• Aucun résultat trouvé

Fondé en 1965 Loi du 1er juillet 1901 Association déclarée au J.O. n 33 du

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Fondé en 1965 Loi du 1er juillet 1901 Association déclarée au J.O. n 33 du"

Copied!
32
0
0

Texte intégral

(1)

B B I I G G G G A A M M E E F F I I S S H H I I N N G G C C L L U U B B F F R R A A N N C C E E

Fondé en 1965 – Loi du 1er juillet 1901 – Association déclarée au J.O. n°33 du 16-08-2003

MaMarrss 22000909 LeLettttrree nn°° 9900

SSOOMMMMAAIIRREE

EDITO - Lettre du Président ¾ Page 2 LA VIE DU CLUB ¾ Page 4 MARQUAGE THON¾ Page 8 LE SAVIEZ VOUS ¾ Page 10 NOUVELLESDUMONDE ¾ Page 11 NOUVELLES DE FRANCE ¾ Page 13

NOUVELLES DE NOS MEMBRES

¾ Page 18 HISTOIRE NATURELLE ¾ Page 26

Le Bonefish (Albula vulpes) ESPADON XIPHIAS ¾ Page 30

HUMOUR ¾ Page 32

(2)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-2-

Floride, USA, un paradis pour les pêcheurs ?

En novembre dernier, nous avons eu, Pierre Affre et moi, le plaisir d’assister à la cinquième « conférence mondiale sur les pêches récréatives » dans les locaux de l’IGFA, à Fort Lauderdale… Petit clin d’œil aux anciens, la première de ces conférences s’était tenue au Cap d’Agde en 1984, à l’instigation résolue de Pierre Clostermann… (Nous y étions !)

Décidément, ces quartiers généraux de l’IGFA, c’est quelque chose ! 6000 m2 de mise en scène spectaculaire et pédagogique de tout ce qui tourne autour de notre passion : trophées, œuvres d’art, photos anciennes et objets « historiques ». Et la plus grande bibliothèque au monde sur le sujet. La librairie

« Elwood Harry » contient, en effet, plus de 15000 livres, plus de 150 périodiques en provenance du monde entier, du plus récent à la pièce de collectionneur. Un régal pour les amateurs. (Photos sur le site www.igfa.org ou sur www.worldrecfish.org)

« Le pêcheur et l’environnement » constituait le thème autour duquel s’organisait toute la conférence.

Brillante et passionnante manifestation ! Plus de 200 participants venant de quelque 22 pays pour écouter 130 présentations émanant de 20 pays de par le monde et ainsi recevoir une vue d’ensemble sur l’impact global de la pêche sportive et les perspectives. Pêcheurs, scientifiques, représentants des organismes de conservation et des administrations concernées, ensemble pour entendre parler et débattre des nombreux sujets liés à la problématique.

Certains de ces thèmes sont bien connus mais continuent à faire l’objet d’approfondissement et d’études remarquables comme la mesure du poids économique de la pêche sportive. En Basse Californie (Mexique) par exemple, chaque année, 350.000 pêcheurs touristes dépensent en moyenne 1.800 $. Ils génèrent une contribution en taxes diverses de 721$ par visiteur. L’activité économique globale qui en résulte est estimée à 1,125 milliard de dollars et concerne 25.000 emplois locaux ou un total de 35.000 pour le pays ! Plus facile évidemment, sur la base de données pareilles et rigoureusement étayées, de négocier ensuite avec les autorités au nom de la pêche sportive… Autre exemple remarquable au sud de la Nouvelle-Zélande, de reconversion d’une communauté de pêcheurs professionnels en guides de pêche récréative avec une explosion des revenus à la clé.

Les données démographiques, la perception du pêcheur dans la société, le recrutement… Sur ces aspects, alerte toute ! La densité de la population et le revenu moyen en augmentation, la taille des familles en diminution et le vieillissement de la population sont, tous les quatre, des facteurs négatifs de recrutement. Ainsi, le groupe des pêcheurs est passé de 24 à 13% de la population US en trente ans. Une diminution d’un tiers (150.000 !) des pratiquants est aussi enregistrée en Colombie Britannique en 25 ans et 17% de pêcheurs en moins au Queensland en 8 ans ! La diminution de la qualité des pêcheries, foisonnement des activités de substitution, l’augmentation du coût pour les jeunes, le développement et la complexité croissante des règlementations ne permettent pas d’augurer de lendemains radieux…

D’autres topiques plus nouveaux comme les impacts du changement climatique sont également traités.

Suite au réchauffement (?), la pêche du bar explose en Norvège… Vancouver devrait connaître en 2100 les mêmes conditions climatiques que la Californie du nord aujourd’hui, soit 400 miles plus au sud… On prévoit 50% de moins d’enneigement sur les montagnes en 2050 avec les conséquences prévisibles sur l’alimentation des cours d’eau… Mais aussi d’autres sujets plus polémiques comme l’impact du pêcheur sur l’environnement, ou encore la problématique des zones protégées, réserves côtières ou marines, exemples à l’appui et le plus souvent, rigueur scientifique au menu.

Programmes de sensibilisation pour minimiser les conséquences de l’activité sur les espèces et sur le milieu (par exemple, Angler Conservation & Education Plan) ; relevé des actions entreprises par les pêcheurs en faveur de la conservation et aussi relevé des partenariats pêcheurs, scientifiques et administrations avec mesure des résultats chiffrés chaque fois que c’est possible. Généralisation de l’usage des hameçons cercles, suppression des ardillons, retour vers l’utilisation de lignes plus résistantes pour une relâche des poissons en meilleure condition, nouveaux outils de décroche (« dehooker »), de décompression des vessies natatoires (« venting tools »), développement d’une taxidermie de reproduction qui ne nécessite plus la mort du « trophée »… Autant de dispositions propres à limiter les

(3)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-3-

dommages, à préserver la ressource certes, mais aussi à calmer les opposants de plus en plus radicaux, voire fondamentalistes, en faveur de la fermeture complète de zones entières ou pour la défense des droits des animaux à ne pas souffrir… Ainsi en Suisse, depuis l’année dernière, la pêche récréative est toujours autorisée mais à condition de tuer aussitôt ses captures quand elles font la taille légale. Même chose dans de nombreux « länder » d’Allemagne où, sous la pression des «verts intégristes», on ne peut plus conserver vivants des poissons dans une bourriche, pour les relâcher ensuite….

En tendances lourdes, un peu partout, en Colombie Britannique comme aux Pays-Bas, aux USA, en Espagne comme Down Under, en Australie ou en Nouvelle-Zélande :

- L’identification ou le recensement des pratiquants, licenciés ou non. « Si vous ne pouvez pas être comptés, vous comptez pour du beurre ! ». A méditer chez nous…

- Le comptage des prises ou rapport des captures.

- Les programmes de marquage.

