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Intérêt de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) dans le diagnostic des spondyloarthrites

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Academic year: 2022

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Intérêt de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) dans le diagnostic des spondyloarthrites.

MRI in diagnosis of spondyloarthritis

Yassine Lemrhari1, Miriam Ghazi2, Imane El Bouchti1, Radouane Niamane2 1 Service de Rhumatologie, Hôpital Arrazi, CHU Mohammed VI, Marrakech - Maroc.

2 Service de Rhumatologie, Hôpital Militaire Avicenne, Marrakech - Maroc.

Résumé

Introduction: l’objectif de notre travail est d’évaluer la sensibilité de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) des sacroiliaques et du rachis lombaire au cours des spondyloarthrites (SpA) en comparaison avec l’examen clinique et la radiographie standard.

Matériels et méthodes: il s’agit d’une étude rétrospective, ayant concerné les patients suivis pour spondyloarthrites à l’hôpital militaire Avicenne de Marrakech entre 2003 et 2015.Le bilan radiologique doit comporter des radiographies du bassin et du rachis lombaire et une IRM des sacroiliaques et/ou du rachis lombaire. L’interprétation de l’imagerie a été faite par un rhumatologue sénior, en se basant sur le score de LEEDS, le score SAASS et la classification de New-York modifiée.

Résultats: nous avons inclus 47 patients. Au niveau des sacro-iliaques, Il n’y avait pas de concordance entre la présence de fessalgies à l’examen clinique et de sacroiliite à la radiographie standard (Chi-2 : 3,072 ; Kappa: 0.26 ; p : 0,08), ou à l’IRM (Chi-2 : 0,840 ; Kappa : -0,14 ; p : 0,36), ni entre la sacroiliite à la radiographie standard et à l’IRM (Chi-2 : 1,493 ; Kappa : 0,19 ; p : 0,22). Parmi les 13 patients ayant une forme non radiographique de SpA, l’IRM a objectivé la sacroiliite inflammatoire dans 6 cas (46.2%). Au niveau du rachis, Il n’y avait pas de concordance entre la radiographie standard et l’IRM dans la mise en évidence des lésions rachidiennes lombaires évocatrices de SpA (Chi-2 : 2,62 ; Kappa : 0,23 ; p : 0,10). Dans notre étude, la sensibilité de l’IRM dans les spondyloarthrites était de 64.3% au niveau des sacroiliaques et de 54,3% au niveau du rachis lombaire.

Conclusion: l’IRM offre un moyen diagnostique prestigieux dans les spondyloarthrites axiales non radiographiques. Dans notre travail, l’IRM des sacroiliaques a permis de retenir le diagnostic dans 46,2% des patients n’ayant pas de sacroiliite sur la radiographie standard. L’IRM parait moins sensible que la radiographie standard dans la détection de la sacroiliite dans les formes avancées de la maladie.

Mots clés :

Spondyloarthrites ; Examen clinique; Radiographie standard ; IRM ; Diagnostic précoce.

Abstract

Objective: The aim of this study is to compare the sensitivity of MRI, clinical examination and standard x-ray of sacroiliac joints and lumbar spine in spondyloarthrites.

Methods: In a retrospective study, patients with spondyloarthritis were included according to AMOR criteria, in the 2003-2015 period. All patients had standards x-rays and MRI examination of the sacroiliac joints and/or the lumbar spine. The radiographs and MR scans were evaluated by a senior rheumatogist, according to MRI LEEDS scoring system, SASS score and modified New York criteria for ankylosing spondylitis.

Results: We included 47 patients. There was no concordance between the clinical examination and the sacroiliitis to the standard x-rays (Chi-2 : 3.072 ; Kappa : 0.26 ; p : 0.08) or to the MRI exploration of sacroiliac joints (Chi-2 : 0.840 ; Kappa : -0.14 ; p : 0.36), and between sacroiliitis to the standard x-rays and to the MRI (Chi-2 : 1.493 ; Kappa : 0.19 ; p : 0.22). Among 13 patients with non-radiographic axial spondyloarthrites, MRI has objectified inflammatory sacroiliitis in 6 cases (46.2%). There was no concordance between standard x-rays and MRI exploration in detection of inflammatory Romanus lesions at lumbar spine (Chi-2 : 2.62 ; Kappa : 0.23 ; p : 0.10). In our study, the sensitivity of MRI in detection of spondyloarthrites lesions was 64.3% at the sacroiliac joints and 54.3 at lumbar spine.

