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Résumé des conclusions d'études récentes sur la corrosion des conduites d'eau principales en Ontario

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https://doi.org/10.4224/40001934

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Résumé des conclusions d'études récentes sur la corrosion des conduites d'eau principales en Ontario

(2)

Resume des conclusions

d'etudes recentes sur la

corrosion des conduites

d'eau principales

en Ontario

National Research Council Canada Institute for Research in Construction

CtaC-taC

Conseil national de recherches Canada Institut de recherche en construction

Canada

•••

Ref TD491 W149f BLDG ! IRe PUB

(3)

Resume des conclusions d'etudes recentes sur la corrosion

des conduites d'eau principalesen Ontario

RobertG. Wakelln et Robert A. Gummow Corrosion service Company Limited 369 Rimrock Road

Downsview (Ontario) Canada M3J 3G2

(4)

Le present article fait etat des resultats de plusieurs etudes sur la corrosion des conduites d'eau principales, effectuees recemment pour des municipalites du sud de I'Ontarlo. Ces etudes ont montr6 que la oil on utilise de la tuyauterie d'utilite en cuivre, la resistivite est la seule caracteristique du sol ayant un effet important sur les vitesses de corrosion exteme. Par contre, la oil les conduites principales sont rac-cordees a de la tuyauterie en plomb, en fer galvanise ou en fer ductile, les vitesses de corrosion sont relativement independantes des caracteristiques du sol. On a observe que les taux de bris des conduites principales en fer reliees a des canalisations en plomb ou en fer etaient toujours plus faibles que lorsque ces conduites etaient rac-cordees a des canalisations en cuivre. Les vitesses de corrosion interne diminueraient exponentiellement avec Ie temps, les conduites a grand diametre presentant generale-ment des vitesses plus elevees que les conduites a diametre plus petit.

Introduction

En 1987, ie ministere de l'Environnement de I'Ontario a commence a apporter une aide fmanciere aux municipalites qui desiraient moderniser leurs

reseaux de distribution d'eau. Un programme de modernisation commenCe normale-ment par une etude des caracteristiques hydrauliques et d'integrite du reseau, ces deux facteurs etant directement lies a la corrosion de la conduite principale.

A

ce jour, treize etudes sur la corrosion de conduites principales ont ete real-iseespar la Corrosion Service Company dans Ie cadre de ce programme; on a ainsi soumis a des analyses environ 120paires d'echantillons de tuyaux et du sol contigu. On a en outre analyse160 echantillons de sol. Les etudes ont egalement comporte l'examen de cas de bris, des methodes de reparation, des methodes de protection cathodique, etc. Une telle etude vise a determiner les facteurs qui contribuent aux bris dus a la corrosion des conduites principales, ainsi que les moyens les plus effi-caces de remise en etat.

Methodologie

Tous les echantillons de tuyaux et de sol ont ete preleves et presentes par les equipes d'entretien des reseaux de distribution d'eau des municipalites. Dans cer-tains cas, les echantillons ont ete obtenus deヲ。セッョ a1eatoire, lorsque les equipes effectuaient des reparations ou del'entretien; dans d' autres cas, les emplacements d'echantillonnage ontete choisis pour que I'on puisse examiner les effets de facteurs structuraux ou environnementaux precis.

Lesechantillons de tuyaux mesuraient generalement deux a trois pieds de longueur, et les echantillons de sol correspondants provenaient du sol intact contigu, au bord de I'excavation.

(5)

On a determine, pour les echantillons de sol, la resistivite electrique, Ie pH, la concentration des ions chIorure et la presence d'ions sulfure. La composition du sol et la teneur en humidite ont ete observees qualitativement. Les echantillons de tuyaux ont ete inspectes et photographies tels que trouves, puis nettoyes au jet de sable pour enlever toute la terre, Ie revStement et les produits de corrosion adherant au metal. Les echantillons ont ete photographies de nouveau; on aensuite evalue les profondeurs maximale et moyenne des piqQres et Ie pourcentage de la superficie piquee.

