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D O C U M E N T A T I O N

L'achèvement du Barrage et de l'Usine hydro-électrique de Boulder sur le Rio-Colorado (U.S.A.)

Le barrage destiné à régulariser le cours du Colorado est termi- né depuis l'année dernière et l'on procède à l'équipement de l'usine hydro-électrique.

Le Colorado dont le cours a 2735 k m . de longueur a u n bassin d'une superficie de 630.000 k m2 supérieure à celle de la France.

Son débit utilisable est de 620 m3; il peut, atteindre 8.000 m3 au m o m e n t des crues pour descendre jusqu'à 2 m3. Le débit annuel est de 19 milliards de m3.

L'usine hydro-électrique comprendra 15 groupes de 82.500 K V A . Le barrage a une hauteur totale de 221 m . au-dessus des fon- dations et une épaisseur de 201 m . à la base. Sa longueur déve- loppée de crête est de 360 m . Sa construction a été réalisée sous forme de piliers d'une section variant de 7,5 x 9m. à 15 x 18 m . Pour éviter u n échauffement excessif on a noyé dans le béton u n réseau de 50 k m . de tubes d'acier de 25 m / m de diamètre dans les quels circulait de l'eau de réfrigération.

Pendant les travaux, l'eau du fleuve était déviée par quatre ac- queducs de 15 m . de diamètre qui servent maintenant de condui- tes d'alimentation des turbines et d'évacuateurs de crue.

Les prises d'eau des turbines sont constituées par 4 tours de 112,5 m . de hauteur, réunies deux par deux- Chaque tour est cons- tituée de 12 piliers, implantés sur une circonférence de 22,5 m . de diamètre. Chaque tour a deux vannes de 9,6 m . de diamètre, l'une à 1a base et l'autre à mi-hauteur de la tour.

D e la base de chaque tour part une conduite de 9,5 m . de dia- mètre alimentant 4 conduites de 3,90 m . les conduites sont, calées par d u béton dans des galeries de 5,50 m . de diamètre creusées dans le roc.

Les conduites ont été fabriquées en grande partie sur place, à cause des difficultés de transport. La vérification des soudures se faisait aux rayons X.

L'évacuation des crues' exceptionnelles se fait à la fois par les viannes de fond et les déversoirs de superficie.

L'usine comprend u n bâtiment transversal et deux bâtiments latéraux adossés aux deux flancs du canon. D a n s le bâtiment cen- tral se trouvent les tableaux et les services auxiliaires.

Le bâtiment rive droite1 doit contenu' 8 groupes de 82.500 K V A , celui de la rive gauche, 7 groupes de 82.500 K V A , 2 de 40.000 K V A et 2 groupes auxiliaires de 3.500 K V A .

Actuellement il n'v a que 4 groupes de 82.500 K V A clt 1 groupe de 40.000 K V A installés.

Les turbines sont du type Francis à axe vertical. Elles peuvent donner de 100.000'à 120.000 chevaux entre 154 cl 160 m , de chute. Le diamètre intérieur de la spirale est de 11,20 m., ceiluiï du rotor de 5,25 m . Le tube de décharge a un diamètre initial do

4,20 m . Chaque turbine a 2 servo- moteurs pour la c o m m a n d e du vannage.

Les alternateurs de 82.500 K V A sont prévus pour fonctionner soit à 150 tours, 50 p.p.s., 13,8 KV., soit à 180 tours, 60 p.p.s.,

Vue aérienne des aménagements du Boulder D a m

16,5 K V . Ils sont groupés par deux pour débiter sur u n groupe de 3 transformateurs monophasés de 55.000 K V A . Les rotors ont 7,5 et 7,7 m . de diamètre. Les arbres ont 0,965 m . de diamètre.

La pression sur les butées de 2 m . de diamètre est de 770 ton- nes. Chaque alternateur a une excitatrice principale de 250 K W à 250 V et une excitatrice pilote de 18 K W à 250 V.

