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Projet d appui à la mise en œuvre du Plan Sous-Régional d Action pour la Gestion et la Conservation des populations de Requins

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Programme Régional de Conservation

de la Zone Côtière et Marine en Afrique de l’Ouest

Projet d’appui à la mise en œuvre du

Plan Sous-Régional d’Action pour la Gestion et la Conservation des populations de Requins

Novembre 2003

Document préparé par : Le Secrétariat permanent de la CSRP La Fondation Internationale du Banc d’Arguin

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Note explicative sur la préparation du document de projet

Le présent document de projet représente le résultat du travail des responsables des Plans d’Actions Nationaux pour la conservation et la gestion des populations de Requins (PAN-Requins) des Etats membres de la Commission Sous-Régionale des Pêches (CSRP), du personnel du Secrétariat permanent de la CSRP, du secrétariat et de personnes ressources du Programme Sous-Régional de Conservation des zones Côtières et Marines (PRCM – initiative conjointe UICN FIBA WWF Wetlands international).

Pour la préparation de la mise en œuvre du Plan Sous-Régional d’Action pour la conservation et la gestion des populations de Requins (PSRA-Requins), ces parties ont été rassemblées en mai 2002 à Saly-Portudal (Sénégal) et en mars 2003 à Conakry en réunion de coordination du PSRA-Requins.

Les contraintes à la gestion durable des requins ont été identifiées, des solutions envisagées, un système de mise en œuvre et de coordination à l’échelle régionale a été proposé. Le projet vise à soutenir la mise en œuvre du PSRA-Requins conformément aux recommandations issues de ces réunions.

Important - note du rédacteur :

Le terme requins désigne ici toutes les espèces de la classe des Chondrichthyens (requins, anges

de mer, raies, poissons-scies et chimères). Cette terminologie correspond à celle utilisée par le Plan

International d’Action pour la Conservation et la Gestion des Populations de Requins adopté par le

Comité des Pêches de la FAO en février 1999.

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Sommaire

Page

Note explicative sur la préparation du document de projet 2

1. Introduction 4

2. Justification du projet 5

3. Stratégie d’intervention 6

4. But et objectifs du projet 6

5. Activités et résultats attendus du projet 7

6. Durée du projet et chronogramme 8

7. Mode d’exécution et de coordination 9

Liste des acteurs et bénéficiaires 9

Rôle des acteurs et bénéficiaires 9

Comité de pilotage du projet 9

Comité de coordination du PSRA-Requins 10

Gestion financière du projet et des activités 10

Mise en œuvre des activités 10

8. Fiche financière 10

Liste des abréviations 11

Liste des annexes 12

A 1 : Recommandations de l’Atelier Sous-Régional sur la Gestion

des Requins en Afrique de l’Ouest 13

A 2 : Plan Sous-Régional d’Action pour la conservation

et la gestion des populations de Requins 15

A 3 : Recommandations issues de la réunion de coordination du PSRA-Requins

et activités prioritaires à conduire dans le cadre de son exécution 21 A 4 : Fiches techniques des activités prioritaires à conduire

dans le cadre de l’exécution du PSRA-Requins 23

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1.

Introduction

Au cours du dernier demi-siècle, l’augmentation rapide de la capacité de pêche mondiale (effort de pêche, technologie et engins de pêche) a eu pour conséquence une progression des captures de requins, ciblées ou accessoires. Par la suite, le marché sud-est asiatique de l’aileron de requin, qui s’est globalisé au cours des années 80 à l’échelle mondiale, a attiré de nombreux pêcheurs vers la pêcherie. L’effort de pêche et les débarquements ont progressé dans les océans et les mers de la planète sans que la pêcherie ne fasse l’objet d’un effort particulier de description ou de suivi dans la plupart des pays.

Les différentes espèces de raies, de raies-guitares, de chimères, d’anges de mer, de poissons-scie et de requins sont généralement absentes des déclarations de captures de la pêche industrielle et apparaissent dans un nombre réduit de rubriques dans les statistiques de captures de la pêche artisanale, ne permettant pas un suivi fin de la production par espèce et l’élaboration de mesures de gestion intégrant les caractéristiques biologiques des ressources, parfois très différentes d’une espèce à l’autre.

La biologie des poissons cartilagineux, caractérisée de façon générale par des cycles longs, des croissances très lentes, une maturité sexuelle tardive et une fécondité extrêmement réduite, les rend très sensibles et vulnérables à la mortalité par pêche. En l’espace d’environ trente ans, les populations des plus grandes espèces se sont effondrées, voire éteintes localement. Selon les pêcheurs de la sous-région, l’abondance générale et les rendements de la pêche aux requins ont montré une franche diminution, indiquant une réduction de la biomasse. Les structures des populations résiduelles sont également dégradées, avec une quasi-absence des grands reproducteurs.

Les effets de l’effondrement des populations de requins, qui constitue un élément de fragilisation des compartiments supérieurs des chaînes trophiques, sur les équilibres des écosystèmes marins sont mal connus mais ont été décrits comme importants dans certaines circonstances par des publications scientifiques (Stevens, 2000). On a pu constater des ruptures d’équilibres entre des populations et des pullulations de certaines espèces, non limitées par la prédation, occupant les niches écologiques d’espèces moins productives.

Préoccupés par cette évolution, les Etats représentés au Comité des Pêches de la FAO ont décidé en 1995 de la création d’un groupe de travail sur la conservation et la gestion des requins. Les recommandations de ce groupe ont débouché sur l’élaboration et l’adoption en février 1999 par le Comité des Pêches d’un Plan International d’Action pour la Conservation et la Gestion des Populations de Requins (PIA-Requins).

Le PIA-Requins est un plan non contraignant qui vise, au travers notamment de la coopération inter-Etats, à améliorer l’information statistique et les capacités de description et de suivi du statut des populations de requins, en vue de mettre en place, le cas échéant, de mesures de conservation et de gestion.

A l’échelle mondiale, l’unique outil de conservation et de régulation du commerce international réside dans la CITES, la Convention Internationale sur le Commerce des Espèces Menacées. Ce n’est qu’en 2002 que le requin pèlerin Cetorhinus maximus et le requin baleine Rhincodon typus ont été inscrits dans les annexes de la CITES. Auparavant, bien que ce soit le commerce international qui soit à l’origine de surexploitations et d’extinctions locales, aucun requin ne figurait dans les annexes de la convention.

Dans la sous-région, les requins font l’objet depuis une trentaine d’années d’une exploitation ciblée

par la pêche artisanale. La chair fumée, salée-séchée et l’aileron constituent les sous-produits

valorisés. La progression des captures de la pêche artisanale s’est accompagnée de l’augmentation

de la capacité de pêche industrielle, à l’origine de captures accessoires de requins.

