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Voici le texte du chemin de Croix de ce vendredi Saint, vécu dans les rues de la ville du Puy.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Chemin de Croix

Voici le texte du chemin de Croix de ce vendredi Saint, vécu dans les rues de la ville du Puy.

1ERE STATION : JESUS EST CONDAMNE A MORT

[Jean 1, 1-11]

Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.

Il était au commencement avec Dieu.

Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut.

Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas saisie. […]

Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme ; il venait dans le monde.

Il était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne l'a pas reconnu.

Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli.

En mettant nos pas à la suite du Christ, nous découvrons l’homme des douleurs. Qui est cet homme ? Il regarde en face ceux qui l’accusent et le conduisent à la mort. Il ne fuit pas la perspective de la souffrance et ne détourne pas le visage devant l’insulte et le mépris. Il accepte résolument de rencontrer et d’affronter cela

même que chacun de nous tente désespérément d’éviter dans sa propre vie : la mise en échec et la condamnation. Pour tout homme, le chemin que le Christ emprunte maintenant est un chemin de mort et de

destruction définitive. Homme en vérité Il est aussi le Verbe de Dieu, la Parole éternelle du Père, engendré avant le temps et demeurant au-delà du temps. C’est à Lui que cette parole s’est adressée au jour du baptême

dans le Jourdain : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi tout mon amour ! Jésus est l’objet de la Parole d’amour que le Père ne cesse de Lui adresser. En Lui, la Parole du Père est plus puissante que la parole des hommes.

Si la parole des hommes vient à Le condamner, la Parole du Père vient L’engendrer. Dans le mystère du Christ condamné à mort s’affrontent en duel la suspicion humaine et la vérité divine. En Jésus nous est révélée la victoire accomplie par la Parole qui donne la vie et la confusion de la parole qui donne la mort. Si

nous accueillons la Parole de Dieu en notre vie, si nous la gardons en nos cœurs et si nous la mettons en pratique, le monde entier pourrait se liguer contre nous, nous n’avons rien à craindre. Suivons le Christ venu

ouvrir pour nous le chemin de vie éternelle.

Demandons au Seigneur de savoir demeurer fidèles dans la lecture et la méditation de la Parole de Dieu.

Prions pour ceux qui ont reçu mission de la transmettre et de l’enseigner, catéchistes et théologiens.

Accueillons les initiatives qui rassemblent les groupes d’étude de la Bible à la suite des propositions faites par le dernier Synode.

***

(2)

2EME STATION : JESUS EST CHARGE DE SA CROIX

[Jean 1, 29-32]

Jean [Baptiste]rendit témoignage en disant : "Voici l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.

C'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu'avant moi il était.

Et moi, je ne le connaissais pas ; mais c'est pour qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptisant dans l'eau.

J'ai vu l'Esprit descendre, tel une colombe venant du ciel, et demeurer sur lui".

La parole de condamnation proférée par les hommes à l’encontre de Jésus ne lui laisse aucune chance. Avant même d’avoir pu ouvrir la bouche pour se défendre, Il est déjà condamné. C’est pourquoi Il restera silencieux devant ses juges, Caïphe, Hérode ou Pilate. Il n’est pas venu pour se défendre ni promouvoir une nouvelle religion. Il est venu porter l’humanité malade. Il n’est venu faire l‘apologie d’aucune thérapeutique

ni méthode pour mieux vivre. Il est venu se plonger dans le péché du monde. Beaucoup parmi les membres de sa famille et ses disciples pensaient qu’Il saurait toujours contenir la violence dressée contre lui et se sortir d’embarras. On peut même essayer de comprendre la trahison de Judas à partir de cette conviction que

Jésus échappera encore au piège de ses adversaires comme toutes les fois précédentes. Judas aura peut-être voulu jouer à livrer cet homme insaisissable pour gagner quelques sous à la barbe des grands prêtres. Mais on ne joue pas avec la vie ni avec l ‘amour. Résolument, Jésus se fait victime des machinations humaines pour dévoiler leur perversité. Il vient révéler au grand jour les secrètes pensées de mort qui habitent le cœur

humain et montrer leur extrême nocivité. Le péché conduit inexorablement l’humanité à la mort et à la perdition. Le cosmos est entraîné dans une folle dérive incontrôlable vers le néant. Rien ni personne ne peut arrêter sa chute sinon Celui qui vient du Ciel. En venant dans ce monde, Jésus stoppe cette dérive infernale.

