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Compte rendu de l’audience du G6 auprès de JP Delaubier et G Petrault IGEN le 14 Juin 13

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Academic year: 2021

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Compte rendu de l’audience du G6

auprès de JP Delaubier et G Petrault IGEN le 14 Juin 13

L’audience avait été demandée par le G6 (groupe des organisations de psychologues): SNES, SNUIPP, ACOPF, AFPEN, SFP, SNP à partir du rapport produit par JP Delaubier sur le handicap qui ignorait totalement le rôle des psychologues de l’EN.

L’inspecteur général s’est dit intéressé par notre rencontre qui permettait à la fois d’échanger sur le handicap et sur la grande difficulté scolaire qui fait l’objet de son prochain rapport.

Concernant le premier point, les IG ont tenté d’argumenter en indiquant que le rôle des psychologues n’ayant pas été modifié par les textes de 2005, il leur avait paru inutile d’en faire mention. Le groupe a objecté que le rôle des médecins et des infirmiers n’avait pas changé non plus, mais qu’ils apparaissaient bien dans le rapport. D’autre part, on peut considérer que l’activité des psychologues a bien été touchée par la Loi de 2005, tant en volume qu’en surface, (travail plus étendu sur le lycée professionnel et le LEGT, augmentation des cas et situations dans lesquelles le suivi est inscrit dans une longue durée. Ceci aurait mérité d’être abordé dans le rapport.

Le Groupe a indiqué que les psychologues en avaient un peu assez de n’apparaître « qu’entre les lignes » dans tous les textes officiels qui parlent de l’Ecole (circulaire de rentrée, circulaire Foquale par exemple).

JP Delaubier indique que le rôle des psychologues scolaires ne fait pas de doute dans le premier degré et qu’il a pu prendre conscience du temps qu’ils consacraient pour les MDPH. Ceci serait moins visible selon lui pour le second degré. Manifestement, pour lui, copsy et psychologues scolaires sont des métiers différents qui travaillent dans des mondes différents.

Il met en avant les compétences des psychologues scolaires qui ont cru avec le temps : dans le champ du handicap, dans le repérage et l’accompagnement des élèves en difficulté. Le Snes a fait remarquer que ces compétences étaient aussi mobilisées pour les copsy mais qu’elles étaient totalement occultées par le débat sur l’orientation. Et pourtant il ne peut y avoir d’orientation réussie sans un travail approfondi en amont pour permettre aux élèves d’être en situation de se projeter dans l’avenir. La question de l’avenir est indissolublement liée à l’adolescence et il faut prendre appui sur cette préoccupation pour installer un rapport positif aux études et aux savoirs, ce qui est singulièrement crucial et complexe pour des élèves porteurs de handicap ou en grande difficulté scolaire.

JP Delaubier s’est dit intéressé par cette approche qui, selon lui, clarifie le rôle de psychologue des copsy. Mais il fait remarquer qu’il faudrait quantifier ce rôle. Le SNES explique que le recueil des activités dans BILAC est très biaisé et ignore totalement cet aspect essentiel du travail de même que celui du handicap d’ailleurs.

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Les inspecteurs généraux ont interrogé sur la SEGPA. On sent que la tentation d’inclure les publics en grande difficulté est forte, de même que la volonté d’aller plus loin dans la continuité 1er et 2d degré.

Nous évoquons les circulaires de 75 où les textes encourageaient la rencontre entre psychologues scolaires et copsy. Aujourd’hui ces rencontres relèvent de la volonté des professionnels et de l’agrément des IEN du premier degré et des DCIO. Une obligation institutionnelle pourrait constituer un progrès.

L’IGEN interroge sur le fonctionnement des SEGPA pour développer l’idée que la bienveillance n’y suffit pas. Il questionne la possibilité de n’effectuer les orientations SEGPA qu’après la 6ème. Le groupe indique que les situations peuvent être diverses : certaines familles refusent effectivement l’orientation en SEGPA et finissent par l’accepter en 6ème, d’autres enfants s’adaptent finalement au collège mieux que prévu. On voit beaucoup moins de réorientation de SEGPA en classe banale de collège en fin de 5ème, ce qui représentait parfois une ouverture pour certains enfants. Le problème du devenir des élèves de SEGPA se pose en effet car les exigences en matière de formation professionnelle augmentent et les capacités d’accueil en CAP se sont considérablement réduites dans certaines académies.

La prise en charge de la grande difficulté scolaire est percutée également par les contraintes de gestion. Les redoublements ne sont certes pas forcément la bonne solution mais le passage systématique de classe amène certains élèves à perdre totalement pied, car les dispositifs d’aide prévus restent malgré tout très insatisfaisants. Ils parviennent ainsi en fin de 3ème, sans les résultats ni la maturité nécessaire, pour pouvoir réellement choisir réellement leur orientation. (Ce que C Remermier qualifie « d’élèves TGV ».) Le rôle des psychologues scolaires et des copsy devrait être un appui pour les enseignants dans la compréhension des difficultés des élèves et l’élaboration conjointe de pistes de travail.

JP Delaubier nous a également interrogés sur la question du secret professionnel et du retour des suivis aux enseignants. Il souhaite que les enseignants soient mieux formés en psychologie pour pouvoir mieux comprendre les processus à l’œuvre. Il se déclare convaincu que le rôle des psychologues est une aide potentielle pour la grande difficulté scolaire.

Mais il inscrit sa réflexion dans une coupure Bac – 3 / Bac + 3 ; il considère que les questions d’orientation devraient être traitées après la scolarité obligatoire, qu’il n’envisage pas de porter à 18 ans ; il préconise des secondes pro de détermination. On sent bien que la place des psychologues scolaires est également réexaminée dans le cadre du nouveau cycle CM2/6ème. Ceci pourrait correspondre au « psychologue du socle » voulu par l’UNSA et une entrée des psychologues scolaires au collège. Mais ceci relève d’une lecture en filigrane !

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