Conclusion: MRI allowed to diagnose sacroiliitis in 46.2% of patients in preradiographic stage. MRI seems less sensitive than standard x-rays in detecting sacroiliitis in advanced forms of the spondyloarthritis.

Key words :

Spondyloarthritis ; Clinical examination ; Standard x-rays ; MRI ; Early diagnosis.

Rev Mar Rhum 2018; 43: 31-8

Correspondance à adresser à : Dr. Y. Lemrhari DOI 10.24398/a.266.2017

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Le diagnostic clinique des spondyloarthrites (SpA) débutantes est souvent difficile [1]. L’atteinte des sacro-iliaques est un élément essentiel dans le diagnostic des spondyloarthrites et la présence d’une sacroiliite radiologique est un argument de poids pour retenir le diagnostic [2]. La radiographie standard représentait jusqu’alors le fondement du diagnostic de certitude des SpA [3]. Elle est, cependant, à l’origine d’un retard diagnostique d’au moins cinq ans par rapport aux premières manifestations cliniques [4].

Les objectifs actuels de la prise en charge des patients atteints de SpA débutantes sont l’établissement d’un diagnostic précoce, la mise en évidence de signes objectifs d’activité de la maladie et l’initiation d’un traitement par anti-TNF précocement [5]. En pratique, l’imagerie conventionnelle ne permet donc pas de répondre à ces objectifs [6].

Ces limites à la fois de la clinique et de l’imagerie conventionnelle ont conduit à la réalisation de nombreux travaux basés sur l’IRM, destinés à répondre à ces nouveaux impératifs [7, 8]. L’IRM, à la recherche de signes inflammatoires sur les sacro-iliaques et/ou le rachis, est donc devenue un élément important de la stratégie diagnostique, notamment en cas de radiographies normales et de la nécessité d’une certitude diagnostique avant l’initiation d’un traitement par un anti-TNF a [9, 10].

Notre travail a pour objectif d’évaluer la sensibilité de l’IRM des sacro-iliaques et du rachis lombaire en comparaison avec les données de l’examen clinique et les résultats de la radiographie standard chez une population de 47 patients marocains répondant aux critères diagnostiques d’AMOR des spondyloarthrites.

MATÉRIEL ET MÉTHODE

Il s’agit d’une étude rétrospective, portant sur les dossiers de patients répondant aux critères AMOR des spondyloarthrites [11], ayant été pris en charge en hospitalier au service de rhumatologie de l’hôpital militaire Avicenne de Marrakech durant la période allant de 2003 à 2015.

Les données épidémiologiques recueillies sont l’âge, le sexe, et les antécédents familiaux de spondyloarthrites. Les paramètres cliniques étudiés sont le syndrome pelvien (fessalgies, sacro- iliaques douloureuses à l’examen clinique), le syndrome rachidien (rachialgies cervicale, dorsale ou lombaire, raideur rachidienne), les déformations rachidiennes, le syndrome enthésique, le syndrome articulaire périphérique et le syndrome extra-articulaire.

Le syndrome inflammatoire biologique a été évalué par la vitesse de sédimentation et la C-réactive protéine. L’activité de la maladie a été évaluée par le BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) [12] et le retentissement fonctionnel par le BASFI (Bath Ankylosing Spondylitis Functionnal Index) [13]. Le bilan radiologique a comporté au moins des radiographies du bassin et du rachis lombaire et une IRM des sacro-iliaques et/ou du rachis lombaire.

Nous avons exclu tout dossier ne comportant pas les radiographies standards du bassin et du rachis lombo-sacré, ainsi que ceux ne comportant pas l’IRM des sacro-iliaques et du rachis.