- Le travail sur le milieu. Programme de restauration des habitats, zones protégées ou contrôlées, récifs artificiels…

Un panorama très large et de grande qualité, tant sur le fond que sur la forme. Trois jours intenses dans une ambiance décontractée et une organisation parfaite. Ajoutons le verre de l’amitié et, tant qu’à faire, puisque nous sommes en Floride, « the fishing capitol of the world», fini la théorie et place à la pratique ! Nous voilà partis, Pierre et moi, sur South Miami Beach, où nous avons rendez-vous avec

« captain » Bouncer Smith, pour trois jours de pêche de jour à l’espadon xiphias… (lire l’article de Pierre AFFRE)

Les statistiques et histoires personnelles importent peu mais, en revanche, ce qui suit est une magnifique illustration des résultats possibles d’une politique bien adaptée de gestion des ressources. On connaît l’histoire moderne de la pêche à l’espadon en Floride. Le véritable « boom » de la fin des années soixante-dix, suite à la nouvelle technique pêche de nuit au cyalume, fit long feu. Arrivée massive des professionnels et profits substantiels, prises incontrôlées, filets dérivants et surtout longues lignes ont rapidement épuisé la ressource au point que celle-ci ne présentait plus d’intérêt pour personne.

Au début des années quatre-vingt dix, un moratoire complet fut décrété sur une large zone de la façade atlantique… Et les espadons de réapparaître, petits certes, du moins au début, et en nombre de plus en plus élevé, au point d’autoriser à nouveau la pêche récréative il y a quelques années et, plus récemment, une forme « artisanale » de pêche commerciale. De nos jours, la ressource paraît en excellent état. Les poissons sont effectivement nombreux et de plus en plus gros (trois plus de 600 livres ! pris cette année), les concours se multiplient et sont couronnés de succès et les retombées économiques sont au rendez- vous. Depuis deux ans, des informations circulaient sur les succès de la pêche de jour par grand fond avec, disait-on, un poids moyen supérieur aux résultats de pêche de nuit. Difficile de résister !

Et bien tout cela est vrai ! En deux jours et demi de pêche profonde, plus une petite soirée, nous avons eu douze touches ! Sept poissons relâchés, dont quatre marqués, certes petits, de 15 à 75 kilos mais des espadons xiphias tout de même ! Deux poissons se sont décrochés, dont un costaud, après 1h45 et une grosse pression sur 80 livres, le type de poisson pour lequel nous étions là…

Incroyable, n’est-ce pas ? Pas loin, pas cher et presque garanti… Que vouloir de plus ? Amitiés halieutiques,

Michel marchandise.

.

(4)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-4-

La vie du Club

Nos excuses… nous vous présentons toutes nos excuses pour la lettre n° 89, un vrai concentré de fautes d’orthographe et de syntaxe ! Cela est dû au chassé-croisé des nombreux mails de correction, des rajouts de dernière minute, circulant de Bruxelles à Rosnay, via Paris, plus le désir d’envoyer cette lettre rapidement (en confondant vitesse et précipitation), le tout a provoqué un beau « cafouillage » informatique et lorsque nous nous sommes aperçus que la version, déjà à l’imprimerie, n’était pas la version avec les corrections définitives, il était trop tard !

Merci pour votre compréhension, merci pour votre indulgence, nous ne sommes pas des professionnels mais de simples amateurs qui font de leur mieux et vous demandent de leur accorder un droit à l’erreur.

(… d’ailleurs, tout le monde peut se tromper, comme disait un hérisson en descendant d’un paillasson !) Les dîners 2009 du B.G.F.C.F. – Des dates à ne pas oublier

A noter, sans faute, dès maintenant dans votre agenda :

¾ Mercredi 1er Avril, ça s’impose pour des pêcheurs !

¾ Mercredi 27 Mai, à la suite de notre Assemblée Générale

¾ Mercredi 24 Juin, dîner d’été

¾ Jeudi 1er Octobre, dîner de rentrée

¾ Lundi 7 Décembre, Soirée de Gala, pendant le Salon Nautique

Réservations indispensables toujours chez Philippe GOICHON - Tél.01.45.31.62.20

Assemblée Générale, le 27 MAI 2009

L’année 2009 est une année de renouvellement d’une partie importante des membres du conseil et du bureau.

Ces élections se feront pendant l’Assemblée Générale du 27 Mai, c’est donc une assemblée particulièrement importante pour l’avenir de notre club. Nous comptons sur votre présence.

La convocation à cette Assemblée Générale et l’appel à candidature vous seront adressés par courrier.

Cotisation BGFCF 2009.

Beaucoup d’entre vous se sont déjà acquittés de leur cotisation 2009 et nous les en remercions bien vivement. Au jour où nous vous adressons cette lettre n° 90, une bonne moitié des adhésions est payée. Que ce serait bien si les retardataires pouvaient faire de même et envoyer, sans tarder, leur règlement à la trésorière !

Françoise POUQUET (la bien surnommée Vava Pic’sous !) – 10 rue de Billancourt – 92100 Boulogne Nouvelle collection de vêtements.

La nouvelle collection est arrivée, enfin arrivée ! Des T-shirts, des polos, en blanc, en gris, en bordeaux, brodés ou imprimés du logo du club, le tout d’excellente qualité et d’un prix attractif.

Ceux d’entre nous qui étaient à la soirée de gala de début décembre ont déjà vu les polos blancs brodés, portés par le personnel du bateau et ceux qui nous ont fait le plaisir de leur visite sur le stand BGFCF, au Salon de la Pêche, ont vu la collection complète.

Nous avons aussi maintenant des autocollants grands modèles, de 30cm de diamètre, reproduisant notre logo, que plusieurs d’entre vous réclamaient pour leur bateau.

Journée Junior BGFCF.

La journée junior d’initiation pêche à la mouche, aura lieu aux Sources de l’Eclimont (70 km de Paris), le SAMEDI 6 JUIN 2009. Guy AMON et Gilles DECATOIRE ont déjà commencé la collecte des prix, auprès des éventuels sponsors. Si vous avez la possibilité d’y contribuer, petits ou gros, vos dons seront les bienvenus.

Cette manifestation a, d’année en année, de plus en plus de succès. C’est une excellente journée pour les enfants et pour les parents aussi (lire le récit de Guy dans la lettre 89) et nous avons « affiché complet » en 2008, avec des juniors du club et quelques enfants extérieurs au club. Pour 2009, et afin de donner la priorité aux Juniors BGFCF, merci de signaler à Guy AMON le plus rapidement possible, votre intention d’être des nôtres le 6 Juin.

Vous recevrez, par courrier séparé, toutes les explications pour cette journée (formulaire d’inscription, prix, etc…) mais si vous voulez, dès maintenant, plus d’information, vous pouvez contacter Guy AMON, au 06.09.61.77.77.

E-mail : gamontoo@yahoo.fr

(5)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-5-

Soirée de Gala du 8 Décembre 2008, au Quai 55.

D’abord toutes nos excuses à ceux que nous n’avons pas pu recevoir pour cette soirée. Comme nous l’avions indiqué sur l’invitation, il n’y avait que 80 places pour cette magnifique soirée croisière… et nous avons été désolés de devoir refuser quelques retardataires. Mais ce n’est que partie remise !

Dans ce joli bateau, au chaleureux décor tout en bois et aux grandes baies vitrées permettant à chacun de profiter du spectacle, le cocktail de bienvenue a été très apprécié et suivi d’un dîner délicieux : croustillant de St Jacques sauce homardine, gigot d’agneau de 7 heures au jus de thym, puis fromages et farandole de desserts, servis au buffet, ce qui a permis aux convives de bavarder les uns avec les autres, et de bouger un peu après ce dîner copieux et… bien arrosé.

