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Étude radiocristallographique de au Cu II sur monocristaux

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(1)

HAL Id: jpa-00205902

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Submitted on 1 Jan 1964

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Étude radiocristallographique de au Cu II sur monocristaux

G. Jehanno, P. Perio

To cite this version:

G. Jehanno, P. Perio. Étude radiocristallographique de au Cu II sur monocristaux. Journal de Physique, 1964, 25 (11), pp.966-974. �10.1051/jphys:019640025011096600�. �jpa-00205902�

(2)

966.

ÉTUDE RADIOCRISTALLOGRAPHIQUE DE Au Cu II SUR MONOCRISTAUX Par G. JEHANNO

Service de Physique du Solide et de Résonance Magnétique

Centre d’Études Nucléaires de Saclay.

et

P. PERIO

Faculté des Sciences, Orsay.

Résumé. 2014 Les données rassemblées par diffraction de rayons X sur monocristaux massifs con-

firment et complètent celles obtenues antérieurement par diffraction d’électrons sur films minces.

La structure des alliages or-cuivre à longues périodes Au Cu II doit être décrite à l’aide de deux fonctions périodiques corrélées: une fonction d’ordre et une fonction de déplacement des atomes. La fonction d’ordre concilie le caractère non entier et la rigoureuse définition de la période. La fonction de

déplacement justifie les dissymétries d’intensités observées pour les réflexions d’antiphase homo- logues et l’apparition de satellites autour des réflexions fondamentales. Ces deux fonctions remar-

quablement définies à longue distance dans les échantillons soigneusement traités peuvent, dans

certaines conditions, être évaluées indépendamment l’une de l’autre.

L’amélioration du degré d’ordre accentue la « modulation de position ». Dans le cas des alliages

non stoechiométriques, l’excès de l’un des constituants n’est pas réparti au hasard dans le réseau mais de manière ordonnée.

Abstract. 2014 X-ray data collected from bulk single crystals entirely check the former results

given by electron diffraction through thin films, and moreover, corroborate the necessity of des- cribing the structure of long period gold-copper alloys Au Cu II with the help of two correlated periodic functions : an " order function " and a " displacement function ". The " order function "

conciliates the non-integer value of the period with its rigorous definition. The " displacement

function " proves the dissymmetries of the observed intensities for the antiphase homologous

reflections as well as the appearance of satellites around the fundamental reflections. These two functions are remarkably well defined at long distances in carefully annealed samples and, in some conditions, are obtained independently.

The improvement of the degree of order increases the " modulation of position ". In the case

of non stoichiometric alloys, the surplus of one of the components is not distributed at random, but rather in an orderly manner.

PHYSIQUE 25, NOVEMRRE 1964,

Toutes les structures proposees pour les alliages

à longues p6riodes, ou « antiphases p6riodiques (A. P. P.) u sont bas6es sur la description initiale

de Johansson et Linde [1]. L’amelioration des

techniques expérimentales a progressivement impose des modifications, mineures sur le plan de

la description, mais dont l importance peut 6tre

fondamentale pour la recherche des lois énergé- tiques qui conditionnent l’apparition des A. P. P.

Les donnrt s les plus riches ont ete obtenues jusqu’ici par diffraction d’electrons mais leur

exploitation conserve un caractere qualitatif du

fait des incertitudes sur les mesures et sur les

interpretations des intensites observes, ]’orien- tation du cristal n’etant jamais parfaitement d6-

finie et les phenomenes de diffraction multiple ou dynamique pouvant perturber le spectre. De plus,

ces r6sultats portent sur des films de quelques cen-

taines d’angstroms d’epaisseur dont les proprietes pourraient etre difT6rentes de celles du materiau massif. Nous avons donc essaye d’obtemi les memes informatious par diffraction de rayons X sur des 6chantilloiis massifs d’alliages or-cuivre de type

Au Cu.

