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ÉDITO

L ’ H E B D O M A D A I R E D U S Y N D I C A T N A T I O N A L D E S E N S E I G N E M E N T S D E S E C O N D D E G R É

CETTE SEMAINE

3

DÉCRETS DE 50

ROLAND VEUILLET

CSFPE

ENJEUX

4

CSI

INTERPELLATION DES

CANDIDATS AUX ÉLECTIONS

SUR LE TERRAIN

5

•PARTOUT DANS L’ACTION

MÉTIER

6

•SOUTIEN SCOLAIRE

•BREVET

CATÉGOS

7

•NOTATION ADMINISTRATIVE

SOMMAIRE

N° 648 24 FÉVRIER

2007

Refusant jusqu’au bout d’avoir la moindre considération pour le message que lui envoie depuis des mois l’ensemble de la profession, G. de Robien a fina- lement publié le décret sur les obligations de service au journal officiel du 13 février. Le ministre aurait bien tort de penser que la détermination des ensei- gnants du second degré, des syndicats qui les représentent et en tout premier lieu du SNES, de l’intersyndicale du second degré, en est pour autant entamée.

Dans les salles des profs, beaucoup font d’ailleurs aujourd’hui référence à une autre obstination qui s’affichait, elle aussi, comme inébranlable, celle de D. de Villepin pendant la crise du CPE.

Après la nouvelle démonstration de mobilisation donnée par la profession à l’occasion de la grève du 8 février, l’accord s’est fait, notamment dans le cadre de l’intersyndicale du second degré, autour de l’idée qu’il fallait poursuivre pen- dant la période, même si elle est difficile, des vacances par zones de février et au-delà fixer pour le mois de mars un nouveau rendez-vous « tous ensemble » au ministre de l’Éducation .

C’est ce processus que plusieurs académies et départements ont commencé à mettre en œuvre dans des configurations unitaires généralement assez larges : grève en Seine-St-Denis le 15 février, grève et manifestation à Marseille le 16 février, grève et manifestation à Lille, marche des établissements sur le rectorat et les IA de l’académie de Rouen, journée du refus des textes de Robien dans l’académie de Nice le 20 février et rassemblement pique-nique

PAROLES, PAROLES...

«

R

econnaissance », « Respect »,

« Dignité », « Considération », « grande compétence et dévouement

admirable », « en finir avec la

culpabilisation » : jamais les enseignants n’avaient fait l’objet de telles déclarations et d’une telle unanimité au cours d’une

campagne présidentielle. On ne va pas s’en plaindre ! D’autant plus que cela fait un sacré contraste avec le discours d’un ministre qui n’a eu de cesse, ces derniers mois, de dénigrer les personnels dont il a la responsabilité, y compris dans l’exercice même de leur métier... Cette belle unanimité des candidats témoigne d’une prise de conscience qui est le résultat, n’en doutons pas, de notre mobilisation de ces derniers mois, tout spécialement dans le second degré et de l’écho médiatique qui l’a accompagnée : grève du 18 décembre, manifestation nationale à Paris du 20 janvier, grève du 8 février, montée en puissance des actions locales (reports d’examens blancs, refus des tâches non réglementaires, journées de la bivalence, etc.).

Pourtant, que l’on ne compte pas sur nous pour nous laisser griser par ce qui reste, pour l’essentiel, de bonnes paroles.

Comment ne pas voir, en effet, qu’au-delà de propositions ponctuelles, parfois plus que contestables (carte scolaire, éducation prioritaire...), nul ne trace, pour l’instant, les contours d’un projet global qui permettrait de sortir le système éducatif de la panne qui l’affecte depuis plus de 10 ans. Personne, non plus, ne se prononce précisément sur les moyens de sortir le second degré de la dévastation qu’il subit depuis 5 ans. Aucun engagement, public en tout cas, n’est même pris par rapport à ce décret de Robien rejeté par toute la profession !

C’est dire tout le chemin qui nous reste à parcourir. Raison de plus pour poursuivre notre mobilisation en février et au- delà ! Raison de plus, aussi, de démultiplier à tous les niveaux (départements, villes, etc.) l’opération « 10 fiches et 21 questions » que le SNES a lancé en direction des

candidats et des politiques.

Bernard Boisseau,cosecrétaire général

8 MARS 2007

AVANT LE RENDEZ-VOUS DE MARS

Journée internationale de lutte des femmes

À l’appel du Collectif National pour les Droits des Femmes, à Paris, le cortège partira à 18 heures du métro Père-Lachaise. Des manifestations sont organisées dans de nombreuses villes.

Contre les violences, les inégalités : contre les violences envers les femmes et pour l’adoption d’une loi cadre, le droit à un logement décent, un service public de la petite enfance (avec la gratuité des crèches et leur développement), le remboursement par la Sécurité sociale de tous les moyens de contraception, le droit à l’avortement, l’application de la loi de 2001 et la suppression du plan « hôpital 2007 », la liberté de choisir sa sexualité, un statut d’autonomie pour les femmes migrantes et le droit d’asile pour les femmes persécutées dans leurs pays en raison du seul fait d’être femme, la défense de la laïcité, contre l’ingérence du religieux

DÉCRET DE ROBIEN : PRESSION MAXIMUM

Adressez vos contributions à L’US: fax : 01 40 63 29 36 - Courriel : universite.syndicaliste@snes.edu

CONGRÈS SNES

©DR

à Mulhouse le 22 février. Chacune de ces initiatives, dont l’objectif commun est de donner des relais à la mobilisation au cours de ce mois de février, a per- mis d’interpeller les médias et l’opinion publique sur les enjeux des suppres- sions de postes et du décret de Robien.

