• Aucun résultat trouvé

Algérie, Égypte, Liban, Libye, Maroc, Tunisie, Cisjordanie et Bande de Gaza

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Algérie, Égypte, Liban, Libye, Maroc, Tunisie, Cisjordanie et Bande de Gaza"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

ET LA PROPAGATION DE XYLELLA FASTIDIOSA – SYNDROME DE DÉCLIN RAPIDE DE L’OLIVIER AU PROCHE-ORIENT ET EN AFRIQUE DU NORD

M a rs 20 19

Pays: Algérie, Égypte, Liban, Libye, Maroc, Tunisie, Cisjordanie et Bande de Gaza Code du projet:

Contribution de la FAO:

Période de mise en œuvre:

TCP/RAB/3601 499 000 USD

15 juin 2016 – 31 janvier 2019

Contacts: Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord FAO-RNE@fao.org

ODD:

(2)

Partenaires

Gouvernements des pays participants.

Bénéficiaires

Producteurs d’oliviers (oléiculteurs et pépiniéristes) dans les pays participants; institutions chargées de la protection des végétaux au sein des différents ministères de l’agriculture.

Contribution au Cadre de programmation par pays Algérie (Domaine prioritaire 1), Égypte (Domaine prioritaire B), Liban (Domaines prioritaires A et B), Maroc (Domaine prioritaire 2), Tunisie (Domaine prioritaire 1).

D

ESCRIPTION DU PROJET

Xylella fastidiosa, la bactérie responsable du Syndrome de déclin rapide de l'olivier, représente une grave menace pour la production d'olives dans la région méditerranéenne. Les oliviers infectés par la bactérie s'affaiblissent progressivement et meurent en peu de temps. Symbole de la culture et de l'histoire méditerranéenne, l'olivier est une des principales cultures de la région. La production d’olives et d’huile constitue une source de revenus fondamentale pour des milliers de familles à revenus faibles et moyens. Les pays de la région du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord dépendent de façon importante pour leurs plantations de l'importation de matériel végétal en provenance de pays dans lesquels la maladie a été signalée. Le risque d'introduction et de propagation de la bactérie dans la région est donc élevé, non seulement en raison des échanges commerciaux, mais aussi en raison de la prévalence des plantes hôtes, des insectes vecteurs et de l'adéquation des conditions environnementales.

Pour faire face à cette menace, la FAO, la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) et le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM) ont organisé conjointement en avril 2016 un atelier international sur X. fastidiosa à Bari (Italie). À cette occasion, la nécessité de coordonner les efforts nationaux des pays méditerranéens présentant un risque élevé d'introduction de la bactérie a été soulignée.

La FAO, en collaboration avec les gouvernements de l'Algérie, de l'Égypte, du Liban, de la Libye, du Maroc, de la Tunisie, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, a mis en œuvre le projet TCP/RAB/3601 intitulé

«Renforcement des capacités visant à prévenir l'introduction et la propagation de Xylella fastidiosa - Syndrome de déclin rapide de l’olivier au Proche-Orient et en Afrique du Nord». Le projet avait pour objectifs:

(i) d'améliorer les mesures phytosanitaires; (ii) de lancer des programmes de surveillance au niveau national;

(iii) de renforcer les capacités fondamentales en matière d'enquête, de diagnostic, de vulgarisation et de gestion des risques phytosanitaires; (iv) de sensibiliser les parties prenantes à la maladie induite par X. fastidiosa; (v) de créer des organes de coordination au niveau national.

I

MPACT

©FAO RAB

(3)

R

ÉALISATION DES RÉSULTATS

Des ateliers de lancement ont été organisés dans chaque pays, auxquels ont participé les principales parties prenantes des différents secteurs concernés: les ministères de l'agriculture, les organismes nationaux de protection des végétaux, les centres de recherche, les autorités gouvernementales, les services de vulgarisation agricole, les associations et sociétés agricoles, les syndicats agricoles et les entreprises du secteur privé.