Resultats

Dans I'analyse des resultats qui suit, on entend la plupart du temps par vitesse de corrosion de la conduite d'eau principale la vitesse Alaquelle la piqQre la plus pro-fonde ¢netre la paroi de la canalisation (c.-A-d. la propro-fondeur maximale de la piqQre divisee par I'llge de la canalisation). C'est ce que nous appellerons la vitesse

maxi-male de penetration de la piqare, au MPPR. En outre,lorsqu'il est question de resis-tivite du sol, il s'agit de la resisresis-tivite du sol AI'etat« sature»(c.-A-d.la resistivite du sol apres ajout d'.une petite quantite d'eau distillee). Comme nous en faisons etat plus loin, nous utilisons depreference les resistivites saturees, etant donne que certains echantillons de sol s'etaient asseches avant les analyses et que, dans la plupart des cas, la teneur en humidite n'avait qu'un effet negligeable sur la resistivite du sol.

Effet de La resistivite du sol et du materiau de La tuyauterie

Les MPPR extemes de chacun des echantillons de tuyaux sont port6es en graphique en fonction de la resistivite du sol (figure 1). On voit que les vitesses de corrosion exteme tendent Adecroitre avec I'augmentation de la resistivite du sol.

n

apparait egalement que les conduites principales reliees Ades services domestiques en cuivre presentent les vitesses de corrosion les plus elevees; aux conduites reliees essentiellement Ades services domestiques en plomb, en fer galvanise ou en fonte ductile correspondent des vitesses plus faibles. Ce dernier groupe comprend les con-duites principaIes dont lesservices domestiques originaux en plomb ou en acier gal-vanise ont ete remplacees, autil des ans, par des services domestiques en cuivre.

Afin d'illustrer deヲセョ plus evidente les effets de la resistivite du sol et du couplage galvanique sur les vitesses de corrosion, les MPPR moyennes associees aux deux types de services domestiques ont ete port6es sur la figure 2 pour des intervalles donnes de resistivite. Le graphique montre clairement que pour les services domes-tiques en cuivre, les vitesses de corrosion de la conduite principale augmentent lorsque la resistivite du sol diminue; toutefois, la resistivite ne semble pas avoir d'effet sur les vitesses de corrosion desconduites principalesen I'absence d'un cou-ple galvanique fort. On a signale ailleurs que la resistivite du sol n'est importante

(6)

que IiiOIlse produit une corrosion dueIi l'effet«macro-cellule»,par exemple dans

un couple galvanique (1).

Des 120 echantillons de tuyaux examines,les 40 echantillons provenant d'une tuyauterie en plomb ou en fer presentaient une MPPR moyennede2,1 mils/annee; la MPPR moyenne des 80 echantillons associes Iiun service domestique en cuivre etait presque trois fois superieure, soit 6,0 milslannee. Pour les trente echantillons de tuyaux provenant de sols dont la resistivite etait inferieureIi I 000 ohm-em, la vitesse de corrosion moyenne etaitplusdecinq fois plus .elevee pour les tuyaux en cuivre (9,8 mils/annee) que pour les services domestiques en plomb et en fer

(I,8milslannees). Ces resultats peuvent servirIiestimer l'integrit6 des conduites d'eau principales ,pourvu que I'on connaisse la resistivitedu sol et Ie type du service domestique (2).

Effetdela teneur en ions chlorure du sol

Les municipalites du sud del'Ontario utilisent de grandes quantites de fon-dant en hiver, ce qui peut entrainer une concentration elevee des ions chlorure dans la tranchee d'une conduite d'eau principale. Les MPPR externes de chacun des echan-tillons de tuyaux sont portees en graphique en fonction des teneurs en ions chlorure des echantillons de sol (figure 3). Ce graphique montre que les taux de corrosion ten-dentIiaugmenter avecl'accroissement des concentrations des ions chlorure, mais comme cela a ete montee pour la figure I, cerapport ne semble s'appliquer que dans Ie cas des services domestiques en cuivre. Pour preciser davantage, les auteurs ont illustre,Iila figure 4, Ies MPPRmoyennes associees aux deux types de services domestiques dans des plages donnees de concentrations des ions chlorure. Ce graphique montre que les MPPR moyennes associees aux services domestiques en cuivre s'accroissent par rapport aux vitesses associees aux canalisations en plomb et en fer,Iimesure que la teneur en ions chlorure du sol augmente. Les MPPR

moyennes associees aux services domestiques de plomb et de fer semblent en fait diminuer avec I'augmentation de la teneur en ions chlorure, mais nous pensons qu'jJ s'agit d'une anomalie resultant de la petitesse de I'echantillonIiconcentrations de chlorure elevees.

D'apres la figure 5, la resistivit6 du sol diminue avecl'accroissement des con-centrations des ions chlorure. Cela semble montrer que Ie rapport existant entre les vitesses de corrosion et les concentrations des ions chlorure, observe aux figures 3 et 4, n'est pas lie aux ions chlorure eux-memes mais essentiellementli I'effet des chlorures sur Ia resistivite du sol.