À l’issue de cette période, l’intersyndicale du second degré, Suite page 2

Lille, 20 février

(2)

Suite de la page 1

AVANT LE RENDEZ-VOUS DE MARS

DÉCRET DE ROBIEN : PRESSION MAXIMUM

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CHRONIQUE RESF L

undi 12 février 2007,

des policiers en civil, sur instructions du préfet de l’Ain, ont arrêté au petit matin à Oyonnax la famille de M. Gashi avec leur enfant âgé de un an et demi, Loriane. Son

frère, Veton, 6 ans, a été lui arrêté par ces mêmes policiers, à la sortie de l’école alors qu’il atten- dait le car de ramassage scolaire. Ils sont tous les quatre au centre de rétention de Saint-Éxu- péry, menacés d’une expulsion au Kosovo.

Centre de rétention de Vincennes ; M. Wang est menacé de reconduite à la frontière. Il est le père de deux enfants nés en France (un an, deux ans et demi), l’époux d’une femme enceinte de huit mois hospitalisée. M. Wang travaille.

21 février, M. Huang est arrêté dans l’usine où il travaille. Sa femme et lui ont deux enfants : Caroline est en maternelle et Josiane, bébé, opérée à sa naissance, est en convalescence.

Quelques exemples parmi de nombreux autres qui montrent une fois de plus la violence, l’in- transigeance de la politique actuelle qui bafoue le Droit International, les libertés fondamen- tales. Bien sûr, à chaque fois, la mobilisation ne faiblit pas et c’est à ce prix que l’on peut faire reculer cette politique inacceptable.

Adyl, élève du lycée professionnel Blaise-Pascal à Châteauroux est en grève de la faim depuis dix jours pour exiger la régularisation de son copain Senjir Demirali scolarisé lui aussi et qui a fui les persécutions dont les Roms sont victimes en Macédoine.

Une victoire aussi, c’est le jugement de la cour de cassation de Seine-Saint-Denis, qui le 6 février 2007 déclare qu’on ne peut utiliser déloyale- ment la « convocation à la préfecture d’un étran- ger faisant l’objet de reconduite à la frontière et qui sollicite l’examen de sa situation » et rappelle qu’il « existe des frontières éthiques et déonto- logiques dans un État démocratique ».

Marylène Cahouet

ANTI-CPE

RÉPRESSION

U

n mois de prison avec sursis requis contre Gaspard Glaiz, 19 ans, aujourd’hui étudiant en histoire pour sa participation au mouve- ment anti-CPE. Accusé d’avoir insulté le pro- viseur et l’adjoint du lycée où il était élève, le jeune prévenu rejette ces accusations. Il pro- duit devant le tribunal une vidéo de 11 secondes qui montre le proviseur adjoint bousculer un lycéen. Jugement le 8 mars.

Rappelons que le SNES et la FSU s’opposent à la répression contre les militants impliqués dans les luttes.

M. C.

comme les fédérations de l’Éducation doivent, aux alentours du 7 mars, faire le point et examiner les possibilités d’un nouveau temps fort qui pourrait intervenir dans la semaine du 19 mars.

En même temps remonte de partout l’idée qu’il faut, au-delà des temps forts indispensables, donner une dimension permanente à l’action. C’est le sens de l’opération « à chaque établissement, son action contre le décret de Robien » que le SNES appelle à développer. L’important est l’existence d’une action et non ses modalités pour lesquelles le plus efficace est de les discuter et de les décider au niveau de l’établissement en prenant en compte toutes les carac- téristiques de la situation locale, très variable d’un établissement à l’autre. À condition de donner une visibilité globale à l’ensemble de ces actions au niveau national. C’est ce à quoi s’emploie le SNES : articles US, site Internet et son espace expression des établissements, communiqués de presse et contacts

quotidiens avec les médias. Des centaines d’établissements ont en particulier mené des opérations de reports et parfois de boycott des examens blancs.

Partout ces actions ont été menées avec esprit de responsabilité, avec le souci d’obtenir l’adhésion de la très grande majorité des collègues concernés et en donnant toutes les explications nécessaires aux parents d’élèves et aux lycéens. Regrettons que le ministre, une fois de plus, n’ait pas fait preuve du même esprit de responsabilité, alors que son obstination est pourtant la cause directe de la tension actuelle dans les établissements. Il n’ a en effet rien trouvé de mieux que de donner, sur des bases juridiques apparemment plu- tôt fragiles, des consignes de retenues de salaires pour service non fait ! On peut comprendre que beaucoup de chefs d’établissement hésitent à le suivre sur ce terrain-là...

Bernard Boisseau,bernard.boisseau@snes.edu

(3)

C E T T E S E M A I N E

« Méfiez-vous de celui qui veut rétablir l’ordre »

DIDEROT

Fonction publique : déni de démocratie

La FSU est bien l’organisation la plus représentative des fonctionnaires de l’État. C’est ce que vient de confirmer le ministère de la Fonction publique.

Le Conseil d’État, qui vient enfin de reconnaître le droit de Solidaires à être représenté au Conseil supérieur de la fonction publique de l’État, contraint le ministre de la Fonction publique à le recomposer.

Voyons le résultat absurde, produit de règles obsolètes. Majoritaire en voix, la FSU a moins de sièges que l’UNSA et la CGT, respectivement 2eet 3e, et autant que la CFDT qui recueille 42 % de voix de moins.

Pourquoi ? Le ministre peut attribuer un siège à « chaque organisation dont la représentativité s’étend à un nombre important de ministères et de professions exercées par des fonctionnaires de l’État ».Six bénéficiaires de ce siège préciputaire désignés par le ministre (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et UNSA) ; six des vingt sièges sont ainsi soustraits à toute répartition démocratique ; restent 14 attribués en fonction du vote des personnels.