Une etude pr6liminaire sur echantillons poly-

cristallins [2] ayant montre que la sensibilité des m6thodes utilis6es 6tait insuffisante, nous avons

repris cette etude en operant sur monocristaux massifs f abriques dans un four a gradient [3] à partir des m6taux purs a 99,99 0/). 11a sensibilite est alors comparable 4 celle de la diffraction d’61ec- trons et la comparaison des r6sultats nous a montr6

que les phénomènes sont bien les mêmes sur films

minces et sur échantillons massifs. Dans les deux cas

la structure antiphasee p6riodique Au Cu II se

manifeste par trois types de reflexions. En rappor- tant les indices a la petite maille elemejitaire ortho- rhombique (a1 > a2 > a3) resultant de la defor-

mation de la maille cubique d6sordonn6e, nous

avons :

1) Les r6flexions fondamentales avec h, k, l de

meme parite.

2) Les satellites de reflexions fondamentales h ± n/M, k, I, avec h, k, I de même parité, n entier positif, M quelconque et independant de h. k, 1.

3) Les r6flexioiis d’antiphase h :f: (2n + 1 ) /2M, k, l, avec h + k = 2p, fc + I = 2p + 1, n entier positif et 11 quelconque.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019640025011096600

(3)

967 Les reflexions (1) sont tres intenses ; les r6-

flexions (2) sont tres faibles et les reflexions (3)

sont tres faibles a faibles.

Généralement, la consideration des extinctions

syst6matiques entraine la determination d’un groupe d’espace pour la description de la structure.

Dans le cas present cette d6marche nous est inter-

dite car 2M n’est pas entier. Cette p6riode d’anti- phase (2M), que l’on d6duit de 1’ecartement des reflexions d’antiphase, doit etre consideree comme

rigoureusement d6finie. En effet, en operant sur monocristaux, nous avons pu, aux rayons X, de- tecter, comme en diffraction d’electrons sur films

minces, les reflexions d’antiphase avec 2n + 1 7

soit quatre paires de reflexions. Seules les deux pre- mières paires (n = 0 et n = 1) avaient ete signa-

16es jusqu’ici aux rayons X [4], [2]. Cette valeur

non enti6re de la p6riode d’antiphase nous appa- rait comme une propriete fondamentale des A. P. P.

et nous avons cherche a en tenir compte : c’est la difference principale entre notre analyse et celle

de Iwasaki qui, dans le cas de 1’alliage Au3Zn [5], remplace la valeur 2M par le nombre entier le=plus proche.

Renonçant a une description de la structure dans

le cadre d’un groupe d’espace, nous avons 6t6 conduits a considerer une fonction d’ordre de

p6riode 2M dependant de la seule variable x dans la direction d’antiphase. Cette fonction P(x) de- finit, pour un site donne, la probabilite d’occupa-

tion par l’un ou 1’autre type d’atome. Elle repre-

sente en realite la projection moyenne sur la direc- tion d’antiphase X’de la fonction de répartition P(x, y, z) des deux types d’atomes. Les fluctuations

statistiques autour de la projection moyenne P(x)

ne peuvent etre atteintes que par I’etude de la diffusion en dehors des pics de Bragg. Nous n’avons

pas cherche a d6tecter cette diffusion, tres faible

et superpos6e d’ailleurs a 1’effet d’agitation ther- mique. Notre etude se limite a l’analyse de la

structure moyenne piriodique.

La fonction de probabilite P(x), ainsi d6finie, permet de concilier le caract6re non entier de la

p6riode d’antiphase avec sa rigoureuse definition

sans avoir a considerer, comme l’a fait Fujiwara [6],

une juxtaposition al6atoire ou r6guli6te suivant X

de domaines antiphases d’extension differentes.

Alliage stoechiométrique. - Dans le cas de 1’alliage stoechiométrique, nous 6crivons :

l’origine 6tant prise sur une fronti6re d’antiphase.

Cette fonction d’ordre regit l’occupation des dif-

férents sites qui sont :

Pour ces positions, les probabilites de presence

de 1’atome de cuivre sont respectivement :

La probabilit6 de presence P 1u= 1- Pqcu. de

l’atome d’or ,sur les memes sites s’obtient en inver- sant le signe precedant le signe E dans l’expression

de pqcu ( 1).

