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DOSSIER DE PRESSE. «Nos métiers et l innovation»

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Academic year: 2022

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DOSSIER DE PRESSE

« Nos métiers et l’innovation »

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ème

édition de la Semaine de l’Industrie Du 7 au 11 avril 2014

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EDITO

« La mondialisation, une chance pour B. Braun, une chance pour l’industrie française »

La quatrième participation de B. Braun à la Semaine de l’Industrie s’inscrit dans un contexte résolument tourné vers l’avenir. Alors que notre groupe célèbre cette année ses 175 ans d’existence, preuve de notre volonté de développer notre activité dans la durée, B. Braun ouvrira de nouveaux les portes de ses usines et de ses centres de R&D. Avec pour objectif de montrer une nouvelle fois à tous, au grand public et à nos partenaires locaux – économiques, scientifiques et politiques - les opportunités que notre entreprise peut offrir. De leur permettre de mieux nous connaître, au contact de nos collaborateurs qui œuvrent chaque jour pour soutenir la croissance de nos activités. De permettre à de potentiels nouveaux talents de découvrir le monde d’une entreprise innovante du secteur de la santé, de constater l’attention que nous portons au développement professionnel et personnel de nos employés, qui s’engagent afin de répondre toujours mieux aux besoins des patients, non seulement en France, mais également dans le monde entier.

De leur présenter les métiers et carrières passionnantes que nous pouvons proposer.

Nos 2 000 collaborateurs sont la preuve que l’industrie en France peut gagner la bataille de la mondialisation. Parmi les huit sites de notre groupe dans l’Hexagone se trouvent en effet trois centres d’excellence, qui gèrent pour l’ensemble du groupe dans le monde les activités de R&D et de production dans des domaines stratégiques. Cette ambition, nous la soutenons avec des moyens en forte augmentation en 2014 et 2015, un vaste programme d’investissement de 60 millions d’euros. Soit le double des précédentes années. Des investissements qui permettront de soutenir notre croissance pour les années à venir, avec le renforcement de notre outil de production, afin de mieux servir nos clients, mais également de nouvelles infrastructures de recherche pour répondre toujours et encore aux nouveaux besoins des patients.

Cette année, nous lancerons aussi un autre chantier d’ampleur pour nos activités en France. En 2014, nous allons en effet définir la stratégie de B. Braun France à l’horizon 2020. Une stratégie qui aura pour objectif de renforcer le positionnement de notre filiale au sein du groupe et la façon dont nous interagissons avec notre maison-mère et ses 140 filiales dans le monde. Car nous sommes convaincus que si le secteur de la santé français veut relever le défi de la mondialisation, c’est en apportant des solutions toujours plus innovantes aux patients et aux systèmes de santé du monde entier. Cette stratégie reposera notamment sur la mise en conformité de nos sites avec les normes sanitaires des marchés les plus porteurs, dont les Etats-Unis et la Chine.

Pour gagner cette bataille de la mondialisation, synonyme d’un développement durable de notre entreprise, et ainsi contribuer au dynamisme de l’économie française, nous avons besoin du soutien de tous et notamment des autorités françaises, nationales mais aussi locales. Afin de faciliter nos investissements et

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3 de trouver de nouvelles compétences, notamment en favorisant l’apprentissage, un élément clé dans notre stratégie de recrutement. Nous ouvrons nos portes pour vous montrer que l’industrie est plus que jamais synonyme d’un avenir riche de défis et de futures réussites, tant pour notre entreprise, pour nos collaborateurs, que pour la France.

Et quoi de mieux, pour vous décrire notre travail au quotidien, que de vous dire comment sont nées nos dernières innovations. Ces histoires, vous les trouverez dans ce dossier de presse, racontées par nos employés, qui travaillent au quotidien pour améliorer la prise en charge des patients tout en contribuant au futur de notre entreprise.