Effet de la teneur en eau du sol

La grande majorite des echantillonsdesol examinesetaient humides ou mouilles; on a note peu de differences entre leur resistivit6IiI'etat sature (mesucee apres ajout d'eau distillee) et leur resistivite en place. Les seulesexceptions notables

(7)

concernent une douzaine d'6chantillons, qui se sont ass6ch6s avant les analyses. Ces 6chantillons correspondent en fait aux donn6es maximales dela figure S; \lne fois ces 6chantillons satur6s, leur resistivitlS s'est conform6e 6troitement

a

celie des autres 6chantillons de sol (figure 6).

Effet du pH du sol

Les MPPR pour chacun des 6chantillons de tuyaux sont exprim6es

a

la figure 7 en fonction dupHdu sol. Comme il ne semble pas eXister de rapport 6troit entre ces deux parametres, on a mis en graphique les MPPR moyennes dans des plages donn6es de pH (figure 8). Comme nous l'avons observ6 pourJa r6sistivitlS et la teneur en ions chlorure,le pH n'exerce pas d'effet sur les vitesses de corrosion des conduites principales lorsque celles-ci sont raccord6es

a

des services domestiques en plomb ou en fer; dans Ie cas des services domestiques en cuivre, ces vitesses diminu-ent en fonction de l'accroissemdiminu-ent de I'alcalinit6 du sol.

Les auteurs pensent que I'effet observ6 du pH sur les vitesses de corrosion serait dO

a

un rapport entre Ie pH et la r6sistivit6 plutot qu'au pH lui-marne. Les resistivitlSs moyennes du sol dans plusieurs plages de pH sont port6es

a

la figure 9; on y voit effectivement que la resistivitlS du sol s'accrott avec I'augmentation du pH, au moins pour ce groupe de 120 6chantillons de sol qui s'accompagnaient d'6chantillons de tuyaux. Puisque rien ne semble pouvoir expliquer facilement ce ph6nomene, on a r6examin6 celui-ci

a

la figure 10, sur laquelle on a ajoutlSles donn6es correspondant

a

160 autres 6chantillons de sol. Le graphique montre que les sols dont Ie pH est inf6rieur

a

8,0 presentent une resistivit6 rnoyenne d'environ3S %plus faible que celie des sols dont Ie pH est sup6rieur ou 6gal

a

8,0. Par contre, on ne peut 6tablir de rapport clair entre la resistivit6 du sol et son pH. On croit que dans les groupes d'6chantillons present6s

a

la figure 9,Ies sols ayant des r6sistivitlSs 61ev6es conte-naient souvent du calcaire concasslS de nature alcaline. Le rapport observ6 entre Ie pH et la resistivit6 du sol releve done plutOt de la coincidence.

Effet des cables nus

a

neutre concentrique

On sait que les vitesses de corrosion dans une cellule galvanique augmentent en fonction de l'accroissement du rapport«superficie de la cathodelsuperficie de l'anode». Marne si les rapports entre les superficies des canalisations de cuivre et celles des conduites de fonte n' ont 6t6 examin6s dans aucune de ces 6tudes,

a

huit endroits, des dibles nus

a

neutre concentrique en cuivres'ajoutaient aux canalisations en cuivre, doublant en fait les rapports de sUperflcie cathode/anode pour ces con-duites principales. Meme si huit 6chantillons ne permettent pas de d6terminer de maniere quantitative l'effet des cables

a

neutre concentrique sur les vitesses de corro-sion, on peut quand marne observer que lesMPPR de quatre de ces huit 6chantillons occupent la limite sup6rieure dans Ie graphique (figure 11).

(8)

Effet des materiaux de la conduite principale

Les MPPR externes sont mis en graphique par rapport

a

la resistivite du sol pour des conduites en fonte grise et en fonte ductile (figure 12). Etant donne que les conduites en fonte ductile sont generalement reliees uniquement

a

des services domestiques en cuivre, toutes les donnees associees aux services domestiques en plomb ou en fer ont ete·omises. Le diagrarnme montre bien que les MPPR visant la fonte ductile sont distribuees uniformement parmi les MPPR visant les conduites en fonte grise; cela indique qU'il n'y a aucune difference notable entre les vitesses de corrosion des deux materiaux. Cela concorde avec les resultats d'au moins une autre etude (3).