Ce mode de description de la structure j ustifie la presence dans le spectre des reflexions du type (1)

et (3) mais ne peut expliquer les reflexions du

type (2). En outre, selon ce schema analytique, les

reflexions du type (3) de meme (2n + 1) pour h,

k et 1 donn6s que l’on appellera par la suite « r6- flexions d’antiphase homologues )), doivent avoir des intensites 6gales liees a (OC2, +1)2. Or, des me-

sures d’intensites effectu6es au compteur G. M.,

tout d’abord sur poudre [2], puis sur monocristaux,

ont mis en evidence une forte dissym6trie d’inten- sit6, la reflexion de grand angle en h + (2n + 1) j2lVl, k, l 6tant systematiquement plus intense que la reflexion en h - (2n + 1) J2M, k, l. En outre, en operant sur monocristaux, nous avons pu détecter

et mesurer les reflexions du type (2) deja observ6es

en diffraction d’61ectrons, mais dont l’origine res-

tait discut6e.

Ces resultats établis aux rayons X impliquent

1’existence d’une modulation piriodiqae de la posi-

tion des atomes par rapport au réseau moyen, la fonction de deplacement devant etre corr6l6e avec

la fonction d’ordre. En consid6rant separement chaque type d’atome nous avons ete ainsi amenes a envisager, pour l’aIliage stoechiométrique, des deplacements p6riodiques de p6riode M.

(1) La presence de coefficients CX2ft dans 1’expression de la

fonction parast difficilement concevable pour l’alliage stoechiometrique et n’est pas justifiee a posteriori par les donn6es experimentales.

(4)

Dans une chaine lineaire suivant X, I’atome situe

en x = m

ZL 4

at subirait un deplacement:

oo 2 7ri(m ± 114)

Ox =i i,-0 2j 0 ei sin m M]

les spectres des ei pouvant dtre distincts pour les deux types d’atomes.

Réflexions d’antiphase. - Dans une publication

antérieure [2], nous avons montre que la convo- lution du spectre de Fourier du reseau module avec

Ie spectre de la fonction d’ordre fait apparaitre

pour des reflexions d’antiphase homologups des amplitudes in6gales. Le spectre des amplitudes

s’écrivant :

nous obtenons, abstraction f ai te d’un facteur

et apr6s avoir pose 8 = fau E,eu - /cu ejCu :

Les terrnes de second ordre en e sont n6g]ig6s

car ils sont faibles et en outre ne participent pas a ]a dissymetrie.

En posant 0; = a, /(/A- - fcu), nous obtenons

pour les dissym6tries d’amplitudes definies par :

Le mod6le pr6voit des dissymetries proportion-

nelles a h, projection du vecteur de diffusion sur la normale aux fronti6res d’antiphase. Ce r6siiltat analytique 6tait difficile a verifier sur echantillons

polycristallins pour lesquels les reflexions avec

h > 2 se chevauchent de fagon inextricable. Par

contre, sur monocristaux avec le rayonnement Cu Ka, on peut enregistrer les profils de raies

allant jusqu’A h = 4. La figure 1 montre que 1’evolution qualitative de la dissym6trie est en

accord avec les previsions (2).

Les intensites avant comparaison sont corrig6es

des variations angulaires des facteurs de diffusion

atomique et des facteurs geometriques habituels (Lorentz-polarisation). Malheureusement, il ne

nous a pas paru possible d’efTectuer les corrections

d’absorption : on ne peut donc comparer que des r6flexions voisines, ce qui est le cas pour les r6- flexions d’antiphase, au moins pour 2n + 1 == 1.

(2) L’existence syst6matique de reflexions d’antiphase

selon deux directions a 90o X et X’ (fig. 1) indiquenl que les ecuhantillons examines ne sont pas de v6ritables mono- cristaux. Ils contiennent, en general, plusieurs domaines

mnnocristallins antiphas6s dont la direction d’antiphase [100 s’identi fie avec l’un des trois axes [100] [010] et [001]

du monocristal primitivement desordonne, les proportions respectives des trois orientations etant trbs variables.

(5)

969

Nous avons represente (fig. 2), en fonction de h,

la dissym6trie d’amplitude des reflexions en

h ;:I: 1/211, k, l pour un echantillon, initialement

d6sordonn6, ayant subi un traitement de 48 heures a 390°C.

Le comportement de d3 et ds en fonction de h

ne parait pas aussi simple et resterait a préciser.