Dr Marc-Alexander Burmeister - Président de B. Braun en France

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SOMMAIRE

B. Braun : un industriel en bonne santé p 5

Une R&D à l’écoute constante des besoins des patients : l’exemple d’Actreen Mini Set p 7

B. Braun fait passer sa logistique à la vitesse lumière p 9

Chasseneuil mène l’offensive de B. Braun sur le marché européen des filtres à veine cave p 11

Une R&D nourrie par un dialogue constant avec les soignants p 13

175 ans au service de l’innovation médicale p 15

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5 B. BRAUN : UN INDUSTRIEL EN BONNE SANTE

(d’après l’interview de Sylvie Gautier, Directrice Ressources Humaines et Communication de B. Braun Medical)

B. Braun Medical recrute chaque année une centaine de nouveaux collaborateurs, dans des métiers variés.

Si l’actualité dans l’industrie est actuellement souvent synonyme de suppressions de postes, ce n’est pas le cas chez B. Braun : « Notre entreprise, qui comptait fin 2013 plus de 1.350 salariés recrute chaque année une centaine de personnes » se félicite Sylvie Gautier, Directrice des Ressources Humaines et de la Communication de B. Braun Medical. Des recrutements qui sont liés au turn-over naturel et qui concernent l’ensemble des métiers présents au sein de la filiale, de la R&D à la production, en passant par le marketing, les affaires règlementaires, le contrôle-qualité, la logistique et beaucoup d’autres. Une très large palette de professions dont chacune contribue à la performance de l’entreprise.

« Nous sommes une entreprise familiale en bonne santé, contrairement à beaucoup d’autres industries » indique Sylvie Gautier. « Nous sommes en outre une société d’envergure internationale et nos collaborateurs ont un travail qui a du sens, puisque notre principale préoccupation est la sécurité et la qualité de vie des patients », ajoute-t-elle. En tant que groupe d’envergure mondiale, avec une large gamme de produits, B.

Braun est à même de proposer des carrières variées à ses employés, et des opportunités d’évolution professionnelle. « Nous avons des exemples de personnes qui ont commencé à travailler chez nous au sein de la filiale, puis qui ont pris des responsabilités ailleurs dans le Groupe. Cela se traduit aussi par une importante diversité en termes de cultures et de nationalités ». Et dans la production, la tendance généralisée à l’automatisation permet aux opérateurs de fabrication d’accéder à de nouvelles compétences : nombreux sont les exemples de ceux qui ont pu devenir conducteurs de lignes de production, une activité plus qualifiée et donc mieux rémunérée, tout en étant plus valorisante au niveau personnel.

B. Braun a par ailleurs lancé il y a deux ans un vaste programme de formation sur le thème de l’excellence opérationnelle, avec pour objectif de former à terme l’ensemble de ses salariés à ce concept. Preuve de l’implication de l’entreprise dans ce projet, elle possède sa propre équipe d’experts en interne, qui organisent des sessions de sensibilisation et formation, avec à chaque fois des groupes de personnes venus de sites différents, qui permettent les rencontres et les partages d’expériences.

« La Semaine de l’Industrie est une occasion immanquable de présenter l’entreprise de l’intérieur, ses métiers, les hommes et femmes qui contribuent chaque jour à sa croissance » explique Sylvie Gautier. Parmi ses principaux publics : les jeunes scolarisés ou étudiant à proximité des sites de la filiale. Une population à laquelle l’entreprise attache beaucoup d’importance. « L’apprentissage en alternance est pour nous une des meilleures façon d’intégrer B. Braun pour des jeunes, car il leur permet de mieux connaître l’entreprise dans la

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6 durée » note Sylvie Gautier. Cette filière a concerné 2% des recrutements de l’entreprise l’an dernier et B. Braun a pour objectif de doubler ce chiffre à court terme.

L’autre cheval de bataille des Ressources Humaines, c’est le parcours professionnel sécurisé. « C’est un sujet qui nous tiens réellement à cœur, car il va nous permettre de créer de la mobilité chez nos salariés non-cadres, ce dont nous avons réellement besoin, en leur permettant de tenter une nouvelle expérience professionnelle à l’extérieur de B. Braun sans perdre leur place chez nous » explique Sylvie Gautier. Une preuve que l’innovation n’est pas un vain mot au sein du Groupe, y compris au niveau social.

Carte d'identité : Boulogne-Billancourt

Activité : Siège social de B. Braun Medical.