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Certaines espèces sont déjà éteintes localement (Pristidae en Mauritanie et au Sénégal, Rhynchobatidae dans toute la sous-région sauf dans le Banc d’Arguin, Mauritanie), d’autres menacées comme le grand requin marteau Sphyrna mokarran ou le requin citron Negaprion brevirostris et la proportion de grands reproducteurs a diminué pour toutes les espèces de grande taille. Les rendements ne garantissent plus toujours la rentabilisation de l’exploitation, malgré la forte valeur commerciale des ailerons, contraignant certains groupes de pêcheurs artisanaux à des migrations saisonnières vers des zones de pêche lointaines, parfois à l’origine de conflits inter- communautaires.

Les organismes de conservation intervenant sur la zone côtière (UICN, FIBA) se sont inquiétés de cette évolution et ont contribué à la caractériser au travers d’études et d’enquêtes. Un projet de conservation a été conduit dans le Parc National du Banc d’Arguin, produisant et mettant en œuvre des outils de régulation de la pêche aux requins. Un atelier sous-régional de concertation multi- acteurs, organisé à Saint-Louis (Sénégal) en avril 2000, qui a débouché sur des recommandations adressées aux institutions en charge des pêches (annexe 1).

La Commission Sous-Régionale des Pêches – CSRP, avec l’appui de l’ACDI, a ensuite conduit une série de consultations sur les aspects biologiques et socioéconomiques de la pêcherie de requins dans ses Etats membres. Les résultats de ces consultations ont motivé la rédaction d’un Plan Sous- Régional d’Action pour la conservation et la gestion des populations de Requins (PSRA-Requins), adopté en septembre 2001 par la Conférence des Ministres de la CSRP (annexe 2).

Ce plan d’action, qui s’inscrit dans le cadre du PIA-Requins, a pour objectif l’amélioration de l’information scientifique et l’aménagement de la pêcherie des requins. Dans cette perspective, la CSRP a organisé avec l’appui de la FIBA deux réunions de coordination des responsables nationaux pour la mise en œuvre du PSRA-Requins. Ces réunions se sont tenues du 27 au 29 mai 2002 à Saly- Portudal (Sénégal) et du 12 au 14 mars 2003 à Conakry, et ont permis de définir les contraintes actuelles et les actions prioritaires à conduire, en termes de renforcement des capacités nationales et sous-régionales de suivi et d’études de terrain, pour la mise en œuvre du PSRA-Requins. Les recommandations de ces réunions sont présentées en annexe 3 et les fiches techniques de certaines activités en annexe 4.

Le Programme Régional de Conservation des zones côtières et Marines (PRCM) en Afrique de l’Ouest souhaite soutenir l’exécution du PSRA-Requins par la CSRP et ses Etats membres mais aussi intervenir plus directement auprès des communautés côtières. Le projet d’appui à la mise en œuvre du PSRA-Requins cherchera à appuyer, en adoptant une approche participative, l’élaboration de mesures de conservation et de projets d’appui à la reconversion des acteurs spécialisés de la filière d’exploitation des requins.

2. Justification du projet

La situation actuelle des pêcheries, tant sur le plan biologique que socioéconomique, apparaît comme critique à la lecture des documents produits (Ducrocq 1997, 1999, 2000, 2002 et CSRP 2000, 2001, 2002). Les efforts d’étude et de documentation sur ces pêcheries, ainsi que l’Atelier Sous-Régional sur la gestion Durable des Requins en Afrique de l’Ouest (Saint-Louis du Sénégal, avril 2000 – Recommandations en Annexe 3), ont facilité la reconnaissance par les gestionnaires des Pêches de la non durabilité de la pêcherie dans son état actuel.

Les Etats membres de la CSRP ont montré dès 2001 une volonté politique forte en adoptant le PSRA-Requins et en adhérant au PIA-Requins de la FAO, créant ainsi un cadre institutionnel propice à la résolution du problème de la surexploitation des requins.

Par ailleurs, le projet régional de conservation des raies et requins mis en oeuvre par la FIBA et

l’UICN depuis 1997 a permis de mettre en évidence par des actions ponctuelles la possibilité de

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multiplier les échanges inter-Etats, d’améliorer la caractérisation des problématiques et de communiquer auprès des usagers et des gestionnaires de la ressource. Le projet d’Appui à la Reconversion de la Pêcherie Imraguen, mis en œuvre par le Parc National du Banc d’Arguin (Mauritanie) et la FIBA, a montré que l’implication des acteurs concernés (pêcheurs, chefferie traditionnelle, organisations socioprofessionnelles) dans la formulation de plans de conservation des ressources et de reconversion des activités de pêche peut déboucher sur des résultats tangibles pour la gestion durable des requins.

Cependant, si les actions à conduire sont clairement identifiées et si la volonté politique est manifeste, les moyens propres des Etats et de la CSRP, en termes de capacités financières et techniques, se révèlent insuffisants face aux besoins d’étude, de formation des ressources humaines, d’amélioration de l’information statistique et d’harmonisation des approches nationales.

Le PRCM constituera dès 2004 un des acteurs majeurs de la conservation des zones côtières et marines de la sous-région et de leurs ressources naturelles. L’appui à la CSRP pour la mise en œuvre PSRA-Requins de la CSRP constituera l’un des projets du PRCM.

3. Stratégie d’intervention

Le projet appuiera directement la CSRP et les institutions de ses Etats membres pour la mise en œuvre du PSRA-Requins en renforçant leurs capacités humaines, techniques, organisationnelles et financières. Les aspects liés à l’acquisition de connaissances et à la documentation de la problématique, à la formation des techniciens, à l’information des décideurs et à la mise en place de mécanismes de coordination pour une harmonisation des actions conduites et des décisions prises pour la gestion des ressources seront particulièrement mis en avant, de façon à ce que la CSRP et ses Etats membres disposent des outils et des compétences propres nécessaires à la gestion durable des requins à l’issue du projet.

Il agira comme un moteur et un médiateur entre les différents intervenants. Il cherchera à déboucher, pendant et après sa période d’exécution, sur l’élaboration et la mise en application de mesures de gestion et de conservation concrètes.

Il privilégiera le rôle des aires marines protégées de la sous-région et cherchera notamment à promouvoir et valoriser l’expérience du Parc National du Banc d’Arguin et de ses partenaires en matière de recherche, de suivi des activités de pêche et de formulation de règles d’exploitation négociées avec les usagers, avec l’objectif de créer, au travers du réseau des aires marines protégées de la sous-région, un réseau de sanctuaires pour les requins en Afrique de l’Ouest. Il favorisera les liens avec les autres composantes du PRCM, notamment les actions appuyant la mise en place de systèmes de suivi participatifs et de mécanismes de cogestion des ressources naturelles.