La croisière sur la Seine, pendant le dîner, en a « époustouflé » plus d’un, même les parisiens ont apprécié cette visite de « Paris by Night » : la Tour Eiffel en bleu, la Concorde, le Louvre et Notre-Dame tout illuminés, c’est un spectacle féerique, dont on ne se lasse pas. Pas plus - n’est-ce pas messieurs ! - que des belles brésiliennes qui sont venues danser autour des tables et qui ont fait briller bien des yeux… Ce fût une soirée vraiment très réussie !

Salon de la Pêche à la porte de Versailles, du 6 au 8 Février 2009.

Un très grand merci à notre secrétaire général, Charles-Vincent PARACHINI, qui nous a particulièrement «gâtés»

cette année en mettant à la disposition du club un « énorme » stand, (que nous avons eu presque du mal à meubler tant il était vaste) et sur lequel Vava et moi vous attendions nombreux pour le verre de l’amitié halieutique, mais nous avons été bien déçues. En effet, est-ce le mauvais temps et la neige qui vous ont frileusement calfeutrés chez vous, mais force nous est de constater que les membres du B.G.F.C.F. ont brillé par… leur absence ! Seule une grosse vingtaine d’entre vous nous ont fait le plaisir de leur visite, merci à eux, mais les autres, vraiment pas sympas !

Ce salon a néanmoins été très bénéfique pour le club, nous avons reçu beaucoup de gens très intéressés, pris de bons contacts avec de futurs membres et enregistré des inscriptions de nouveaux membres ainsi que de

« revenants ». Le salon était bondé de visiteurs et les exposants avaient l’air ravi d’être présents.

Merci encore aux fidèles Gérard, Nicole APRILE et Norbert CHASSERY pour leur efficacité précieuse au démontage du stand le dimanche soir. Un petit regret tout de même, c’est que les bonnes volontés soient si rares : monter un stand, le tenir pendant la durée du salon, le démonter et tout remettre en place, c’est cinq jours d’un travail fatigant et, je le dis franchement, Vava et moi, apprécierions un coup de main, ne serait-ce que quelques heures de présence pour nous relayer dans la tenue du stand. Nous lancerons l’année prochaine, en temps et en heure, un appel aux bonnes volontés. A bon entendeur, salut ! (BKP)

Plateau d’argent 2008

Cette année, le BGFCF a offert trois plateaux d’argent. Nous vous rappelons que ces plateaux sont remis, à l’issue des concours, aux participants qui ont relâché le plus grand nombre de marlins bleus.

¾ Le 20ème Challenge de Pêche Sportive de Douala et Kribi, Cameroun.

¾ The Fishing Event à Sint-Maarten.

¾ La 1ère édition de la Marlin Cup, à N’Gor, Sénégal.

Nous avons également, pendant la soirée de gala, décerné un plateau d’argent d’honneur à Daniel LOPUSZANSKI, en remerciement de sa participation remarquable, en 2008, au taggage électronique des thons rouges en

Méditerranée. Daniel étant absent à la soirée, nous lui remettrons ce plateau à l’assemblée générale.

BBIIGG GGAAMMEE FFIISSHHIINNGG CCLLUUBB FFRRAANNCCEE

Fondé en 1965 – Loi du 1er juillet 1901- association déclarée au J.O. n°33 du 16-08-2003

Président : Michel MARCHANDISE - E-mail : michel.marchandise@skynet.be

Vice-Présidente : Barbara KJESSLER PROT - Etang de Montiacre - 36300 Rosnay - Tél / Fax : 02 54 28 72 96 - E-mail : bkprot@orange.fr Trésorière : Françoise POUQUET - 10, rue de Billancourt - 92100 Boulogne - Tél /fax : 01 48 25 62 52 - E-mail: beckerpouquet@yahoo.fr

Secrétaire Général : Charles -Vincent PARACHINI - 10, rue Brémontier - 75017 Paris - E-mail: charles.parachini@noos.fr

(6)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-6-

CC OO MM PP TT EE SS 22 00 00 88

BBGGFFCCFF Comptes 2008 du 01/01/08 au 31/12/08

Solde créditeur comptes bancaires H.S.B.C. au 31/12/07 57 989,22 €

Recettes 2008 + 34 294, 25 €

Dépenses 2008 - 42 064,88 €

Solde créditeur au 31 Décembre 2008 = 50 218,59 €

Solde relevé compte H.S.B.C. n° 00900000940 + 1 218,59 € Solde relevé compte H.S.B.C. n° 00906009337 + 49 000,00 € 50 218,59 € Inclus dans ces 50 218,59 euros, le solde de l’opération Tag de 1 658,84 € Immobilisation : reliquat de vêtements, quelques timbres, papeterie, cartes de membre, stickers P.M. et G.M., quelques bouteilles de champagne pour le prochain salon, soit environ 1300 €.

Dépenses 2008 du 01/01/2008 au 31/12/2008

Frais bancaires (carte bleue, virements étrangers) 56,73 La Poste (achat de timbres, envois de colis) 1779.15 €

Papeterie 805,06

Imprimerie (lettres 88 & 89, cartes de membres) 2913,30 € - 1495 €, mise en page, B. Dufour

- 1418.30 €, imprimerie Copytime et Edimédia

Stickers P.M. 956,80 €

Stickers G.M. 717,60 €

Assurances 643.24 €

Annuaires 2007/2008 3042,63 €

Domiciliation ABC-Liv 660.32 €

Site Internet 153.22 €

Dîners 5442,00

- Assemblée Générale = 223 0€

- le 15 Février = 1 600 € - le 26 Juin = 1 100 € - le 1er Octobre = 512 €

Journée Juniors (Sources de l’Eclimont) 1816,63 Soirée de Gala du 8 Décembre (Quai 55 à Boulogne) 8 470,00 €

Salon de la Pêche (boissons, électricité…) 490.93 Opération Tagging 2008 12 581,25 €

Divers 1 536,02 €

- 358.80 €, gravure plateaux - 300,00 € fleurs obsèques Carlos

- 28,12 € rectification adresse Journal Officiel

- 328,00 € remboursement P. Affre abonnements/IGFA - 521,10 € champagne

Total des dépenses : 42 064,88 €

Recettes 2008 du 01/01/2008 au 31/12/2008

Cotisations 2008 17 245,00 €

Cotisations 2009 300,00 €

Intérêts C.E.S.L. 2007, crédités en 2008 1 396,75 € Vente d’article avec logo 558,00 € Dîner - Assemblée Générale 1260,00 € - du 15 Février 08 1550,00 €

- du 26 Juin 08 920,00 € - du 1er Octobre 08 450,00 €

- Gala du 8 Décembre 5 920,00 € 10 110 ,00 €

Journée Juniors 855,00 €

Annuaires 2007/2008 3 750,00 €

Divers 79.50 €

- 54.50 €, rembours. frais bancaires

- 25.00 €, annulation d’un chèque non débité

Total des recettes : 34 294,25 €

(7)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-7-

CONCOURS DU PLUS GROS POISSON BGFCF 2008

Cette année, il n’y a eu que CINQ pêcheurs à concourir et ça m’étonne. Habituellement je reçois vingt, voire trente, formulaires complétés et accompagnés de vos photos. J’en conclus que vous êtes merveilleux et que vous relâchez vos prises… Bravo ! Mais je vous rappelle que les poissons estimés, mesurés et relâchés, avec photos à l’appui, sont aussi valables pour notre concours.