Il arrête le mouvement fatal en endossant le péché de tous et dans la puissance de l’Esprit Saint, relance vers le Père tous les enfants de Dieu dispersés. Suivons le Christ qui nous entraîne vers le Père.

Ouvrons largement nos cœurs à la puissance de vie prodiguée par les sacrements de l’Eglise, par le pardon sacramentel, et toutes les invitations à la conversion. Prions pour ceux qui se confient à notre prière et à la

miséricorde du Seigneur et pour ceux qui ne savent pas reconnaître leurs péchés.

(3)

3EME STATION : JESUS TOMBE POUR LA 1ERE FOIS

[Jean 5, 5-18]

Il y avait un homme qui était infirme depuis 38 ans. […]

Jésus lui dit : "Lève-toi, prends ton grabat et marche."

Et aussitôt l'homme fut guéri ; il prit son grabat et il marchait. Or c'était le shabbat, ce jour-là.

Les notables religieux de Jérusalem dirent donc à celui qui venait d'être guéri : "C'est le shabbat. Il ne t'est pas permis de porter ton grabat." […]

C'est pourquoi ils persécutaient Jésus […] et cherchaient à le tuer puisque, non content de violer le shabbat, il appelait encore Dieu son propre Père, se faisant égal à Dieu.

La tradition de la prière liturgique a retenu trois chutes de Jésus au cours de son chemin vers le Golgotha.

Nous pouvons les comprendre comme une pénétration de la grâce chaque fois plus intense dans le cœur de l’homme et son péché afin de l’éclairer et de l’en délivrer. C’est aussi l’image du grain de blé qui tombe en terre, portant en lui une puissance de vie transformante. Chacune de ces chutes vient ainsi éclairer le lieu de

rédemption visité par le Seigneur. La première s’adresse à son peuple, les fils d’Israël, nos pères dans l’histoire de la foi. A eux, le Seigneur a confié les signes de la promesse et les commandements de vie transmis par Moïse. A eux appartiennent l'adoption filiale, la gloire, les alliances, la législation, le culte, les

promesses et aussi les patriarches, dira saint Paul (Ro.9, 4-5). Tous ces dons spirituels avaient comme objectif de préparer le cœur des hommes à reconnaître et accueillir le projet bienveillant de l’amour du Père.

Ainsi le shabbat est-il institué dès la création comme le 7ème jour pendant lequel Dieu se repose de son œuvre. Il confie à l’homme le soin de la continuer. Le shabbat est donc l’espace d’alliance que Dieu ouvre à

l’homme pour Le rencontrer. En se reposant, Dieu donne à l’homme de la place pour qu’il agisse. De la même façon, au sein de toutes ses activités laborieuses, l’homme sera invité à laisser une place à Dieu pour recevoir de Lui ce qu’il ne peut ni posséder par lui-même, ni produire ni acquérir : le don de la grâce. Jésus agit le jour du shabbat. Il accomplit des guérisons ce jour-là, pour manifester son identité divine. Il n’est pas

seulement homme, Il est Celui que son peuple attend. Ainsi Jésus vient-Il guérir la cécité de ceux qui n’ont pas su lire les signes de sa présence. Suivons le Christ notre Lumière.

Prions pour nos frères, les fils d’Israël, et rendons grâce à Dieu pour leur foi et leur espérance au long de leur Histoire Sainte. C’est par eux que le Christ est venu afin d’illuminer tous les peuples et de manifester la gloire d’Israël. Demandons au Seigneur de nous prémunir contre tout détournement des signes de notre foi à

l’encontre du témoignage de la charité.

(4)

4EME STATION : JESUS RENCONTRE SA MERE

[Jean 2, 1-5]

Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était.

Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples.

Or il n'y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit : "Ils n'ont pas de vin."

Jésus lui dit : "Que me veux-tu, femme ? Mon heure n'est pas encore arrivée."

Sa mère dit aux servants : "Tout ce qu'il vous dira, faites-le."

