1. On va décomposer l’étude en sortie de chaque instrument :
● En sortie du polariseur, la polarisation est rectiligneÐ→E1
RRRRRRRR RRRRRRRR RRRRRRR
0
E0.cos(ωt−k.x) E0.cos(ωt−kx)
● En sortie de la lame, Ð→E2
RRRRRRRR RRRRRRRR RRRRRRR
0
E0.cos(ωt−k.x)
E0.cos(ωt−kx−ϕ)
● En sortie de l’analyseur, le champ correspondra à la projection du champ selon l’axe de l’analyseur. On peut
exprimer le vecteur unitaire caractéristique de cet axe : Ð→u RRRRRRRR RRRRRRRR RRRRRRRR R
0√ 2
√2 2 2 La composante du champ en sortie est donc telle queE3 =Ð→
E2⋅Ð→u = E0
√2.[cos(ωt−k.x)+cos(ωt−k.x−ϕ)]
Un peu de trigo permet d’obtenirE3=2.E0
√2.cos(ωt−k.x).cosϕ 2 L’intensité sera donc proportionnelle au vecteur de Poynting :I ≃ E0
√2cos2ϕ 2 On aura donc un filtrage dans le domaine fréquentiel
2. Avec la succession des cellules :I ≃ E0
Πp=1N2p2cos2p.ϕ
Le résultat correspond à des pics pour des valeurs discrètes de2 λ. Un filtre peut alors sélectionner l’un de ces pics. On a donc en sortie une onde quasi monochromatique.