La comparaison des reflexions d’antiphase homo-

logues devient delicate quand 2n + 1 > 1. Ces

r6flexions correspondent alors a des angles de Bragg notablement differents, d’autant plus que h est plus grand et que k et 1 sont plus faibles. En

l’absence de corrections d’absorption, impossibles a r6aliser, les mesures de d3 et d6 sont peu sures et

on ne peut pas esp6rer en tirer leur véritable com- portement avec h.

Réflexions fondamentales et satellites. - Analy- tiquement, la distribution des amplitudes des satel-

lites de reflexions fondamentales s’obtient en

effectuant la somme des spectres de Fourier des

fonctions de deplacements relatives 6 chaque type d’atome, pond6r6s par le facteur de diffusion

atomique correspondant f Au ou fcu.

Le spectre des amplitudes des satellites s’écri- vant :

nous avons, en posant :

(6)

Au cours de 1’6tiide effectuee sur 6chantillons

polycristallins, nous nations pas parvenus a de- tecter de tels satellites. Nous avions estime alors que, pour h = 1, leur intensite 6tait inferieure au

milli6me (1/1000) de la reflexion fondamentale.

L’6tude sur monocristaux a confirme ce resultat tout en permettant ]’observation de ces satellites

en h £ 1/M, k, 1 et meme en h £ 2/M, k, l.

Sur le cliche de cristal oscillant de la figure 3, nous

FIG. 3. - Diagramme de cristal oscillant (15°); axe

d’oscillation [101] ; chambre cylindrique, r = 3 cm ; .

rayonnement filtr6 Cu Km.

pouvons distinguer de tels satellites en h + 1 JM, k, 1. Un detail d’un autre clihe de cristal oscillant

(fig. 4) nous permet de deceler egalement les satel-

lites en 3 :i: 2 /M, 1, 3. Notons que sur ce meme cliche nous discernons les reflexions d’antiphase

2 + (2n + 1) 12M, 0, 3, avec 2n + 1 7.

Des mesures d’intensite effectu6es au compteur

G. M. nous ont conduits aux resultats suivants : 1. Les satellites homologues d’une meme r6-

flexion fondamentale sont dissymetriques en inten-

site comme le laissaient pr6voir les resultats de I’analyse. A la stoechiometrie, le satellite de grand angle en h + jIM, k, l est le plus intense, la dis- sym6trie croissant avec h (fig. 5).

2. L’amplitude moyenne des satellites en

h £ 11M, k, l, dont I’ expression theorique s’ecrit :

FIG. 4. - Diagramme de cristal oscillant (detail) ; : axe d’oscillation [101] ; amplitude d’oscillation : 15°; chambre cylindrique, r = 3 cm ; rayonnement filtr6 Cu Ka.

FIG. 5. - Reflexion fondamentale, reduite d’un facteur 50, encadr6e des satellites dans les directions X(h = 1) et X’(h = 3).

s’av6re etre proportionnelle a h. Pour h = 0,

on ne d6tecte pas de satellites.

Nous avons represente (fig. 6), en fonction de h,

(7)

971

le rapport q, de l’amplitude moyenne (en module)

des satellites en h -4- 1 /M, k, I a l’amplitude des

reflexions fondamentales th6oriquement 6gale à 2( f Au + fcu} (3).

Nous avons cherche a exploiter les donn6es expérimentales pour essayer d’atteindre la fonc- tion d’ordre et la fonction de deplacement.

Fonetion d’ordre. - Les modules des coefficients de Fourier de la fonction d’ordre sont donn6s imm6diatement par les reflexions d’antiphase avec

h = 0, tres peu affect6es par la modulation de posi-

tion. Toutefois, l’impossibilit6, dans le cas des monocristaux, de comparer valablement les r6- flexions d’antiphase aux reflexions fondamentales,

fait que nous ne pouvons obtenir qu’en valeurs

relatives les modules des coefficients O228+,. En faisant appel aux mesures ’d’intensite effeutuees

sur 6chantillons polycristallins, nous sommes par-

venus a lever l’ind6termination portant. sur le signe des diff6reiits OC2.+,. La condition stricte (3) La recherche de la loi de variation avec h de q,

(et plus généralernent de qn) exige que l’on tienne comple

de I’imperfection des a monocristaux a signal6e plus avant.