Comme dans l’évangile de Jean, la Vierge Marie apparaît deux fois durant le Chemin de Croix, au début et à la fin. Elle encadre par sa présence tout le mystère de la vie du Christ. Sans elle, le Seigneur ne serait pas né en ce monde. Sans elle, pas de témoin à la Croix, sinon le disciple bien-aimé, pour ensuite affermir la foi des

apôtres. L’évangéliste nous présente Marie au cours des Noces de Cana comme témoin du 1er signe qu’Il accomplit et par lequel Il manifesta sa gloire. Ce 1er signe se réalise par la médiation que Jésus a voulu confier à sa mère. C’est par elle que les hommes prennent conscience qu’ils n’ont plus de vin, c’est à dire

qu’ils n’ont plus accès à la grâce de Dieu. C’est par elle que la grâce de Dieu en ce monde va nous être apportée en la personne du Christ, source unique de toute grâce. C’est par sa prière que le Christ va manifester la puissance de sa grâce, invité par elle à entrer dans son heure. Et c’est par elle encore que les serviteurs vont entrer dans la confiance pour obéir à la parole du Christ. Si Marie est ainsi présente tout au long de la vie de Jésus son Enfant béni, c’est pour cueillir de Lui tout ce qu’elle pourra nous prodiguer

tandis qu’elle ne cesse de nous accompagner. Suivons le Christ avec Marie.

Prions Notre Dame et par elle demandons la grâce de la vraie contrition. Par elle désirons ardemment le renouveau de notre foi pour vivre des fruits de l’Esprit. Par elle, reconnaissons et confessons le Christ

Seigneur pour rendre témoignage en actes et en vérité. Par elle, accueillons la grâce de l’Eglise et des sacrements.

(5)

5EME STATION : SYMON DE CYRENE AIDE JESUS A PORTER SA CROIX

[Jean 3, 14-17]

Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l'homme,

afin que quiconque croit ait par lui la vie éternelle.

Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle.

Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

Au cours de ce pénible chemin de torture, Jésus ne voile pas la faiblesse et la fragilité de son humanité. Etant dans la puissance de Dieu, Il aurait pu tout aussi bien porter seul cette croix. En l’endossant, Il endosse et

assume la responsabilité de la liberté qu’Il a donnée à chacun de nous. Par notre liberté nous péchons comme nous nous sanctifions, selon l’usage que nous en faisons. Sans liberté, l’homme ne pourrait choisir de devenir Dieu en répondant à la proposition de son Créateur et Seigneur. Par sa liberté, l’homme choisit et

accepte les moyens par lesquels Dieu se donne à lui et le divinise. Par sa liberté il peut aussi contester sa condition de créature, se rebeller contre son Créateur et choisir des moyens de bonheur qui se révèleront néfastes parce qu’inadaptés au projet de la bienveillance divine. Symon de Cyrène est réquisitionné par l’ordre public pour soulager la peine du condamné. Symon n’est à première vue absolument pas concerné par cet événement. En choisissant la faiblesse, Jésus se rend proche de l’homme contemporain qui redoute

toute forme d’embrigadement, à l’instar de Symon de Cyrène. La pensée moderne se caractérise par cet affranchissement face à l’Eglise perçue comme une institution portant atteinte à la liberté et véhiculant des

idées obscurantistes et dépassées. Par sa faiblesse et son désarroi total, Jésus accueille l’aide de Symon, réquisitionné malgré lui. Par sa faiblesse, Jésus rejoint l’homme contemporain, grisé par sa puissance et terrorisé à l’idée d’être faible. Par son humilité, Jésus invite l’homme à accueillir sa faiblesse comme une

richesse. Suivons Jésus doux et humble de cœur.

Rendons grâce à Dieu pour la pauvreté que l’Eglise rencontre aujourd’hui à travers le manque éprouvant de prêtres et de consacrés, pour sa dépendance matérielle à l’égard de la libre générosité de ses fidèles, pour sa difficulté à assumer concrètement les missions urgentes d’évangélisation. Elles sont le signe d’un renouveau

intérieur et fécond.

***

(6)

6EME STATION : VERONIQUE ESSUIE LE VISAGE DE JESUS

[Jean 4, 21-24]

Jésus dit à la Samaritaine: "Crois-moi, femme, l'heure vient où ce n'est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.[…]

Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les véritables adorateurs adoreront le Père dans l'esprit et la vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père.

Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c'est dans l'esprit et la vérité qu'ils doivent adorer."

