centre d'un cercle inscrit au quadri- latère.

De même, les bissectrices extérieures des angles BAD,

(3)

BCD rencontreront la droite BD prolongée en un point E', également distant des quatre côtés du quadrilatère-, ce point sera donc le centre d'un second cercle inscrit au quadrilatère.

2° En supposant que le quadrilatère se déforme con- formément à l'énoncé, proposons-nous de trou ver les lieux géométriques des centres E, E' des cercles inscrits, aux différentes positions du quadrilatère.

La droite BE étant la bissectrice de l'angle A du triangle ABD, on a

BE _ AB

BD™ AB-h AD

ou, en posant AB = «, AD = Z>, BE _ a BÏ) ~~ a -+- b' où a et & sont invariables.

r , , 1. , i BE a

Légalité de rapports —— = montre que le point E décrit une ligne homotliétique à celle qui est décrite par le point D. Or cette dernière est une circonférence, puisque le point A est fixe et que la valeur de AD est invariable^ donc le lieu du point E est une circonfé- rence.

Le centre de cette circonférence est, sur la droite BA, en un point I déterminé par l'égalité de rapports

BI __ a BÂ " a H- b'

Le triangle DAE;, dans lequel la droite AE' est la bissectrice extérieure de l'angle BAD, donne

BE' aL

(4)

d'où

BE' a BE'

DE'—BE' " b — a B~D "~ b — a

Ainsi, le point E' décrit une ligne homothélique à celle qui est décrite par le point D, c'est-à-dire une circonfé- rence dont le centre I' est un point situé sur la droite AB prolongée, et déterminé par l'égalité

BI' a BA b — a

Le point Y est d'ailleurs le conjugué harmonique de I par rapport aux points fixes A, B.

Calcul des rayons, — Désignons par r et r les rayons des circonférences dont les centres sont I et I'.

On a

r B I a r' B I' a

d'où

ab t nb

r ea -h b b — at Si b = a, il vient

2

Le centre I est alors au milieu de AB; son conjugué harmonique est à l'infini sur la droite BA. Le quadri- latère ABCD est un losange; la circonférence I' n'exist<;

plus : le quadrilatère n'est alors circonscriptible qu'à une seule circonférence.

II. Seconde question, — Posons - = a, - = S,

Des deux équations données, ax -f- by -f- cz = o7

(5)

a b c

—j h - = o, on ure x y z '

ax = — [by-V-cz) et - =z—( h - ] •

; x \y z)

En multipliant membre à membre ces deux dernières équations, il vient

Vr z)

= b2 4- c2 H- 6c f a H ] >

d'où

£ c a2— [ a2— b2— c2) a -+- bc •==. o,

équation qui donne

2.bc

à1— b2— c2±sja*-h' b*-\- c%— ia2bx— ib2c2— lu'c1

ibe

On aurait de même

b*— a?—

g — lac

lab

Pour que les valeurs de a, 6, y soient réelles, il faut que Ton ait

Or

fl4 + ^4 + c« _ itffr — iaïc2 — 2 ^ V = ( «2— è2 —c2)2 —4^2c%

et, en décomposant (a2 — 6* — c2 )2 — 4 &2 c ? e n facteurs

(6)

du premier degré, on a

~ — (a-hb-{-c){b-{-c —a) [a + c — b) [a 4- b — c), ou, en posant a -\~ h -\- c = ip,

{i) (a2 — b2— c2)2 — ^c-1 — — i6p(p — a)(p — b)[p — c).

Supposons que les trois quantités <2, Z>, c soient posi- tives. Pour que (a2—b2—c2)2—4&2c2 soit positif, il faut et il suffit, d'après l'égalité (1), que l'une des trois quantités «, fe, c soit plus grande que la somme des deux autres, ce qui est la condition de réalité des rap-

z x y p

ports -9 -5 - ou a, b, 7.

1 y z x 7 '

Si chacune des trois quantités ay 5, c est moindre que la somme des deux autres, on pourra les considérer comme les valeurs des côtés d'un triangle, et exprimer d'une manière remarquable les quantités imaginaires a, 6, y en fonction des éléments de ce triangle.

En effet, soient s et ip la surface et le périmètre du triangle dont les côtés sont a, &, c.

L'égalité

Ö2 _ j}2__ c7zt\/(a2— b2— c2)2 a —

ibc OU

a7— b2— c2i h y / — \<ypp — a 1 \p— b)\p — c) ibc

donnera

a}— b"— c2d=4^s/^7

ibc

Remplaçons 2s par sa valeur JcsinA, puis ajoutons et retranchons successivement au numérateur 2 bc cos A*, il en résultera

a1 — ( b* -h c2 — ibc cos A ) — ibc cos A dz 1 bc sin A^— 1

« = : *

ibc

(7)

( 5 i 3 )

et, à cause de l'égalité a*= b* -f c2— 2#ccosA> on aura

« = — cosA:±Y— i sinA —— (cosAip^~~ l s™&);

de même,

6 = — (cosB dzv^TsinB),

Nous avons supposé a, b,c positifs; si une ou deux de ces quantités, ou toutes trois étaient négatives, la condi- tion de réalité de a, 6, y serait encore la même : il faut, pour que a, S, y soient réels, que l'une des quantités a,

&, c, abstraction faite des signes, soit plus grande que la somme des deux autres.

Note. — Autre solution de M. Leinekugel.

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