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Formule de Briot appliquée à la dispersion dans le sel Gemme

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00238939

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238939

Submitted on 1 Jan 1889

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Formule de Briot appliquée à la dispersion dans le sel Gemme

E. Carvallo

To cite this version:

E. Carvallo. Formule de Briot appliquée à la dispersion dans le sel Gemme. J. Phys. Theor. Appl.,

1889, 8 (1), pp.179-183. �10.1051/jphystap:018890080017901�. �jpa-00238939�

(2)

que l’existence de l’entropie, c’est-à-dire d’une fonction S des trois variables X, x,, T, telle que la quantité de chaleur mise en jeu par

une déformation infiniment petite a pour expression T dS.

L’application de ces résultats à un exemple particulier sera l’objet d’un prochain article.

- ----~

FORMULE DE BRIOT APPLIQUÉE A LA DISPERSION DANS LE SEL GEMME;

PAR M. E. CARVALLO.

1. M. Langley (’ ), dans un très beau Mémoire sur les radiations

calorifidues, a cru pouvoir affirmer que la formule de dispersion

de Briot ne convient pas au sel gemme dans la portion étendue du

spectre qu’’il a pour la première fois étudiée. C’est une erreur ; et

il importe d’autant plus de la rectifier que M. Ketteler a donné (2)

une formule qui représente bien les observations citées. Il pourrai t

en résulter en effet un abandon regrettable de la formule de Briot.

2. M. Langley procède de ta façon suivante : il considère la for- mule de Briot à q ua tre termes

oii 12 représente l’indice de rétraction, 1 ~_ ~~ m la longueur d’onde

dans le milieu, égale au quotient de la longueur d’onde dans le vide par l’indice. Il détermine les quatre coefficients a, b, c, h au

moyen des équations fournies par les données suivantes :

(1) Annales de Chi~raie et de Pliysiqiie, 6e série, t. I1, p. ~33; 18SG.

(2) Dispersions Forlneln ( Wied . Aiiii.. t. 1T~ ) .

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080017901

(3)

I80

Enfin il applique la formtale obtenue aux radiations calorifiques

et trouve entre l’observation et le calcul des écarts qui deviennent

considérables quand on avance vers les radiations calorifiques ex-

trêmes (jusqu’à À

~

5{L~ 30). Doit-on en conclure avec l’auteur que la formule de Briot est impuissante à représenter ses observations?

Non, puisqu’une extrapolation n’est jamais permise et clu’elle est

ici énorme : car la formule est calculée seulement pour l’intervalle de 7,

=

o~ 4o à }.

=

ot’., 7° et elle est appliquée jusqu’à ?,

_-_

5u, 30.

3. J’ai repris la question par la méthode des moindres carrés,

en appliquant aux nombres de M. Langley les formules que j’ai

données (2 ) et qui permettent de faire le calcul par approximations successives, comme dans la méthode de Cauchy. Les résultats de

la première partie de ce calcul sont inscrits dans le Tableau sui-

vant :

( ~ ) Les longueurs d’onde À sont exprimées en prenant pour unité les microns ou millièmes de millimétre.

(2) Comptes rendus des séances de l’~.caelémie des Sciences, 3o janvier et 26 mars 1888.

(4)

n-

vation et le calcul quand on limite la f’ormule de Briot successi-

vement à 1, 2, 3 termes, savoir

La dernière colonne â3y présente des différences qui sont de

l’ordre des erreurs d’observation; il y a donc lieu de s’arrêter à

ces diiérences.

Passant alors au calcul des coefficients, j’obtiens

4. Les écarts à3y entre inobservation et la formule obtenue

sont presque identiques à ceux qu’on déduit de la formule de lkI. Ketteler

Mais la première présente sur celle-ci quelques avantages :

il Elle ne renferme que trois constantes au lieu de quatre;

2° Etant linéaire par rapport aux coefficients inconnus, elle se prête mieux aux calculs d’interpolation, quelle que soit d’ailleurs la méthode employée ;

3° Si l’on pose l’éc~uation (3) s’écrit

Elle représente une hyperbole qui a pour asymptote l’axe 0)/ et

(5)

I82

la droite

Si l’on pose 12 12

~

x~, on obtient une deuxiérne hyperbole

-

1 1

5. Il est intéressant de joindre aux nombres précédents ceux qui résultent du Mémoire de M. Joubin sur la dispersion rotatoire magnétique (i) et de réunir la comparaison de tous ces nombres

avec les deux formules précédentes. Ces nombres forment en effet

(’ ) Annales de Chinâe et de l’hysic~ue, f~e série, t. ~~’I, p. 1:~8 et i 3c~.

(6)

dance fait craindre que des erreurs systématiques rendent bien peu

comparables les observations extrêmes qui sont faites par des mé- thodes si différentes et présentent, tant de difficultés. Pour faciliter la comparaison, je donne ici ~2 au lieu de 1; n2 les nombres de

1B1. Joubin sont distingués par des caractères gras.

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