Pour permettre aux acteurs de la filière d’exploitation des requins de contribuer à l’élaboration et à l’application de mesures de conservation et de gestion, le projet interviendra au travers d’actions d’appui pilotes à la reconversion et de développement d’activités alternatives génératrices de revenus. Les relations avec les organisations socioprofessionnelles de pêcheurs et les communautés côtières seront renforcées et maintenues tout au long du projet, notamment pour la mise en œuvre des actions d’appui à la reconversion.

Le projet travaillera avec les ressources ad-hoc sous-régionales et internationales en formation, en

études, en communication et en animation pour la conduite des différentes activités.

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4. But et objectifs du projet

La finalité du projet est de contribuer à la gestion des pêches et au maintien de la biodiversité et des fonctions des écosystèmes marins.

But du projet :

Le but du projet est de promouvoir la conservation et la gestion durable des Requins dans les Etats membres de la CSRP.

Objectifs du projet :

1. Appuyer la mise en œuvre du PSRA-Requins et la production d’outils de gestion des populations de requins

2.

Développer des programmes pilotes d’appui à la reconversion des acteurs spécialisés de la filière d’exploitation des requins dans les Etats membres de la CSRP

3. Valoriser et consolider les expériences du projet par un effort de capitalisation et de communication

5. Activités et résultats attendus du projet

1. Appuyer la mise en œuvre du PSRA-Requins et la production d’outils de gestion des populations de requins

1.1. Renforcement des capacités nationales et sous-régionales pour la conservation et la gestion des populations de requins

Réalisation des activités prioritaires identifiées par la réunion de coordination du PSRA-Requins en matière de formation et de renforcement des capacités pour l’étude et le suivi des pêcheries et la mise en œuvre des règles d’accès aux ressources en requins (annexe 4). Les responsables nationaux, les formateurs des techniciens des pêches, les techniciens des pêches et les observateurs embarqués à bord sont formés à l’identification des espèces et à la collecte de données sur l’écobiologie des espèces de raies et requins. Un guide d’identification des espèces de requins rencontrées dans la sous-région est produit avec l’appui du groupe des spécialistes des requins et distribué par la CSRP.

Résultat attendu : Les capacités nationales et sous-régionales sont renforcées pour

l’identification des espèces, la collecte d’informations biologiques et de données sur les captures par les différentes pêcheries

1.2. Capitalisation et production de connaissances sur la pêcherie sous-régionale de requins Réalisation des études identifiées par la réunion de coordination du PSRA-Requins et production de rapports (annexe 4). Ces études et enquêtes concernent d’une part l’estimation de la capacité et de l’effort de pêche spécialisé ou semi spécialisé dans la capture des requins, la caractérisation des segments de la pêcherie et les filières correspondantes, l’importance sociale et économique de l’exploitation des requins, et, d’autre part, la collecte des savoirs empiriques des pêcheurs, l’identification des habitats critiques et des principales frayères et nurseries de requins.

Résultat attendu : Les capacités de pêche, les acteurs et l’organisation de la filière aux niveaux

local et sous-régional sont étudiés et décrits dans des études documentées. Les

savoirs traditionnels sont pris en compte dans une démarche scientifique

d’acquisition de connaissances sur l’écobiologie des espèces de requins.

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1.3. Appui à l’amélioration de la qualité de l’information disponible

Modification des systèmes d’information statistiques permettant une plus grande précision sur les captures des différentes espèces ou groupes d’espèces de requins réalisées par les différents segments de la pêcherie sous-régionale et homogénéisation des systèmes statistiques à l’échelle sous-régionale.

Résultat attendu : Les Etats membres introduisent des modifications dans leurs systèmes statistiques de suivi de la production halieutique permettant un suivi des captures par groupe d’espèces de requins et par segment de la pêcherie d’une manière harmonisée à l’échelle sous-régionale.

1.4. Appui à un processus participatif de formulation de règles de gestion des requins

Mise en place de tables de rondes multi-acteurs pour la restitution des résultats des recherches et études et pour la formulation consensuelle de recommandations et d’engagements pour la conservation et la gestion durable des populations de requins.

Définition d’agendas pour la mise en place des outils de régulation de l’accès aux ressources en requins et pour la limitation des captures accessoires des pêcheries non-spécialisées.

Résultats attendus : Les informations disponibles sont communiquées sous une forme appropriée aux acteurs de la filière et aux parties prenantes de la gestion des requins.

Des mécanismes participatifs permettent de formuler et de proposer aux gestionnaires des ressources des mesures de gestion de la pêcherie de requins. Des propositions seront formulées concernant notamment les techniques et l’effort de pêche ciblée permissibles, le rôle des aires marines protégées et des aires communautaires de gestion dans la conservation des requins, les espèces interdites à l’exploitation, la réduction des captures accessoires, la valorisation des requins capturés.

1.5. Appui à la préparation de dossiers de proposition d’inscription des espèces de requins les plus menacées à l’échelle de la sous-région aux annexes de la Convention Internationale sur le Commerce des Espèces Menacées (CITES)

Deux dossiers seront préparés avec l’appui du Groupe des Spécialistes des Requins de l’UICN pour proposer l’inscription aux annexes de la CITES des poissons-scies (Pristidae) et des poissons paille (Rhynchobatidae). Le travail de suivi et de documentation des populations de requins devra permettre de déterminer si le statut des espèces justifie la préparation de propositions supplémentaires, notamment pour des espèces supposées menacées comme Negaprion brevirostris, Galeocerdo cuvier, Carcharhinus obscurus, Carcharhinus falciformis, Carcharhinus limbatus, Carcharhinus signatus, Sphyrna mokarran.

Résultats attendus : Soumission par les Etats membres de propositions d’inscription d’espèces de requins aux annexes de la CITES lors de la Conférence des Parties.

2. Développer un programme pilote d’appui à la reconversion des acteurs spécialisés de la filière d’exploitation des requins dans les Etats membres de la CSRP

2.1. Appui à l’identification des besoins et à la formulation d’actions pilotes pour la reconversion Sur la base des études réalisées et de missions d’identification, formulation participative de micro- projets aux échelles nationale et sous-régionale encourageant une reconversion des acteurs spécialisés vers de nouveaux systèmes de pêche et/ou de nouvelles activités génératrices de revenus.

Résultat attendu : Des actions d’appui à la reconversion des principaux acteurs sont identifiées.

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2.2. Mise en oeuvre d’actions pilotes favorisant la reconversion des acteurs spécialisés

Mise en œuvre d’actions pilotes appuyant la reconversion des acteurs spécialisés vers de nouvelles activités génératrices de revenus, favorisant les échanges d’expériences et de savoirs faire entre les communautés de pêcheurs notamment.

Résultat attendu : Des actions pilotes d’appui à la reconversion des principaux acteurs de la filière sont mises en œuvre.