Les participants ont élaboré ensemble un plan de travail national pour faire face à la menace représentée par X. fastidiosa. Les principaux éléments des plans d'urgence nationaux étaient les suivants: i) rassembler les données nécessaires à l'élaboration de l'analyse du risque phytosanitaire, et en particulier les données sur la répartition des plantes hôtes, l'importation de plantes hôtes, les pépinières et le matériel de propagation;

ii) établir des réglementations phytosanitaires concernant l'importation des plantes hôtes; iii) lancer des programmes nationaux de surveillance pour établir le statut phytosanitaire des oliviers sur le territoire national et détecter rapidement toute introduction éventuelle de la bactérie. Le programme de surveillance spécifiait un certain nombre de paramètres, notamment pour l'échantillonnage, les tests en laboratoire, la gestion des données et l'établissement de rapports; iv) former des spécialistes en matière d’agriculture, de santé des plantes, de vulgarisation et de diagnostic en laboratoire;

v) élaborer des programmes de sensibilisation et de vulgarisation (en particulier des outils de communication de masse et du matériel de sensibilisation) pour diffuser les messages et les informations d'alerte précoce aux oléiculteurs et aux producteurs; vi) coordonner les efforts des différentes parties pour planifier et mettre en œuvre la gestion du risque X. fastidiosa et mobiliser les fonds nécessaires à l'exécution d’activités durables dans le temps.

Le plan d'urgence national a été communiqué aux ministres de l‘agriculture de chaque pays participant.

Les mesures phytosanitaires appliquées par chaque pays ont été examinées et discutées avec les représentants des organismes nationaux de protection des végétaux lors de plusieurs réunions. Le projet a aidé ces organismes à réaliser et à tirer profit de l'analyse du risque phytosanitaire conçue par l'Organisation nord-américaine pour la protection des plantes.

Le projet a mobilisé les parties prenantes cibles à travers l’organisation de deux ateliers spécifiques dans chaque pays, ainsi que de réunions de suivi. Les ateliers et réunions visaient à sensibiliser les principales parties prenantes au risque de maladie liée à X. fastidiosa et aux dommages que le syndrome de déclin rapide de l'olivier pourrait causer à l'industrie oléicole s’il se déclarait sur le territoire national. Le rôle et les responsabilités de chaque partie prenante ont été discutés et soulignés au cours des ateliers et des réunions.

Le projet a organisé une série d'ateliers de formation de formateurs dans tous les pays participants. Ces ateliers ont formé des spécialistes issus de différents organismes gouvernementaux sur la biologie et l'épidémiologie de X. fastidiosa et du syndrome de déclin rapide de l'olivier, à travers l'échantillonnage des plantes hôtes, l'identification et le diagnostic fiables de la maladie, le développement de campagnes de sensibilisation et un examen des réglementations phytosanitaires. Des experts internationaux ont organisé le premier atelier à l'intention d'experts nationaux sélectionnés, qui ont reçu une formation d'instructeurs et ont ensuite conduit les ateliers nationaux de formation. Au total, 808 spécialistes ont été formés dans les sept pays participants.

En outre, une formation spécifique a été dispensée sur l'installation et l'utilisation de XylApp et XylDatabase, le logiciel développé par le CIHEAM pour la collecte et la gestion des données du programme de surveillance de X. fastidiosa.

Une composante fondamentale de la mission des organismes nationaux de protection des végétaux est d'évaluer le statut phytosanitaire sur leurs territoires respectifs, en particulier pour les organismes nuisibles présentant un risque élevé d'introduction. Le projet a aidé les pays participants à planifier et à mettre en œuvre un programme de surveillance pour garantir l'absence de la bactérie dans leur pays, ou pour satisfaire à l'exigence de détection précoce comme mesure d'urgence contre une introduction accidentelle. Les activités de surveillance menées dans le cadre du projet visaient à encourager les efforts nationaux visant à mettre en œuvre des plans de surveillance plus complets, ainsi qu'à fournir une assistance technique et scientifique aux organismes nationaux de protection des végétaux.