La lecture de l’imagerie a été effectuée par un rhumatologue sénior, en aveugle, en se basant sur le score de LEEDS pour l’interprétation de l’IRM des sacro-iliaques et du rachis lombaire [14, 15] (Tableau 1), sur le modified Stoke Ankylosijng Sondylitis

Séquences réalisées et régions anatomiques évaluées

Articulations sacro-iliaques (divisées chacune en 4 quadrants, subdivisés en versants iliaque et sacré)

Séquences coronales obliques T1 et T2 fatsat

T1 fatsat après gadolinium Rachis : corps vertébraux, processus

épineux, plateaux vertébraux et tissus mous

paraspinaux Séquences sagittales T1 et T2 fatsat

Cotation

Articulations sacro-iliaques

1 : œdème de la moelle osseuse =<25 % du volume du quadrant

2 : 25 à 75 % 3 : 75 %

Rachis Œdème de la moelle osseuse

Absent : 0 Présent : 1

Score total

Lésions minimes : 1 Lésions modérées : 2 Lésions sévères : 3

Score total : décompte arithmétique de toutes les lésions

Tableau 1 : Score de LEEDS.

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Spinal Score (mSASSS) pour l’interprétation de la radiographie du rachis lombaire [16, 17] (Tableau 2) et sur la classification de New-York modifiée pour l’interprétation de la radiographie des sacro-iliaques [18]. La sacroiliite radiographique a été retenue selon la définition figurant sur les critères de New-York modifiés [18] : sacroiliite stade 2 bilatérale ou sacroiliite stade 3 ou plus unilatérale.

La sacroiliite à l’IRM a été retenue selon la définition de l’ASAS (Assessement of SpondyloArthritis international Society) [19]

et de l’OMERACT (Outcome Measures in Rheumatoid Arthritis Clinical Trials) [20]: l’existence de lésions actives inflammatoires des sacroiliaques. L’œdème osseux sur les séquences STIR doit être franc et localisé aux sites anatomiques typiques (os sous- chondral ou péri articulaire). L’inflammation doit être limitée à l’os, ne dépassant pas les limites de l’articulation. S’il s’agit d’une lésion unique, elle doit être présente sur au moins 2 coupes. S’il s’agit de plus d’une lésion, une coupe suffit.

Les variables continues ont été rapportées en médiane avec des extrêmes. Les variables catégorielles ont été rapportées en nombre absolu et en pourcentage.

La corrélation entre l’examen clinique, la radiographie standard et l’IRM a fait appel au test de Khi-deux. Nous avons également procédé au calcul de la sensibilité (Se) de l’examen clinique, de la radiographie standard et de l’IRM dans la détection des lésions des spondyloarthrites au niveau des sacro-iliaques et du rachis lombaire.

Le logiciel SPSS 20.0 a été utilisé pour l’analyse statistique.

Les résultats ayant une valeur de p inférieure à 0.05 ont été considérés comme statistiquement significatifs.

RÉSULTATS

Nous avons inclus 47 patients, dont 39 (83%) de sexe masculin et 8 (17%) de sexe féminin. L’âge moyen est de 38±11 ans.

La durée moyenne d’évolution est de 43 mois. Un antécédent familial de spondyloarthrite a été retrouvé dans 4 cas (8,5%).

Le diagnostic de spondyloarthrite axiale a été retenu dans 20

cas (42,6%), de spondyloarthrite périphérique dans 3 cas (6,4%) et de spondyloarthrite mixte axiale et périphérique dans 24 cas (51,1%). La spondylarthrite ankylosante était la forme prédominante avec 43 cas (91,5%). Initialement, 34 patients (72,3%) avaient présenté des fessalgies ; droites dans 32 cas (68,1%) et gauches dans 31 cas (66%). Le syndrome rachidien était présent dans 45 cas (95,7%), lombaire dans 44 cas (93,6%), dorsal dans 17 cas (36,2%) et cervical dans 17 cas (36,2%). un syndrome enthésique a été retrouvé dans 32 cas (68,1%). Un syndrome articulaire périphérique était présent dans 27 cas (57,5%) avec une atteinte polyarticulaire dans 16 cas (59,2%) et oligoarticulaire dans 8 cas (29,6%).