2.3. Suivi-évaluation des actions pilotes d’appui à la reconversion des acteurs.

Mise en place d’un système homogénéisé de suivi-évaluation des actions pilotes aux échelles nationale et sous-régionale chargé de produire les éléments d’appréciation de l’exécution, des résultats et des impacts des actions pilotes.

Résultat attendu : Les impacts des actions d’appui à la reconversion sont suivies et font l’objet d’une évaluation régulière et harmonisée à l’échelle sous-régionale.

3. Valoriser et consolider les expériences du projet par un effort de capitalisation et de communication

3.1. Production de documents de capitalisation des expériences et activités du projet

Chaque CeNaReq établira un document de capitalisation annuel et un document de capitalisation finale, cherchant à souligner les résultats et les approches méthodologiques ayant valeur de proposition pour l’aménagement d’autres pêcheries ou d’autres secteurs. La cellule de coordination centralisera ces documents et établira un document annuel de capitalisation et un document final méthodologique présentant l’ensemble de la démarche du PSRA-Requins et ses résultats.

Résultat attendu : Les approches élaborées et résultats obtenus par le projet sont capitalisés sur une base annuelle et synthétisés au niveau sous-régional et diffusés.

3.2. Production d’outils d’aide à la décision à l’usage des institutions nationales et sous- régionales

La cellule de coordination du projet produira des outils de communication scientifique et des instruments d’aide à la décision à l’adresse des Ministères en charge des pêches, de la CSRP et des institutions internationales impliquées dans la gestion des ressources halieutiques. Ces outils pourront prendre, en fonction des approches choisies et des circonstances, différentes formes telles que conférences, vidéo, CD Rom, brochures, mémorandum. Ces outils devront permettre de tracer des scénarios d’évolution correspondant à une gamme de niveaux de décision par les gestionnaires des pêches et de degré d’aménagement de la pêcherie.

Résultat attendu : Les décideurs disposent d’une vision documentée sur les problèmes de gestion identifiés, sur les types de décisions pouvant être prises en matière de gestion et sur leurs effets sur la pêcherie.

3.3. Appui à la production des résultats des études et de la recherche et organisation d’un symposium scientifique à l’issue du projet.

Pendant le déroulement du projet, les centres de recherche pourront bénéficier de l’appui du projet pour la production des résultats scientifiques, notamment au travers de conseils méthodologiques et de contacts facilités avec les experts de la biologie et de la gestion des requins.

A l’issue du projet, l’ensemble des traitements effectués à partir des bases de données constituées,

les résultats des enquêtes et études et les connaissances acquises dans le cadre des recherches

scientifiques conduites sur la pêcherie des requins dans la sous-région feront l’objet de

communications présentées et débattues dans le cadre d’un symposium scientifique. Les actes

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seront publiés. Le projet cherchera à faciliter la publication des meilleures communications et articles dans une revus scientifique.

Résultat attendu : Des articles scientifiques sont produits sur l’écobiologie des requins et la gestion de la pêcherie. Un symposium scientifique est organisé en fin de projet et permet de restituer et faire le point sur les résultats obtenus. Des actes sont édités.

3.4. Communication en direction du public, des médias et des écoles à propos de la problématique de l’exploitation des requins et des résultats obtenus par le PSRA-Requins pour leur gestion durable.

Le projet produira régulièrement des communiqués de presse, organisera des conférences, mènera des campagnes d’information sur la situation de la pêcherie de requins dans la sous-région. Des documents didactiques seront produits à l’usage des écoles dans un but d’éducation environnementale.

Résultat attendu : Le grand public est informé de la situation de la pêcherie, des efforts de

gestion et de conservation. Les écoles disposent de matériels didactiques à

propos des requins et de leur exploitation.

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6. Durée du projet et chronogramme

Le projet est conçu pour une durée de cinq années, et sa période d’exécution correspondra à la mise en œuvre de la deuxième phase du PRCM, de 2004 à 2008.

Objectifs Activités correspondantes An

1 An

2 An

3 An

4 An

5 Objectif n° 1 : Appuyer

la mise en œuvre du PSRA-Requins et la production d’outils

Act 1.1. : Renforcement des capacités nationales et sous-régionales pour la conservation et la gestion des populations de requins

de gestion des

populations de requins

Act 1.2. : Capitalisation et production de connaissances sur la pêcherie sous-régionale de requins

Act 1.3. : Appui à l’amélioration de la qualité de l’information disponible

Act 1.4. : Appui à un processus participatif de formulation de règles de gestion des requins

Act 1.5. : Appui à la préparation de dossiers de proposition d’inscription dans les

annexes de la CITES des espèces de requins les plus menacées

Objectif n° 2 :

Développer un programme pilote d’appui à la

Act 2.1. : Appui à l’identification des besoins et à la formulation d’actions pilotes pour la reconversion des acteurs spécialisés de la filière requins

reconversion des

acteurs spécialisés de la filière

Act 2.2. : Mise en oeuvre d’actions pilotes favorisant la reconversion des acteurs spécialisés

d’exploitation des requins dans les Etats membres de la CSRP

Act 2.3. : Suivi évaluation des actions pilotes d’appui à la reconversion des acteurs

Objectif n° 3 : Valoriser

et consolider les

expériences du projet

Act. 3.1. : Production de documents de capitalisation des expériences et activités du projet

par un effort de capitalisation et de communication

Act. 3.2. : Production d’outils d’aide à la décision à l’usage des institutions nationales et sous-régionales

Act. 3.3. : Appui à la production des résultats des études et de la recherche et organisation d’un symposium scientifique à l’issue du projet

Act. 3.4. : Communication en direction du public, des médias et des écoles à propos de la problématique de l’exploitation des requins et des résultats obtenus par le PSRA-Requins pour leur gestion durable

En bleu clair, périodes préparatoires ou de mise en œuvre en routine des activités.

En bleu marine, périodes centrales pour la réalisation des activités.

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7. Mode d’exécution et de coordination

Les bénéficiaires directs du projet sont :

Les Etats membres de la CSRP,

Les Ministères en charge des Pêches,

Les institutions chargées de la recherche halieutique,

Les institutions chargées de la gestion des aires marines protégées,

Les communautés de pêche dépendant économiquement de l’exploitation des requins,

Les organisations socioprofessionnelles de pêcheurs.

Les principaux acteurs intervenants dans le projet sont :

L’équipe du projet,

Le Secrétariat Permanent de la CSRP,

Le PRCM,

Les Cellules Nationales Requins ou CeNaReq (représentant les institutions nationales et partenaires impliqués),

Les communautés,

Les OSP,

Les collectivités territoriales,

Les ressources techniques Ad hoc et partenaires (Groupes de Spécialistes, réseaux, ONG, etc.) pour la mise en œuvre des activités.