Malgré les interdits de candidature qui les frappent, notamment aux ministères de l’Intérieur, de la Justice, etc., la FSU et ses syndicats sont candidats dans neuf des quinze ministères recensés soit dans 150 des 620 CAP existantes. Des organisations dites « représentatives » qui ne connaissent aucune entrave à leur liberté de candidature dans quelque corps ou ministère que ce soit, présentent des listes dans un nombre plus limité de CAP : la CGC est candidate dans 92 CAP et la CFTC dans 127.

Une répartition des sièges selon la règle de la proportionnelle à la plus forte moyenne, appliquée aux CAP, donnerait un résultat conforme au vote des personnels.

Le tableau ci-après donne toute la mesure des entorses à la démocratie.

DÉCRET DE 50, NOUVELLE MOUTURE

INACCEPTABLE

Répartition

Répartition

Syndicat Voix % des sièges à la

ministérielle Écart proportionnelle

1 FSU 264 774 19,2 % 4 3 – 1

2 UNSA 236 008 17,1 % 4 4 =

3 CGT 234 509 17,0 % 4 4 =

4 FO 186 937 13,6 % 3 3 =

5 CFDT 154 015 11,2 % 2 3 + 1

6 Solidaires 127 809 9,3 % 2 1 – 1

7 CGC 54 546 4,0 % 1 1 =

8 CFTC 30 290 2,2 % 0 1 + 1

9 Divers 90 715 6,6 %

Total 1 379 602 20 20

Cette situation est particulièrement choquante après l’avis majoritaire du CES (soutenu par une majorité d’organisations syndicales et par tous les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale) préconisant de fonder la représentativité sur le vote des personnels.

Elle affaiblit la légitimité du « dialogue social » dans la fonction publique.

Il y a vraiment urgence à en finir avec la représentativité administrativement octroyée et à établir la représentativité sur le seul vote des personnels. Le ministre s’honorerait en

ROLAND VEUILLET

POURQUOI UN TEL ACHARNEMENT ?

M

ercredi 21 février : le ministre est tou- jours muet. En dépit des interventions de l’intersyndicale, de personnalités d’hori- zons divers (appel de Libérationdu 21/02/07), de manifestations dans toute la France...

Rappelons les faits. Roland Veuillet était conseiller principal d’éducation au lycée Dhuoda de Nîmes. En janvier 2003, il s’est opposé, lors de la grève des surveillants et aides éducateurs, à la demande de remplace- ment, des surveillants grévistes par des élèves majeurs. Il a alors été sanctionné et muté d’of- fice dans l’académie de Lyon dans des condi- tions si contestables qu’elles ont conduit le Conseil supérieur de la fonction publique (CSFPE) du 25 janvier 2005 à demander l’annulation de la sanction. Même réaction de la part du commissaire du gouvernement le 17 octobre 2006 qui recommandait de suivre l’avis consultatif du CSFP et ajoutait :

« M. Veuillet a agi avec professionnalisme et dévouement en gérant comme il l’a fait le pro- blème de la surveillance de l’internat.» Depuis trois ans et demi, Roland Veuillet proteste contre cette sanction inique : grève de la faim

Dans sa grande mansuétude et son souci de ne pas froisser les personnels de l’Éducation nationale, Gilles de Robien a attendu le 13 février

pour publier au Journal Officiel les décrets de 1950 nouvelle mouture; ils devaient initialement l’être le 9 février, lendemain de la grève...

L

a rédaction finale diffère peu du projet trans- mis en octobre que nous avions publié avec les commentaires dans le Courrier de S1 n° 4 (supplément n° 643 du 28/10/06), les arrêtés sont identiques.

Après les dispositions relatives aux obligations

réglementaires de service des enseignants du second degré viennent les modifications des statuts particuliers relatifs à nos corps, afin d’in- troduire les mentions complémentaires géné- ralisant la bivalence (voir article ci-dessous sur les mentions complémentaires).

Les grandes dispositions du nouveau décret sont avant tout conçues pour récupérer des emplois, en l’occurrence, l’équivalent de 3 058 emplois pour la rentrée 2007. Pour cela, il élargit la possibilité des compléments de service sur des communes non limitrophes, sans limite géo- graphique, comme celle d’imposer un complé- ment dans une autre discipline à tout collègue nommé sur un poste en établissement.

Quant aux TZR, déjà victimes de fortes dégra- dations, ils pourront désormais être contraints

« d’effectuer tout ou partie de leur service dans une autre discipline ».

Les recteurs seront bien sûr seuls juges de l’ap- préciation des « besoins du service »,besoins nul- lement estimés à l’aune du respect de la quali- fication et des droits des personnels.

La première chaire reste réduite à la portion congrue puisque seules sont décomptées les heures données dans une discipline faisant l’ob- jet d’une épreuve obligatoire au baccalauréat (article 5) ; pour les collègues enseignant en ser- vice partagé (CPGE, BTS) les heures ne sont pas prises en compte pour le calcul de la première chaire. Près de 80 000 collègues seront touchés.

Enfin, les décharges de laboratoire, cabinet d’his- toire... ne relèvent plus d’une obligation régle- mentaire ; elles dépendront de la décision du chef d’établissement dans le cadre de la DGH attribuée par le recteur à l’établissement.

À l’heure actuelle, il est difficile de savoir ce qu’ont reçu les académies et, même si l’assu- rance est donnée au niveau national que les établissements doivent garder les moyens correspondants, nul n’a encore la garantie de leur utilisation. Frédérique Rolet

de 38 jours en 2004, parcours marathonien de 16 500 kilomètres, nouvelle grève de la faim de 57 jours du 24 décembre 2006 au 18 février 2007.

Mais le ministre de l’Éducation nationale reste sourd. Comment expliquer un tel mutisme ? Un tel acharnement ?

Dernier scandale en date : n’a-t-on pas interné arbitrairement Roland Veuillet dans un hôpital psychiatrique à Lyon le 13 février ? Seul le refus des médecins psychiatres dicté par leur déon- tologie a permis sa rapide sortie de l’hôpital.