Notre concours est ALL TACKLE (le poisson le plus lourd, peu importe la classe de ligne)et ne comptent dans ce concours que les poissons, et uniquement les poissons répertoriés dans le livre des records I.G.F.A. Notre concours 2008/2009 est déjà commencé, puisqu’il débute le 1er Octobre 2008 et se termine le 30 septembre 2009.

Toujours à envoyer à Barbara KJESSLER PROT - Etang de Montiacre -36300 ROSNAY ou bkprot@orange.fr, qui tient autant de formulaires que vous en désirez à votre disposition, vous pouvez aussi les photocopier.

DIPLOME

Bertrand ROCHET MARLIN BLEU 483 KG.

Sur 130 lb. Long. 360 cm. Circ.93 cm Combat 2 H 15.

Le 27 Janvier 2008 à ABIDJAN COTE D’IVOIRE Bateau HICO Capt. Alexandre ROCHET

Franck GIRAULT.

PEA COCK BASS SPECKLED 24.500 lb.

Sur 30 lb

Le 8 Octobre 2007 CUINI River BRESIL Témoin Philippe GOICHON

Franck GIRAULT

GIANT TREVALLY 60 KG.

Ligne 100 lb Long.144 cm

Le 5 Février 2008 NOUVELLE CALEDONIE Témoin Philippe GOICHON

CERTIFICAT Rachid AOUINA

MARLIN BLEU 380 Kg.

Sur 50 lb, long.3m70 Circ.1m95 Combat 1 H 30 en stand up

Le 5 Mars 2008 à PEDASI, PANAMA Bateau GRADY WHITE 33’ Capt. ARANGO

JUNIOR

Nicolas DECATOIRE

TRUITE ARC EN CIEL 2 kg 360 A la mouche le 14 Juin 2008 à ECLIMONT.

(8)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-8-

Par Jean-Marc Fromentin

Marquage électronique du thon rouge en Méditerranée

Campagnes 2006 - 2007- 2008 Ifremer / DG MARE / BGFCF

Déploiements

Possible grâce à une étroite collaboration avec Daniel LOPUSZANSKI (Cyngali) et l’aide logistique du Big Game Fishing Club France, notamment Marcel PROT.

¾ Aucun déploiement en 2006 (concours de Palamos, août 2006).

¾ En 2007 : 11 marques “pop-up archive”, 10 sur de jeunes reproducteurs (30-50 kg) et 1 sur un thon de ~200kg au large de Marseille.

¾ En 2008: 6 marques “pop-up archive” sur des thons de 50 à 200 kg au large de Marseille.

Résultats (octobre 2008) D

¾ Les 11 marques de 2007 ont émises.

¾ 1 thon mort après marquage.

¾ 1 poisson pêché au large de l’Algérie par récréatifs après 69 jours (pas de retour de marque, hélas!!!)

¾ Hélas, les 11 marques se sont détachées prématurément.

¾ Temps à liberté (fixé sur le poisson) de quelques jours à 142 jours.

Objectif Général

¾ Mieux comprendre la dynamique spatiale du thon rouge en Méditerranée

¾ Evaluer les taux de résidence / échanges entre zones (stocks) Matériel

Marque électronique pop-up archive MK10 de Wildlife Computers.

(3500€ pièce + 700€ frais Argos).

C’est un ordinateur miniature capable d’enregistrer la température de l’eau, la profondeur et d’intensité lumineuse (pour estimer a posteriori les positions géographiques).

La marque reste externe et est fixée sur le poisson par le biais d’une attache ancrée dans le muscle dorsal. Après une période fixée par le scientifique, la marque se détache automatiquement et regagne la surface. Elle émet alors aux satellites les plus proches les informations stockées qui sont récupérées par le service Argos et transmises aux scientifiques. Ces informations sont ensuite analysées pour reconstruire le comportement sur la verticale et, surtout, les routes migratoires.

¾ 16 marques archives ‘pop-up’ financées par l’Europe (8 en 2006 et 8 en 2007).

¾ 4 marques archives pop-up financées par BGFCF en 2008.

¾ 10 marques archives pop-up financées par Ifremer en 2009.

(9)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-9-

¾ Tous les thons marqués sont restés en Méditerranée occidentale.

¾ Aucun thon n’a migré en Atlantique Nord, mais indication d’une migration vers Méditerranée Centrale.

¾ Cartographie indique un “hotspot” possible au large du Golfe du Lion, zone de concentration dans le centre du bassin occidental et au large de Porto-Vecchio (à confirmer par marquages futurs)D

Détachements Prématurés

¾ Temps-à-liberté moyen : 75 jours (pop-off programmés entre 240 et 365 jours).

¾ Le plus court T.A.L. : 10 jours.

¾ Le plus long T.A.L. : 142 jours.

Possibles explications/solutions

¾ Emplacement de l’ancre dans le poisson (essai dans les ptérigiophores depuis 2008).

¾ Jeunes reproducteurs plus actifs??

¾ Faiblesse du ‘pin’ de la marque Wildlife??

¾ Non report de poissons pêches (1 cas sûr, Algérie, sur 11…) Quelques trajectoires individuelles

Conclusions préliminaires

Bien que préliminaires, déjà des résultats très intéressants qui devraient nous permettre :

¾ D’identifier les aires d’alimentation clé en Méditerranée Occidentale.

¾ D’estimer les taux d’échanges avec Méditerranée Centrale et Atlantique Nord-est.

¾ De comprendre le comportement des jeunes reproducteurs (peu étudié), notamment pour connaître leur zone de ponte (Méditerranée Orientale???)

C’est l’accumulation d’informations qui permet de progresser :

¾ Le programme va continuer en 2009 avec Daniel Lopuszanski (13 marques à poser).

¾ Possibilité d’un grand programme thon rouge CICTA en 2010, à suivre…

« G r a n d M e r c i p o u r v o t r e s o u t i e n » J e a n - M a r c F R O M E N T I N - I F R E M E R

(10)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-10-

LLEE SSAAVVIIEZEZ--VVOOUUS S

¾ Les espadons Xiphias gladius atteignent la maturité sexuelle à partir de 5 ans pour les mâles et entre 7 et 9 ans pour les femelles. On a compté jusqu’à 16 millions d’œufs chez une femelle de 165 kg et 29 millions chez une autre de 270 kg. Les espadons se reproduisent plusieurs fois dans l’année.

Le plus gros poisson “osseux” (téléostéens) connu est le poisson-lune ► (mola mola) qui peut peser plus de 2,5 tonnes. Rappelons que le plus gros poisson connu, le requin baleine, qui peut peser plus de 10 tonnes, est, comme tous les requins, un poisson “cartilagineux” (sélaciens).

¾ Le plus petit poisson marin connu est le “schindler”

(Schindleria praematurus) qui mesure 1 à 1,9 cm et pèse seulement 2 mg.

¾ Dans les eaux douces, le plus grand poisson connu est l’esturgeon beluga (Acipenser huso) qui peut mesurer jusqu’à huit mètres et peser 1,5 tonne.