Les transformateurs monophasés de 55.000 K V A élèvent la ten- sion à 287,5 K V , 4 groupes sont installés.

Deux lignes à 287,5 K V d'une longueur de 426 K m . aboutissent à Los Angeles.

Le réservoir formé par Je barrage contient 37.5 milliards de m3, soit le débit total de 2 années du Colorado. Le lac ainsi créé, s'élend sur une longueur de 180 K m .

P. C A W A S

Le Génie Civil, 22 février 1936.

Les a m é n a g e m e n t s de Galloway

Les dernières extensions de ces aménagements ont porté la puissance disponible à 100.000 k W , qui permettent une produc- tion annuelle de 200 millions de k W h .

Les usines se trouvent dans u n des plus beaux paysages de l'Ecosse et sont alimentées par les rivières Dee, K e n et Deugh. O n utilise c o m m e réservoir le lac D o o n dont l'on a porté la conte- nance à 800 millions de m5 au m o y e n d'un barrage de 8 m . de hauteur et de quelques ouvrages auxiliaires, et. qui donne une chute de 12 m .

Les alternateurs des deux centrales de Tongland et de Glenlee ont respectivement des puissances de 11.000 k W et 12.000 k W .

U n e des caractéristiques les plus originales de la centrale de Tongland est son poste de transformation à 132 k V entièrement

réalisé en matériel blindé Reyrolle, qui est le premier installé à cette tension.

The Electrical Review, 22 novembre 4935.

Article published by SHF and available athttp://www.shf-lhb.orgorhttp://dx.doi.org/10.1051/lhb/1936010

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Note sur l'électrification d'un premier tronçon d u chemin de fer de L a M u r e à G a p et sur la nouvelle alimentation en énergie électrique d u chemin de fer de Saint-Georges-de-Commier à L a M u r e

Le chemin de fer de Saint-Georges-de-Commier à La Mure a été électrifié dès 1905 à la tension, très élevée pour l'époque, da 2 4 0 0 volts courant continu.

La réfection complète de ce chemin de fer commencée en 1926 a été achevée en 1934. Le chemin de fer de La Mure à Gap pro- longe celui de Saint-Georges-de-Commier à La Mure. Mais alors que ce dernier est alimenté à + 1 2 0 0 — 1200 volts, la ligne de

La M u r e à Gap est alimenté à 2400 volts avec retour du courant par le rail.

Pour le tronçon St-Georges-de-Gommier-La Mure, il y a deux sous-stations : celle des Ripeaux et celle de La Motte-les-Rains. En- tre La Mure et Corps, seul tronçon terminé, it n'y a qu'une sous- station aux Egats qui alimente ces 35 k m . de ligne.

Bien que le tronçon Sairit-Georges-de-Gommier-La M u r e se prêtât particulièrement au freinage par récupération, grâce à une

r a m p e régulière de 28 °% sur 25 k m . et au fait que les trains montent à vide (170 tonnes) et redescendent chargés de charbon (400 tonnes) fta récupération n'a pas été retenue provisoirement par suite de difficultés dues en particulier à ta voie métrique et à l'exiguïté des locomotives qu'elle entraîne.

Les Annales des Ponts et Chaussées d'octobre 1935 publient une longue étude de M . Pierre Delattre sur ce chemin de fer, et plus parliculièromenit sur l'alimentation en énergie électrique de la ligne de La M u r e à Corps et à Valboonais et de la ligne de Saint- Georges-dc-Commicr à La Mure, sur les sous-stations de La Mottc- les-Bains et des Ripeaux, sur le poste de transformation de La Motte-les-Bains, sur tes automotrices de 400 CV., sur les locomo- tives électriques de 920 CV. et sur le dispositif de changement de tension en parc de La Mure, cette tension passant de + 1200 volts

«vee 2 fils de travail à + 2400 volts avec, un seul fil de travail, le rail relié au — servant au retour du courant.