Les rôles et responsabilités des acteurs et bénéficiaires sont définis dans les sections suivantes ou dans le cadre de relations contractuelles établies pour la mise en œuvre des activités du projet.

Comité de pilotage du projet

Un comité de pilotage – CP – du projet d’appui au PSRA-Requins est constitué afin de suivre la planification et l’exécution des activités.

Ce CP est constitué des membres suivants :

Le secrétaire permanent de la CSRP (représentant les Etats membres),

Le chargé des dossiers scientifiques et techniques de la CSRP (Représentant les fonctions techniques de la CSRP),

Le coordinateur du projet d’appui au PSRA-Requins (Représentant l’équipe du projet),

Un représentant du comité de pilotage du PRCM (Représentant le PRCM),

L’assistant(e) technique du projet.

Le CP se réunit au secrétariat permanent de la CSRP en fonction des besoins exprimés par l’un de ses membres et au minimum une fois par an afin de statuer sur la programmation des activités du projet. En fin d’exercice, le coordinateur présentera aux membres du CP une proposition de planification des activités de l’année suivante et une fiche financière correspondante.

Chaque réunion donne lieu à la production d’un rapport par le coordinateur du projet, adressé à l’ensemble des intervenants, contenant la planification des activités pour l’année suivante ainsi que les rôles et responsabilités des différents intervenants dans leur mise en œuvre.

En début d’exercice, le coordinateur du projet adresse aux membres du comité de pilotage un

rapport d’activité de l’année précédente, ainsi qu’un rapport financier de l’année précédente.

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Comité de coordination du PSRA-Requins

Un Comité de Coordination – CC – est créé, constitué des membres suivants :

Le chargé des dossiers scientifiques et techniques de la CSRP,

Le coordinateur du projet d’appui au PSRA-Requins (Représentant l’équipe du projet),

Un représentant de l’équipe de coordination PRCM (Représentant le PRCM),

Les responsables des Plans d’Actions Nationaux – Requins (PAN-requins)

L’assistant(e) technique du projet.

Le CC se réunira au minimum une fois par an pour établir un bilan de l’exécution des activités et de la situation des pêcheries.

Un rapport de réunion sera produit par le secrétariat du CC, constitué du chargé des dossiers scientifiques et techniques de la CSRP, du coordinateur du projet d’appui au PSRA-Requins et de la personne ressource technique et scientifique, et adressé au CP et aux différents intervenants.

L’équipe du projet d’appui à la mise en œuvre du PSRA-Requins

Elle est constituée d’un (e) coordinateur (trice), d’un (e) assistant (e) technique à quart temps proposé (e) par le PRCM, et d’un (e) secrétaire comptable.

L’équipe du projet, en coordination avec le chargé des dossiers scientifiques et techniques du Secrétariat permanent de la CSRP, est chargée de la coordination de la mise en œuvre des activités, de la facilitation des réunions, de la transmission de l’information, de l’appui à la production scientifique, de l’identification des ressources techniques ad hoc pour la mise en œuvre des activités sous-régionales.

L’équipe du projet assure un travail de secrétariat pour les réunions et l’établissement des rapports et procès-verbaux.

L’équipe du projet assure également la mise en forme des documents de projet et de la comptabilité, adressée au comité de pilotage.

Les Cellules Nationales Requins

La CeNaReq est coordonnée par le responsable national du PSRA-Requins / PAN-Requins ; Celui- ci est désigné par le Ministre en charge des Pêches de son pays.

En partenariat avec l’ensemble des acteurs et bénéficiaires locaux, la CeNaReq planifie, coordonne et exécute les activités conduites dans le cadre du projet à l’échelle nationale.

En début de projet, elle considère les activités à conduire sur la base des cinq années, en se basant sur les documents de PAN-Requins, PSRA-Requins et du projet d’appui à la mise en œuvre du PSRA-Requins. Ce travail revient à précise le contenu du PAN-Requins pour la période de cinq années correspondant à l’exécution du projet, en cherchant à être cohérent et réaliste au vu des moyens disponibles et des objectifs possibles à atteindre.

La structure de la CeNaReq dépendra de la charge de travail représentée par les activités planifiées.

Le responsable national PAN-Requins ou un coordinateur peuvent le cas échéant être détachés à plein temps pour la coordination des activités. Le projet prévoira la possibilité de prendre en charge tout ou partie du fonctionnement de la CeNaReq dans le cas où l’Etat concerné ne disposerait pas des ressources appropriées ou suffisantes.

Une planification détaillée accompagnée d’une requête financière est établie annuellement par la CeNaReq et soumise à l’Unité de Coordination sous-régionale par le responsable du PAN-Requins.

Cette planification est validée lors de la réunion annuelle de l’Unité de Coordination.

La CeNaReq est chargée également d’établir une comptabilité de projet pour la justification des

dépenses engagées et un rapport d’exécution.

(14)

Pour les activités conduites à l’échelle sous-régionales, la coordination est assurée par l’équipe du projet et le Secrétariat Permanent. La CeNaReq peut être le cas échéant chargée par le projet de l’organisation de certains aspects, notamment logistiques.

Composantes qui devraient participer à la CeNaReq:

Le responsable national du PSRA-Requins / PAN-Requins,

Institutions nationales en charge de la recherche halieutique,

Institutions nationales en charge de l’aménagement, de la gestion et de la surveillance des pêches,

Institutions de gestion des aires marines protégées,

Le point focal national de la CITES,

Les professionnels de la pêche artisanale et industrielle (OSP, etc.),

Une représentation des communautés dépendant économiquement de l’exploitation des requins,

Les éléments de la société civile (ONG, etc.) qui prennent une part dans la mise en œuvre des activités.

La définition de la composition de la CeNaReq revient à l’Etat, sur proposition du responsable du PAN-Requins.

Termes de référence du responsable national du PAN-Requins

Le responsable national du PSRA-Requins / PAN-Requins, assure la coordination de la CeNaReq.

Il provoque les réunions de la CeNaReq, en prépare les ordres du jour et établit les procès-verbaux, communiqués au comité de coordination.

Il facilite la circulation de l’information entre les différentes parties prenantes à la gestion des ressources en requins

Il assure un relais avec le Ministère en charge des Pêches et facilite l’obtention de la validation et de la mise en application des recommandations de la CeNaReq et du comité de coordination.

Il est en contact permanent avec l’équipe du projet et veille à la bonne coordination des activités menées dans son pays avec le déroulement du PSRA-Requins.

Il assure une transmission régulière de l’information produite sur la base des études menées et des collectes statistiques vers le Secrétariat permanent de la CSRP. Il veille à l’exécution du travail de traitement et d’interprétation des données collectées et à leur mise en forme de façon à les rendre compatibles avec les données provenant des autres pays, conformément aux recommandations du comité de coordination.