Beaucoup de femmes ont suivi Jésus durant sa vie publique avec ses disciples, les assistant de leurs biens, les soutenant dans la prière et leur prodiguant les soins matériels nécessaires. Au cours de sa marche vers la

mort, elles sont encore là, témoins de ces trois années au cours desquels Jésus n’a cessé d’enseigner et d’accomplir de nombreuses guérisons. Elles se rappellent son visage illuminé par la joie du Royaume qu’Il vivait et annonçait en même temps. Aujourd’hui, le Christ est défiguré. Son visage est souillé. Sa barbe est

arrachée. Ses lèvres tuméfiées, le front ensanglanté par les plaies de la couronne d’épines. Il est méconnaissable. Mais pour ceux et celles dont le regard a été visité par le sien, la même flamme d’amour habite ses yeux. Jésus invite à un regard intérieur. A la samaritaine défigurée par le regard des hommes porté

sur sa féminité, Jésus apportera un regard empreint de la bonté de son Père. A cette femme perdue dans le ressentiment et enfermée dans sa souffrance, Jésus réveille en elle la joie d’aimer selon Dieu. Il l’invite à

l’adoration intérieure. Il la désaltère de fleuves d’eaux vives. Elle découvre alors qu’elle est aimée et reconnue pour elle-même au-delà de toutes les peines qu’elle a pu endurer et du mal qu’elle a pu commettre.

Sainte Véronique essuie le visage de Jésus. Nous essuyons le visage de Jésus en Le cherchant dans cette adoration intérieure, en nous plaçant sous son regard, en traversant nos doutes et par delà nos ressentis, en surmontant l’épreuve du silence et en bravant les dégoûts intérieurs, en persévérant dans l’invisible de la foi

pour Le trouver, Lui qui habite une lumière inaccessible et pourtant rayonnante. Suivons le Christ dans l’invisible.

Demandons au Seigneur de nous renouveler sans cesse dans la prière intérieure et l’adoration eucharistique pour nous faire triompher du mal et du péché, de tout esprit de division et de ressentiment, pour nous faire

grandir dans l’amour du Père et vivifier l’Eglise dans la grâce de l’Esprit Saint.

(7)

7EME STATION : JESUS TOMBE POUR LA 2EME FOIS

[Jean 8, 54-59]

Jésus disait aux notables religieux de Jérusalem :

"Abraham, votre père, exulta à la pensée qu'il verrait mon Jour. Il l'a vu et fut dans la joie."

Ils lui dirent alors : "Tu n'as pas 50 ans, et tu as vu Abraham !"

Jésus leur dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham existât, Je Suis."

Ils ramassèrent alors des pierres pour les lui jeter ; mais Jésus se déroba et sortit du Temple.

Le grain de blé tombé en terre doit mourir pour porter du fruit. En évoquant cette 2ème chute de Jésus, nous méditons sur les pensées qui habitent son cœur. Le Seigneur veut donner sa vie en abondance sachant qu’elle est principe de renouvellement pour tous les hommes. Aux fils d’Abraham que sont tous les hommes

de bonne volonté, Jésus promet une descendance nombreuse, l’assurance de la vie à venir. Au-delà de la dimension du peuple élu bénéficiaire de la Loi de Moïse se découvre l’horizon de tous les croyants. A la suite d’Abraham, ils ont entendu dans leur conscience la voix de Dieu et ont voulu suivre cet appel intérieur

: Quitte ton pays, ta parenté et va vers le pays que je t’indiquerai ! « Le dessein de salut enveloppe tous ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui professent avoir la foi d'Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour » enseigne le Concile Vatican II (LG16). « En effet, continue le même Concile, ceux qui, sans qu'il y ait de

leur faute, ignorent l'Evangile du Christ et son Eglise, mais cherchent pourtant Dieu d'un cœur sincère et s'efforcent, sous l'influence de sa grâce, d'agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, ceux-là peuvent arriver au salut éternel ». Abraham reconnut le Christ et se réjouît

de son jour quand il reconnut que Dieu ne voulait pas la vie de son fils Isaac. Dieu ne peut être reconnu, servi et aimé si la vie du plus petit de ses enfants est méprisée et son Nom ne peut servir à légitimer les actes de violence. Nous reconnaissons en Jésus Celui qui par amour donne sa vie pour ses amis. Suivons Jésus qui

livre sa vie.