Centrale hydraulique au C o n g o

La production de l'énergie électrique au C o n g o dépend unique- m e n t des possibilités d'aménagement, des chutes d'eaù, car le seul oombustihle local est le bois, qui se prête mal aux centrales im- portantes.

La Société des Forces Hydroélectriques du Sanga vient d'ache- ver la construction d'une centrale sur k rivière Jukisi, à environ 60 k m . à l'ouest de Léopoldville, et qui utilise- les chutes de Sanga.

Celles-ci ont une hauteur do 20 m . Le débit m o y e n est de 150 m3 et le m a x i m u m de 800 m3. O n peut avoir une puissance m i n i m a de 10.000 C V . sous 18 m . de chute. La prise d'eau se trouve sur la rive droite de la rivière.

Actuellement il y a deux conduites forcées dont le diamètre varie de 3 m . 30 à 2 m . 80. U n e troisième conduite est prévue.

Sur les 0 groupes prévus, 3 sont actuellement installés.

Chaque turbine développe 1.800 C V . sous 20 m . do chute et avec un débit de 10,6 m3. Les alternateurs de 6.300 V, 50 périodes débitent sur des transformateurs de 3000 K V A , 6300/60.000 volts.

Le courant est transporté à LéopoldviHe et la liaison se fait do cette ville à la centrale par téléphone à haute fréquence.

The Elecirical Eeview, 8 novembre 1935.

Note sur la fermeture partielle de la brèche du barrage de l'oued Fergaud

O n se souvient de la rupture de ce barrage dit de Perrégaux, du n o m de ta ville qui se trouve à 15 k m . en aval.

E n attendant la mise en service du nouveau barrage en cons- truction de Bou Hunifia. à 40 k m . en amont, on a voulu constituer

«ne réserve c]e 1.500.000 m3 en construisant dans les brèches de l'ancien barrage u n m u r d'une hauteur de 4 à 10 m . et pouvant

supporter le déversement d'une lame d'eau de 5 m .

Etant donné les crédits limités dont on disposait, on adopta le massif de profil réduit, chargé en tête par des tirants métalliques (système Coyne).

M . Drouhin décrit, dans le n u m é r o d'août des Annales des Ponts et Chaussées, les travaux entrepris pour cette exécution.

Note sur le M a s q u e en béton a r m é d u barrage de B a k h a d d a

Le barrage de Sidi Bakhadda, situé sur la Haute-Mina (affluent du Chétliff), est tin barrage en enrochements rangés, à m a s q u e étanche amont, d'une hauteur de 45 m . .11 crée un© retenue do 25 millions de m3.

M . Drouhin, dans le n u m é r o d'août 1935 des Annales des P<onls et Chaussées, donne des renseignements sur la construction du

masque d'étanchéité du parement, amont, qui comprend deux par- ties superposées : un avant-masque mince de 30 c m . d'épaisseur, reposant directement sur lo parement des enrochements, et un masque définitif plus résistant que le premier et pouvant glisser sur le premier.

L e barrage en terre de Fort-Peck, sur le Missouri (Montana, Etats-Unis)

Ce barrage est placé sur le Missouri, dans l'Etat de Mantana.

Sa longueur est de 2.750 m., sa largeur à la base de 875 m.., sa hauteur de 73 m . Sa retenue est do 24 milliards de mètx*es cubes.

Il servira à retenir les crues, améliorer la navigation, irriguer et fournir de l'énergie électrique.

U n e digue de 3.800 m . de longueur prolonge le barrage sur la rive gauche. 11 a 4 galeries de décharge de 7 m . 93 de diamètre et un déversoir indépendant, qui, ensemble, peuvent évacuer

9.565 m3/sec. Le déversoir est à 4 k m . du barrage et se déverse dans un canal de 2.400 m . de longueur. Il a fallu 76 millions de mètres cubes de matériaux remblayés hydrauliquememt.

Le sous-sol est formé d'argile lardée de couches de stable et de gravier jusqu'à u n e profondeur de 42 à 57 m., où se ren-

contre u n banc d'argile compact et imperméable, qu'il a fallu rejoindre au m o y e n d'un rideau de parafouill© en pal planches métalliques.