Nombre de collaborateurs : 390 dont 140 spécialistes de gammes et responsables de comptes stratégiques régionaux et nationaux sur le terrain.

Volume de production : Près de 225 000 commandes saisies par an, 3 000 réponses aux appels d’offres en moyenne chaque année, …

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7 UNE R&D A L’ECOUTE CONSTANTE DES BESOINS DES PATIENTS

(d’après l’interview de Herwig De Roeck, Directeur R&D à Nogent-le-Rotrou)

Lancé dans toute l’Europe fin 2013, le produit de recueil d’urines pour femmes Actreen Mini Set a été conçu pour mieux répondre aux besoins des patientes, après un long développement impliquant de multiples compétences.

C’est l’histoire d’un produit pensé pour mieux répondre aux besoins des patientes. Il aura fallu pas moins de trois ans et l’intervention d’un large ensemble de compétences de B. Braun pour penser, concevoir, développer et mettre sur le marché Actreen Mini Set, produit de recueil des urines destiné aux femmes. « Ce produit est né en 2010 d’un constat des professionnels de santé et des patients qui nous a été remonté suite aux retours de nos équipes sur le terrain », raconte Herwig De Roeck, directeur R&D du site de Nogent-le- Rotrou. « L’objectif était de concevoir un produit que les utilisatrices puissent mettre dans leur sac à main pour l’utiliser partout, donc le rendre plus petit, plus discret » explique-t-il. « Il devait aussi pouvoir être facilement jeté tout en garantissant une sécurité d’emploi maximale » ajoute-t-il. Fruit d’un développement intégralement conduit en France, Actreen Mini Set a ainsi adopté une forme de cornet qui peut être plié en trois, avec un volume réduit. Il dispose également d’une nouvelle valve anti-retour située entre la poche et le cathéter urétral renforçant sa sécurité d’utilisation en réduisant le risque de fuites. Son design permet en outre de le poser sur une surface plane sans que le cathéter ne touche le sol, un gage d’hygiène supplémentaire pour les utilisatrices. Ce dispositif a par ailleurs fait l’objet d’une attention particulière concernant les matériaux utilisés, afin de réduire son poids et donc les déchets et de renforcer sa discrétion en termes d’acoustique lors de son utilisation - un ensemble de nouveautés breveté par l’entreprise.

LE LONG CHEMIN DE LA R&D

« Ce projet a nécessité beaucoup de travail, en amont pour en définir les caractéristiques puis le design et la sélection des matériaux à utiliser » commente Herwig De Roeck.

Une fois le concept défini, le chemin était encore long. « Il nous a ensuite fallu travailler en étroite collaboration avec l’usine et ses services techniques pour industrialiser ce produit et pouvoir le fabriquer à grande échelle », souligne Herwig De Roeck. Sélection et achat des outils industriels, définition des procédures de fabrication, adaptation de machines existantes, définition des étapes de contrôle qualité et d’assurance qualité, l’industrialisation a mis à contribution un ensemble de compétences de l’entreprise pour faire de ce projet une réalité pour les patientes. Le département BPS (B. Braun Performance System) a aussi été mis à contribution, en étudiant la manière optimale d’organiser la fabrication et de faciliter le travail des opérateurs de production. Sans oublier enfin, l’intervention des affaires réglementaires dont la tâche est d’assurer l’homologation du produit par les autorités sanitaires européenne et d’obtenir le marquage CE nécessaire à la commercialisation.

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« Ce qui guide notre quotidien, c’est la passion de transformer des besoins de patients en produits répondant à leurs attentes, pour faciliter la prise en charge de leur quotidien », résume Herwig De Roeck.

Carte d'identité : Nogent-le-Rotrou

Activité : Centre d’excellence mondial du Groupe B. Braun pour les produits de cathétérisation en urologie et incontinence;

Production de perfuseurs et accessoires de perfusion.

Nombre de collaborateurs : 500, dont 480 en CDI

Volume de production : 80 millions d'unités par an, soit l’équivalent de 300 000 à 400 000 actes de soins par jour.

Exportation: 85 % des volumes.