(4)

Le projet a également soutenu les plans nationaux de surveillance en fournissant: i) du matériel de laboratoire (huit dispositifs du système d’amplification isothermale en temps réel [LAMP] de ICGENE, un en Algérie, Égypte, Liban, Maroc, Tunisie, Cisjordanie et la bande de Gaza, et deux [avec batterie de rechange] en Libye); ii) des consommables de laboratoire (kits LAMP de 40 tests fournis à l'Algérie [10 kits], l'Égypte [14 kits], le Liban [15 kits], la Libye [15 kits], le Maroc [10 kits], la Tunisie [15 kits], la Cisjordanie et la bande de Gaza [15 kits];

iii) des kits pour la réalisation du test ELISA (dosage immuno-enzymatique sur support solide), contenant chacun 960 tests fournis au Liban (2 kits), au Maroc (un kit) et à la Cisjordanie et à la bande de Gaza (un kit);

iv) des outils de stockage et de gestion des données (sept tablettes équipées de l'application XylApp [logiciel et cartes dédiés à la gestion des données des activités de prospection de X. fastidiosa] mis à la disposition de l'Égypte, du Maroc, de la Tunisie, de la Cisjordanie, de la bande de Gaza, de la Libye et du Liban; v) la base de données XylDatabase à tous les participants. XylDatabase est une base de données et un logiciel dédiés, avec une interface facile d’accès qui permet de collecter des informations depuis plusieurs tablettes et d’associer les données de terrain aux données de laboratoire. Le logiciel est capable de stocker, récupérer, gérer et présenter les données sous forme d'illustrations graphiques et de cartes. Le nombre total d'échantillons recueillis et analysés dans le cadre des activités du projet est de plus de 20 000.

Des campagnes de sensibilisation ont été planifiées et mises en œuvre, notamment sous la forme de courts séminaires organisés à l'intention des spécialistes de l'agriculture, des étudiants universitaires, des chefs d'exploitation agricole, des producteurs et des agriculteurs. Environ 3 050 participants ont bénéficié des séminaires de sensibilisation. En outre, des outils de communication de masse (journaux, télévision, radio, brochures et affiches) ont été utilisés pour diffuser le message à un large public.

Pour contrer le risque d’une introduction de X. fastidiosa, il est nécessaire de mettre en œuvre une série d'activités confiées à différentes parties prenantes. La coopération et la coordination de ces actions sont donc cruciales pour une gestion des risques réussie. Un cadre institutionnel de coordination a été mis en place à travers la création de comités nationaux représentant toutes les parties

Le projet a enfin renforcé la coordination régionale entre les principales parties prenantes dans les pays participants. Les réunions régionales, les ateliers de formation des formateurs et les ateliers nationaux ont aidé les pays à préparer leurs plans d'urgence en fonction de la situation nationale, à identifier les lacunes de leur dispositif ainsi que des solutions appropriées.

M

ISE EN ŒUVRE DU PLAN DE TRAVAIL ET DU BUDGET

Le plan de travail du projet a été précisé lors de l'atelier de lancement qui s'est tenu en Tunisie du 29 août au 2 septembre 2016.

Le projet a financé les honoraires des consultants nationaux dans chacun des pays participants et des consultants internationaux qui ont appuyé la mise en œuvre des activités du projet dans tous les pays, en particulier lors des sessions de formation des formateurs et des formations sur XylApp.

Le projet a financé les frais de formation, les frais de transport des participants aux ateliers régionaux et des personnes chargées des prélèvements d'échantillons dans les oliveraies, les indemnités journalières des participants aux activités, la compensation des frais de transport et de restauration, l'achat de matériel de laboratoire (dispositif en temps réel LAMP de ICGENE), les kits de test, les consommables de laboratoire, les outils de prélèvement, la préparation et l’impression du matériel de sensibilisation.