Aucun canal de dérivation n'étant prévu, il fut nécessaire de ménager u n passage de 250 m . en interrompant le talus au droit du lit mineur. L e remblayage hydraulique est fait au m o y e n de h dragues à succion, équipées de doux pompes centrifi?^'- élec- triques de 2.500 chevaux.

Le réservoir s'étendra sur 240 k m . vers l'amont. Sa mise en eau est, prévue pour 1939. Le1 chantier occupa permanence 5.000 ouvriers.

J. E.

Le Génie Civil (7 mars 11936).

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L a Centrale de Vargon

Dans ta partie Sud-Ouest de la Suède se trouve le lac Yânern d'une superficie de 5.570 k m2. Son niveau est à 44 m . au-dessus de celui de la m e r dont il est séparé par u n e rivière très courte, la Gôta.

La - première usine installée sur la Gôta est la centrale de Trollhattan, qui utilise une chute de 32 m . Ensuite vint la cen- trale de Lilla Edet avec 66 m . de chute.

L'usine de Vargon se trouve à 2 k m . en deçà d u point où la rivière quitte le lac. Elle a été créée à la fois pour la pro- duction de l'énergie électrique et pour fa régularisation C.ii lac Vuneron.

E n surélevant, par u n barrage mobile, seulement de 10 c m . le niveau du lac, o n crée une réserve de 500 millions de m3, jouant sur les milliards de m " de l'ensemble du lac.

La hauteur de chute m o y e n n e à Vargon est de 3,30 m . Elle sera portée plus tard à 4,30 m . Le débit m o y e n tst de 500 nv'l seconde.

Sa centrale possède seulement 2 groupes, comportant chacun une turbine Kaplan absorbant 330 m3 d'eau et ayant une roue de 8 m . de diamètre. Elle tourne à 46,9 tours/miaule et en- traîne u n alternateur de 12.000 k V A à 11.000 volts.

Il n'y a pas de salle de machine, i.es alternateurs sont sur le toit d u bâtiment et recouverts d'un caisson amovible en tôle.

Le poste de c o m m a n d e est au centre du bâtiment, entre les deux groupes, au niveau des régulateurs des turbines. Le pas- sage de l'eau à travers les turbines se fait par siphon, ce quiî a permis de supprimer les vannes dlarrêt, a diminué les déro- chements à exécuter dans le lit de la rivière pour la décharge, et rend les rotors des turbines facilement accessibles pour l'ins- pection.

U n e grue-portique de 200 tonnes se déplace sur le toit. Elle est munie de deux bigues, l'une en amont, l'autre en aval, qui ser- vent à la m a n œ u v r e des aiguilles que l'on utilise c o m m e batar- deaux des ouvertures d'entrée et de sortie de l'eau.

Le barrage comporte 4 déversoirs, trois sont des vannes-sec-

teurs et le quatrième une vanne verticale ordinaire. Deux de«

vannes-secteurs sont commandées à distance de Trollhattan.

U n alternateur est à 25 périodes, l'autre à 50 périodes. Les rotors ont 11,4 m . de diamètre et 1,9 m . de hauteur. Les car- casses statoriques sont en acier soudé. Le poids total d'un alter- nateur est de 410 tonnes.

Les excitatrices, du type horizontal, sont entraînées par u n multiplicateur qui leur donne une vitesse de 497 tours/minute.

Deux transformateurs de 300 K V A 10.000/190 volts servent à la distribution locale.

La puissance de l'alternateur à 25 p.p.s. est transmise à l'usine de Trollhattan par deux lignes à 11 K V .

L'alternateur à 50 p.p.s. débite sur u n transformateur de 12.000 K V A 10,6/59 K V , à refroidissement naturel ; la ligne à 55 K V aboutit à Trollhattan.