Effetdelacorrosivite du sol (systeme

a

dix points)

Les MPPR externes sont exprimees en fonction de la corrosivite du sol classee suivant Ie systeme

a

dix points (4) (figure 13). Les donnees concernant Ie potentiel d'oxydo-reduction n'ont pas ete incluses, etant donne que ce parametre n'a generalement pas ete mesure dans Ie cadre de ces etudes. Marne si quatre ou cinq des vitesses de corrosion les plus elevees correspondent

a

des sols dont Ie nombrede

points depasse dix, aucune autre correlation n'appara1t evidente. D'apres d'autres etudes, la correlation entre les vitesses de corrosion et ce systeme

a

points est faible

(1,5). Certains des parametres de ce systeme

a

dix points sont lies essentiellement

a

la corrosion dueai'effet des microcellules, qUi n' ont qu'une importance negligeable dans une macrocellule formee par un couple galvanique «cuivre-fer».

Ces etudes ontperrnis de montrer que la resistivite du sol

a

I'etat sature con-stituait Ie meilleur indicateur unique de la corrosivite du sol, ce qui vient corroborer les resultats d'une etude anterieure (5).

Lacorrosion exteme, cause des bris des conduitesd'eau principales

Dans certaines des municipalites qui ont partici¢

a

ces etudes sur la corro-sion,ilexiste des dossiers precis de reparations de bris qui s'etendent sur un certain nornbre d'annees. En etablissant des correlations entre l'Age des conduites princi-. . pales et les frequences de bris pour chacune de ces municipalites, on a observe que, de ヲ。セッョ generale, les taux de bris etaient considerablement plus eleves dans Ie cas des conduites en fonte grise plus neuves (installees en general apres 1945) que dans celui des conduites plus anciennes.

Etudedecas I

Une municipalite situee pres de Toronto a enregistre au total 167 bris de con-duites principales entre 1967 et 1989 dans un secteur donne. Environ 30%des con-duites d'eau de ce secteuretaient situees dans une vallee fluviale;les autres 70%

etaient

a

I'exterieur de la vallee,

a

une altitude plus elevee. Toutes les conduites

(9)

cipales etaient en fonte grise. Alors que dans la vallee elles avaient ete installees dans les annees 1950et etaient faites en fonte centrifugee, ailleurs elles dataient des annees 1920et etaient en fonte coulee en fosse. Chose etonnante,93 %des bris sig-nales se sont produits dans .la vallee, soit un taux de 0,88 brisJkmlannee. Le taux n'est que de0,04brislkmlannee a l'exterieur de la vallee. Les responsables pensaient que la pression d'eau pluselevee dans la vallee expliquait, au moins en plU"tie, Ie taux eleve de bris et avaient donc instaI1e des reducteurs de pression sur les conduites d' adduction ; toutefois, cela n' a pas fait diminuer deヲ。セッョ importllDte les taux de bris. L'echantillonnage du sol a revele qu'iln'y avait aucune difference notable entre les corrosivites du sol des deux regions; toutefois, tous les services domestiques de la vallee etaient en cuivre, alors qu'ailleurs les services domestiques, plus anciens, etaient en plomb. On en a donc conclu que Ie taux eleve de bris dans la vallee resul-tait de la corrosion externe, liee essentiellement au couple galvanique cuivre-fer.

Etudesdecas II et III

Le nombre de bris par annee est presente chronologiquement pour les con-duites principales non doublees en fonte grise dans deux municipalites ontariennes semblables (figure 14). DansIe cas de la ville«A»,les conduites principales les plus anciennes, reliees essentiellement a des services domestiques en plomb, ont presente au cours des vingt dernieres annees un taux moyen de brisd'environ

0,05brislkmlannee. Toutefois, Ie taux de bris des conduites plus neuves en fonte grise raccordees a des services domestiques en cuivre s'est

accru

regulierement au cours de la meme periode et est passe d'environ0,10brisJkmlannee a environ

0,25brislkmlannee. La ville«B »a connu des taux de bris de conduites principales semblables meme si, au cours des quelques demieres annees, lestaux concernant les conduites plus anciennes ont eu tendance ase rapprocher de ceux des conduites plus neuves. Les auteurs ont de nouveau conclu que I'effet du couple galvanique cuivre-fer etait essentiellement responsable de la difcuivre-ference enregistree dans les taux de bris, mais ils ont aussi observe que dans la ville« B»Ie remplacement, au fil des ans, des services domestiques en plomb par des services domestiques en cuivre entrainait un accroissement des taux de bris des conduites principales plus anciennes.