Mais on est bien bel et bien dans le cadre de la violation des libertés publiques et des prin- cipes d’un État de droit.

Roland Veuillet demande que justice lui soit rendue.

Le silence du ministre est inacceptable. On attend encore à ce jour (mercredi 21 février) les conclusions du médiateur nommé il y a une semaine déjà après l’audience de l’intersyn- dicale au ministère après 53 jours de grève de la faim.

S’il faut dénoncer en plus l’intransigeance du ministère, il ne s’agit pas de demander une mesure de clémence mais la justice pour un homme qui se bat pour son honneur et sa

dignité. Marylène Cahouet

Roland Veuillet : Robien fait du surplace

Le médiateur vient de rendre ses conclusions. Le ministre réitère sa proposition de mutation dans l’académie choisie par R. Veuillet et il évoque la possible ouverture d’une enquête administrative après l’avis du Conseil d’État.

Le ministre fait du surplace. Les décisions du Conseil d’État risquent de ne pas intervenir avant deux ans ; le communiqué ministériel ne répond en rien aux demandes formulées par R. Veuillet, par l’intersyndicale, la FSU et le SNES. Il propose de nouveau une solution très proche de celle que le CPE a déjà refusée et ignore l’avis de la commission du recours du Conseil supérieur de la fonction publique.

Le ministre continue à tergiverser après 57 jours de grève de la faim, après une tentative d’internement administratif dans des conditions mal éclaircies. Il laisse le problème entier. C’est ce que dénoncent le SNES et la FSU dans un communiqué où ils réaffirment l’exigence de la levée de la sanction contre R. Veuillet et la volonté de soutenir la lutte du CPE dans cet objectif.

D E R N I È R E M I N U T E ( J E U D I 2 2 F É V R I E R ) MENTION COMPLÉMENTAIRE

Depuis la session 2006, un lauréat d’un CAPES/T/LP externe peut valider une épreuve dans une autre discipline. Le ministère de l’Éducation nationale a profité de la modification des décrets de 50, pour inscrire cette mesure dans nos statuts. Il a tout de même essayé d’habiller cette mesure d’honorabilité, en publiant, le 12 février 2007, un arrêté précisant les modalités permettant de devenir titulaire d’une mention complémentaire et ainsi d’une autre discipline.

L’arrêté précise que les professeurs stagiaires sont tenus de suivre en IUFM une « formation adaptée », mais le cahier des charges de la formation des maîtres (paru au JOle 28 décembre dernier) augmente la durée du stage en responsabilité : le service hebdomadaire théorique passe de quatre-six heures à huit heures. Ainsi, nos collègues stagiaires vont débuter en ayant plus de classes, plus longtemps, dans un nombre supérieur de disciplines... C’est aussi une manière, pour le ministère, d’utiliser les stagiaires sans coût financier supplémentaire, pour couvrir des besoins d’enseignement que les suppressions massives de postes ne permettent plus d’assurer. On peut alors se demander ce que recouvre cette « volonté » de formation ? Ne serait-elle qu’un leurre ? Quel sera l’équilibre entre formation initiale disciplinaire et mention complémentaire ? Dans tous les cas, il ne s’agira pas d’une formation solide et de qualité. Cette dernière apparaît, au fur et à mesure de la publication des textes ministériels, en parfaite harmonie avec le socle commun : former des enseignants maîtrisant un minimum de connaissances dans de multiples disciplines. En définitive, le ministère reste dans une logique de gestion : il s’agit d’apporter plus de flexibilité dans l’affectation des personnels, au détriment de la formation et des métiers. Sandra Matos, Jean-Paul Gaëtan, Claire Dumont

©Daniel Maunoury D.R. D.R.

(4)

François Bayrou

(21 février)

Ségolène Royal

(14 février)

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

QUESTIONS D’ÉCOLE

Fonction publique :

une loi de « modernisation »

La loi publiée au JOdu 6 février 2007 ressemble à un mauvais catalogue. Il y a bien trois chapitres organisés sur la formation professionnelle, la mise à disposition et la réécriture des textes sur le cumul d’activités.

Si l’introduction des articles sur la protection sociale

complémentaire ou l’action sociale sont des avancées, on trouve aussi des mesures qui fâchent, telles le cumul d’emplois à temps partiel dans les zones rurales (le percepteur sera-t-il à mi-temps prof de maths ou instit de maternelle ?) ou l’expérimentation de la suppression de la notation dans les ministères volontaires. C’est sur la conviction du supérieur hiérarchique qu’avancement d’échelon ou promotion de grade se décideront.

Les décrets d’application sur la formation professionnelle sont pratiquement prêts. Seules trois fédérations minoritaires, représentant moins de 20 % des agents de l’État, ont donné leur accord au protocole qui décline les orientations ministérielles.

Nous y reviendrons.

R

eçue pendant une heure et demi, la FSU(1)a insisté sur la nécessité d’une rupture claire avec la politique menée par le gouvernement actuel en matière d’Éducation, sur la nature des choix depuis cinq ans comme sur les moyens attribués au ministère de l’Éducation nationale, sans oublier le refus de tout dialogue qui carac- térise l’attitude ministérielle. F. Bayrou a beau- coup insisté sur son attachement au modèle républicain de l’École, sur son refus de toute ségrégation sociale dans l’école ou pour l’accès à l’école à tous les niveaux du système éduca- tif, sur la nécessité de rétablir une vraie prio- rité pour l’Éducation y compris dans sa dimen- sion budgétaire. Il a insisté sur la nécessité d’un

dialogue social approfondi. S’il était élu, il redis- cuterait de l’ensemble des mesures qui aujour- d’hui sont contestées. Si ses propos sur la biva- lence sont apparus ambigus, il a jugé normal le rejet par les enseignants de la remise en cause des décharges statutaires. D’autres questions ont été traitées (services publics, retraites...).

