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Calcul simultané de la polarisabilité et de l'énergie de transition électronique des molécules. Cas particulier de l'éthylène et du benzène - Deuxième Partie : Comparaison des incréments de réfractivité de la double liaison éthylénique et du cycle benzéni

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00235236

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235236

Submitted on 1 Jan 1955

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Calcul simultané de la polarisabilité et de l’énergie de transition électronique des molécules. Cas particulier de

l’éthylène et du benzène - Deuxième Partie :

Comparaison des incréments de réfractivité de la double liaison éthylénique et du cycle benzénique

J. Barriol, Jérémi Regnier

To cite this version:

J. Barriol, Jérémi Regnier. Calcul simultané de la polarisabilité et de l’énergie de transition électron-

ique des molécules. Cas particulier de l’éthylène et du benzène - Deuxième Partie : Comparaison des

incréments de réfractivité de la double liaison éthylénique et du cycle benzénique. J. Phys. Radium,

1955, 16 (8-9), pp.641-644. �10.1051/jphysrad:01955001608-9064100�. �jpa-00235236�

(2)

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

ET

LE RADIUM

CALCUL SIMULTANÉ DE LA POLARISABILITÉ

ET DE L’ÉNERGIE DE TRANSITION ÉLECTRONIQUE DES MOLÉCULES.

CAS PARTICULIER DE. L’ÉTHYLÈNE ET DU BENZÈNE

Par J. BARRIOL et J. RÉGNIER,

Faculté des Sciences de Nancy.

Sommaire.

-

Selon la méthode exposée dans la première partie, l’incrément de polarisabilité de

la double liaison éthylénique est calculé à l’aide de MO simples. Le résultat moins bon que celui déjà

obtenu à partir d’une fonction d’onde plus élaborée, peut toutefois être utilement comparé à l’incrément dû aux doubles liaisons du cycle benzénique. On montre ainsi que l’incrément du cycle benzénique (qui vaut trois fois l’incrément de double liaison éthylénique) est aux seules doubles liaisons.

Dans un second paragraphe l’identification de deux valeurs de la polarisabilité longitudinale, obtenues

de façon différente, permet d’arriver à une évaluation de la longueur d’onde de la transition parallèle

dans C2H4. La formule, qui rappelle celle obtenue à partir du modèle métallique, est toutefois en bien

meilleur accord avec les faits.

Deuxième Partie :

Comparaison des incréments de réfractivité de la double liaison éthylénique

et du cycle benzénique (1).

TOME 16. Nos 8-9. AOUT-SEPTEMBRE 1955

La méthode générale donnée dans la première partie sera encore employée ici, la seule différence étant le choix de la fonction d’onde Ço représentant

l’état fondamental. Pour la simplicité des calculs,

on prendra pour le benzène la MO antisymétrisée

sans faire intervenir les formes ioniques, ou ce qui

revient au même, sans tenir compte des interactions de configurations. Ceci exigé alors que la fonction d’onde de l’état fondamental de C2H4 soit une MO simple sans correction d’état ionique._

méthylène.

-

Les notations sont les mêmes que dans la première partie, mais cette fois la distri-

bution des électrons r est donnée dans l’état fonda- mental par

Le calcul de la polârisabilité suivant Oy se ramène

à celui de

(1) Les renvois à la première partie seront désignés par la lettre I.

Négligeant encore les intégrales du type

nous obtenons

ce qui conduit à l’aide de (5.1) à

De la même manière la polarisabilité suivant Ox

s’évalue à partir de

--

Pour l’axe Oz il s’introduit encore l’intégrale

que l’on ne peut plus négliger mais que l’on ramène à

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. - T. 16.

-

N°’ 8-9.

-

AOUT-SEPTEMBRE 1955.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001608-9064100

(3)

642

où S est l’intégrale de superposition et ç la cote z

donnant le chevauchement maximum. Ainsi

La polarisabilité moyenne

s’écrit alors

les grandeurs Cor, C." C. et c ayant les mêmes

valeurs que dans r.

L’expression définitive de â

conduit pour incrément de double liaison éthylénique

à la valeur P = 5,05, nettement moins bonne que la valeur expérimentale 2,g5.

Il est hors de doute que cette divergence doit être

attribuée au fait que la fonction MO introduit une

contribution trop grande des états ioniques. Ne tenant

aucun compte de la corrélation électronique, elle fait

que le champ appliqué accumule les électrons en

bout de chaîne et explique ainsi la prédominance du

terme ay.

Benzène. - Avec les notations de la figure i,

la distribution des électrons 7r dans l’état fonda- mental s’obtiendra à partir des MO occupées

en construisant la fonction d’onde antisymétrique

où A, B, C sont des constantes de normation et oc

et g les fonctions de spin.

Ceci posé, le calcul de la polarisabilité le long de

l’axe Oy revient là encore à l’évaluation de

Une transformation classique permet d’écrire

Or les fonctions (DA, WB et Wc étant orthogonales, l’expression de K2y se simplifie et devient

Chacune de ces intégrales s’effectue sans difficulté.

Il vient ainsi

l’origine étant au centre de symétrie de la molécule.