¾ La langue de la baleine bleue, le plus lourd animal existant ou ayant même jamais existé, pèse entre 4 et 5 tonnes.

¾ La plus grosse méduse connue, la méduse “crinière de lion” peut peser jusqu’à 150 kg et possède des filaments (tentacules) de plus de 60 m. de longueur.

¾ Le nombre d’espèces de poissons connus est plus important que celui de tous les autres vertébrés réunis : mammifères, oiseaux, reptiles, batraciens.

(11)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-11-

NNOOUUVVEELLLLEESS DDUU MMOONNDDEE

Le plus gros « black » pris à Cairns, depuis longtemps.

Un « black » de 1324 livres a été pris à Cairns le 15 novembre dernier. Jonathan Amstrong, un pêcheur néo-zélandais, avait réservé le capitaine Kim Andersen pour faire, le matin, un peu de palangrotte sur le récif, puis de traîne légère avant de faire une heure de plongée. Ce n’est qu’après le déjeuner, qu’il décida de faire deux heures de traîne « sérieuse », à l’extérieur de la grande barrière. Bien lui en prit, car à peine avaient-ils mis les appâts à l’eau, que trois gros marlins, dont un énorme, se jetèrent dessus… Alors que le plus grand avait engamé un gros « scad » (sorte de maquereau local) les marins réussirent à enlever les autres appâts et, moins de quinze minutes plus tard, le grand marlin était prêt pour la gaffe. Une fois rentré à Cairns le marlin fut pesé, sur une balance certifiée, à 1324 livres anglaises soit un peu plus de 600kg.

Un « bleu » de 1080 livres pris au large de Cairns.

Le 20 octobre dernier, un marlin bleu de plus de 1000 livres a été pris au large de la grande barrière de corail australienne. Le poisson a été embarqué parce qu’au moment du gaffage, il a été entaillé par une des hélices. Ce poisson est le premier marlin bleu de plus de mille livres capturé dans les eaux australiennes, fait est assez rare pour être signalé. Le lendemain de cette capture l’équipage de

« l’Ultimate Lady » relâchait un marlin noir beaucoup plus gros estimé à, au moins, 1200 livres.

Un « bleu » de 1213 livres au large de l’île de l’Ascension.

En plein milieu de l’Atlantique Sud, au large de l’île de l’Ascension, pas très loin de l’île de Sainte Hélène, l’équipage du célèbre « Hooker » a embarqué un marlin bleu de 1213 livres. La veille, le même équipage avait relâché un poisson estimé à 900 livres environ, mais qui, en fait, devait être au moins aussi gros, réflexion faite à posteriori, que celui que le pêcheur du lendemain avait décidé de garder.

Marlins et thons à nageoires jaunes des îles Tonga.

Situées en plein milieu du Pacifique, non loin des Fiji, les Tongas sont un hot spot pour les marlins bleus, noirs, rayés et les thons à nageoires jaunes. L’année dernière, un des rares bateaux qui opèrent sur cette zone captura 9 marlins bleus (jusqu’à 250 kg) dans une journée et de nombreux thons jaunes pesant jusqu’à 70 kg… Dommage que ce soit si loin !

Au large de Bahia (Brésil) un très hot spot à marlins bleus.

A seulement 17 miles au large de la petite station balnéaire de Canavieiras, état de Bahia, le banc de Charlotte est, probablement aujourd’hui, un des meilleurs endroits du monde pour capturer un grand marlin bleu. De septembre à décembre les poissons de 200 à plus de 1000 livres n’y sont pas rares et la moyenne des touches est de 8 à 12 par journée de pêche. En novembre de l’année dernière, un bateau a ferré 26 marlins bleus en un jour, et comme il y a également sur zone des marlins blancs et rayés, des coryphènes de plus de 30 livres, des espadons-voiliers, des wahoos et des amberjacks, on n’a pas le temps de s’ennuyer…

(12)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-12-

L’AVIS DE PETER WRIGHT

Peter Wright, dans le petit monde de la pêche au gros, est une légende vivante. Non seulement est-il considéré comme le meilleur skipper actuel, mais probablement aussi comme un des meilleurs ayant jamais navigué sur les océans pour faire prendre sportivement des grands poissons à ses clients.

Depuis quelque temps, Peter Wright tient une rubrique régulière dans « Marlin Magazine » et pour ceux qui n’y seraient pas abonné, ou qui ne lirait pas l’anglais, nous reprendrons avec son autorisation, ses points de vue, coups de gueule ou conseils de super-pro.

C’est, probablement, un des skippers les plus talentueux du monde de la grande pêche sportive. Peter Wright reconnaît que pour prendre régulièrement de grands poissons marins (marlins, thons, espadons…) et à fortiori des « records du monde », il faut, bien sûr, un bon bateau, un bon équipage, une bonne canne, un bon moulinet, du bon fil, de bons hameçons, mais, également, un bon pêcheur et, pour avoir guidé les meilleurs au cours des quarante dernières années, il sait de quoi il parle. Bien sûr, avec un bon skipper et un bon équipage, n’importe quel débutant, avec un peu ou beaucoup de chance, peut prendre un grand poisson, voire un « record du monde », mais ce ne seront que des pêcheurs talentueux et entraînés qui renouvelleront des exploits de capture, sortie après sortie.

En fait, nous dit-il, c’est lors de compétitions de pêche qui se font bateau arrêté après le ferrage, et au cours desquelles on chronomètre le temps de capture, que l’on voit les grands pêcheurs, ceux qui savent se servir de leur canne pour déséquilibrer le poisson, qui connaissent la résistance de leur ligne et savent mettre la pression adéquate sur le frein du moulinet pour amener le poisson plus vite que leurs concurrents.

Les vrais pêcheurs connaissent exactement leur matériel et ne font généralement pas confiance à celui qui leur est proposé sur les bateaux charters « touristiques ». Ils testent toujours, eux-mêmes, le frein de leur moulinet, inspectent ou refont les nœuds et vérifient toutes les parties de leur matériel avant le début de la pêche. Presque toujours, ils apportent à bord leur propre harnais, réglé à leur conformation, surtout quand il s’agit, comme de plus en plus aujourd’hui, de pratiquer en « stand up ». A propos d’ailleurs de pêche en

« stand up », Peter Wright nous dit qu’il ne connaît que très peu de pêcheurs capables de combattre, sans casser, avec un frein réglé à 24 livres, sur une ligne de 30. La plupart des pêcheurs doivent utiliser, au moins, une ligne de 50 livres pour ne pas casser avec un frein réglé à 24 ou 25 livres. Il rappelle que Stewart Campbell, sur une ligne de 80, avait réglé son frein à 60 livres le jour où ils ont capturé 27

« bluefins » géants à Cape Hatterras… Là ce n’était pas en « stand up » (ndlr).