Très attentif à nos propos, nous n’avons pas eu de sa part d’engagements clairs sinon l’affir- mation de son désaccord avec le dogme du remplacement d’un fonctionnaire sur deux par- tant à la retraite. Daniel Robin

(1) Gérard Aschieri (Secrétaire général), Bernadette Groi- son (SNUIPP), Jean Fabri (SNESUP), Daniel Robin (SNES).

Nicolas Sarkozy

(22 février)

À

notre demande d’afficher une vraie rup- ture avec les choix éducatifs actuels – bud- get, décrets Robien, loi Fillon sur l’éducation et apprentissage junior, conception du dialogue social – le candidat a répondu en affirmant qu’il avait conscience du malaise des ensei- gnants, de la dévalorisation de la profession et de son statut.

S’inscrivant dans une logique d’échange, il s’engage à ouvrir des négociations sur la rému- nération des personnels mais en regardant les effectifs... à valoriser l’expérience des ensei- gnants et bannir les « pédagogies officielles ».

Interrogé sur son projet éducatif, il s’est gardé d’affirmer la nécessité de la réussite de tous,

s’est attardé sur les élèves en échec lourd pour lesquels des solutions devraient être trouvées en dehors de la classe, a développé une conception de la discrimination positive, liée à des publics plutôt qu’à des territoires.

Enfin,si Nicolas Sarkozy veut,lui aussi,généraliser les études dirigées,c’est en les confiant à de jeunes retraités ou des enseignants payés en plus, l’em- ploi d’étudiants-surveillants ayant été balayé...

La réunion ayant été écourtée, la FSU(1)a été invitée à revoir le candidat dans des délais

proches. Frédérique Rolet

(1) G. Aschieri (SG), F. Rolet (SNES), G. Moindrot (SNUIPP), J. Fabbri (SNESup), P. Vollot (SNU-CLIAS).

Rémunérations en hausse ?

Le gouvernement a décidé de faire passer de 0,5 % à 0,8 % l’augmentation des rémunérations des fonctionnaires au mois de février. Aucune autre augmentation n’est prévue cette année civile alors que l’inflation prévue pour 2007 est de 1,8 %.

Mais, cerise sur le gâteau, aucune augmentation du budget des différents ministères n’est prévue pour financer ces 0,3 % supplémentaires. C’est à l’intérieur de la masse salariale des budgets existants qu’il va falloir dégager les crédits

correspondants. Cela revient à réduire les dépenses initialement prévues au budget pour la rémunération des personnels. Les fonctionnaires vont devoir eux-mêmes financer leur propre augmentation de salaire. Cette opération, dans notre secteur, risque d’avoir aussi des conséquences sur les moyens de remplacements voire même conduire à une augmentation du nombre de suppressions d’emplois dans les établissements.

E N J E U X

« On se lasse de tout sauf de comprendre »

VIRGILE

I

l ne reste que deux organisations syndicales mondiales qui regroupent des organisa- tions syndicales nationales non sectorielles : la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) et la Confédération Syndicale Internationale (CSI) créée à Vienne en novembre 2006.

La FSM de la période de la guerre froide, qui regroupait notamment les syndicats des pays dits « socialistes », regroupe aujourd’hui un nombre restreint d’organisations, surtout sur une base idéolo-

gique. Un certain n o m b r e d e s e s membres ne sont que des courroies de transmission de l e u r p o u vo i r. L a F S M e s t a u j o u r - d ’ h u i i n a c t i ve s i tant est qu’elle ait jamais été active.

La CSI est nouvelle e t b e a u c o u p d e q u e s t i o n s s e posent à son sujet.

Elle est née de la volonté de créer une structure uni- taire plus de cent quarante ans après la première tenta- tive d’unification des syndicats au niveau internatio-

nal. Sa création est concomitante avec la dis- parition de deux centrales mondiales : la Confédération internationale des syndicats libres (CISL, 155 millions de membres), d’ins- piration sociale-démocrate, et la Confédéra- tion mondiale du travail (CMT, 30 millions de membres), d’obédience chrétienne.

Elles ont été rejointes dans leur démarche unificatrice par une dizaine de syndicats non affiliés, dont la CGT, qui a quitté en 1995 la FSM. Cette présence de syndicats non affi- liés mais souvent en pointe du combat social dans leur pays (comme la CTA en Argentine), et leur implication dans le processus de créa- tion de la CSI, sont des facteurs qui font que, bien plus que la fusion d’appareils concur- rents, la nouvelle confédération doit être le cadre où émergera « un nouvel internatio- nalisme syndical » face au capitalisme dévas- tateur de ces deux dernières décennies. Les statuts de la CSI reflètent cette ambition de

« changer le cours de la mondialisation » comme le proclame l’un des chapitres des statuts. L’objectif est de sortir d’une situation

où, grâce à la liberté de circulation des capi- taux, les entreprises dictent leurs lois, placent les travailleurs en situation de concurrence et s’affranchissent des droits sociaux les plus élémentaires. La stratégie conciliante de la CISL et de la CMT face aux grandes institu- tions économiques a fait la preuve de son inefficacité : l’OMC n’a jamais accepté d’im- poser les normes de l’Organisation interna- tionale du travail (OIT) dans ses négociations.

Les statuts de la n o u ve l l e c o n f é - dération se veulent plus combatifs et r é c l a m e n t u n e

« réforme fonda- mentale » de l’OMC comme du FMI. Le r a p p r o c h e m e n t ave c l a s o c i é t é civile et les ONG, sensible ces der- nières années, va a u s s i s e p o u r - suivre : la CSI a été très présente au Forum social mon- dial, à Nairobi.

La Confédération syndicale interna- tionale déclare « le t r ava i l h u m a i n d’une valeur supé- rieure au capital ».