La durée du projet a dû être prolongée, car l’atteinte de certains des produits initiaux (activités de suivi et de surveillance) a pris plus de temps que prévu. Le financement du PCT a servi à financer à la fois le personnel national et les consultants internationaux (pour le renforcement des capacités).

Un budget de 500 000 USD a été mis à la disposition du projet par la FAO. Les gouvernements nationaux des pays participants, les propriétaires agricoles locaux et le

©FAO RAB

(5)

 Pour éviter que le projet ne se heurte à des ressources financières limitées ou à des restrictions budgétaires, une allocation efficace des ressources financières a été recherchée en classant par ordre de priorité les activités, dont la réalisation a également contribué au renforcement des compétences, et en aidant les autorités agricoles locales à poursuivre les activités en faisant appel à d'autres sources de financement.

 La longueur des procédures bureaucratiques, qui peut paralyser les projets de courte durée, a été gérée en priorisant les activités et en demandant une extension de la durée du projet.

 La durabilité des activités est un élément fondamental pour gérer le risque d'introduction et de propagation de X. fastidiosa. Le risque d’interruption de la mise en œuvre des plans d’urgence nationaux, généralement en raison du manque de ressources financières après la clôture du projet, a été atténué par l'organisation d'un atelier des donateurs à la fin du projet, au cours duquel les organismes de financement nationaux, régionaux et internationaux ont été invités à investir des fonds pour soutenir l'exécution des plans d’urgence nationaux.

M

ESURES DE SUIVI À L

ATTENTION DU GOUVERNEMENT

Les autorités nationales des pays du Proche-Orient et d’Afrique du Nord recevront un soutien pour les inciter à inclure des campagnes de sensibilisation visant à gérer le risque lié aux organismes de quarantaine aux frontières. Les programmes locaux de vulgarisation tendent à se concentrer sur les maladies endémiques provoquant des pertes de rendement élevées, tandis qu'une attention moindre est accordée à la possibilité d'introduction de nouveaux ravageurs. La formation de spécialistes en vulgarisation agricole sur les méthodes professionnelles permettant de transmettre un message aux agriculteurs devrait être renforcée. En outre, le programme de vulgarisation pourrait être soutenu en fournissant davantage de matériel de sensibilisation avec des messages simples destiné aux agriculteurs locaux.

Au vu de l'épidémiologie de X. fastidiosa et des conditions environnementales des pays participants, le risque d'introduction et de propagation de cet agent pathogène a été évalué comme élevé, pour les raisons suivantes:

i) les pays du Proche-Orient et d’Afrique du Nord dépendent pour une large mesure de l'importation de matériel de plantation en provenance de pays où X. fastidiosa a été signalée; ii) le contrôle phytosanitaire aux frontières n'est pas suffisant à cause de capacités humaines et des ressources financières limitées, ainsi que du manque de sensibilisation au risque; iii) aucun programme de surveillance systématique et bien planifié n'avait été lancé en raison du manque de ressources financières et de spécialistes formés; iv) la majorité des efforts sont fragmentés et une bonne coordination et communication fait défaut parmi les parties concernées.

La probabilité d'introduction et de propagation de X. fastidiosa dans les pays de la région est donc élevée et aurait un impact significatif aux niveaux économique, social et environnemental.

Dans ce contexte, les mesures d'atténuation des risques liés à la mise en œuvre du projet ont été les suivantes:

 L'absence d'un plan de travail clair et détaillé, prenant en compte les particularités de chaque pays et adapté aux conditions nationales risquait d'entraîner des pertes de temps et de ressources financières. Ce risque a été atténué par l'élaboration d'un plan de travail standard qui a ensuite été ajusté suite aux consultations menées avec le coordonnateur national du projet et le consultant national, permettant d’aboutir à des plans d'action adaptés aux conditions nationales.