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9 B. BRAUN FAIT PASSER LA LOGISTIQUE EN VITESSE LUMIERE

(d’après l’interview de Grégoire Aussedat, Chef de projet Supply Chain)

Avec ses projets de mise en place de l’EDI1, du DESADV2 et de la e-facturation, B. Braun se positionne dans le peloton de tête des industriels de la santé en termes d’innovation logistique.

Prendre des commandes et livrer de façon plus sûre, plus rapide et moins coûteuse grâce à la dématérialisation et à l’utilisation des dernières technologies, tel est le travail mené au quotidien par les équipes logistiques de B. Braun. Une préoccupation incontournable pour l’entreprise, qui à partir de son site de Ludres, situé près de Nancy, prépare chaque jour plus de 800 commandes à destinations de 29 Centres hospitaliers universitaires (CHU), 450 centres hospitaliers (CH) et 1 200 cliniques privées, sans compter les grossistes-répartiteurs.

UNE INTEGRATION MAXIMALE DU PASSAGE DE COMMANDE

Le premier des chantiers lancés par B. Braun est la préparation de la mise en place d’un système EDI (Echanges de données dématérialisés). Ce concept repose sur l’intégration, au cœur du système informatique des clients, d’un outil de passage de commande directement relié à la base de données de produits de B.

Braun. « C’est déjà très utilisé dans d’autres industries, comme la grande distribution ou l’automobile, avec des taux de plus de 90%. Mais ça l’est encore relativement peu dans la santé, où seulement 30% des commandes se font en EDI », souligne Grégoire Aussedat, chef de projet Supply Chain chez B. Braun. L’intérêt ? « Des gains importants en termes de qualité et de délais », résume-t-il. Ce système permet en effet d’éviter l’étape de ressaisie des commandes qui parviennent chez B. Braun par des moyens classiques (email, fax, web), source d’erreurs et de temps perdu. « En termes de coût, cela permet de diviser par deux les frais de prise de commande » note le chef de projet. Ce qui freine actuellement cette mutation, c’est le taux d’équipement des clients et l’adaptation de leurs systèmes informatiques. « Mais nous travaillons en collaboration avec les développeurs de ces systèmes pour les accompagner dans le passage à l’EDI », poursuit-il, convaincu que cette méthode va se généraliser dans la santé.

B. Braun a ainsi pour objectif de pouvoir utiliser l’EDI pour 60% des commandes d’ici à 5 ans.

AVERTIR LE CLIENT AVANT MEME LE DEPART DU CAMION

L’autre principal sujet de travail des logisticiens de B. Braun, c’est le DESDAV (Despatch Advice) pour lequel B. Braun Medical est la filiale pilote pour l’ensemble du Groupe. Cette technologie repose sur l’envoi d’un message électronique directement au sein du système informatique du client dès que la commande est prête. « Nous avons un devoir de traçabilité au lot, régis par les Bonnes Pratiques de Distribution. Cette traçabilité nécessite des efforts supplémentaires après la livraison des produits chez nos clients, puisqu’ils

1 EDI = Echange Dématérialisé d’Information

2 DESADV = DESpatching ADVice, notification de livraison

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10 reçoivent aujourd’hui les informations de traçabilité sur un bordereau papier », relève Grégoire Aussedat. Le DESADV permettra donc au client de recevoir dans son système informatique la description de l’ensemble des produits qui vont lui être livrés, avant même l’arrivée du camion. Lors de la livraison, le flashage de chaque palette permet de valider sa réception et intégrer automatiquement dans le système du client son contenu avec les numéros de lot et dates de péremption. « En plus d’améliorer la chaine de traçabilité, cela permet de gagner 80 % de temps en réception administrative » pointe Grégoire Aussedat. La mise en place de cette technologie, actuellement en pilote, devrait être opérationnelle chez B. Braun Medical à la fin du premier semestre 2014.

Enfin, B. Braun participe aussi à des expérimentations pour la mise en place de la facturation électronique avec les CHU de Besançon et Grenoble, une pratique actuellement peu répandue dans les établissements hospitaliers. « Cela pourrait leur faire gagner un temps incroyable », relève Grégoire Aussedat, avant d’estimer que l’adoption de cette pratique pourrait décoller très rapidement.