Le premier objectif affiché dans la résolution sur le programme est de « changer fonda- mentalement la mondialisation afin qu’elle fonctionne en faveur des travailleuses et des travailleurs, des sans-emploi et des pauvres ».

Dans ce cadre, une « gouvernance » de l’éco- nomie mondiale doit, entre autres, « combiner les trois piliers du développement durable, économique et social » ; garantir les « droits fondamentaux des travailleurs » ; générer du

« travail décent », mettre un terme « à la pau- vreté de masse » ; encourager une « distri- bution équitable des revenus ».

La CSI se donne l’objectif d’organiser « une journée d’action mondiale » sur l’emploi, réclame « la fourniture de services publics de qualité pour tous » et leur exclusion des négociations commerciales. Le congrès de la CSI a également affirmé l’engagement de l’organisation à « établir un monde pacifique et sûr » où les « populations de tous les pays coexistent dans un climat de tolérance et de respect mutuel ».

Roger Ferrari

SYNDICALISME INTERNATIONAL

QU’EST-CE QUE LA CSI ?

Retraités en action

Après le succès des actions de janvier et février, actifs et retraités ne désarment pas : face à l’obstination gouvernementale, sa surdité devant les revendications.

Baisse continue du pouvoir d’achat, refus de revalorisation des pensions, nouvelles menaces sur la prise en charge – notoirement insuffisante – de la dépendance, mise en cause et suppressions de services publics... les retraités ont de multiples raisons de se mobiliser.

Les contacts de la FSU avec les organisations syndicales de retraités, avec la FGR-FP, et l’appel à l’unité de la CGT et de l’UNSA au congrès de la FSU témoignent de la nécessité de développer l’action unitaire.

Fin mars, les retraités se retrouveront dans des actions communes avec leurs organisations syndicales, avec la FGR, concrétisation du vœu formulé par le congrès. Il revient aux sections fédérales de retraités de s’y impliquer : le SNES y prendra sa part.

P

endant un peu plus d’une heure, la candi- date, qui préparait ses interventions spéci- fiques sur l’Éducation (Dunkerque le 15 février) et sur la Recherche (Strasbourg le 16 février), a surtout écouté les propositions de la FSU(1)et de ses syndicats et s’est relativement peu expri- mée. Elle a rappelé la place centrale de l’Édu- cation et explicité certaines des propositions de son pacte présidentiel. Elle rétablirait les moyens supprimés à la rentrée 2007, sur la base des propositions qui pourraient sortir d’États généraux de l’Éducation convoqués avant la fin de l’année scolaire. Plusieurs questions ont suscité discussion. Carte scolaire : si l’objectif affiché reste la mixité sociale, l’idée de per- mettre un choix entre quelques établissements est maintenue. Éducation prioritaire : l’idée cen- trale de privilégier le « sur-mesure » conduit à

retenir l’aide à l’individu plutôt que l’aide au territoire (+ 25 % par élève en difficulté dans la dotation de tous les établissements). Le sou- tien scolaire est présenté comme l’arme maî- tresse, voire exclusive, de lutte contre les inéga- lités sociales et serait assuré par des enseignants volontaires au-delà de leur service et contre rémunération, et par des répétiteurs qui pour- raient être des jeunes à titre de contrepartie de l’allocation autonomie. Aucun engagement précis n’a été pris sur le décret de Robien.

Un nouveau rendez-vous a été convenu avec C. Chantepy qui assistait à la rencontre et qui est l’un des principaux animateurs de la campagne.

Bernard Boisseau (1) G. Aschieri (Secrétaire Général), G. Moindrot (SNUIPP), J. Fabbri (SNESup), M. Inès (SNPES-PJJ), B. Boisseau (SNES), A. Lemaire (SNASUB).

La FSU entame des rencontres dont voici de premiers brefs comptes rendus (www. snes.edu : discours et déclarations de campagne sur l’École).

Pour sa part, le SNES a adressé 11 fiches et 21 questions aux candidats qui permettront de préciser leurs propositions : à suivre dans L’US.

Quatre audiences non-titulaires ont eu lieu avec PCF, PS, UDF, UMP.

L’ensemble des comptes rendus se trouve sur le site non-titulaires du SNES :http://nontitulaires.phpnet.org

©THIERRY NECTOUX

(5)

S U R L E T E R R A I N

« L’ennui, c’est que nous négligeons le football au profit de l’éducation »

GROUCHO MARX

PARTOUT DANS L’ACTION

Un nombre croissant d’établissements organise des actions dénonçant le décret sur les obligations de service et les suppressions de postes programmées pour la rentrée prochaine. Le SNES appelle à les développer dans les formes les plus adaptées à la situation propre

à chaque établissement : grève du zèle, ajournement des examens blancs, refus des réunions non réglementaires, refus des tâches supplémentaires, journées de la bivalence, etc. L’essentiel est que chaque action envisagée soit débattue, que soient recherchés l’adhésion d’une majorité des personnels et le soutien des parents d’élèves et des lycéens. Une première liste de ces actions a été publiée dans le dernier L’US Magazine.

Vous trouverez ci-dessous d’autres exemples mais il nous est impossible d’être exhaustif tant les initiatives se multiplient. Pour rendre compte nationalement de l’ampleur du mouvement le SNES demande à chaque établissement de renseigner la rubrique ouverte pour cela sur www.snes.edu

Vendredi 16 février Académie en ébullition À la suite de la grève nationale du jeudi 8 février et de la grève académique du vendredi 16 février, de très nombreux établissements de l'académie ont multiplié les actions pour dénoncer les conditions dans lesquelles se prépare la ren- trée 2007. Distributions de tracts, rencontre avec les parents, les élus, grèves, occu- pations des locaux, limitation du temps de travail (évalua- tion limitée au strict nécessaire, boycott des brevets et bac blancs, refus des réunions hors temps de service)... se sont poursuivis depuis. Le nombre de conseils d'administration refusant la DGH est impres- sionnant et traduit le soutien actif des parents et des élèves.