Dans le cas généraI, of sont pr6sentes les trois orientations des domaines ant iphases, on compare en module l’ampli-

tude des reflexions fondamenlales h h 1 (l # h), a la demi-

somme des amplitudes des satellites Itomologues pris dans

les deux directions. X et X’. On prend, pour axe de rotation de l ehantillon, I’axe [1, 1, 0] des domaines antiphases

dont l’orientation est prépondérante.

P(x) 1 conduit à attribuer le meme signe A al, a3 et xg. Pour ces trois coefficient, le monocristal dtudi6 nous a fuurni les valeurs relatives 1 ; 0,25

et 0,10 au lieu des valeurs 1 ; 1/3 et 1/5 caractd- ristiques de la « fonction creneau » correspondant

au modèle de Johansson et Linde. 11 n’y a donc pas de discontinuite (phénomène de Gibbs) de la fonc-

tion de repartition aux fronti6res d’antiphase. Ceci peut s"expliquer soit par le meme effet de moyenne selon y et z li6 aux valeurs non enti6res de M, soit

par un ordre imparfait au voisinage imm6diat des frontières d’antiphase.

Fonetion de ddplacement. - La connaissance des coefficients a2n+l (les valeurs relatives suffisent) permet th6oriquement de tirer, des dissym6tries

d2n,+1 observ6es, les quantit6s

Toutefois des difficultés surgissent du fait que les valeurs experinzentales d2.+1, pour it donn6, ne

sont pas toujours proportionnelles A h.

Par ailleurs la comparaison des amplitudes des

r6flexions- fondamentales et de leurs satellites entraine la determination des quantit6s

L’indetermination des signes des S nous oblige

a envisager deux valeurs possibles e+ et el pour

chaque ej que l’on tire des quantit6s A, et IS)I, apres avoir fait f Aa = 3 f cu.

Nous donnons tableau 1, en unit6s de petite maille, les valeurs e, d6termin6es a partir des

données exp6rimentales concernant les satellites de réflexions f ondamentales et les r6flexions

d’antiphase avec h = 1.

TABLEAU 1

Les resultats obtenus r6cemment en diffraction de neutrons par Bidaux [3] sur un monocristal

(8)

d’alliage or-cuivre purement antiphase, titrant

50 At % Au, sont incompatibles avec les z7-. Ils

s’accor ent

bien avec les valeurs Ef pour / = 1,

mais l’accord est mediocre pour / = 2. Meme en operant de cette mani6re, la synth6se de la fonction de deplacement s’avere hasardeuse car les diffé- rents coefficients e+ observes ne convergent pas.

Toutefois on peut tirer des conclusions qualitatives

et semi-quantitatives valables concernant les d6-

placements.

Tout d’abord, le fait que E1 ne soit pas pr6pon-

derant traduit une localisation assez 6troite de la modulation. D’ailleurs aucun type de « modulation

repartie » (el >> ei:ol) ne pourrait expliquer les dis- symetries’ d’intensite observ6es pour les satellites de reflexions fondamentales et le rapport d.3/d, = + 2. Nous avons 6t6 ainsi conduits a envi- sager pour chaque type d’atome une modulation

confin6e au voisinage des fronti6res d’anti-phase.

En outre, dans les plans parall6les aux fronti6res d’antiphase, les atomes de nature differente sont

d6plac6s en sens contraire : les atomes d’or

s’61oignent des fronti6res et les atomes de cuivre s’en rapprochent. Les d6placements mise en cause peuvent atteindre plusieurs centi6mes de petite

maille et sont plus grands pour les atomes de cuivre que pour les atomes d’or.

"Alliages hors stoechiométrie. - L’6tude effec- tu6e sur 6chantillons polycristallins avait r6v6l6

une croissance rapide, avec la teneur en or, de la

dissym6trie d’intensite DL des reflexions h £ 1 /2 M, k, l (fig. 7). Cette dissym6trie est sensiblement nulle

autour de 40 At % Au et on pouvait penser que la modulation de position disparaissait aux plus

faibles teneur en or. Pour verifier cette hypothese,

nous avons examine aux rayons X un « mono-

cristal n titrant 40 At % Au.