Carte d'identité : Ludres

Activité : Plateforme logistique et de services : distribution des produits du Groupe partout en France (Drom Com compris), fabrication de kits de soins à domicile, SAV matériel chirurgical.

Nombre de collaborateurs : 120, dont 65 pour la plateforme logistique, 30 aux Service clients et SAV, les autres en production et dans les fonctions supports.

Volumes traités: 800 commandes préparées par jour, soit 150 tonnes de produits. 360 000 kits de soins fabriqués chaque année.

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11 CHASSENEUIL MENE L’OFFENSIVE DE B. BRAUN SUR LE MARCHE EUROPEEN DES FILTRES A VEINE CAVE

(d’après l’interview de Sylvie Plumet, directrice du site de Chasseneuil-du-Poitou)

En développant un nouveau filtre à veine cave pour le marché européen, le site de Chasseneuil-du- Poitou assure la diversification géographique de B. Braun pour ce type de produits.

Si B. Braun compte parmi les leaders mondiaux sur le marché des filtres à veine cave, les employés du site de Chasseneuil n’y sont pas pour rien. Centre d’excellence mondial du groupe pour ces produits, le site a accumulé depuis plusieurs décennies un savoir-faire et des compétences inestimables pour la conception de ces dispositifs médicaux, qui sont placés dans les veines caves des patients afin de prévenir la remontée dans le cœur et les poumons de caillots sanguins. Un phénomène qui peut causer la mort des patients. « Les équipes de Chasseneuil ont une très grande expertise dans ce domaine », souligne sa directrice, Sylvie Plumet.

« Nous avons une parfaite connaissance à la fois des matériaux et notamment des métaux, mais aussi du système vasculaire, ce qui est crucial pour mettre au point des dispositifs sûrs, efficaces, et les plus facilement implantables par les chirurgiens », précise-t-elle.

Car la conception de filtres à veine cave nécessite des compétences anatomiques, afin de prendre en compte les diverses formes que peuvent présenter les veines des patients, ainsi que du flux sanguin, pour parfaitement maîtriser la résistance des dispositifs à la pression. « Nos chercheurs ne peuvent pas improviser, car il faut que le filtre se colle bien sur les parois de la veine, mais sans l’endommager, afin qu’il ne bouge pas après la pose », explique la responsable. Ils prennent également en compte le fait que le chirurgien doit pouvoir le retirer sans difficulté s’il s’agit de filtres temporaires ou retirables. Comme dans chacun des trois centres d’excellence mondiaux du groupe situés en France, le département de R&D de Chasseneuil ne travaille pas de façon isolée mais en relation constante avec les différents services du site, ce qui conduit un grand nombre de ses employés à être acteurs à part entière de l’innovation B. Braun.

UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL EXTREMEMENT COLLABORATIF

« C’est une des raisons qui font que travailler chez B. Braun est particulièrement motivant et enrichissant » se réjouit Sylvie Plumet. Les équipes de R&D travaillent ainsi en collaboration étroite avec la production et le contrôle-qualité pour l’étape d’industrialisation qui permet de préparer la fabrication à grande échelle des nouveaux produits, ou encore avec les affaires réglementaires. L’ensemble de ces employés a un rôle majeur au sein du groupe. Récemment, ils ont obtenus l’homologation en Europe pour le lancement d’une nouvelle génération de filtre à veine cave. « Nous permettons ainsi au groupe de diversifier sa présence géographique dans ce domaine, en collaboration avec les équipes marketing en Allemagne et aux Etats-Unis. En outre, ce développement nous a aussi conduit à travailler avec des chirurgiens américains, tout au long du processus de R&D, pour valider nos concepts », raconte Sylvie Plumet. Ce dispositif médical pourrait ainsi, en fonction de la réponse du marché, conduire à la création de nouveaux emplois en France

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12 UN IMPORTANT EFFORT DE FORMATION

La directrice de Chasseneuil note également que la formation est un élément capital pour les employés du site français. « Si nous voulons rester compétitifs mondialement, il faut constamment faire évoluer nos collaborateurs. C’est aussi important pour eux, au niveau personnel, de diversifier leurs activités en acquérant de nouvelles compétences ». L’an dernier les salariés du site on ainsi bénéficié de pas moins de 1.700 heures de formation au total, soit plus de dix heures par personnes.