Gilles de Robien s'est pourtant

AIX-MARSEILLE

aventuré à Marseille le lundi 19 février. Il a été accueilli par les sifflets et les huées des col- lègues mobilisés. Les établis- sements s'organisent déjà pour préparer les suites à la rentrée des vacances d'hiver.

Mercredi 21 février Manifestation dans l’Oise Forte mobilisation du SNES et du SNEP, en intersyndicale, à Creil, plus de 250 manifestants, avec des parents, se sont ras- semblés pour refuser la baisse des moyens et exiger l’abroga- tion des décrets Robien et l’amélioration des conditions

AMIENS

de services et de rémunération ; partout des CA boycottés, des dotations refusées, des collèges en grève (Herriot à Nogent, Pont-Sainte-Maxence, Saint- Just-en-Chaussée, lycée de Chantilly, Nanteil-le-Haudoin..).

Lundi 12 février Le SNES, l’ensemble des syndicats et la FCPE claquent la porte du CAEN Dans une déclaration com- mune, les organisations dénoncent les centaines de suppressions de postes, l’au- toritarisme du ministre qui impose ses décrets, et les pro- pos du recteur dans un quoti- dien bourguignon : « le temps des vaches grasses est ter- miné ; à partir de maintenant, seul le service effectif sera rémunéré ».

Mardi 20 février La mobilisation continue En intersyndicale, le SNES appe- lait à la grève contre les décrets Robien et contre les suppres-

LILLE DIJON

sions de postes ; le mouvement a rassemblé jusqu’à 80 % des collègues dans les établis- sements les plus mobilisés, près de 800 personnes ont mani- festé avec une forte présence des établissements, du SNES et de la FSU ; d’autres rassemble- ments se sont tenus à Arras et Douai. Pas question de relâcher la pression.

Mardi 20 février Journée académique de refus des textes Robien À l’initiative du SNES, de nom- breux établissements ont pro-

NICE

testé contre les décrets Robien et l’insuffisance des dotations pour la rentrée 2007 : rassem- blements, assemblées géné- rales, distributions de tracts ; près de 50 % des lycées, une trentaine, refusent ou repor- tent l’organisation du bac blanc ; « c‘est un ras-le-bol géné- ralisé qui monte du monde ensei- gnant. On méprise nos compé- tences, on nous demande de travailler plus en gagnant moins.

D’enseigner dans une autre matière que la nôtre. Ça suffit ! »

Mardi 20 février Marches pour l’École Le SNES, en intersyndicale, a appelé à une journée de grèves et de marches sur le rectorat et les inspections aca- démiques pour protester contre l’alourdissement into- lérable de la charge de travail viales décrets Robien, ainsi que pour exiger le rétablis- sement des postes supprimés à la rentrée 2007.

ROUEN

Marches pour l’Éducation en mars Le SNES prévoit d’organiser des marches pour l’Éducation à Colmar et Strasbourg les jours où se tiendront les CTPD relatifs aux mesures de cartes scolaires ; des préavis de grève ont été déposés pour couvrir les établissements qui choisi- raient la grève.

STRASBOURG

DANS LES ÉTABLISSEMENTS (2e liste) LILLE

LE HAVRE

Lycée Henri-Meck, 67125 Molsheim Cedex.40 présents à l’heure mensuelle.

Maintien du bac blanc, mais copies sans annotation et rétention des notes. Refus de participer aux portes ouvertes du 31 mars.

Refus des réunions non statutaires. Courrier explicatif aux parents, à la presse.

Lycée Jean-Jaurès, 95100 Argenteuil.

Suppression de 13 postes : AG, délégation à l’IA, occupation de nuit de l’établisse- ment depuis le 13 février.

Lycée Auguste Behal, 62302 Lens Cedex. Nous perdons 13 postes et 7 demi- postes. Nous débrayons tous les jours dans la cour de 11 heures à 12 heures depuis le mardi 6 février 2007. Aujour- d’hui jeudi 15 février 2007, opération médiatique devant le lycée action parents- élèves-enseignants (présence, presse écrite et parlée). Manif parents-élèves- enseignants : samedi à Lens, les élèves commencent à se mobiliser.

LGT CH à Coulomb, 16016 Angoulême Cedex.Suppression du BTS Électronique associée à la réduction de capacité d’accueil du BEP Électronique du LP met en danger la filière (unique en Charente). Opération lycée mort, mardi 13 février de 17 heures à 18 heures, bien suivie et médiatisée.

Lycée Jacques-Audiberti, 06631 Antibes Cedex. Boycott du bac blanc, lettre et déclaration à lire en CA, appel aux établissements du 06 mobilisés.

Lycée L.-de-Schwendi, 68040 Inger- sheim.Journée « lycée mort » le mardi 13 février. Suppression de 8 à 10 postes, la dégradation des conditions de travail des élèves dans les ateliers (passage de groupes de 12 à 15) et l’alourdissement des classes.

Distribution de tracts à destination des élèves et de leurs parents. Conférence de presse en présence des élus locaux, député, conseiller général et maire. France 3 a rendu compte de notre action.

Lycée Louis-Armand, 95600 Eaubonne.

Boycott du deuxième bac blanc. Réten- tion des notes. Bulletins non remplis (dis- quettes complétées, notes mises, com- mentaires également mais disquettes non rendues ni à l’administration ni aux pro- fesseurs principaux). Refus d’assister aux réunions non statutaires. Refus de la jour- née portes ouvertes. Dossiers IUT, BTS, CPGE néanmoins remplis.

Lycée René-Cassin, 95500 Gonesse.