 Une faible coopération de la part des partenaires gouvernementaux et des parties prenantes aurait pu entraîner l'échec ou le retard dans l'atteinte de certains objectifs du projet. Ce risque a été géré en organisant un atelier des parties prenantes dans chaque pays au tout début du projet. Au cours de l'atelier, les participants ont été invités à présenter leurs connaissances sur le risque, les mesures éventuellement prises pour y faire face, ainsi que les actions futures envisagées. Pendant la mise en œuvre du projet, les partenaires gouvernementaux et les parties prenantes ont été constamment impliqués dans les activités, non seulement en tant que bénéficiaires, mais aussi en tant qu'acteurs à part entière œuvrant dans des systèmes décentralisés avec leurs propres budgets. Certains formateurs ayant suivi le module de formation des formateurs ont ensuite organisé des séminaires et des séances de sensibilisation et ont élaboré du matériel de sensibilisation financé par leurs organisations

respectives. ©FAO RAB

(6)

Les programmes nationaux d’enquête pour la détection d'organismes de quarantaine non encore signalés sur les territoires nationaux ne sont souvent pas bien planifiés ou mis en œuvre. Le manque de formation adéquate des inspecteurs et l'absence de fonds suffisants sont les principaux défis à relever. Étant donné que la responsabilité des programmes nationaux d'enquête relève principalement des organismes nationaux de protection des végétaux, la réalisation d'une activité aussi importante fera l’objet d’une attention particulière et d’un soutien qui pourra se manifester sous la forme d'une aide aux autorités locales pour l'obtention de fonds à partir de ressources nationales et internationales.

D

URABILITÉ

1. Développement des capacités

Le projet a aidé les pays participants à renforcer les capacités à différents niveaux, notamment à travers la préparation de plans d'urgence nationaux, le recueil de données de base pour l’analyse du risque phytosanitaire, la préparation de matériel de sensibilisation, le soutien aux efforts nationaux en faveur du programme de surveillance par la formation de spécialistes et la fourniture d'équipements (dispositifs LAMP) et d'outils de prélèvement. Les activités réalisées et les progrès faits démontrent que les pays participants ont acquis durant le projet une expérience déterminante et sont désormais en mesure d’assurer le suivi des mesures mises en œuvre pour contrer le risque induit par X. fastidiosa. Les objectifs du projet en matière de renforcement des capacités présentent un grand intérêt pour les pays de la région, car ils peuvent servir de modèle pour d'autres ravageurs transfrontaliers envahissants.

2. Égalité des sexes

Les femmes ont participé aux activités du projet, bien qu'à des degrés divers. Leur participation était plus évidente dans les activités de laboratoire, par exemple, que dans les activités de terrain. Sur les 3 858 participants à l'ensemble des manifestations organisées par les pays du projet, 940 étaient des femmes.

3. Durabilité environnementale

Un certain nombre de plantes ornementales et d'espèces forestières sont des hôtes de X. fastidiosa. Ces espèces végétales jouent un rôle majeur dans le système environnemental des pays de la région. Si la maladie atteint ces pays, l'impact sur l'environnement sera important et pourrait conduire à la destruction des forêts, en particulier celles qui abritent une seule espèce dominante sensible à la bactérie. Les paysages routiers et urbains pourraient également être gravement touchés par la destruction des plantes sensibles. En outre, l'utilisation intensive d'insecticides pour lutter contre les insectes vecteurs de X. fastidiosa entraînerait la perturbation des écosystèmes en affectant les insectes non ciblés et aurait des conséquences pour la santé humaine.