Il gère et facilite les relations contractuelles établies entre les ressources techniques ad hoc et la CENAREQ et/ou le comité de coordination pour la mise en œuvre des activités du projet conduites dans son pays.

Gestion financière du projet et des activités

Les prévisions budgétaires correspondant aux activités planifiées sur une base annuelle seront soumises par l’équipe du projet au comité de coordination.

Les ressources financières sont mises à disposition du projet par le PRCM. Le projet jouit d’une

autonomie financière par rapport au Secrétariat permanent de la CSRP de façon à conserver une

souplesse et une efficacité optimale dans son exécution. Pour la mise en œuvre et le financement

des activités, un manuel de procédure sera élaboré et adopté par le CP.

(15)

En fonction des situations, les fonds relatifs aux activités pourront être gérés directement par l’équipe du projet ou par les CeNaReq dans le cadre de relations contractuelles établies selon le guide de procédures.

Le secrétaire comptable du projet est responsable de l’établissement de la comptabilité annuelle et des documents correspondants sous la supervision du coordinateur du projet.

Mise en œuvre des activités

Les activités conduites à l’échelle nationale sont mises en œuvre par les CeNaReq ou sous leur coordination, avec, le cas échéant, l’appui de l’équipe du projet, du Secrétariat permanent de la CSRP, des institutions des Etats membres, du PRCM et des partenaires ad-hoc identifiés en fonction des compétences requises.

Les activités conduites à l’échelle sous-régionale sont mises en œuvre par l’équipe du projet d’appui

au PSRA-Requins en relation avec le Secrétariat permanent de la CSRP et, le cas échéant, les

CeNaReq, les institutions des Etats membres, le PRCM et les partenaires ad-hoc identifiés en

fonction des compétences requises.

(16)

Fiche financière du projet

Lignes Intitulés An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 Total % total

100 Salaires, charges sociales et primes d'incitations 515 000 € 31,21%

101 Coordinateur de projet 48 000 € 48 000 € 48 000 € 48 000 € 48 000 € 240 000 € 14,55%

102 Secrétaire - comptable 18 000 € 18 000 € 18 000 € 18 000 € 18 000 € 90 000 € 5,45%

103 Salaire de l’assistance technique 15 000 € 15 000 € 15 000 € 15 000 € 15 000 € 75 000 € 4,55%

104 Primes d'incitation des responsables nationaux 22 000 € 22 000 € 22 000 € 22 000 € 22 000 € 110 000 € 6,67%

200 Equipements 54 000 € 3,27%

201 Véhicule 30 000 € 30 000 € 1,82%

202 Mobilier 10 000 € 10 000 € 0,61%

203 Equipement et matériel informatique 10 000 € 4 000 € 14 000 € 0,85%

300 Frais de fonctionnement 254 000 € 15,39%

301 Siège 6 000 € 6 000 € 6 000 € 6 000 € 6 000 € 30 000 € 1,82%

302 Frais de fonctionnement (bureau, véhicule, télécom, etc.) 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 50 000 € 3,03%

303 Missions coordinateur du projet 8 000 € 8 000 € 7 000 € 7 000 € 7 000 € 37 000 € 2,24%

304 Missions et fonctionnement AT 4 000 € 4 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 17 000 € 1,03%

305 Organisation de réunions de coordination 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 50 000 € 3,03%

306 Audits et missions d’évaluation 20 000 € 20 000 € 40 000 € 2,42%

307 Appui institutionnel aux CENAGE 6 000 € 6 000 € 6 000 € 6 000 € 6 000 € 30 000 € 1,82%

400 Appuis à la mise en œuvre du PSRA-Requins 327 000 € 19,82%

401 Frais de formation 20 000 € 18 000 € 12 000 € 50 000 € 3,03%

402 Documentation et matériel de terrain 6 000 € 12 000 € 18 000 € 1,09%

403 Frais d'organisation d'ateliers de concertation 10 000 € 16 000 € 16 000 € 10 000 € 10 000 € 62 000 € 3,76%

404 Frais de réalisation des études 8 000 € 10 000 € 8 000 € 10 000 € 10 000 € 46 000 € 2,79%

405 Frais d'édition 1 000 € 1 000 € 1 000 € 1 000 € 2 000 € 6 000 € 0,36%

406 Appui aux systèmes statistiques nationaux 9 000 € 9 000 € 9 000 € 9 000 € 9 000 € 45 000 € 2,73%

407 Missions d'expertise technique (système statistique) 20 000 € 20 000 € 20 000 € 60 000 € 3,64%

408 Autres missions d'appui technique (GSR, CITES, etc.) 8 000 € 8 000 € 8 000 € 8 000 € 8 000 € 40 000 € 2,42%

500 Actions pilotes d'appui à la reconversion de la pêcherie 282 000 € 17,09%

501 Missions d'identification 12 000 € 10 000 € 3 000 € 25 000 € 1,52%

502 Mise en œuvre des projets pilotes 50 000 € 50 000 € 90 000 € 45 000 € 235 000 € 14,24%

503 Suivi-évaluation 4 000 € 6 000 € 6 000 € 6 000 € 22 000 € 1,33%

600 Communication 168 000 € 10,18%

601 Actions de communication 6 000 € 9 000 € 12 000 € 12 000 € 14 000 € 53 000 € 3,21%

602 Appui à la production scientifique 6 000 € 9 000 € 9 000 € 12 000 € 16 000 € 52 000 € 3,15%

603 Organisation du symposium scientifique 38 000 € 38 000 € 2,30%

700 Divers et imprévus 5 000 € 5 000 € 5 000 € 5 000 € 5 000 € 25 000 € 1,52%

Sous-total 288 000 € 328 000 € 328 000 € 328 000 € 328 000 € 1 600 000 €

Frais de gestion Secrétariat permanent CSRP 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 50 000 € 3,03%

(17)

Liste des sigles et abréviations

ACDI Agence Canadienne pour le Développement International CeNaReq Cellules Nationales Requins

CITES Convention Internationale sur le Commerce des Espèces Menacées CC Comité de coordination du projet

CP Comité de pilotage du projet

CSRP Commission Sous-Régionale des Pêches

FAO Organisation des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation FIBA Fondation Internationale du Banc d’Arguin

OSP Organisation SocioProfessionnelles

PIA-Requins Plan International d’Action pour la conservation et la gestion des populations de requins

PSRA-Requins Plan Sous-Régional d’Action pour la conservation et la gestion des populations de requins

PAN-Requins Plan d’Action National pour la conservation et la gestion des populations de requins

PRCM Programme Régional de Conservation des zones côtières et Marines UICN Union Mondiale pour la Nature

WWF Fonds Mondial pour la Nature

(18)

Liste des annexes

Annexe 1 : Recommandations de l’Atelier Sous-Régional sur la Gestion Durable des Requins en Afrique de l’Ouest