Prions pour ceux qui ne croient pas en Jésus Christ. Demandons qu'à la lumière de l'Esprit Saint, ils soient capables eux aussi de s'engager pleinement sur le chemin du salut et d'aller sous son regard avec un cœur

sincère, afin de parvenir à la connaissance de la vérité.

***

(8)

8EME STATION : JESUS CONSOLE LES FEMMES DE JERUSALEM

[Jean 12, 1-3]

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, que Jésus avait ressuscité d'entre les morts.

On lui fit là un repas. Marthe servait. Lazare était l'un des convives.

Alors Marie, prenant une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux ; et la maison s'emplit de la senteur du parfum.

Marthe et Marie, sœurs de Lazare, l’ami de Jésus, nous présentent la figure de ces femmes que l’on évoquait précédemment avec sainte Véronique. Mais elles nous indiquent aussi, de manière imagée, comment l’Eglise vit de la foi envers le Christ. Nous sommes l’Eglise et nous vivons de cette foi indiquée ici par le

témoignage des deux sœurs, Marthe et Marie. Toutes les deux expriment l’équilibre de la vie chrétienne articulée autour de deux caractéristiques principales : le service représenté en la personne de Marthe et la

prière en la personne de Marie. On a pu opposer ces deux attitudes inséparables en privilégiant soit l’expression du service des hommes dans le domaine social, soit en réservant la part de la prière aux consacrés. La lecture du récit évangélique où l’on entend Marthe reprocher à sa sœur de l’abandonner aux soins du service tandis qu’elle écoute le Maître a pu cautionner cette opposition. Or Jésus n’oppose pas la

prière au service mais ordonne ce dernier à la vie spirituelle. Il rappelle ainsi l’unité des deux

commandements de l’amour de Dieu et du prochain. Nul ne peut prétendre aimer Dieu qu’il ne voie pas s’il n’aime pas son frère, et nul ne peut prétendre aimer son prochain s’il ne se réfère à l’exemple de Jésus qui a

aimé ses ennemis, prié pour ses persécuteurs et béni ceux qui le maudissaient. C’est par la charité que le service et la prière sont unis et qu’ils répandent ce parfum sur tous les membres du Christ. Telle est la fécondité de l‘Eglise capable de ressusciter les morts quand elle se réunit dans la prière et se dispense au

service des pauvres. Suivons Jésus et son Eglise.

Prions, frères bien-aimés, pour la sainte Église de Dieu: Que le Père tout-puissant lui donne la paix et l'unité, qu'Il la protège dans tout l'univers et qu'Il nous accorde une vie calme et paisible pour que nous rendions

grâce à notre Dieu. Que l’Église répandue par tout l’univers demeure inébranlable dans la foi pour proclamer son Nom.

***

(9)

9EME STATION : JESUS TOMBE POUR LA 3EME FOIS

[Jean 11, 49-52]

Caïphe, étant grand prêtre cette année-là, dit aux membres du Sanhédrin : "Vous n'y entendez rien.

Vous ne songez même pas qu'il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas tout entière."

Or cela, il ne le dit pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation - et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l'unité les

enfants de Dieu dispersés.

La 3ème chute de Jésus nous révèle maintenant la plénitude de sa charité offerte à tous les hommes, non seulement ceux qui ne croient pas en son Nom, mais encore ceux qui ne connaissent pas Dieu et ainsi ne peuvent croire en Lui. Car c’est afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés que Jésus offre

sa vie. A aucun moment de sa Passion Il n’attend de revirement en sa faveur de la part des hommes. Il sait qu’Il doit aller jusqu’à la mort et la mort de la Croix. C’est pourquoi l’Eglise croit avec conviction qu’« à

ceux-là mêmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grâce divine, à avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les

secours nécessaires à leur salut. En effet, tout ce qui, chez eux, peut se trouver de bon et de vrai, l'Eglise le considère comme une préparation évangélique et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que,

finalement, il ait la vie. » (LG 16). Prolongeant cet enseignement du Concile, le Catéchisme de l’Eglise Catholique précise que « le Christ est mort pour tous les hommes sans exception: "Il n'y a, il n'y a eu et il n'y

aura aucun homme pour qui le Christ n'ait pas souffert" » (CEC 605). Suivons Jésus livré pour la multitude.