Treize cas (27,7%) avaient présenté un syndrome extra- articulaire. L’uveite antérieure représente l’atteinte extra- articulaire la plus fréquemment retrouvée chez 7 patients (14,9%).

Sur le plan biologique, le syndrome inflammatoire a été retrouvé dans 30 cas (63,8%). Le HLA B27 était présent dans 8 cas (17%). Le BASDAI moyen est de 44,9/100. Le BASFI moyen est de 43,3/100.

Parmi les 34 patients ayant des fessalgies, 27 (79,4%) avaient une sacroiliite à la radiographie standard. Sept patients (53.8%) parmi les 13 patients n’ayant pas de fessalgies avaient une sacroiliite à la radiographie standard. Il n’y avait pas de différence significative concernant la présence de sacroiliite à la radiographie standard entre les patients avec fessalgies et ceux sans fessalgies (tableau 3) (Chi-2 : 3,07 ; Kappa : 0.26 ; p : 0,08). La probabilité d’avoir une sacroiliite à la radiographie standard en cas de présence de fessalgies était de 79,4%. Parmi les patients ne présentant pas de fessalgies, la probabilité d’avoir une radiographie des sacroiliaques normale était de 46,2%.

Parmi les 42 patients ayant une IRM des sacro-iliaques répondant au protocole pratiqué dans les SpA, 27 avaient une sacroiliite à l’IRM, 18 parmi les 30 patients symptomatiques et 9 parmi 12 patients asymptomatiques. Il n’y avait pas de Région anatomique évaluée Rachis lombaire (profil) : angles vertébraux antérieurs

et postérieurs, du plateau inférieur de T12 au plateau supérieur de S1

Cotation

0 : normal

1 : début de lésion d’un angle (érosion, sclérose ou squaring)

2 : syndesmophyte incomplet 3 : pont osseux complet Score total (la cotation la plus élevée est retenue) Score total : 0 à 72 Tableau 2 : modified Stoke Ankylosing Spondylitis Spinal Score (mSASSS).

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différence significative concernant la mise en évidence de la sacroiliite à l’IRM entre le groupe de patients ayant présenté des fessalgies et ceux n’ayant pas présenté de fessalgies (tableau 4) (Chi-2 : 0,84 ; Kappa : -0,14 ; p : 0,36).

La probabilité d’avoir une sacroiliite à l’IRM en cas de présence de fessalgies était de 60%. Parmi les patients ne présentant pas de fessalgies, la probabilité d’avoir une IRM des sacroiliaques normale était de 25%.

Parmi les 42 patients ayant une IRM des sacro-iliaques répondant au protocole pratiqué dans les SpA, la sacroiliite à la radiographie standard a été retrouvé dans 30 cas (71,4%), alors que la sacroiliite à l’IRM a été retrouvée dans 27 cas (64,3%). Il n’y avait pas de différence significative concernant la mise en évidence de la sacroiliite à l’IRM entre le groupe de patients ayant une sacroiliite à la radiographie standard et ceux n’ayant pas de sacroiliite à la radiographie standard (tableau 5)

(Chi-2 : 1,49 ; Kappa : 0,19 ; p : 0,22). La probabilité d’avoir une sacroiliite à l’IRM en cas de présence de sacroiliite à la radiographie standard était de 70%. La probabilité d’avoir des sacroiliaque normale à l’IRM en l’absence sacroiliite radiologique était de 50%.

L’activité de la maladie évaluée par le BASDAI ne semble pas influencer la relation entre les résultats de l’imagerie par la radiographie standard et ceux de l’IRM (p : 0,23).

Parmi les 13 patients (27,6%) ayant une forme non radiographique de SpA, l’IRM a objectivé la sacroiliite inflammatoire dans 6 cas (46,2%). L’IRM du rachis a mis en évidence 4 sites de Romanus inflammatoires dans un seul cas parmi les sept ayant les radiographies standards et l’IRM des sacroiliaques négatives.