Annexe 2 : Plan Sous-Régional d’Action pour la conservation et la gestion des populations de Requins

Annexe 3 : Recommandations issues des réunions de coordination du PSRA-Requins et activités prioritaires à conduire dans le cadre de son exécution

Annexe 4 : Fiches techniques de certaines activités prioritaires à conduire dans le cadre de

l’exécution du PSRA-Requins

(19)

Annexe 1 : Recommandations de l’Atelier Sous-Régional sur la Gestion Durable des Requins en Afrique de l’Ouest

Suite aux préoccupations formulées par les Etats de la sous-région, les professionnels de la filière d’exploitation des requins, les organisations nationales et internationales, concernant la dégradation rapide de la ressource « raies et requins » dans les pays membres de la Commission Sous-Régionale des Pêches – CSRP,

Suite aux conclusions préliminaires du projet sous-régional de conservation des requins,

Dans le cadre de la dynamique mise en place pour l’élaboration d’un plan sous-régional d’action pour la gestion et la conservation des populations de requins coordonné par la CSRP,

Un atelier, organisé par la Fondation Internationale du Banc d’Arguin – FIBA, l’Union Mondiale pour la nature – UICN et le Fonds Mondial pour la Nature - WWF en collaboration avec la CSRP, regroupant les représentants des différents acteurs de la filière dans tous les pays concernés, s’est tenu à Saint-Louis du Sénégal du 26 au 28 avril 2000, dont les participants ont formulé les constats et recommandations suivants (des recommandations nationales ont été formulées pour chacun des pays et sont annexées au présent document) :

Les constats :

• Dans l’ensemble des pays (à l’exception du Cap-Vert), une rapide diminution de la ressource a été constatée chez la plupart des espèces de requins, allant même jusqu’à la disparition probable de certaines espèces telles que les poissons-scie. Des menaces de disparition pèsent localement sur d’autres espèces comme le requin tigre, le grand requin marteau, le requin citron et le poisson-paille, compromettant le niveau de biodiversité dans l’écosystème marin ouest-africain.

• La diminution de la ressource a été clairement mise en relation avec les caractéristiques biologiques et écologiques de ces espèces. En effet, le taux de renouvellement très faible des populations des requins ne permet pas le développement durable de leur exploitation ciblée.

• Motivées par le marché asiatique de l’aileron, de nombreuses pêcheries spécialisées se sont développées dans tous les pays de la sous-région à l’exception du Cap-Vert. La plupart de ces pêcheries connaissent déjà une situation de faillite économique due à l’effondrement des rendements.

• Les difficultés d’exploitation rencontrées ont conduit les pêcheurs et les commerçants à se déplacer à l’échelle de la sous-région, provoquant souvent des conflits intercommunautaires.

• Les faibles capacités sous-régionales en matière de réglementation spécifique, de surveillance et de contrôle constituent un facteur critique supplémentaire dans la gestion de ces pêcheries.

• Les capacités sous-régionales de suivi scientifique et statistique de ces espèces s’avèrent largement insuffisantes pour rationaliser l’aménagement et la gestion, par rapport aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

Les recommandations :

Compte tenu des constats ci-dessus et en dépit des insuffisances des connaissances scientifiques et techniques, l’urgence de la situation conduit les participants de l’atelier à faire appel au principe de précaution pour formuler les recommandations suivantes :

Au plan institutionnel :

• L’élaboration d’un Plan d’Action Sous-Régional de Gestion et de Conservation des Requins coordonné par la CSRP et adapté à l’échelle géographique des enjeux,

• L’adhésion des Etats membres de la CSRP au « Plan d’Action International pour la Gestion et la Conservation des Requins » de la FAO.

Au plan de la recherche :

• Le renforcement des capacités sous-régionales en matière d’identification d’espèces sous la forme de matériel documentaire et de formation.

(20)

• L’adoption d’un système harmonisé à l’échelle sous-régionale, de suivi statistique de la production par espèce et par pêcherie, incluant les captures accessoires de la pêche industrielle.

• Le développement de la recherche dans les domaines suivants :

➢ Une analyse plus précise des filières d’exploitation et de commercialisation,

➢ Une meilleure connaissance de la biologie et de l’écologie des espèces,

➢ Une identification des habitats critiques pour la conservation des requins (zones de reproduction et de nurserie).

Au plan de l’aménagement et de la gestion :

• L’institution de réglementations spécifiques pour l’exploitation durable des requins, basées notamment sur les principes suivants :

➢ L’obligation de l’utilisation totale et du débarquement à terre des requins avec leurs ailerons,

➢ La conservation des habitats critiques,

➢ L’institution de périodes de repos biologique,

➢ Le renforcement des capacités d’aménagement et des capacités de surveillance et de contrôle, y compris au travers d’une plus grande implication des communautés résidentes,

➢ Une concertation officielle entre les pays d’origine et les pays d’accueil des pêcheurs concernant les modalités d’accès aux ressources.

Au plan socioéconomique :

• La mise en place d’un cadre de reconversion des acteurs spécialisés de la filière (pêcheurs, transformateurs et commerçants) vers des ressources alternatives en tenant compte des implications sociales et économiques, et en particulier sous la forme de :

➢ Un report de l’effort de pêche vers d’autres ressources qui autorisent une exploitation durable,

➢ La valorisation optimale de ces nouvelles captures,

➢ L’augmentation de la marge bénéficiaire des producteurs, notamment par le biais de l’écocertification,

• La mise en place de systèmes de micro-financements adaptés,

• L’adoption d’une politique de taxation appropriée pour l’exportation des produits et sous-produits des requins.

Au plan de la coopération :

• L’ensemble des partenaires à la coopération est vivement sollicité pour accompagner la réalisation des actions que pourront nécessiter ces recommandations, particulièrement au plan socioéconomique.

Au plan de l’éducation et de la communication :

• La sensibilisation des acteurs de la filière et les décideurs concernés par une meilleure diffusion des connaissances.

• La promotion de l’éducation et de la communication environnementale au niveau de la zone côtière.

• La production de documentation ainsi que de publications scientifiques et techniques au niveau sous- régional.

• La restitution des résultats et recommandations de cet atelier aux décideurs, médias et communautés de base.