Carte d'identité : Chasseneuil-du-Poitou

Activité : Centre d’excellence mondial du Groupe B. Braun pour les filtres à veine cave et les chambres implantables (notamment utilisées en chimiothérapie).

Nombre de collaborateurs : 130, dont 70 en production et 15 en R&D.

Exportation: 100 % pour les filtres et 70 % pour les chambres implantables.

Volumes produits : 180 000 chambres par an, 22 000 filtres.

Objectif de doublement entre 2010 et 2015

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UNE R&D NOURRIE PAR UN DIALOGUE CONSTANT AVEC LES SOIGNANTS

(d’après les interviews de Ghislaine Martin, Directrice des études cliniques, et Michel Fabre, Directeur du site de Saint- Jean-de-Luz)

Lancée en Avril 2013 en France, la poche de recueil Flexima 3S, destinée aux personnes stomisées (dont une partie de l’appareil digestif ou urinaire a été retiré par chirurgie) est emblématique de la façon dont B. Braun crée des innovations. Toujours avec un seul objectif : mieux répondre aux besoins des patients.

« Tout commence par un dialogue avec les infirmières stomathérapeutes, qui connaissent le mieux les problèmes que peuvent rencontrer les patients, ou qu’elles rencontrent elles-mêmes au cours des soins », explique Ghislaine Martin, directrice des études cliniques B. Braun Medical. « Les poches de stomie ont régulièrement évolué ces 30 dernières années. Malgré tout, il reste toujours des points d’amélioration à apporter, avec pour préoccupations principales le confort et la sécurité, afin d’éviter toute fuite de fèces ou d’urine », rappelle la responsable. « Le 3S, c’est pour Simple, Secure and Soft (Simple, sûr et souple) » ajoute-t- elle, résumant les caractéristiques du nouveau dispositif.

CINQ ANS DE TRAVAIL, EN LIEN ETROIT AVEC LES SOIGNANTS

Le développement de Flexima 3S a demandé plus de cinq ans de travail, afin d’apporter plusieurs modifications par rapport aux précédents produits, avec l’objectif d’améliorer non seulement le confort mais aussi l’ergonomie pour les patients. Cela s’est traduit par le recours à un revêtement en non-tissé plus agréable au toucher et un matériau plus souple pour la poche elle-même. « Nous avons également travaillé sur la simplicité de la pose avec la conception d’un nouveau système de pose avec un guide permettant une mise en place simple en trois étapes » poursuit Ghislaine Martin.

La R&D a mis au point un système de trois boutons situés en haut du support qui verrouillent la pose. « Ce projet a impliqué un très grand nombre de compétences au sein de l’entreprise et en particulier sur notre site de Saint-Jean-de-Luz, qui est centre d’excellence mondial pour B. Braun en stomathérapie. En R&D bien sûr, mais aussi nos équipes sur le terrain qui font le relais avec les soignants; les affaires réglementaires qui assurent l’homologation ; la production du site pour l’industrialisation et la fabrication » indique Michel Fabre, directeur du site. « Chaque nouveau produit est une œuvre collective ».

LE CHOIX DU « MADE IN FRANCE » PAR UN GROUPE ALLEMAND

Par ailleurs, les soignants consultés par B. Braun sont sollicités tout au long du projet de R&D. « Nous leur présentons les différents prototypes et solutions tout au long du développement, afin de les valider sur le terrain avec les personnes qui connaissent le mieux le quotidien des patients. De plus, elles ont une expertise approfondie de tout ce qui peut déjà exister sur le marché » explique Ghislaine Martin.

