HAL Id: jpa-00239645
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Submitted on 1 Jan 1892
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Sur une manière facile de faire l’expérience du marteau d’eau
F. Parmentier
To cite this version:
F. Parmentier. Sur une manière facile de faire l’expérience du marteau d’eau. J. Phys. Theor. Appl.,
1892, 1 (1), pp.393-394. �10.1051/jphystap:018920010039301�. �jpa-00239645�
393 D’où
~e/7Z~/~Me. 2013 On peut retrouver cette même formule par
unprocédé moins rigoureux, mais qui
al’avantage de n’exiger
au-cune in tégra tion.
Partons de la formule (5) et remarquons que la vitesse v’ n’aug-
mente que très peu de A en ~~, passant de la valeur
à la valeur
Pour calculer le temps 0,
2il suffirait de faire le quotient de l’es-
pace 7r2,a par la vi tesse moyenne dans cet intervalle. Celle-ci
nousest inconnue; mais on peut la remplacer, au moins à titre d’ap-- proxirnaüon, par la moyenne arithmétique
qui conduit précisément à la formule (8).
SUR UNE MANIÈRE FACILE DE FAIRE L’EXPÉRIENCE DU MARTEAU D’EAU;
PAR M. F. PARMENTIER.
Si l’on rempli t avec de l’eau un tube de verre fermé par
unbout
et que par une forte secousse on projette en dehors du tube une
poruion du liquide, il se produit le choc sec de l’eau contre le
fond du tube, dit marteau d’eau, et le fond du tube peut être brisé.
Voici ce qui se passe : en donnant la secousse ( on opère comme quand on veut, par secousses, réunir les tronçons séparés du liquide d’une tige thermométrique ~, la colonne d’eau est projetée
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violemment et tout d’une pièce vers l’orifice du tube et le vide se produit vers la partie fermée du tube. Une portion du liquide est rejetée en dehors du tube, mais une autre portion ne peut s’écouler et elle est brusquement repoussée en arrière par la
poussée qu’exerce l’atmosphère. D’oii le choc sec de l’eau contre
le verre.
Les tubes qui conviennent. le mieux sont ceux qui servent dans
les laboratoires à l’écoulement des gaz (des tubes de 3mm à IOmm
de diamètre) auxquels on donne une longueur d’environ 5o~"B On
peut souder à ces tubes des ampoules, de façon à avoir des tubes
affectant la forme de thermomètres; l’expérience marche très
bien aussi. Des tubes trop larges ne conviennent pas, la colonne
liquide s’y divise trop facilement.
De différents liquides essayés, l’eau nous paraît convenir le mieux : l’éther et l’alcool, par exemple, sont trop fluides et il y a rupture de la colonne; l’huile est trop visqueuse. Cependant,
même avec ces liquides, on peut obtenir le choc sec contre le fond du tube.
Le fait que nous signalons est analogue à celui qui occasionne
les coups de bélier dans certaines canalisations d’eau quand on
ferme
unrobinet d’écoulement.
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