Prions pour ceux qui ne connaissent pas Dieu: Demandons qu'en obéissant à leur conscience ils parviennent à Le reconnaître. Qu'ils Le cherchent de tout leur cœur et que leur coeur s'apaise en Le trouvant, qu'au milieu

des difficultés de ce monde ils puissent discerner les signes de sa bonté et rencontrer des témoins de son amour.

***

(10)

10EME STATION : JESUS EST DEPOUILLE DE SES VETEMENTS

[Jean 19, 1-5]

Pilate prit alors Jésus et le fit flageller.

Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre ;

et ils s'avançaient vers lui et disaient : "Salut, roi des Juifs !" Et ils lui donnaient des coups.

De nouveau, Pilate sortit dehors et leur dit : "Voyez, je vous l'amène dehors, pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation."

Jésus sortit donc dehors, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre ; et Pilate leur dit : "Voici l'homme !"

Qu'est-ce que l’homme que tu t'en souviennes, Seigneur, le fils d'Adam, que tu veuilles le visiter ? dit le Psaume 8. Notre civilisation contemporaine a acquis et déployé de nombreuses performances technologiques. Elle possède le pouvoir de maîtriser l’énergie sous des formes multiples. Elle cherche aujourd’hui à percer le secret de la vie dans son origine en éprouvant le désir de se l’approprier pour mieux la manipuler. Déjà la tentation est grande de redéfinir la famille, l’identité sexuelle, la normalité humaine. Le

pouvoir de sélectionner les embryons en recourant au diagnostic prénatal fait peser une lourde menace sur les familles qui veulent donner la vie en acceptant le risque du handicap. Quelle autorité s’imposera pour

décréter le droit de vivre ou de mourir ? Celle du progrès scientifique, celle d’une planification démographique, celle d’un profit économique ? Le Créateur a confié aux hommes le pouvoir de transmettre

la vie, et les hommes se laissent séduire par l’illusion de s’en approprier la source. En perdant la référence au Créateur, l’homme perd le caractère sacré de sa dignité. Il devient la proie toujours plus vulnérable des systèmes idéologiques voulant imposer un modèle d’humanité. En se faisant petit enfant et en portant sur lui

la condition de l’homme défiguré et avili, le Christ redonne sa dignité à toute vie humaine quelle que soit son apparence. Suivons le Christ, Homme véritable.

Prions le Seigneur d’illuminer la conscience de tous ceux qui interviennent dans le processus du développement de la vie afin qu’en découvrant la beauté de la créature ils puissent découvrir et honorer l’Auteur de toute vie. Demandons au Seigneur de bénir les efforts de ceux qui défendent les droits de la vie.

(11)

11EME STATION : JESUS EST CRUCIFIE

[Jean 19, 14-19]

Pilate […] dit aux Juifs : "Voici votre roi."

Eux vociférèrent : "A mort ! A mort ! Crucifie-le !" Pilate leur dit :

"Crucifierai-je votre roi ?" Les grands prêtres répondirent :

"Nous n'avons de roi que César !"

Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus.

Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne - ce qui se dit en hébreu Golgotha - où ils le crucifièrent et avec lui deux autres : un de chaque côté et, au milieu, Jésus.

Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la croix. Il y était écrit : "Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs."

Jésus révèle sa royauté. Mais sa royauté n’est pas de ce monde. Elle ne ressemble pas à la représentation que nous pouvons nous en faire à partir des exemples laissés par les monarques des différentes dynasties. "Les

rois des nations dominent sur elles" explique Jésus à ses disciples. "Mais pour vous, il n'en va pas ainsi"

(Lc. 22, 25-26). Selon les hommes, la royauté consiste à obtenir suffisamment de pouvoir pour échapper aux contraintes de l’existence et jouir des biens de ce monde. Selon le Christ, elle signifie l’autorité spirituelle

confiée par Dieu pour éviter la propagation du mal et favoriser la diffusion du bien. En se livrant aux hommes pour être crucifié, Jésus réalise parfaitement l’exercice de la royauté que le Père Lui a confiée. Il

devient Chef de toute l’humanité en prenant sur Lui le péché des hommes et en en portant toutes les conséquences. Ce péché bouleverse et désorganise toute la création, il défigure le projet de la bienveillance divine et détruit la relation de l’homme avec Dieu. Mais cette désorganisation du cosmos, porté par le Christ,

est rectifiée par sa puissance créatrice. Roi de toute la création, Jésus est aussi roi de toute l’humanité qu’Il réorganise en Lui. Il devient la Tête du Corps reconstitué qu’est l’Eglise, de cette humanité réorganisée pour

diffuser la grâce de la vie en tous ses membres. Suivons Jésus, Roi de toute l’humanité.