En effectuant l’analyse des résultats des imageries des sacro- iliaques tout en considérant chaque articulation sacro-iliaque, les lésions retrouvées sur la radiographie standard et sur l’IRM sont réparties selon les grades de la classification de New-York modifiée comme suit :

Grade 0 : La radiographie standard n’a pas révélée d’anomalies dans 14 articulations sacro-iliaques (17% de l’ensemble des articulations sacro-iliaques). Ce résultat a été confirmé sur l’IRM dans 6 articulations sacro-iliaques (42,8%).

Grade 1 : Une suspicion d’anomalies a été notée dans 12 articulations sacro-iliaques à la radiographie standard (14,3%

de l’ensemble des articulations sacro-iliaques). Une sacroiliite à l’IRM a été retrouvée dans 2 sites (16,7%).

Grade 2 : une sacroiliite de grade 2 a été notée sur 6 articulations sacro-iliaques à la radiographie (7,1% de l’ensemble des articulations sacro-iliaques). Ce résultat a été confirmé par l’IRM dans 4 sites (66,7%).

Grade 3 : une sacroiliite de grade 3 a été notée sur 43 articulations sacro-iliaques (51.2% de l’ensemble des articulations sacro-iliaques). Une sacroiliite à l’IRM a été retrouvée dans 27 sites (62.8%).

Grade 4 : Une ankylose totale a été retrouvée sur 9 articulations sacro- iliaques à la radiographie standard (10.7% de l’ensemble des articulations sacro-iliaques). Une sacroiliite à l’IRM a été retrouvée dans 2 sites (22.2%).

Il n’y avait pas de différence significative concernant la mise en évidence d’une sacroiliite droite à l’IRM entre les patients ayant une atteinte radiologique de la sacroiliaque droite et ceux n’ayant pas cette atteinte radiologique (tableau 6) (Chi- 2 : 2,62 ; Kappa : 0,23 ; p : 0,10). La probabilité d’avoir une sacroiliite droite à l’IRM en cas d’atteinte visible sur la radiographie standard de la sacroiliaque droite était de 64,5%. La probabilité d’avoir une articulation sacroiliaque

Sacroiliite

à l’IRM Total Chi-2 Kappa P

Non Oui

Sacroiliite à la radiographie standard

Non n(%) 6

(50) 6

(50) 12

1,49 0,19 0,22 Oui n (%) 9

(30) 21

(70) 30

Total 15 27 42

Tableau 5 : Concordance entre la présence ou l’absence de la sacroiliite à la radiographie standard et à l’IRM.

Sacroiliite à

l’IRM Total Chi-

2 Kappa P

Non Oui

Fessalgies Non n(%) 3 (25) 9 (75) 12

0,84 -0,14 0,36 Oui n (%) 12 (40) 18 (60) 30

Total 15 27 42

Tableau 4 : Concordance entre la présence ou l’absence des fessalgies et la sacroiliite à l’IRM.

Sacroiliite à la radiographie

standard Total Chi-2 Kappa P

Non Oui

Fessalgies Non n(%) 6 (46,2) 7 (53,8) 13

3,07 0,26 0,08 Oui n (%) 7 (53,8) 27 (79,4) 34

Total 13 34 47

Tableau 3 : Concordance entre la présence ou l’absence des fessalgies et la sacroiliite à la radiographie standard.

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droite normale à l’IRM en l’absence d’atteinte radiologique était de 63,6%

Il n’y avait pas de différence significative concernant la mise en évidence d’une sacroiliite gauche à l’IRM entre les patients ayant une atteinte radiologique de la sacroiliaque gauche et ceux n’ayant pas cette atteinte radiologique (tableau 6) (Chi- 2 : 1,59 ; Kappa : 0,17 ; p : 0,21). La probabilité d’avoir une sacroiliite gauche à l’IRM en cas d’atteinte visible sur la radiographie standard de la sacroiliaque gauche était de 51,72%. La probabilité d’avoir une sacroiliaque gauche

normale à l’IRM en l’absence d’atteinte radiologique était de 69%.