La centrale de Vargon est considérée c o m m e u n élément du système générateur de Trollhattan. Aussi est-ce de cette dernière usine que se font les c o m m a n d e s , y compris celles des disjonc- teurs.

L'appareillage est du type entièrement blindé à 11 K V . Pour mettre en marche les turbines, c o m m e les aubes direc- trices se trouvant au-dessus d u niveau de la rivière, il faut que ia bâche soit remplie d'eau. Pour cela o n évacue l'air qui rem- plit la chambre au m o y e n de deux électeurs hydrauliques, dont l'un évacue 3 m3 d'eau par seconde et peut vider la chambre de turbine en 4 heures. U n éjecteur plus petit entre en fonction- nement automatique, lorsque le niveau d'eau dans la bâche de la turbine c o m m e n c e à baisser.

Pour arrêter une turbine en cas de nécessité urgente, o n ouvre des vannes qui laissent rentrer 'l'air dans la bâche qui se vide en quelques secondes.

l'n eombinateur règle les positions respectives du distributeur

<t des pales rotoriques.

Johan E D S T B Ô M .

A. S. E. A. Revue (mai 1936).

L e Barrage et 1"

Le barrage et l'usine de Marèges font partie d u p r o g r a m m e d'aménagement de la Haute Dordogne. Sur les 9 barrages et centrales prévus sur la Dordogne, les Rhues et le Chavanon.

seule l'usine de Coindre était en fonctionnement ftu m o m e n t de la mise en route de celle de Marèges.

A . Béquille - B. Socle

Bine de Marèges

Celle-ci est la plus puissante du groupe. Elle se trouve à 15 k m . de Bort-les-Orgues (Corrèze), à u n endroit où la Dor- dogne coule dans une vallée très encaissée! et déserte avec une pente dë 5 m . / k m . Le bassin versant est de 2.500 k m2 et 1«

débit moyen1 de 65 m3/sec.

Le barrage, du type voûte, présente u n certain n o m b r e d'innovations caractéristiques adoptées par M . l'Ingénieur eu chef Coyne, chef du Service d'aménagement de la Haute D O R - dogne.

Tout d'abord le profil rappelant u n e carène à double cour- bure ; ensuite on a supprimé à l'amont toute la partie de la maçonnerie qui, vers le socle, aurait été soumise à des efforts de tension sous l'influence de la poussée de l'eau. Cette solu-

tion crée u n surplomb. Pour éviter des contraintes dangereu- ses lorsque le barrage est vide, M . Coyne a placé deux béquille»

reliées à la masse par defe armatures, et, dans la partie latérale, cinq cales adossées au rocher de fondation.

Sur la rive droite, lai pente de la berge se trouvant interrompue vers le milieu de la hauteur du barrage, la poussée de la voûte a dû être transmise à la berge par l'intermédiaire d'une culée exé- cutée en barrage-poids1 et servant en m ô m e temps de déversoir et d'évaouateur de erue à l'air libre.

La voûte est découpée en 15 voussoirs de 13 mètres de longueur développée, séparés les u n s des autres par des joints de contrac- tion de 1 mètre de largeur. Ces joints furent ensuite remplis de béton coulé et injectés' de ciment sous pression.

A la, partie inférieure des joints centraux o n avait réservé P A N , dant la construction, pour laisser le passage aux crues, des orifi- ces de grande section, qui ont été obturés à u n e cadence accélé- rée par refroidissement au m o y e n de tubes à circulation d'eau noyés dans la masse.

Le parement a m o n t a été réalisé par u n enduit de ciment, arm£

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pur u n grillage métallique recouvert «le deux couches de pein- ture bitumeuse.

Le couronnement supporte une chaussée de 5 m . 50 et deux trottoirs de 1 m . 10.

Le barrage à 90 mètres de hauteur, 3 mètres d'épaisseur au som- met, 19 mètres à la base. La longueur développée de la voûte è la crête est de 198 mètres, celle du déversoir de i9 mètres. Le cul>"

de béton est de 185.000 mètres cubes.