Prions pour la sainte Église de Dieu : Que le Père tout-puissant lui donne la paix et l’unité, qu’Il la protège dans tout l’univers ; et qu’Il nous accorde une vie calme et paisible pour que nous rendions grâce à notre Dieu. Dans le Christ, Il a révélé sa gloire à tous les peuples ; qu’Il protège l´œuvre de son amour afin que

l’Église répandue par tout l’univers demeure inébranlable dans la foi pour proclamer Son nom.

***

(12)

12EME STATION : JESUS MEURT SUR LA CROIX

[Jean 19, 30-37]

Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : "C'est achevé" et, inclinant la tête, il remit l'esprit.[…]

Venu à Jésus […]l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau.

Celui qui a vu rend témoignage - son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit vrai - pour que vous aussi vous croyiez.

Car cela est arrivé afin que l'Ecriture fût accomplie : Pas un os ne lui sera brisé.

Et une autre Ecriture dit encore : Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé.

Mis à mort, Jésus parle encore. De son corps mort et de son côté transpercé jaillissent des fleuves d’eaux vives comme Il l’avait promis. Et les témoins sont là pour nous faire part de ce grand mystère. D’un corps mort et pendu sur un gibet jaillit la vie en abondance. Rien ne ressemble plus à l’échec et à l’abandon que la

Croix. Il semble que tout ce que le rabbi de Nazareth avait mis en œuvre est anéanti. Les disciples sont dispersés. Les autorités religieuses l’ont condamné. La foule qui l’acclamait la veille n’est pas là. Et Dieu n’est pas venu à son aide, Lui qui pourtant habite les hymnes d’Israël et exauce la prière du spolié. Pourtant,

celui qui a vu rend témoignage. Et quel est ce témoignage ? Le côté transpercé de Jésus restera désormais toujours ouvert à l’inverse du côté d’Adam. En effet, le Cœur de Jésus est un abîme inépuisable de richesses

de Vie auquel peuvent s’abreuver tous ceux qui ont soif. L’Ecriture porte cette prophétie depuis longtemps.

Elle était annoncée dès le premier moment de la création, dans le jardin : Un fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin et de là il se divisait pour former quatre bras (Gn. 2,10). Ainsi rien n’est fini, mais tout commence. L’échec de Jésus devient un accomplissement. C’est l’œuvre de la création qui est en train de s’accomplir. Et nous pouvons déposer au pied de la Croix de Jésus nos propres échecs, toutes les puissances

de destruction venues briser nos projets, réduire à néant nos attentes. Ces forces de mort sont englouties à jamais dans l’élan de Vie que rien ne peut arrêter. Accueillons Jésus source de Vie éternelle.

Confions à la miséricorde du Seigneur les défunts de nos familles. Recommandons Lui ceux qui ont perdu le goût de la vie et ont attenté à leurs jours. Demandons-Lui de venir chercher ceux qui sont morts de façon brutale et abandonnés dans la solitude. Prions pour ceux dont la conscience est meurtrie par la culpabilité et

l’angoisse du désespoir.

***

(13)

13EME STATION : LE CORPS DE JESUS EST REMIS ENTRE LES BRAS DE SA MERE

[Jean 19, 25-27]

Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.

Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils."

Puis il dit au disciple : "Voici ta mère." Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit comme sienne.