4. Approche fondée sur les droits de l’homme,

notamment le droit à l’alimentation et à un travail décent La culture de l'olivier représente une source majeure de nourriture et de revenus pour les sociétés vulnérables de la région Proche-Orient/Afrique du Nord. La consommation moyenne d'huile d'olive au Liban, en Cisjordanie, dans la bande de Gaza, au Maroc et en Tunisie est de 3,7 litres par habitant et par an (selon les chiffres de 2014 du Conseil oléicole international [COI]), soit dix fois la consommation mondiale moyenne, qui s’établit à 0,39 litre par habitant et par an (COI, 2016).

Par ailleurs, la production d'olives dans les pays de la région représente près de 35 pour cent de la production mondiale. La production d’olives et d’huile est principalement le fait de petits et moyens agriculteurs, qui sont souvent les producteurs les plus vulnérables. Le risque que fait peser l'introduction de X. fastidiosa sur l'industrie oléicole affecte donc l'un des principaux produits alimentaires de base des pays de la région Proche-Orient/Afrique du Nord, ainsi que les revenus des petits et moyens producteurs.

5. Durabilité technologique

L'industrie agricole, en particulier pour des cultures comme l'olive, les agrumes et le raisin (et notamment le conditionnement, la transformation, l'extraction et l'agro-industrie) s'est considérablement développée grâce à l'utilisation des nouvelles technologies. Les activités agro-industrielles seraient certainement affectées par la réduction du rendement ou de la superficie d'une culture spécifique. L'introduction de

(7)

6. Durabilité économique

L'agriculture est l'un des principaux moteurs de la croissance économique dans les pays de la région Proche-Orient/Afrique du Nord. Elle contribue de façon importante à l'économie nationale et demeure le principal secteur d’emploi. De nombreux secteurs d'un grand intérêt économique pour ces pays, tels que les agrumes, l'olivier, la vigne, les plantes rosacées, ornementales et forestières, sont des hôtes de la bactérie X. fastidiosa. Les dégâts qui pourraient être causés par un foyer de X. fastidiosa auraient un impact majeur sur la production nationale dans les pays de la région et sur leurs économies.

 Rapport final sur les activités menées en Tunisie, M. Fatmi, Tunis (Tunisie), août 2017, 21 pp.

 Rapport final sur l’atelier de formation sur le diagnostic de X. fastidiosa tenu au Maroc, M. Fatmi, Bouznika (Maroc), décembre 2017, 11 pp.

 Rapport sur la clôture du projet en Tunisie, M. Fatmi, Tunis (Tunisie), février 2018, 37 pp.

 Rapport sur la clôture du projet au Maroc, février 2018. M. Fatmi et M. Chetto, Agadir (Maroc), février 2018, 37 pp.

 Rapport sur la clôture du projet en Égypte, février 2018, A. Hussein et A. Sabry, le Caire, Égypte, mars 2018, 82 pp.

 Rapport sur la clôture du projet au Liban, février 2018, E. Choueri, Liban, mars-décembre 2018.

14 pp.

 Rapport sur la clôture du projet en Tunisie, février 2018, A. Rhouma et F. Hellali, Tunis (Tunisie), mai 2018, 42 pp.

 Rapport sur la clôture du projet en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, février 2018, A. Fattum et S. Shubib, Cisjordanie et Bande de Gaza, mai 2018, 35 pp.

 Rapport final sur les ateliers sur la surveillance régionale de Xylella fastidiosa au Maroc, M. Fatmi, Agadir, Maroc, mai 2018, 17 pp.

 Rapport sur la clôture du projet en Algérie, février 2018, S. Moumene, Algérie, juin 2018. 59 pp.

 Rapport sur la clôture du projet en Libye, février 2018, A. Kafu, Libye, juillet 2018, 41 pp.

 Rapport final et de fin de mission, M. Fatmi, Agadir (Maroc), octobre 2018, 25 pp.

D

OCUMENTS ET MATÉRIEL DE DIFFUSION PRODUITS AU COURS DU PROJET

 Rapport final sur l’atelier de formation des formateurs (Maroc), M. Fatmi, Meknès (Maroc), février 2016, 16 pp.