En effectuant l’analyse des résultats des imageries des sacro- iliaques tout en considérant chaque quadrant de l’articulation sacro-iliaque, parmi 328 quadrants, une lésion a été constatée à la radiographie standard sur 173 quadrants (52,7%) et à l’IRM sur 83 quadrants (25,3%). Ainsi, même en considérant chaque quadrant comme unité analytique, il n’y avait pas de relation significative entre les résultats de la radiographie standard et ceux de l’IRM (tableau 7).

La sensibilité de l’examen clinique dans l’exploration de l’atteinte des sacro-iliaques au cours des SpA dans notre série est de 72.3%. La sensibilité de la radiographie standard interprétée selon les critères de New-York modifiés est également de 72.3%. La sensibilité de l’IRM est de 64.3%.

Au niveau du rachis, Parmi les 35 patients ayant eu la radiographie standard et l’IRM du rachis lombaire, des lésions évocatrices d’une spondyloarthrite (Romanus et/ou syndesmophyte) ont été retrouvés dans 25 cas (71,4%) sur la radiographie standard et dans 19 cas (54,3%) à l’IRM du rachis lombaire.

Il n’y avait pas de différence significative concernant la mise en évidence d’anomalies rachidiennes évocatrices d’une SpA à l’IRM parmi les patients ayant des images rachidiennes à la radiographie standard en faveur du diagnostic de SpA et ceux ayant des radiographies rachidiennes normales (tableau 8) (Chi-2 : 3,33 ; Kappa : 0,29 ; p : 0,68). La probabilité d’avoir des lésions rachidiennes évocatrices de SpA à l’IRM en présence d’une atteinte rachidienne à la radiographie standard était de 64%. La probabilité d’avoir une IRM rachidienne normale en l’absence d’atteinte rachidienne à la radiographie standard était de 70%.

Lésions de la sacroiliaque

gauche à

l’IRM Total Chi-2 Kappa P

Non Oui

Lésions de la sacroiliaque gauche à la radiographie standard

Nonn(%) (69,2)9 (30,8)4 13

1,59 0,17 0,21

Oui n(%) (48,3)14 (51,7)15 29

Total 23 19 42

Lésions de la sacroiliaque

droite à l’IRM Total Chi-

2 Kappa P

Non Oui

Lésions de la sacroiliaque droite à la radiographie standard

Non n(%) 7 (63,7) 4

(36,3) 11

2,62 0,23 0,10 Oui n(%) 11

(35,5) 20 (64,5) 31

Total 18 24 42

Tableau 6 : Concordance entre la présence ou l’absence de lésions à la radiographie standard et à l’IRM, de la sacroiliaque droite et gauche.

Lésions de la sacroiliaque

gauche à l’IRM Lésions de la sacroiliaque

gauche à l’IRM Chi-2 P

Non Oui Non Oui

QSE droit 19 22 3 38 0,220 0,639

QSI droit 14 27 9 32 0,003 0,954

QIE droit 31 10 19 22 1,420 0,233

QII droit 26 15 15 26 0,119 0 ,730

QSE gauche 16 25 7 34 0,388 0,534

QSI gauche 12 29 7 34 0,915 0,339

QIE gauche 30 11 16 25 0,045 0,833

QII gauche 25 16 11 30 1,522 0,217

Tableau 7 : Concordance entre la présence ou l’absence de lésions à la radiographie standard et à l’IRM en considérant chaque quadrant d’une sacroiliaque comme unité analytique.

(6)

Lésion rachidienne lombaire à

l’IRM Total Chi-2 Kappa P

Non Oui

Lésion rachidienne lombaire à la radiographie standard

Non n(%) 7 (70%) 3 (30%) 10

3,33 0,29 0,68

Oui n (%) 9 (36%) 16 (64%) 25

Total 16 19 35

Tableau 8 : Concordance entre la présence ou l’absence de lésions à la radiographie standard et à l’IRM du rachis lombaire.

Étude Nombre

patients Critères Nombre

contrôles Type

de contrôles Items IRM Se Sp

Hanly

[26] 24 Lombalgies

inflammatoires. 12 Sains. Lésions structurales. 0,54 0,83

Bigot

[27] 22 SpA avec syndrome pelvien

à l’examen clinique. 18

Arthrose ou sacroiliite septique.

- Inflammation ligamentaire.