Corrosion interne

Effet de l'age de la conduite principale d'eau

LesMPPRmaximum internes ont ete exprimees en fonction del'Age des tuyaux (voir figure 15). Ces donnees forment une bande a limites superieure et inferieure bien definies, qui suit une diminution exponentielle avec Ie temps, selon I'equation 1 (6) :

(10)

ou Pest la profondeur de la piqOre la plus profonde au tempsT, etketnsont des con-stantes. Vu la diminution de la MPPR interne, celle-ci est rarement responsable du bris des conduites principales.

A

preuve, des 120 echantillons de tuyaux examines dans Ie cadre de ces etudes, seulement un s'etait brise par corrosion interne. En fait, Hs'agissait d'une conduite en fonte de 4Sans a paroisparticuiierernent minces (0,25"). Les tuyaux en fonte grise de six pouces de diametre ayant normalement une paroi d'environ 0,40" d'epaisseur,les perforations internes devraient8tre rares pour les taux observes ici. Toutefois, il arrivait souvent que les tuyaux non doubles de fer ductile, utilises frequemment au debut des annees 1970,aient une paroiqui

n'atteignait que 0,25". Si I'on peut enjuger par les MPPR internes maximales observees pour les conduites principales de vingt ans, les auteurs prevoient que les bris par corrosion interne des tuyaux non doubles en fer ductile de classe 50 s'accroltront dans un avenir proche.

M8me si on a observe queles MPPR internes diminuaient avec Ie temps;il

apparatt clairement (voir figures 17 et IS) que Ie pourcentage de superficie interne exposee aux piqOres continue as' accrottre avec Ie temps.

n

faut noter que pour les echantillons de tuyau de plus de SOans, les surfaces moyenn\ls touchees par les piqOres etaient faibles. Cela peut reslliter de 1a petitesse du groupe echantillonne, dans cette categorie d'dge.

Effet du diametre delaconduite principale

n

apparait clairement a la figure IS que les taux de corrosion interne sont plus eleves dans Ie cas des conduites a grand diametre(;<:S") que dans celui des conduites a petit diametre(S; 6"). Cela est encore plus apparent a la figure 16, ou sont portees en graphique les MPPR internes moyennes par rapport a diverses classes d'dge de conduites dans Ie cas de tuyaux a gros et li petit diametre. M8me si I'on ne connait pas avec certitude les raisons de ces differences, on s' attend a ce que Ie plus gros vol-ume d'eall transporte par les conduites a plus grand diametre soit source d'une plus grande disponibilite d'oxygene a I'emplacernent de la cathode.

cッュー。イ。セッョ des vilesses de corrosion interne et exteme

Pour chacun des echantillons de tuyau examines, on a estime I'epaisseur moyenne de metal perdu sur les surfaces interne et externe en calculant Ie produit de la profondeur moyenne des piqOres par Ie pourcentage de superficie piquee. Une dis-tribution de frequences des pertes moyennes en metal pour les tuyaux non doubles (figure 19) rnontre que lacorrosion interne entraine une perte de metal beaucoup plus grande que ne Ie fait la corrosion externe.

A

la figure 20, on compare les MPPR en fonction de I'dge pour les surfaces interne et externe des echantillons. Les MPPR internes occupent une bande relative-ment etroite de ce graphique, comparees aux MPPR externes, qui varient de 0 a 24 mils/annee. Comme.nous I'avons dit precedemment,la limite superieure bien

(11)

definie, en decroissance exponentielle, des MPPR internes s'explique par Ie fait que les bris des conduites principales sont rarement attribuables a la corrosion interne; toutefois, une telle limite n'est pas evidente dans Ie cas des MPPR externes. On pourrait pretendre que les MPPR externes presentent aussi un comportement de type P

=

k'J7l.mais I'augmentation des vitesses de corrosion observee avec la diminution de l'lige est essentiellement Iiee a I'accroissement de I'utilisation des services domes-tiques de cuivre depuis les annees 1930.

Resume.

D'apres I'infonnation accumulee au cours d'un certain nombre d'etudes sur la corrosion des conduites d' eau principales, menees recemment pour des municipalites du sud de I'Ontario, on peut conclure que:

• La corrosion externe est la cause principale de bris des conduites d'eau en fonte ductile et en fonte grise.