 Compte-rendu de l’atelier de lancement tenu en Tunisie, M. Fatmi, Tunis (Tunisie), septembre 2016, 51 pp.

 Rapport final sur l’atelier de formation des formateurs (Algérie), M. Fatmi, Alger (Algérie), décembre 2016, 18 pp.

 Rapport final sur l’atelier de formation des formateurs (Égypte), M. Fatmi, le Caire (Égypte), mai 2017, 20 pp.

 Rapport intermédiaire sur les activités menées en Libye, septembre-juin 2017, A. Kafu, (Libye), mai 2017, 17 pp.

 Rapport intermédiaire sur les activités menées au Maroc, septembre-juin 2017, M. Fatmi et M. Chetto, Agadir (Maroc), juin 2017. 25 pp.

 Rapport intermédiaire sur les activités menées en Algérie, septembre-juin 2017, S. Moumene, Alger (Algérie), juin 2017. 37 pp.

 Rapport intermédiaire sur les activités menées en Tunisie, septembre-juin 2017, A. Rhouma et F. Hellali, Tunis (Tunisie), juin 2017. 30 pp.

 Rapport intermédiaire sur les activités menées en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, septembre-juin 2017, A. Fattum et S. Shubib, Cisjordanie et bande de Gaza, juin 2017, 16 pp.

 Rapport intermédiaire sur les activités menées au Liban, septembre-juin 2017, E. Choueri, Liban, juillet 2017, 10 pp.

 Rapport intermédiaire sur les activités menées en Égypte, septembre-juin 2017, A. Hussein et A. Sabry, le Caire (Égypte), août 2017, 49 pp.

©FAO RAB

(8)

R

ÉALISATION DES RÉSULTATS

– M

ATRICE DU CADRE LOGIQUE

Impact attendu

Prévention du risque d'introduction et de propagation de Xylella fastidiosa - Syndrome de déclin rapide de l'olivier dans la région Proche-Orient et Afrique du Nord, et préservation des moyens de subsistance et des revenus des oléiculteurs et des économies nationales

Résultats

Le renforcement des capacités nationales et des parties prenantes dans les pays participants permet l'application de mesures phytosanitaires harmonisées au niveau régional afin de prévenir le risque d'introduction et de propagation du syndrome de déclin rapide de l'olivier dans la région Proche-Orient et Afrique du Nord

Indicateurs

 Nombre de mesures efficaces mises en place pour empêcher l'introduction de X. fastidiosa dans les pays.

 Nombre de professionnels formés au diagnostic, à la surveillance, aux mesures phytosanitaires et à la gestion de X. fastidiosa.

Mesures de surveillance/suivi appliquées pour éviter l’introduction de X. fastidiosa dans les pays indemnes.

Nombre d'agriculteurs formés sur le risque représenté par X. fastidiosa et sur les mesures de surveillance et de prévention adoptées.

 Nombre de parties prenantes et de partenaires qui bénéficient ou contribuent à l'atteinte des objectifs du projet.

Situation de référence

 Données sur les mesures préventives appliquées par les pays avant le projet.

 Aucune formation effectuée.

Au signalement de X. fastidiosa dans les pays.

 Données de référence à identifier au cours de la période de démarrage du projet sur une base nationale.

Objectif final

 Examen et mise à jour des données phytosanitaires, et élaboration de plans d’urgence dans les trois premiers mois de mise en œuvre du projet.

 Formation de 80 techniciens au moins dans chaque pays avant la fin du projet.

 Élaboration et mise en œuvre avant la fin de la première année du projet de plans d’action nationaux pour la surveillance de X. fastidiosa.

 Formation de 500 producteurs au moins dans chaque pays ayant bénéficié des formations des formateurs.

 Toutes les parties prenantes (inspecteurs des douanes, agro-industrie, ONG) sont sensibilisées au risque induit par X. fastidiosa et se sont engagés à soutenir les mesures prises par le projet.