Nous retrouvons Marie au pied de la Croix. Jésus lui avait dit à Cana : "Femme, mon heure n’est pas encore venue". Maintenant elle est venue. Le texte de l’évangile ne peut nous assurer avec certitude que le disciple ben-aimé soit distinct ou non du nombre des Douze. Dans l’hypothèse, Marie serait alors l’unique témoin de

la prédication de Jésus jusqu’à sa mort. Elle reçoit ainsi la charge de transmettre aux Douze le récit de la mort de leur Seigneur. Elle devient l’unique interprète authentique de cet événement. Elle peut en rapporter

toute la signification divine et humaine, théologique et spirituelle. Si les fleuves d’eaux vives ont jailli du Cœur de Jésus, c’est dans le cœur de Marie qu’ils ont été recueillis et c’est par elle dans le cœur des apôtres

qu’ils vont être déversés. La mère de Jésus devient ainsi pour les apôtres et toute l’Eglise un témoin unique et privilégié par lequel nous pouvons entrer dans la connaissance exacte du Seigneur. « En effet, dit le Concile Vatican II, dans le mystère de l'Eglise, qui reçoit elle aussi à juste titre le nom de Mère et de Vierge,

la bienheureuse Vierge Marie occupe la première place, offrant, à un titre éminent et singulier, le modèle de la vierge et de la mère: c'est dans sa foi et dans son obéissance qu'elle a engendré sur la terre le Fils du Père, sans connaître d'homme, enveloppée par l'Esprit-Saint, comme une nouvelle Eve qui donne, non à l'antique

serpent, mais au messager de Dieu, une foi que nul doute n'altère. » (LG 63). Marie reçoit le corps de son fils détaché de la Croix et nous invite à poser sur Lui ce même regard de miséricorde où les pécheurs sont

accueillis. Accueillons Jésus par Marie.

Pour toux les pèlerins nombreux à venir honorer la Vierge Marie en ce sanctuaire depuis l’antiquité, prions le Seigneur. Qu’ils trouvent auprès d’elle le réconfort et la consolation et découvrent davantage la puissance

du salut de Dieu accomplie par le mystère de l’incarnation. Par ce mystère chaque homme est visité dans sa propre histoire et peut reconnaître la présence de Dieu qui ne l’abandonne jamais.

***

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14EME STATION : LE CORPS DE JESUS EST DEPOSE AU TOMBEAU

[Jean 19, 38-42]

Après ces événements, Joseph d'Arimathie, […]demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus.

Pilate le permit. Ils vinrent donc et enlevèrent son corps.

Nicodème […] vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès, d'environ cent livres.

Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de linges, avec les aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs.

Or il y avait un jardin au lieu où il avait été crucifié, et, dans ce jardin, un tombeau neuf, dans lequel personne n'avait encore été mis.

A cause de la Préparation [du shabbat], comme le tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

Nous croyons en Dieu l’Etre inengendré, Celui qui ne provient d’aucun être avant Lui. Aucune main ne peut Le toucher. Aucun regard ne peut L’atteindre. Aucune pensée ne peut Le saisir. Aucune parole ne peut Le

dire. Il habite une lumière inaccessible et sa gloire nul ne peut la contempler. Les anges devant Lui se prosternent et L’adorent. Il est le Saint par excellence, le Tout Autre, et prétendre parler de Lui ne peut que révéler ce qu’Il n’est pas. De toute éternité, là où rien de créé ne peut pénétrer, Il engendre sans interruption un Fils semblable à Lui, Saint comme Lui, Unique comme Lui, Dieu né de Dieu, Parfaite Lumière née de la

Parfaite Lumière, non créé mais Créateur avec Lui, Seigneur avec Lui, Tout Puissant et Glorieux, Miséricordieux. De cette Vie inépuisable jaillit l’Amour qui unit indéfectiblement les Personnes tout en les distinguant respectueusement. Et ce mystère invisible s’est rendu visible. Celui qu’on ne pouvait toucher, les

mains humaines ont pu Le saisir. Celui qui était immortel est devenu mortel. Celui qui était incapable de souffrir a porté la violence des hommes. Son corps uni à Dieu repose dans le tombeau. Son âme unie à Dieu

visite les âmes des défunts. Ce que la mort a séparé, l’âme et le corps, Dieu se les est unis pour toujours.

Unissons-nous à Jésus pour toujours.

Prions ensemble en ces jours pour tous nos frères et sœurs qui vont être baptisés durant la nuit de Pâques et soutenons leur espérance. Ils vont s’approcher de la fontaine baptismale où Dieu les renouvellera dans la nouvelle naissance. Demandons au Seigneur de les entourer de sa tendresse et de nous affermir nous-mêmes

dans la profession de notre foi.

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