Le' lac. artificiel ainsi créé contient 47 millions de mètres cubes dont 35 utiles.

Pour évacuer les crues, qui peuvent atteindre 1.500 ma/sec*, il y a, en plus d u déversoir à l'air libre m u n i de 3 vannes planes de 7 m . 50 de largeur et 5 mètres de hauteur, dont u n volet dé- versoir de 1 m . 5 0 à ta. partie supérieure pour évacuer les corps flottants, deux évaeuateurs souterrains sur la rive gauche, com- prenant chacun une. galerie circulaire de S mètres de diamètre précédée d'un pertuisl-déversoir de 12 mètres de largeur et 11 m è - tres de hauteur. L'entrée de chaque perluis est obturée par u n e vanne-wagon, c o m m a n d é e automatiquement lorsque le plan d'eau dépasse une cote fixée.

La vidange d u réservoir est assurée à la cote 50 par deux conduites métalliques de 1 m . 90 de diamètre traversant Iz barrage et obturés par u n robinet-vanne à lunette assurant

l'élanchéité cl par u n e vanne-papillon pouvant se m a n œ u v r e r en charge.

Les ouvrages d'amenée!, situés sur la rive droite, coanprao- nent deux systèmes indépendants comprenant chacun u n e ga- lerie de 135 mètres de longueur et de 6,20 m . de diamètre, avec une cheminée d'équilibre de 7 mètres de diamètre est do 50 mètres de hauteur, d'où partent deux conduites- forcées de 120-1.50 mètres et de 4,40 m . de diamètre, frottées par des câbles métalliques qu'on mettait en tension permanente, de manière, à soumettre le béton à u n e compression artificielle avant la mise en eau, procédé d û à M . Mary, ingénieur de*

Ponts et Chaussées, ei, à M . Guerrier, ingénieur aux Enitronri- scs Ballot.

La centrale comprend 4 turbines Francis à axe vertical de 16.200 CV. sous 75 mètres de chute. Les alternateurs donnera 34.000 K W . sous 150 f,./min. D e u x turbines auxiliaires de 3.000 C V . entraînent dos alternateurs de 2.20O K W .

Les transformateurs de 75.000 K V A , élèvent la tension de 12 K V . à 90 et 220 K V .

Michel N A T I O N . La Technique Moderne.

1e r janvier 1936.

L e Frettage des conduites forcées de l'Usine hydroélectrique de Marèges

Dans le n u m é r o d'avril des Annales des Ponts et Chaussées, M . Mary, ingénieur des Ponts et Chaussées, donne la descrip- tion détaillée d u frettage des conduites forcées de l'usine de M a - règes, dont il est question dans le compte rendu précédent.

Dams les trente derniers mètres du parcours des conduites forcées, le rocher est de qualité médiocre et l'épaisseur de oou- verture tombe à 10 m . M . Mary eut alors l'idée de fretter les conduites en béton par des câbles en acier.

La grosse difficulté était de réaliser le frettage en souterrain.

Des expériences préliminaires furent faites, et finalement la tension du câble fut obtenue par déformation de son tracé, au m o y e n de deux vérins placés à l'intérieur de la conduite, in- dépendants l'un de l'autre et prenant appui sur la conduite elle-même au m o y e n de câbles scellés dans la conduite.

L'étude de M . Mary donne des détails sur la réalisation d u dis- positif et sur la construction d u frettage, .ainsi que le contrôle par témoins sonores imaginés par M . Coyne.

L a Catastrophe de Molare (Italie) 1 3 A o û t 1 9 3 5

Le 13 août dernier, l'un des deux barrages formant le lac ar- tificiel d'Ortiglieto, en Italie, sur le torrent Orba, affluent du P o et descendant de l'Appenin Ligure, cédait sous u n e crue fu- rieuse et livrait passage, en quelques minutes, à 10 millions de mètres cubes d'eau qui ravagèrent la vallée à l'aval et firent H l victimes.