Quand il lui arrive d’être à la canne, Peter Wright est obligé de reconnaître, en toute honnêteté, que la plupart des skippers, qui manœuvrent le bateau pour lui, ne le font pas avec suffisamment de compétence pour qu’il puisse apprécier le combat à toute sa valeur. C’est pourquoi, nous dit-il, il préfère, quand il pêche, participer à des tournois en « master » bateau arrêté après la touche. Et dans le dernier numéro de

« Marlin magazine » il nous raconte comment il a gagné, l’été dernier, le tournoi « master » de Saint Martin (sur ligne de 80) en appliquant 50 livres de frein dès après le ferrage. Avec un tel frein, les deux petits marlins d’une centaine de kilos qu’il a ferrés n’ont jamais pu prendre plus de 150 mètres de ligne, bateau arrêté, et il les a amenés, tous les deux, en moins de quinze minutes. Quand il bagarra un poisson plus gros, d’environ 300 ou 400 livres, qu’il perdit à la fin, quand le bateau qui filmait l’épreuve passa sur sa ligne, il nous dit que, néanmoins, jamais ce beau poisson n’avait pu lui prendre, toujours bateau arrêté, plus de 230 mètres de ligne… Et cela parce qu’il appliquait 50 livres de frein. L’expérience vécue avec Stewart Campbell et les bluefins de Cap Hatterras lui avait servi de leçon.

(13)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-13-

NNOOUUVVEELLLLEESS DDEE FFRRAANNCCEE

DE QUI SE MOQUE L’IFREMER ?

Lors du récent colloque sur les “pêches récréatives” qui s’est tenu au siège de l’IGFA, du 10 au 13 novembre 2008, la seule communication française fut présentée par une “économiste” de l’IFREMER (Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la MER). Elle exposait les résultats de l’enquête commandée à l’institut de sondage BVA, dont Pierre Affre nous livre ci-dessous ses commentaires et ses conclusions. D’après cette enquête, dans notre pays, les pêcheurs récréatifs prendraient au moins autant - sinon plus - de bars et autres poissons nobles que les marins pêcheurs professionnels. Bigre, pour un scoop, journalistique sinon scientifique, cette enquête en est un ! ! !

Depuis 2006, l’IFREMER assure la maîtrise d’œuvre, à la demande de la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture (Ministère de l’agriculture et de la pêche, maître d’ouvrage), d’une enquête nationale, co-financée à parité par l’IFOP (Institut Français d’Opinion Publique) et l’IFREMER, sur la pêche de loisir (récréative et sportive) en mer, en Métropole et dans les DOM, prenant en compte la diversité des usages (pêche à pied, du bord, en plongée ou encore pêche embarquée).

Cette étude vise à établir un premier état des lieux en ce qui concerne l’activité des pêches récréatives et sportives, tant au plan des captures que de l’importance économique des usages. D’une durée de deux années, cette recherche a été centrée la première année sur une délimitation aussi précise que possible de la population d'usagers récréatifs et sportifs. Au cours de la deuxième année, les données obtenues à travers le sondage ont été enrichies par une série d’enquêtes « terrain », destinées à affiner les estimations de volume et de nature des captures. C’est l’Institut BVA qui a assuré la réalisation de ce sondage.

Vous lirez ci-dessous, brut de fonderie, les résultats des cogitations « ifremeresques » validés par BVA :

« En moyenne, un pêcheur a prélevé environ 11 kg de poissons en 2005, ce qui représente un prélèvement total estimé à 15 000 tonnes environ. Le bar se démarque comme l’espèce la plus recherchée, (24% des pêcheurs en mer), pour un prélèvement global de l’ordre de 5 000 tonnes. Le maquereau, 15% des pêcheurs et environ 3 300 tonnes et les daurades, 11% des pêcheurs et environ 1 600 tonnes, viennent ensuite. Les autres espèces de poissons sont plus rarement citées, aucune d’entre elles n’apparaît chez plus de 5% des pêcheurs ».

Bigre ! Quelle précision dans les résultats : 24% des pêcheurs en mer prélèveraient de l’ordre de 5.000 tonnes de bars, 15% des effectifs 3.300 tonnes de maquereaux et encore 11% des pêcheurs environ 1.600 tonnes de daurades…

Pourtant, il n’y a pas si longtemps, on a vu ce que valaient les sondages, (dont ceux de BVA d’ailleurs).

Rappelons-nous, lors de l’avant-dernière élection présidentielle, quand aucun de ces prestigieux instituts, comme ils s’autoproclament, n’avait prévu l’arrivée du représentant du Front National au deuxième tour.

Et encore, lors des sondages politiques, les questions sont assez simples et les réponses devraient être assez fiables… Alors, quand il s’agit de “deviner” les tonnages de bars, daurades et maquereaux capturés annuellement par les pêcheurs récréatifs, sur nos côtes, à partir de l’interrogation téléphonique de vingt mille ménages français, on peut émettre quelques doutes quant à la fiabilité des résultats de l’enquête…

Enquête qui, rappelons-le, également, a servi de base à Madame la Ministre de l’Environnement pour caresser les professionnels dans le bon sens : puisque c’est l’Ifremer qui le dit, la raréfaction, voire la disparition des poissons marins sur nos côtes, n’est pas la faute des professionnels mais celle des pêcheurs amateurs, sportifs, récréatifs ou plaisanciers ! Il est vrai que le ridicule ne tue ni les hommes ou femmes politiques, ni les scientifiques et techniciens de l’Ifremer !

(14)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-14-

Ainsi, sur 20 000 ménages interrogés par téléphone, à travers toute la France (au fait, quel est le coût d’une telle enquête ?), dont les 9/10ème n’ont jamais vu un bar et n’en ont sûrement jamais mangé non plus (vu son prix, même quand il est d’élevage), BVA nous dit que: « la part des ménages comprenant au moins un pêcheur de loisir en mer en 2005 (c’est-à-dire ayant réalisé au moins une sortie de pêche en 2005) s’établit à 6,7%, avec, en moyenne, 1,57 pêcheurs de 15 ans et plus, par foyer. Au total, 5,1% de la population française, âgée de 15 ans et plus, pratiquent la pêche de loisir en mer ». Et de poursuivre, admirons là encore la précision des chiffres : «L’enquête a permis d’établir le profil des pêcheurs de loisir en mer, en métropole, ce profil se caractérise par :

- Une très large sur-représentation des hommes (82%),

- Un âge plus souvent situé dans les tranches intermédiaires (84% de 25 à 64 ans), - Une sur-représentation des cadres, professions intermédiaires et employés (34%),

- Une représentation deux fois plus importante en zone littorale, essentiellement en Bretagne, Basse-Normandie et dans les Pays de Loire, que sur le reste du territoire ».

Alors là, BRAVO ! Arriver à la conclusion qu’il y a au moins deux fois plus de pêcheurs de mer sur nos côtes, qu’au cœur de l’Auvergne ou du Limousin… il fallait y penser et il fallait le dire ! ! !

PÊCHE RECREATIVE DU THON EN 2009, QUE NOUS RESERVE LA REGLEMENTATION ? Lors de la dernière « réunion mascarade » de l’ICCAT qui s’est tenue à Marrakech en Novembre dernier, plusieurs pays européens dont la France, l’Espagne, l’Italie et d’autres ont décidé de la création d’un groupe de travail sur la pêche sportive et récréative. On se souvient que l’année dernière, fin juin, une fois que les quotas alloués aux professionnels (senneurs et thonnailleurs) avaient été atteints (et même avec la triche, largement dépassés), toute pêche au thon rouge, y compris sportive ou récréative, avait été interdite dans les eaux françaises. Or, comme cette pêche ne se pratique sur nos côtes qu’à partir du mois de juillet, que ce soit à la traîne ou au broumé, les pêcheurs sportifs s’étaient encore une fois retrouvés les dindons d’une farce bien ficelée. Nos amis pêcheurs récréatifs espagnols, eux, avaient réussi à négocier avec les autorités de leur pays pour pouvoir continuer à pratiquer leur activité « de façon responsable », c’est à dire en relâchant la plupart de leurs prises.