L’assemblée générale des professeurs, réunie au cours de l’heure syndicale mardi 13 février, a décidé à l’unanimité : dans l’immédiat, de ne pas remplir les bulletins du deuxième trimestre, de boycotter le prochain CA qui doit entériner la DHG. À l’avenir, de ne plus assurer aucun travail d’aide aux élèves s’il n’est pas inscrit dans les obligations statutaires. Nous décidons également de démissionner du Conseil Pédagogique. Une réunion parents/pro- fesseurs a été programmée le mardi 6 mars à 18 heures au lycée. S’y rendront les délé- gués parents, professeurs et élèves qui auront décidé de boycotter le CA, qui a lieu à ce jour et à cette heure.

Lycée Albert-Calmette, 06050 Nice Cedex 1. Décision de ne pas organiser le bac blanc prévu à la rentrée des vacances de février.

Court débrayage avant ces congés.

Lycée Georges-Duby, 13080 Luynes.

Lors de l’heure d infos syndicales de mardi 6 février, boycott du bac blanc qui

devait se tenir du 19 au 23 février. Jeudi 8, un fax du ministère est arrivé au lycée, prévenant que dans les lycées qui boy- cotteraient le bac blanc, un jour de grève et un jour serait prélevé aux profs (on ne sait pas lesquels)... Cette « petite inti- midation » du ministère a eu comme effet que de confirmer l’action...

LP Pergaud, 25022 Besançon Cedex.

Suite à la suppression de 9 postes et à la multiplication des compléments de ser- vice, le boycott du bac blanc a été décidé.

Plus de 50 professeurs y participent ou soutiennent.

Collège Jean-Monnet, 67100 Stras- bourg. Actions de boycott de certaines activités non statutaires (examens blancs, réunion du conseil pédagogique, de pré- paration au projet d’établissement, de la journée porte ouverte...).

Lycée Charles-Péguy, 45074 Orléans Cedex.Rétention des notes, boycott des conseils de classe, bacs blancs et devoirs communs.

Collège Galois, Nanterre : en grève le 13 février. Suppression d’un poste d’EPS et d’histoire-géographie, un complément de service sur un autre établissement en mathématiques, ainsi que des effectifs plus lourds en Cinquième, une forte diminution pour les élèves de SEGPA, CLA, Sixième.

Le 15 février des délégations se sont ren- dues dans les écoles Picasso, Decour, Robespierre et au collège Paul-Éluard, pour faire connaître les raisons de la grève et faire le point de la situation dans le REP. À la rentrée, une réunion au niveau de la ville, des actions coordon- nées sont envisagées.

Collège Doucet, Nanterre. Mercredi 14 février : opération collège mort organi- sée avec la FCPE : sur 680 élèves, 20 élèves seulement sont venus au collège.

Collège Landowski, Boulogne.En grève jeudi 15, on leur annonce 6 suppressions de poste !

Collège Manet, Villeneuve.Des ensei- gnants du collège Georges-Pompidou de Villeneuve-la-Garenne étaient en grève pour protester contre cinq suppressions de postes, la suppression de dizaines d’heures d’enseignements et la sortie de ZEP de l’établissement pour la rentrée 2007.

Occupations nocturnes dans le 92plu- sieurs établissements des Hauts-de-Seine – collèges ou lycées – ont été occupés dans la nuit de mardi à mercredi par des ensei- gnants, soutenus par endroit par la FCPE (parents d’élèves), à Bagneux, Villeneuve- la-Garenne, Nanterre, Saint-Cloud, Vanves, Montrouge notamment.

Lycée Dumas de Saint-Cloud.Nouvelle AG des personnels enseignants ven- dredi 16 à midi pour envisager une réten- tion des notes de TPE à la rentrée.

Lycée Genevoix de Montrouge. Le lycée Genevoix à Montrouge a été occupé toute la nuit du 13 février. Un grand drap noir a été étalé sur la façade du lycée pour signa- ler la mort du service public et l’entrée en résistance de l’équipe enseignante.

Lycée Langevin, Suresnes. Suppression du bac blanc (prévu du 12 au 17 mars) voté à bulletins secrets.

Lycée Marie-Curie, Sceaux.Les ensei- gnants ont voté la suspension du bac blanc et la quasi-totalité des professeurs coor- donnateurs vont remettre leur démission

ce soir au chef d’établissement à l’occa- sion de la commission permanente.

Lycée Paul-Lapie, Courbevoie.Les devoirs communs et le bac blanc (Ter- minale, Première, écrits et oraux) sont suspendus.

Lycée André-Maurois, Elbeuf. Depuis la fin du mois de janvier, le lycée Maurois est fortement mobilisé pour obtenir une amé- lioration de la DHG (qui prévoit la suppres- sion de quatre postes, 130 heures d’ensei- gnement en moins, quatre compléments de services, des classes à 35 élèves en Seconde) et le retrait du décret de Robien.

Les AG des 26 janvier et 1erfévrier ont été fortement suivies (50 collègues sur 100). Le 2 février nous avons effectué une distri- bution de tracts sur un des ronds-points d’Elbeuf, l’action a été fortement relayée par la presse locale (Paris-Normandie, Jour- nal d’Elbeuf), en amont et en aval.

La journée de grève du 8 février a été fortement suivie (60 % de grévistes) ainsi que l’action locale du 20 février (40 % de grévistes).

Le CA du 6 février du lycée a été totale- ment boycotté par les parents d’élèves et les enseignants. Lors du nouveau CA, la DHG a été rejetée à l’unanimité. Les parents d’élèves FCPE ont organisé de leur côté un certain nombre d’actions : distribution de tracts-pétitions, organisation d’une jour- née lycée mort pour le jeudi 22 février.

Un rendez-vous a été pris avec le rectorat pour le mercredi 28 février.

Adressez-nous vos comptes-rendus d’action

sur www.snes.edu NICE

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