Dans' le numéro* de février 1936 des Annales des Ponts ei Chaussées, M . Coyne, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, étudie les causes de cette catastrophe.

La retenue était obtenue au m o y e n de deux cannages : le pre- mier, situé sur la cours; m ê m e d u torrent, appelé barrage de Zerbino, est u n blarrage-poids m u n i d'une batterie de siphons automatiques situés sur lai crête, d'un déversoir superficiel laté- ral et de deux vannes, de vidange, pouvant débiter enstemble 850 m3/ s e c , ce qui représente u n débit de crue de 6 m3/sec.

par k m2 de bassin versant ; (on compte normalement pour les Appenins 4 m3/sec.) ; le second barrage, celui qui a cédé, s'appelait « Diga délia Sella Zerbino » et barrait u n e dépression secondaire. C'était u n barrage-poids de 15 mètres de hauteur.

Le 13 août, à 6 heures d u matin, éclatait u n orage terrible (l'un des pluviomètres enregistra 525 m / m en 6 heures). U n e des vannes de fond fut immobilisée par les, branchiages charriés.

Lorsque les siphons s'amorcèrent le débit atteignait 2.000 m3/sec.

alors qu'on- ne pouvait en évacueir que 700 : la débit m o n t a m ê m s à 2.500 mètres cubes. L'eau submergea- bientôt le biarrage.

A 13 h. 15, le premier bloc de la rive gauche bascula sous l'érosion après trois-quarts d'hdure de déversement. E n 5 minu- tes, tout le barrage était anéanti, et il y avait de nombreuses victimes à Molare et Ovada.

M . Coyne tire les conclusions suivantes de l'accident : Lorsqu'une retenue est barrée par deux barrages, le plus petit doit être plus largement conçu.

L a catastrophe m e t en relief l'inertie et la confiance irraison- née des habitants! qui n e voulurent pas évacuer leurs maisons,

mialgré les avertissementsi donnés par le courageux gardien qui téléphonait d u barrage alors qu'il avait de l'eau jusqu'au cou. Trois heures avant o n sut que le barrage était menjacé. Qua- rante minutes avant que lés eaux n'arrivent sur les lieux habi- tés, o n sut que le barrage s'était écroulé.

Lë débit de la crac fut extraordinaire : les 2.500 m3/sec. cor- respondant à 18 m3/sec. par k m2 do bassin versant, ce qui

ne s'est jamais: vu. Il estl d û à la configuration de liai montagne au front abrupt. Le refroidissement consécutif à la détente adia-

batique des nuages obligés de s'élever le long des flancs de la montagne, produit u n e précipitation massive, stationsnjadre et lo- calisée (il ne pleuvait pas en effet siur le! littoral). C e phénomène fut sans doute aggravé d u fait de liai remicomtre de masses d'air h u m i d e et chaud, appelées par le vent du Sud-Est, avec u n e cou-

lée d%ir froid venue des Alpes. L'orage a stationné plus de 8 heures lau m ê m e endroit.

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Les données actuelles sur les Usines d'accumulation par p o m p a g e

Les accumulations, à la fois Saisonnières et journalières, ne peuvent être réalisées directement que rarement. O n peut y re- médier au m o y e n de stations de" p o m p a g e journalier et de p o m - page saisonnier. M . J. Leclërc d u Sablon étudie l'installation et le fonctionnement des usines d'accumulation par p o m p a g e dans le n u m é r o de décembre 1935 des Annales des Ponts et Chaussées.

Le p o m p a g e peut être utilisé soit pour améliorer les possibi- lités journalières d'une usine, ou d'un groupe d'usines, eoit pour le remplissage saisonnier d'un réservoir. L'auteur donnei une énu-

mération descriptive des installations de ces trois catégories.

Dans la plupart des installations l'axe est horizontal. Généra- lement les groupes comprennent : une turbine, u n alternateur, une p o m p e , l'alternateur fonctionnant en moteur synchrone pour

entraîner la p o m p e .