La normation de (DA fournit

d’où

On montrerait de même que

et que

(4)

Enfin les termes rectangles donnent :

de sorte que

Par raison de symétrie on a d’ailleurs :

Il reste donc à évaluer :

qui se trouve être égal à

On trouve facilement

le terme C2z représente l’intégrale

et

§ étant la valeur de z donnant le maximum de ab.

De plus

Ainsi

Écrivant alors que la polarisabilité moyenne

est donnée par

il vient pour incrément de réfractivité molaire du

cycle benzénique

en prenant R = i,3g À, Z = 3,43 et S = 0,232. Or,

la réfractivité moléculaire du cycle benzénique est, expérimentalement, égale à trois fois la réfractivité de la double liaison éthylénique. Le rapport des

incréments calculés ici est de 3,25. Cependant, étant

donné la grande sensibilité de oc à la valeur de la

charge d’écran, et la variation de la réfractivité des électrons u avec la distance internucléaire (les tables

due Landolt donnent [2] (Car 2013Caro)2013(Ca.i2013Caii)==o,43

pour â), l’accord peut être considéré comme satis-

faisant.

"

On peut d’ailleurs remarquer qu’en introduisant dans la fonction d’onde du benzène les interactions de configurations, l’importance des termes ax et oc,.

diminuerait beaucoup. Il est à penser que l’on retrou- verait trois fois la valeur 2,81 1 calculée dans le cas

de C2H4, mais ce serait au prix d’une complication

énorme des calculs.

Calcul approchée de l’énergie de transition électronique dans l’éthylène.

-

Reprenons

pour C2H4 la MO liante

et rappelons que pour le calcul de ce, nous avons introduit une fonction w2 telle que

Or on peut montrer que le produit scalaire

est très sensiblement égal à 1. Ceci suggère le calcul

de (Xy, donné par

en prenant pour wo et w2 les MO liante et antiliante

respectivement. On trouve

(5)

644

Admettant alors que, par suite de l’insensibilité de a au choix de la fonction d’onde, les valeurs de oc, données par (1.II) et (2.II) coïncident, il vient :

v

On notera l’analogie de cette formule avec celle

obtenue à partir du modèle métallique. La longueur

d’onde calculée

correspond approximativement à celle de la tran-

sition parallèle dans l’éthylène [3], cette approxi-

mation étant d’ailleurs meilleure dans le cas des chaînes courtes que celle donnée par le modèle de l’électron libre.

Manuscrit reçu le 9 février 1955.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] BARRIOL J. et RÉGNIER J.

-

J. Physique Rad., I954, 15, 528.

[2] LANDOLT-BORNSTEIN. 2014 6 Auflage, I Band, 3 Teil, p. 5I3.

[3] PRYCE W. C. et TUTTLE W. T.

-

Proc. Roy. Soc., I940,

A 174, 207.

TRANSITIONS DIPÔLAIRES ET QUADRUPÔLAIRES DE CERTAINS ÉLÉMENTS (Z = 83, 82, 78, 74).

CALCUL DES LARGEURS RADIATIVES

ET DES INTENSITÉS RELATIVES DES RAIES X CORRESPONDANTES Par WILLIAMS LASKAR,

Institut du Radium, Laboratoire Curie.

Sommaire.

-

Cet article a pour objet le calcul relativiste des probabilités de 22 transitions pour chacun des quatre éléments suivants : 83Bi, 82Pb, 78Pt et 74W. Le tableau des résultats et de ceux

obtenus en I936 par le Professeur H. S. W. Massey et le Docteur E. H. S. Burhop pour 92U, 79Au et 51Sb sont résumés dans les courbes correspondantes. Discussion et interprétation des résultats.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 1(i, AOUT-SEPTEMBRE 1955, 1

Le présent article constitue une suite au travail que H. S. W. Massey et E. H. S. Burhop ont publié

il y a 19 ans au sujet de 92U, 79 Au et 51Sb, et qui a

été pour moi un guide extrêmement précieux; dans

ce qui suit, ces éléments sont placés dans un cadre

pour rappeler que les valeurs correspondantes sont

les résultats de leurs calculs.

Rappelons que l’intensité avec laquelle est émise

une radiation de fréquence v correspondant à une

transition dipôlaire électrique entre deux niveaux initial et final i et f est donnée par la formule clas-

sique

où P.1-i est la densité de charge associée à la tran- sition et s’écrit à l’aide des fonctions d’ondes rela- tivistes à quatre composantes

Si I (El) = o, une radiation dipôlaire magnétique

ou quadrupôlaire électrique peut alors être émise

avec l’intensité

par unité d’angle solide et dans la direction OZ [ où

les composantes j}i et iii de la densité de courant

associée à la transition sont données par l’expression

p1 et o- étant les matrices employées habituellement dans la théorie de Dirac, ff f et wi les fonctions d’ondes des niveaux f et i ].

En unités Hartree, ,P == 6.E, et il suffit d’un

simple changement d’unités pour exprimer les lar-

geurs radiatives en électrons-volts.

Enfin, entre l’intensité I liée à l’énergie émise et

la probabilité de transition correspondante P, liée

au nombre de photons émis, on a la relation

Références

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