Ce monocristal, homog6n6is6 a 1’6tat d6sordonn6,

a subi un premier traitement thermique de

48 heures a 300 OC, suivi d’une trempe a 1’eau. Les

intensites des reflexions d’antiphase avec h = 0

nous ont conduits a a1,/x3 = 1/0,16. Les reflexions en ± 5/2M, k, I n’6taient pas d6celables.

Comme le laissait pr6voir la courbe de la figure 7,

nous n’avons relev6 aucune dissym6trie d’intensit6 pour les r6flexions d’antiphase en h * 1 /2M, k, 1.

(9)

973 Les reflexions en h ± 312M, k, 1 6taient faibles,

mais pr6sentaient une dissym6trie certaine. En outre, les satellites de reflexions fondamentales n’étaient pas d6celables ce qui caract6rise une

modulation de position tres faible.

Apr6s recuit du cristal durant trois semaines à des temp6ratures d6croissant par paliers de 10 OC jusqu’a 250 OC, nous obtenons

«1 /«3 j«5 = 1/0,20/0,06

ce qui traduit une amelioration de l’ordre.

Les reflexions homologues d’antiphase h± 1 /2M, k, l ont toujours même intensite (fig. 8) mais les

reflexions homologues h :f: 3/2M, k, 1 (fig.. 9) et h + 5/2M, k, 1 pr6sentent une dissym6trie tr6s

nette qui croit proportionnellement a h ( fig. 10),

la reflexion de grand angle 6tant toujours la plus

intense. En meme temps il apparait autour des

reflexions fondamentales des satellites en h £ 1 IM, k, l et h £ 2/M, k, I dont l’amplitude moyenne croit lin6airement avec h. Ces satellites sont vio-

lemment dissym6triques en intensite, la dissy-

m6trie croissant avec h mais contrairement aux

r6sultats obtenus pour 1’alliage stoechiom6trique

c’est le satellite de faible angle en h --- n f M, k, l qui est le plus intense (fig. 11).

Au cours des traitements thermiques, la modu-

lation de position s’accentue done en meme temps

que l’ordre s’ameliore a l’int6rieur de chaque do-

maine coherent.

Comme dans le cas de la stoechiom6trie, le rap-

port ql croit lin6airement avec h (fig. 12). Toutefois,

la droite representative a une ordonn6e a l’origine

non n6gligeable : il existe des satellites importants

autour des noeuds Okl (fig. 13). De tels satellites ne

peuvent provenir que d’une modulation p6riodique

de la projection de la densite 6lectronique sur la

direction d’antiphase. Les atomes de cuivre en

exc6s ne sont donc pas distribues statistiquement,

mais de façon ordonn6e avec une p6riode fonda-

mentale M. Les donn6es exp6rimentales ne per- mettent pas de pr6ciser davantage la loi de r6par-

tition.

Cette modulation de densit6 peut se traduire

analytiquement par l’introduction des coefficients

«2n dans les fonctions de probabilite de presence pAu

et -PS. telles qu’elles ont ete d6finies plus haut.

Cette modification est sans effet sur les reflexions

d’antiphase en h £ (2n + 1) /2 M, k, 1 et ne fait pas

apparaitre de nouvelles reflexions d’antiphase

en h £ 2n/ZM, k, 1 car les contributions. des coef- ficients oc2n s’eliminent entre les quatre sous-r6seaux.

Par contre, dans le cas des reflexions du type (2),

ces contributions s’ajoutent et peuvent modifier

considérablement les amplitudes et, en particulier,

faire apparaitre des satellites en ± n/m, k, l.

Cette modulation de densite pourrait justifier à

elle seule l’inversion de la dissym6trie des satel- lites de reflexions fondamentales mais on peut concevoir 6galement des fonctions de deplacement justifiant d, = 0 et d3 > 0 capables d’entrainer

une telle inversion de dissym6trie.

Le probleme des alliages hors stoechiométrie

apparait done comme tres complexe et nous avons provisoirement renonc6 a tirer de l’expérience les’

fonctions descriptives de ces alliages : fonction

d’ordre et fonction de déplacement.

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