(21)

Annexe 2 : Plan Sous-Régional d’Action pour la conservation et la gestion des populations de Requins

Plan Sous-Régional d’Action pour la Conservation et la Gestion des Requins (1)

1. Introduction

1.1. Rappel sur les points essentiels de la situation :

• Exploitation récente des requins et multiplication des acteurs, notamment étrangers à la sous-région,

• Marchés lointains favorisant le maintien de prix très attirants pour les exploitants, et interdisant aux pêcheurs une quelconque participation à la formation du prix,

• Chute des rendements de la pêche rapides, disparition d’espèces et autres espèces menacées,

• Réduction de la diversité biologique et de l’abondance des super-prédateurs, appauvrissement et fragilisation des compartiments supérieurs (rôle régulateur) des écosystèmes marins,

• Eloignement des zones de pêche, marées longues vers des zones distantes,

• Rapports sociaux de production déséquilibrés, dépendance économique des pêcheurs vis à vis des commerçants exportateurs d’ailerons,

• Pêcheries parfois non-rentables (rendements trop faibles) maintenues par les exportateurs d’ailerons, pêcheurs dans l’incapacité de prendre en charge les coûts d’une reconversion,

• Consensus établi sur la non-durabilité de cette pêche (Annexe 3 : Recommandations de l’atelier sous- régional sur la gestion durable des requins en Afrique de l’Ouest – avril 2000),

• Recommandations formulées pour développer des efforts de conservation et de gestion durable des populations de requins,

• Mise en œuvre d’un Plan Sous-Régional d’Action pour la conservation et la gestion des Requins coordonné par la CSRP.

1.2. Contexte et justifications :

Anciennement, les pêcheries artisanales des pays de la sous-région ne ciblaient pas les sélaciens. Les captures accessoires de raies et de requins faisaient toutefois l’objet d’une utilisation et dans certains cas, comme dans l’Archipel des Bijagos, des prélèvements légers étaient effectués pour des raisons culturelles.

Ces faibles captures n’avaient pas d’effets importants sur les populations.

Depuis 30 ans, l’implantation de communautés de pêcheurs, notamment celle d’origine ghanéenne installée en Gambie, combinée à l’accès à des marchés régionaux (marché de la chair salée et séchée au Ghana) puis lointains (marché de l’aileron de requin et de raie-guitare du Sud-Est Asiatique) ont provoqué une augmentation rapide de l’effort de pêche déployé pour la capture de ces espèces. Parallèlement, l’amélioration des techniques de pêche artisanale a contribué à l’augmentation des captures.

Il existe aujourd’hui dans tous les pays de la sous-région hormis le Cap-Vert des pêcheries artisanales spécialisées dans l’exploitation de ces ressources. En Guinée, on assiste également à l’apparition de quelques unités de pêche industrielle dirigeant leur activité vers la capture des requins.

Dans l’histoire de la pêche dans la sous-région, plusieurs tentatives de développement de pêcheries de requins sont consignées dans les archives, notamment au Sénégal, qui montrent un échec systématique et rapide du fait d’un effondrement des rendements dès lors qu’une exploitation soutenue se met en place.

(1) : Le terme requins désigne ici l’ensemble des espèces de la classe des Chondrichtyens, qui comprend les requins, les raies, les anges de mer, les poissons-scies et les chimères.

(22)

De fait, les pêcheurs témoignent unanimement d’une diminution franche des rendements, d’un éloignement progressif des zones de pêche et de la raréfaction, voire de la disparition, de plusieurs espèces (poissons- scies, poissons-paille, requins tigres, requins citrons, requins marteaux, anges de mer, raies manta). Les tailles moyennes des individus capturés diminuent, ainsi que la proportion de grands reproducteurs présents dans les captures.

L’atelier sous-régional qui s’est tenu à Saint-Louis en avril 2000, sous l’égide de la CSRP et qui regroupait des professionnels de la filière, des scientifiques spécialistes de la question et les gestionnaires des pêches a permis d’établir un consensus sur la situation et de formuler, à l’adresse de la CSRP et des Etats membres, des recommandations pour une meilleure gestion des pêcheries et des populations de requins (Annexe 3 : Recommandations de l’atelier sous-régional sur la gestion durable des requins en Afrique de l’Ouest – avril 2000).

Il n’existe dans la sous-région que deux exemples de suivis spécifiques de l’activité de pêche et de transformation des requins en Mauritanie (1998 à 2001) et en Gambie (année 2000), et un seul cas de gestion de la pêche aux requins, dans le Parc National du Banc d’Arguin, en Mauritanie, qui s’accompagne d’un appui à la reconversion des pêcheurs. L’accès à ces ressources fragiles est libre de toute restriction partout ailleurs dans la sous-région (hormis dans les zones de non-pêche).

Force est de reconnaître que les connaissances scientifiques sont limitées, notamment à propos des cycles biologiques et des habitats critiques (zone de reproduction et de nurserie) et que la recherche n’est pas en mesure actuellement de fournir des outils d’aménagement pour ces pêcheries.

Ainsi, les mesures de limitation qui sauraient être prise pour éviter des catastrophes écologiques et des situations d’impasse économique reposeraient sur le principe de précaution tel que défini dans le Code de conduite pour une pêche responsable.

Loin d’être limité à la sous-région, l’influence du marché des ailerons a eu un impact très global et le phénomène de diminution rapide des populations de requins est à considérer au niveau mondial. Dans la perspective d’appréhender les risques et les enjeux liés à cette exploitation récente, la FAO a développé depuis 1999 un Plan International d’Action pour la Conservation et la Gestion des Requins (PIA-Requins).

Consciente et préoccupée par la situation, la Conférence des Ministres des Pêches a confié à la CSRP le soin de préparer un Plan Sous-Régional d’Action pour la Conservation et la Gestion des Requins (PSRA- Requins) qui s’inscrira dans le cadre du Plan International de la FAO.

2. Plan Sous-Régional d’Action pour la Conservation et la Gestion des Requins

Le PSRA-Requins a pour but d’assurer la conservation et la gestion des requins et leur utilisation durable à long-terme en aidant les Etats membres à conduire des PAN-Requins de façon coordonnée. La CSRP jouera un rôle de coordination, de fourniture de services et d’expertise technique aux Etats membres, d’appui à la recherche de partenariats et de financements pour la mise en oeuvre des PAN-Requins.

Les points suivants constituent le PSRA-Requins. L’annexe 1 propose un calendrier pour l’exécution des différents points du PSRA-Requins.

A. Adhésion des Etats membres de la CSRP au PIA-Requins de la FAO.

• Les gouvernements des Etats membres manifestent leur volonté d’adhérer au PIA-Requins au travers d’une lettre adressée au représentant résident de la FAO dans leur pays,

• La CSRP informe la FAO au travers d’une lettre, accompagnée d’une lettre des Ministres des Pêches des Etats membres reconnaissant cette initiative, de la mise en œuvre d’un PSRA-Requins,

• Les Etats membres désignent un responsable national qui aura la charge de suivre l’évolution du PIA-Requins et du PSRA-Requins.

B. Appui de la CSRP aux Etats membres pour la formulation et la mise en œuvre de Plans Nationaux Requins :

• La CSRP pourra proposer aux Etats qui en manifesteront le besoin des expertises scientifiques et techniques,

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