Commentaires et mesures de suivi à adopter

Tous les objectifs ont été atteints.

Les mesures phytosanitaires doivent être revues et mises à jour périodiquement.

Davantage de techniciens et d’agriculteurs devraient être formés dans chaque pays.

Les parties prenantes (y compris les inspecteurs des douanes, l'agro-industrie et les ONG) devraient être tenues au courant des derniers développements et sensibilisées au risque constant de X. fastidiosa. Elles devraient s’engager à soutenir les mesures prises par le projet.

(9)

Produit 1

Les partenaires et les parties prenantes ainsi que leurs rôles respectifs dans le cadre du projet sont identifiés, et des plans d'urgence et des mesures phytosanitaires appropriés conformes à la CIPV sont mis en place pour prévenir le risque d'introduction et de propagation du syndrome de déclin rapide de l'olivier dans la région Proche-Orient et Afrique du Nord

Indicateurs Objectif Réalisé

Élaboration d’un plan d’urgence dans chaque pays participant

Un plan pour chaque pays participant

(7 pays) Oui

Situation de

référence Absence de plans d’urgence

Commentaires Les plans d’urgence ont été élaborés grâce aux contributions de tous les partenaires et parties prenantes.

Produit 2

Les compétences techniques des parties prenantes en matière de pratiques de surveillance, de diagnostic et de gestion de X. fastidiosa sont améliorées

Indicateurs Objectif Réalisé

Nombre de spécialistes formés à la surveillance, au diagnostic et à la gestion de X. fastidiosa

800 Oui

Situation de

référence 0 (aucune formation réalisée) Commentaires

Produit 3

Des plans d’action efficaces pour la surveillance de X. fastidiosa sont élaborés dans les pays participants

Indicateurs Objectif Réalisé

Tester la présence de X. fastidiosa sur des échantillons de plantes et de vecteurs dans le cadre d'un plan national de surveillance

20 000 échantillons Oui

Situation de

référence Aucune donnée antérieure sur des tests d’identification de X. fastidiosa.

Commentaires

Produit 4

Sensibilisation des agriculteurs et du public aux risques liés à X. fastidiosa et aux mesures préventives

Indicateurs Objectif Réalisé

Nombre d'agriculteurs/producteurs

sensibilisés au risque X. fastidiosa 3 000 Oui

Situation de

référence Les producteurs n’ont pas été sensibilisés au risque X. fastidiosa.

Commentaires

Produit 5

Les résultats du projet sont évalués et des recommandations concernant les mesures nationales de suivi sont élaborées

Indicateurs Objectif Réalisé

Organisation d’ateliers de clôture pour évaluer les résultats du projet et établir les mesures de suivi

Six ateliers de clôture Oui

Situation de référence Commentaires

(10)

Références

Documents relatifs

Selon le conseiller économique de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP), Fathi Ben Khalifa, l’interdiction d’exportation – mais également la

Et ceux-là mêmes qui se plaignent d’avoir été colonisés qu’ont – ils fait eux, pendant tout ce temps à part de vivre dans des palais, et a exploiter de la même

La tête est recouverte par des plaques symétriques; les écailles du corps sont disposées en segments rEctangulaires formant des anneaux réguliers; la queue est

Un arrêté du ministre de la santé relatif au pass vaccinal a été publié le 5 novembre 2021 au Journal officiel de la république tunisienne (JORT). Le pass vaccinal sera

De plus, il peut être un moyen pour éviter la discrimination liée au sexe en milieu de travail.⁴⁶ L'emploi indépendant en Algérie s’est progressivement répandu en

Commémoration : journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc

L’article 122 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune prévoit que le Ministre peut établir sur des terres du domaine de l’état, sur des terrains privés ou

Le premier timbre à date (TAD) utilisé dans le territoire de Rio de Oro est de type circulaire, double cercle périphérique, portant la légende en haut RIO DE ORO et en bas CORREOS,