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14 Conçu et déjà lancé en France, l’appareillage Flexima 3S doit être commercialisé cette année au niveau mondial. Alors que ce produit va devenir une réalité commerciale au niveau international cette année, les équipes de Saint-Jean-de-Luz travaillent déjà aux innovations de demain. Car comme le relève Michel Fabre

« il y a toujours des sources d’améliorations, toujours de nouveaux projets en cours, car il n’y a pas de solution qui corresponde à 100% des besoins des patients, d’autant que nous travaillons pour le monde entier et que ces besoins varient en fonction des pays ». Une recherche constante de challenges qui contribuent en grande partie à l’intérêt que portent les collaborateurs de B. Braun à leur travail.

L’INNOVATION, CE NEST PAS QUE LA R&DPRODUIT

Concevoir un nouveau produit, cela ne se limite pas à définir l’objet en lui-même. « Un tel projet s’accompagne aussi d’importants efforts et d’investissements dans de nouveaux procédés de fabrication, avec la mise au point de nouvelles machines, de nouvelles méthodes, l’utilisation de nouveaux matériaux » explique Michel Fabre. Un ensemble de tâches pour lesquels le site cultive de nombreuses relations avec des entreprises locales, ainsi que des laboratoires universitaires. Si le dirigeant se félicite du soutien qu’apporte le gouvernement à l’innovation sur les produits par l’intermédiaire du Crédit Impôt Recherche (CIR), il regrette que ce soutien ne concerne pas aussi l’innovation dans les procédés de production, qui représente une part importante de l’activité d’investissement de B. Braun en France.

Carte d'identité : Saint-Jean-de-Luz

Activité : Centre d’excellence mondial du Groupe B. Braun pour les poches de recueil (urines et fèces) pour patients stomisés.

Nombre de collaborateurs : 225

Volume de production : 41 millions d’unités par an

Exportation : 60 % des volumes

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175 ANS AU SERVICE DE L’INNOVATION MEDICALE

En 2014, le Groupe B. Braun fête ses 175 ans d’existence. En effet, le 23 juin 1839, Julius Wilhelm Braun faisait l’acquisition de la pharmacie Rosen, à Melsungen, qui conduisit plus tard à la création d’une entreprise, B. Braun, qui est aujourd’hui encore un groupe familial, non côté en bourse, qui compte 140 filiales dans plus de 60 pays et 50 000 collaborateurs dans le monde.

« Avec comme mot d’ordre « 175 ans au service de l’innovation médicale », nous allons revenir tout au long de l’année sur de nombreux exemples illustrant l’innovation chez B. Braun » a expliqué Prof. Dr. Heinz- Walter Große, Président du Directoire du Groupe B. Braun.

Si plusieurs produits à travers l’histoire du Groupe sont la preuve de la façon dont B. Braun a contribué depuis 175 ans au progrès médical, « nous souhaitons inviter tous nos partenaires à retracer avec nous nos 175 ans d’histoire, et surtout à regarder vers l’avenir pour découvrir ensemble les nouvelles technologies de demain » conclue Prof. Dr. Große.

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16

L’

HISTOIRE DE

B. B

RAUN EN

F

RANCE

1976 Acquisition des laboratoires Bruneau (sites de Nogent-le-Rotrou et Boulogne-Billancourt).

1989 Acquisition de Celsa LG, à Chasseneuil

1991 Intégration des Laboratoires Fandre dans le Groupe (Ludres)

1992 Acquisition de Biotrol (Saint-Jean-de-Luz)

1993 Acquisition de la Financière Médicale (Chaumont)

1999 Celsa et Biotrol fusionnent avec B. Braun Medical en France

2003 Acquisition de Référence Santé et des centres de dialyse RTS qui intègrent la division B. Braun Avitum

2007 Extension du site de Chaumont

2008 Création de la Fondation d’entreprise B. Braun

2009 Extension du site de Nogent-le-Rotrou

2010 Acquisition de Suturex & Renodex, à Sarlat

2011 Extension du site de St-Jean-de-Luz

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17 Suivez l’actualité de B. Braun Medical : www.bbraun.fr @bbraun_fr

Contact presse : Cécile Gillet-Giraud - 01 41 10 53 89 - cecile.gillet-giraud@bbraun.com

B. Braun Medical SAS | 204 avenue du Maréchal Juin | 92 100 Boulogne-Billancourt | RCS Nanterre 562 050 856

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