Qu’en sera-t-il pour la saison 2009 sur les côtes françaises méditerranéenne mais également basque ? Il est à craindre que les captures sportives à venir soient de nouveau incluses, comme l’année dernière, dans le quota alloué par l’ICCAT et la Commission Européenne aux senneurs français. Et comme ces derniers, avec la bénédiction de l’ICCAT, du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, et contre l’avis des scientifiques, vont continuer de « rafler » les thons sur les frayères en mai et juin, nous pouvons être sûrs que les fameux quotas attribués seront de nouveau « explosés » fin juin, avant que les pêcheurs amateurs sportifs n’aient mis leur première ligne à l’eau.

Quand saurons-nous si les pays membres de la CEE, et notamment la France, auront un quota « thons rouges pêches sportives » alloué et, bien évidemment, non inclus dans le quota global des professionnels ?

De quel ordre de grandeur sera ce quota ?

Y aura-t-il des dates d’ouverture et de fermeture de la pêche récréative au thon rouge ?

Nous attendons les réponses à ces questions et ne manqueront pas de vous tenir au courant dans la prochaine lettre.

Pierre AFFRE

(15)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-15-

Réponse à Mr Mourad Kahoul.

POUR MOURAD KAHOUL, LE THON EST UNE ESPECE EN GRAND DANGER D’EXTINCTION… EN CAUSE : LES PÊCHEURS SPORTIFS…

Dans le quotidien « La Provence » daté du 8 février dernier Mr Mourad Kahoul, président du comité local des pêches de Marseille, s’indigne de la décision autorisant les pêcheurs sportifs à pêcher le thon.

« On accorde à des nantis, à des personnes qui exercent déjà une profession bien rémunérée ou qui vivent aisément de rentes ou de bonnes pensions de retraite et qui sont, ou ont été, les décisionnaires ou à l’initiative des contraintes qui frappent notre profession, le droit de pouvoir s’amuser avec une espèce en grand danger d’extinction. »

C’est bien la première fois, à notre connaissance, que Mr Mourad Kahoul considère le thon rouge (Thunnus thynnus) comme une espèce en « grand danger d’extinction ». Le BGFCF, l’IGFA, mais également le WWF, Greenpeace et quelques scientifiques de l’IFREMER, qui depuis des années tirent la sonnette d’alarme quant au risque de disparition prochaine de cette espèce emblématique, sont ravis de l’apprendre. Jusqu’au 8 février dernier, Mr Kahoul tenait plutôt, dans les colonnes des journaux ou dans ses nombreuses interventions télévisées, un discours inverse. Les scientifiques, les associations de protection, les écologistes, pêcheurs sportifs et « dans le même sac » tous ceux qui s’inquiétaient de la raréfaction et du risque d’extinction du thon rouge étaient jusque là qualifiés « d’en..lés »… Dans l’émission documentaire culte de FR3, « Strip tease », qui fut consacrée à ce monsieur en 2007, ce terme est relevé plus de 80 fois en une heure, fustigeant surtout les scientifiques et protecteurs de l’environnement, qui n’y connaissent rien, contrairement aux thoniers-senneurs professionnels qui, eux, savent bien que l’espèce présente toujours des stocks en « équilibre » voire « pléthoriques » dans lesquels il faut continuer de prélever.

Comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, reconnaissons que Mr Kahoul n’appartient pas à cette catégorie, ce que nous savions d’ailleurs, pour l’avoir rencontré à deux ou trois reprises, dont une fois dans les salons du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche où il dicte ses « oukases » aux ministres successifs, assortis de menaces de blocage de ports par ses adhérents…

Ainsi donc aujourd’hui, Mr Kahoul , qui nous a habitué à d’autres outrances, s’élève de façon véhémente contre le droit qu’on accorderait en 2009, aux «nantis » que nous sommes de pêcher le thon sportivement.

Pensez donc, des personnes qui « vivent aisément de rentes ou de bonnes pensions de retraite ou qui exercent des professions bien rémunérées » auraient l’outrecuidance de vouloir pêcher le thon de façon récréative pendant leur temps de loisir. Voilà bien qui risque de faire disparaître l’espèce !

Rappelons simplement ici que, d’après une enquête récente de l’EAA (European Angling Alliance), seulement 1 à 3% des captures de poissons, en Méditerranée seraient le fait des pêcheurs récréatifs.

(16)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-16-

Quand les senneurs capturent sur les frayères plusieurs centaines de tonnes de thons d’un seul encerclement de filet, pour arriver à des « quotas » alloués de 4800 tonnes (pour les pêcheurs français), ce ne sont pas les quelques quintaux de thons capturés au broumé ou à la traîne qui vont plomber la balance.

D’autant que, d’après les enquêtes des ONG, les quotas sont systématiquement dépassés frauduleusement par les professionnels et atteindraient le double de ce qui est alloué. Rappelons que l’année dernière, ces

« quotas » étant atteints au début de juillet, toute pêche au thon rouge, y compris sportive a été fermée à partir de cette date. Mr Kahoul et ses adhérents furent sans doute ravis qu’en 2008 les « nantis » ne purent que faire de la promenade ou de la pêche à la girelle… et ne participèrent donc pas à l’extinction de l’espèce.

Soyons un peu sérieux et, puisque que Mr Kahoul connaît les chiffres et sait s’en servir quand il faut défendre auprès du gouvernement, de Bruxelles ou de l’ICCAT, les intérêts des quelques 40 senneurs français, parlons-en ! D’après le très récent rapport parlementaire sur la gestion des pêches du sénateur Cléach (déc. 2008), les senneurs français de Sète et de Port-Vendres se tailleraient la part du lion en Méditerranée avec 20% des prises totales estimées à « vraisemblablement » plus de 50.000 tonnes de thons… Toujours d’après le rapport sénatorial : « la France a récemment fait exception en avouant avoir très largement dépassé son quota »… et il serait de notoriété publique que des navires (senneurs) français désarmés et remplacés par des bateaux plus modernes subventionnés, auraient été immatriculés en Lybie mais seraient restés la propriété des mêmes intérêts financiers… Et ce n’est pas une ONG qui le dit mais un sénateur de la République, avec toute la réserve d’usage…

Rappelons également comme le fait remarquer le rapport Cléach, que les thonniers senneurs (qui coûtent plusieurs millions d’euros l’unité) sont, comme d’ailleurs la plupart des bateaux de pêche moderne, largement subventionnés par l’argent du contribuable (aides diverses, européennes et nationales) de même que le gas-oil dont ils sont grands consommateurs… Et encore, ne connaissons-nous pas tout des fonds locaux et régionaux, des remboursements sur les pertes de matériel, des prêts avantageux et autres aides financières diverses, des réductions, voire suppressions, de charges sociales dont les pêcheurs professionnels bénéficient.