- Hypersignal médullaire.

- Erosions.

0,60 0,81

0,87 0,94 0,87

0,75 Marzo-

Ortega

[28] 54 Lombalgies

inflammatoires. 22 Lombalgies

mécaniques ou sujets sains.

Hypersignal médullaire.

Score de Leeds de sévérité > 1

0,85

0,51 0,59

0,86

Weber [29]

75

27

SpA répondant aux critères de New York et évoluant depuis moins de 10 ans.

Lombalgies inflammatoires.

85 Lombalgies mécaniques ou sujets sains.

Hypersignal médullaire + lésions structurales.

0,90

0,51 0,97

0,97 Sudoł-

Szopiska

[30] 101 Lombalgies inflammatoires

chroniques. - - Hypersignal

médullaire. 0,71 0,90

Notre

étude 47 Spondyloarthrites répondant

aux critères d’AMOR. - - Hypersignal

médullaire. 0,64 -

Tableau 9 : Valeur diagnostique de l’IRM des Sacroiliaques.

La sensibilité de la radiographie standard dans l’exploration de l’atteinte rachidienne au cours des spondyloarthrites est de 71,4%. La sensibilité de l’IRM est de 54.3%.

DISCUSSION

L’arrivée des nouveaux critères de classification de l’ASAS en 2009 qui incluent l’IRM des sacro-iliaques ont permis une augmentation de la prévalence des spondyloarthrites en Europe et aux Etats-Unis. La prévalence des spondyloarthrites toute forme confondues, selon les critères AMOR et de l’ESSG, était de 0,3 à 1,06 % [21, 22]. Selon des données récentes, la prévalence actuelle des spondyloarthrites axiales répondant aux critères de l’ASAS est de 1 à 1,4 % [23].

Le groupe d’études ASAS-OMERACT ont souligné l’intérêt de l’IRM comme étant le meilleur moyen de diagnostic de la sacroiliite chez les patients ayant des fessalgies inflammatoires

récentes avec des radiographies normales [24]. Dans la littérature, la sensibilité de l’IRM des sacroiliaques varie entre 67% et 72%, et sa spécificité (Sp) varie entre 85% et 89%

[25, 26].

Dans notre travail, la sensibilité de l’IRM des sacroiliaques est basse, mais proche de celle rapportée des travaux antérieurs. Ceci pouvant être expliqué par le nombre important de spondyloarthrites axiales avec des sacroiliites établies à la radiographie standard dans notre échantillon (71,1% des cas).

Le tableau 9 compare les résultats de notre travail avec ceux de travaux récents ayant évalué la valeur diagnostique de l’IRM des sacroiliaques [27-31]. Le groupe des témoins de certains parmi ces travaux ont comporté des sujets arthrosiques [28-30].

(7)

Dans la littérature, le pourcentage des formes non radiographiques parmi les spondyloarthrites axiales varie entre 23 et 80%. L’IRM a contribué au diagnostic de l’atteinte des sacro-iliaques dans les formes non radiographiques dans 47,4% des cas. Ces résultats sont comparables aux résultats de notre travail [32-40].

Au niveau du rachis, les lésions à l’IRM ont été identifiées dans 34,3% et 46,4% des spondylarthrites ankylosantes participants respectivement dans l’étude DESIR [32, 35] et l’étude Herne [32, 40]. Dans les spondyloarthrites axiales non radiographiques, l’atteinte du rachis à l’IRM a été retrouvée dans 20% et 9,1% des cas respectivement dans l’étude DESIR [32, 35] et l’étude Herne [32, 40]. Au niveau du rachis, la sensibilité de l’IRM dans notre travail est comparable aux données de la littérature [41-44].

CONCLUSION

L’IRM offre un moyen diagnostique prestigieux dans les spondyloarthrites axiales notamment dans les formes non radiographiques. Dans notre travail, l’IRM des sacroiliaques a permis de retenir le diagnostic dans 46,2% parmi les 13 patients atteints de SpA non radiographiques. Ce résultat devant être consolidé sur un échantillon plus large.

CONFLITS D’INTÉRÊT

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêt.

RÉFÉRENCES

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