Dans la plupart dos cas la p o m p e est calée sur l'arbre com- m u n . O n tend de plus en plus à diminuer l'aspiration et m ê m e actuellement les pompesi reçoivent l'eau sous pression, ce qui est

plus aisé pour les groupes à axe vertical.

Dans la p o m p e l'admission est souvent bilatérale, ce qui amé-

liore le débit et équilibre en principe les poussées. Quand il y a plus de deux étages l'admission est unilatérale. Avec u n seul étage on peut atteindre 154 mètres.

Le diffuseur à directrices mobiles n'est pas u n m o d e de réglage rationnel du débit qui devrait être réalisé par modification de ta position des aubes des roues.

Les vannes sont généralement sphériques. Les vannés papillon ont fait de grands progrès et sont maintenant parfaitement étan- ches, grâce à u n joint pneumatique.

Avec les turbines Peltan, on peut les laisser tourner à vide quand le' groupe fonctionne en pompage. Pour les turbines Francis et pour les p o m p e s il faut les séparer. S'il s'agit de p o m p a g e saisonnier, o n peut avoir u n accouplement rigide dé- m o n tabla rapidement à l'arrêt. Sinon il faut pouvoir accoupler mi séparer an marche.

Il existe des embrayages mécaniques à friction (Herdecke 36.000 CV.), électromagnétiques (Leitzach 8.000 CV.), hydro- méoaniques (Herdecke 36.000 CV.).

L É G I S L A T I O N

L e Mois Fiscal

Roger L E F E B V R E Jacques L E F E B V R E Docteur en Droit Licencié en Droit

Ancien Rédacteur de l'Enregistrement Ancien Contrôleur des Contributions directes Ancien Rédacteur au Ministère des Finances Professeurs de Droit fiscal à l'Ecole Polytechnique de Notariat de Paris

Conseils fiscaux

I N D E M N I T É S F O R F A I T A I R E S D E S A D M I N I S T R A T E U R S

Les s o m m e s forfaitaires allouées aux administrateurs de sociétés par actions en remboursement de leurs frais de dé- placements occasionnés par les réunions des assemblées gé- nérales et d u Conseil d'administration échappent à l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières (Cass., C h a m b r e des Requêtes, 12 février 1936, confirmant jugement d u Tribunal de Béthune du 16 novembre 1932).

Cette décision mérite d'être signalée car l'Administration avait pris poux règle de soumettre à l'impôt ces rembourse- ments forfaitaires.

Il y a lieu de remarquer toutefois que la Cour a reconnu à l'Administration le droit de provoquer toutes déclarations utiles de la société et d'exercer son contrôle lorsque le for- fait paraît en disproportion notable avec les dépenses réelle- ment effectuées.

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S O C I É T É S A C A P I T A L V A R I A B L E

U n procès-verbal d'assemblée constatant l'augmentation

de capital d'une société à capital variable constate par là m ê m e une série d'actes synallagmatiques et, de ce fait, doit être enregistré et soumis au droit de 3 % s m le montant de l'augmentation (Tribunal civil de Gahors, 5 décembre 1935).

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F R A I S D E P O S E E T D E M O N T A G E D U M A T É R I E L Les frais de pose et de montage d u matériel doivent être regardés, pour la détermination du bénéfice imposable, c o m m e des charges d'exploitation et ne s'incorporent pas au prix de revient des éléments) à amortir (Arrêt du Conseil d'Etat du 10 décembre 1935).

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V É R I F I C A T I O N D E S D É F I C I T S R E P O R T É S Le déficit à reporter étant, aux termes m ê m e s d u texte lé- gal, « considéré c o m m e une charge » des exercices suivants, peut, m ê m e s'il concerne, un exercice prescrit au point de vue du droit de répétition,

être

remis en cause et rectifie le cas échéant, dès l'instant qu'il est imputé sur les résultats d'un exercice n o n atteint lui-même par la prescription (Arrêt du Conseil d'Etat du 30 mars 1936).

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