Quand les « nantis » que nous sommes achetons un « sportfisherman » de 8, 10 ou 12 mètres pour pêcher le thon au broumé ou à la traîne, de quelles subventions bénéficient-on ? Si la construction nautique de plaisance française, avec des centaines de milliers d’emploi à la clef, est une des toutes premières du monde, c’est aussi en partie à la pêche de plaisance qu’elle le doit… Quand un « nanti », ou un riche retraité, dépense dans une journée de pêche à la traîne plusieurs centaines d’euros en gasoil (il faut parfois aller trouver les thons en été à plusieurs dizaines de miles de la côte et traîner pendant des heures), celui- ci n’est pas détaxé et rapporte énormément en taxes à l’Etat… ce qui permet sans doute de subventionner celui des professionnels. Sans parler des nuits d’hôtels, des restaurants, du matériel de pêche sportive acheté localement et des mille et une petites retombées sur les commerces locaux…

Mais, paradoxalement, dans notre pays, aucun responsable socio-économique ou politique ne semble avoir fait la moindre relation entre les retombées touristico-économiques d’une pêche récréative éco- responsable et durable (qui pourraient d’ailleurs être grandement augmentées, compte tenu de l’immensité de notre littoral comparé à celui de nos voisins européens du Nord, clients potentiels…) et le pillage subventionné de la pêche industrielle qui, de toute façon, court à sa ruine mais va également ruiner toutes les autres filières halieutiques alternatives.

Savez-vous Mr Kahoul, et messieurs les politiques, que les retombées économiques de la pêche récréative pour les seuls Etats-Unis se chiffrent à environ 75 milliards de dollars annuellement (source Ministère de l’Intérieur USA) dont environ 55 milliards pour la pêche sportive en mer. Si l’on y ajoute, les quelques rares autres pays anglo-saxons qui ont fait le choix de limiter drastiquement la pêche industrielle dans leurs eaux territoriales pour y privilégier la pêche récréative comme l’Australie et la Nouvelle Zélande, on arrive à plus de 70 milliards de dollars. Si l’on y ajoute les retombées économiques liées à la pêche sportive de pays d’Amérique latine comme le Costa Rica, le Panama, le Honduras, le Guatemala, le Mexique (clientèle touristique américaine et européenne), nous approchons des 90 milliards de dollars…

Rapprochons maintenant ce chiffre de celui publié en 2004 par la Banque Mondiale qui comptabilise à 85

(17)

M

Maarrss 22000099 BBGGFFCCFF LLeettttrree nn°° 9900

-17-

milliards de dollars, la valeur des captures sauvages de la pêche commerciale (subventionnée à plus de 50%) dans le monde

Quand, sous la présidence de Bill Clinton, l’état de Floride, tout d’abord, suivi dans les années 90 par la plupart des états côtiers du Golfe du Mexique et des côtes est et ouest, ont décidé de réserver la majorité de leurs ressources marines et surtout les poissons, à la pêche récréative, les pêcheurs professionnels ont fait grise mine, mais ils n’ont pas pour autant bloqué les ports américains, ni brûlé un parlement, ni saccagé des supermarchés. Plus de 90 % d’entre eux se sont reconvertis comme guides de pêche et aujourd’hui gagnent beaucoup mieux leur vie qu’auparavant. Au lieu de se lever en pleine nuit pour faire un métier épuisant et dangereux qui leur rapportait de moins en moins (comme chez nous, exception faite des 40 thoniers-senneurs), ils se lèvent aujourd’hui comme des employés de bureau, attendent des retraités ou des sportifs « nantis » à 9 H. sur le quai, leur font prendre de beaux poissons, dont la plupart sont remis à l’eau après la photo d’usage et sont de retour au port vers 16 H… Ils sont très bien payés (de même que les quelques guides de pêche au bar qui opèrent chez nous en Bretagne), sans parler des pourboires d’autant plus généreux que la pêche a été bonne.

Chez nous aussi, les milliers de petits artisans pêcheurs (ligneurs ou fileyeurs) ou patrons de petits chalutiers (peut-être pas les 40 capitaines de senneurs !), devraient-ils penser à se reconvertir en guides de pêches pour touristes. Il n’y aurait là rien de péjoratif, au contraire, ils gagneraient bien mieux leur vie, feraient partager l’amour de la mer et leur connaissance des poissons à des millions de clients potentiels, citadins, pêcheurs amateurs européens. Allez donc voir aux U.S.A., en Australie ou au Costa Rica, Monsieur Kahoul, et parlez-en à vos adhérents (aux petits métiers). Il y a sûrement quelque chose à faire en France sur le même modèle.

Le bureau du BGFCF

TRES LOURDE PEINE POUR UN PLAISANCIER DE PORT-SAINT-LOUIS

.

Deux poids deux mesures ?

Le 3 février dernier, le tribunal de Toulon a condamné un plaisancier de Port-Saint-Louis à 10.000 euros d’amende ainsi qu’à la confiscation de son bateau. Ce pêcheur avait été interpellé le 20 septembre, par les gendarmes de la brigade mixte côtière et fluviale de Martigues, à l’embouchure du Rhône, alors qu’il débarquait 13 thons rouges qu’il venait de pêcher à la traîne avec son fils de 14 ans… Comme on le sait, depuis le mois de juillet la pêche au thon en Méditerranée, tant pour les professionnels que pour les pêcheurs récréatifs, était fermée pour cause de quotas atteints. Il s’agit donc bien là d’un acte de braconnage caractérisé, d’autant que la plupart des poissons ne faisait pas la taille légale de capture autorisée.

L’avocate de la FFPM (Fédération Française de Pêche en Mer), après avoir approuvé cette condamnation pour l’exemple, fait cependant, et à juste titre, remarquer qu’il serait bon également que les professionnels dont les infractions ne portent pas sur quelques thons mais sur des dizaines, sûrement des centaines, de tonnes de ces poissons soient logés à la même enseigne. Elle ajoute : « A ce jour, nous avons beaucoup de mal à retrouver les procès-verbaux d’infractions mettant en cause des professionnels. Y aurait-il une omerta à ce sujet ? »

(cité par le quotidien La Provence du 4 février)

Références

Documents relatifs

Ce que nous vivons en cette période est l'occasion de faire le point sur notre maturation dans l'humanité, une invitation à accepter notre limite personnelle jusqu’à

• Le dossier présent dûment complété et signé (p 5 et 8) avec la fiche du nombre d’adhérents, actifs et membres du bureau à jour de leur cotisation.. • Le procès-verbal

La chambre criminelle de la Cour de cassation a cependant modifié sa position dans un arrêt du 16 novembre 1999, dans lequel elle a affirmé que « si toute personne morale qui

Les délibérations sont prises à main levée, mais l’assemblée générale pourvoit, à main levée ou au scrutin secret (à la demande du tiers [1/3] des membres présents

Les fonctions des administrateurs cessent par le terme du mandat, la démission, la perte de la qualité de membre de l'association, la révocation prononcée par l'assemblée

Il entre dans le but de l’Ordre des Chevaliers du Temple de propager le porter la Parole du Christ, l’instruction, les lumières et les saines doctrines, en offrant aux hommes

Sont membres fondateurs ceux qui sont à l’origine de la création du projet de l’association, qui ont apporté à l’association un élément indispensable à son fonctionnement.

Si besoin est, ou sur la demande de la moitié plus un des membres cotisants, le Président doit convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire, suivant les modalités prévues