• L'utilisationdeservices domestiquesen cuivre est Ie principal facteur expliquant les vitesses elevees de corrosion des conduites d'eau principales, done les taux eleves de bris de ces conduites.

• La resistivite des sols al'etat sature est Ie meilleur indicateur unique de corrosivit6 des sols, dans les cas ou existent de forts couples galvaniques (c.-a-d. des services domestiques en cuivreraccordees a des conduites principales en fonte). • La teneur en ions chlorure est Ie principal facteur decontrOle de resis-tivite des sols.

• En I'absence d'un couple galvanique fort, on ne peut etablir de rapport entre les vitesses de corrosion et les facteurs quel'on croit normalement lies a la cor-rosivit6 du sol.

• Les conduites d'eau principales en fonte grise ont une vitesse de cor-rosion semblable a celie des conduites en fonte ductile, taus les autres facteurs etant egaux.

· L e s vitesses de corrosion interne diminuent en fonction du temps mais s'accroissent avecl'augmentation du diametre des conduites.

References

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(12)

2. R.G. Wakelin, R.A. Gummow. «The Effect of Copper on the Corrosion of Iron Watermains»,CORROSION/90, Paper No. 383, National Association of Corrosion Engineers, Houston, Texas, 1990.

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Research Centre, Marlow, Bucks, Royaume-Uni, 1985.

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5. L.D. McMullen. «Advanced Concepts in Soil Evaluation for Exterior Pipeline Corrosion»,AWWA Seminar Proceedings: Corrosion Control, mai 1982, publication n° 20165.

6. M. Romanoff. «Underground Corrosion », National Association of Corrosion Engineers, Houston, Texas, p. 38, 1989.

(13)

o

Canal/sallon

essenliellemenl en cuivre

• Canal/sallon essenllellemenl en plomb, en acier galvanise ou en fonle ductile

'4) .Q) c c

g

Q) E

cr 0. 0. :;

o

2000 12000 14000 10 8 6 4 0 , セ

,.-

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セNNLN セセN _ 0 - . .

-",

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-.

[NMMMセ

Figure 2· MPPR moyennes externes/resistivlte du sol et type de service domestique

(14)

o

o

o

000

o

o

o

• Canalisations essentlellement en plomb, en acler galvanisee ou en fonte ductile

o 5 2 15

o

Canalisatlons essentiellement en cuivre 25t-...--o-...--'-..._--'--t 22.5 12.5

i

c c 17.5

g

2.5 Gl C C セ o E a: 7.5 a. a. ::E 10 100 1000

Teneur en Ions chlorure (ppm)

Figure 3 - MPPR externe/teneur en ions chlorure du sol et type de service domestique 10 9 8 1 6 5 A セ 2 1 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1

o

Figure 4 - MPPR externes moyennes/teneur en ions chlorure du sol et type de canalisation uomestique

(15)

x Sol sec

o

Sol humide • Sol mouille 10000lllot-- ""-_ - """"-'j: o o o o ioHINiMセ __...

m---._...__...__·_...

...+ I 10 QPPGセ ャセ

Teneur en Ions chlorure (ppm)

Figure 5 • Resistivite du sol (eChantillons intacts)/teneur en ions chlorure et teneur en eau

E

u • E 10000 .l:

セ '0 III :l 'C 'Gl

:g

1000

セ 'iii 'Gl a:

1 10 100 1000 10000

Teneur en Ions chlorure (ppm)

(16)

2

22.5

o

Canalisalion surtout en cuivre

o

• Canalisatlon surtout en plomb, en acier galvanise au en fonte ductile

o

セ 0 UI 'U1 C C ° セ E!

g

0 0 UI 0 00°000 c 0 セ 00 UI 1

eo

-

)( 00 UI 0 a: 7.5 0

o.

0 0 . 0. 0. ·00 ° 0 :a; 5

.

i

0 80000 Nセ

ee

oe

00 2.5 0

• • 0°

eo

6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 pH

Figure 7 • MPPR externe/pH du sol et type de service domestique

'<

'0

8

6

4

Figure 8 • MPPR moyennes externes/pH du sol et type de service domestique

(17)

4000

-

3500 E

"

, 3000 E

=

0 2500

-'0

..

2000 :l 'tl 'eIl ,1500 :t: > セ 1000 '0; 'eIl a: 500 0' 6.5-7.4 7.5-7.9 8.0-8.4 8.5-8.9 9.0-9.5 pH

Figure 9· Resistivitesmoyennes du sol/pH

(pour echantillons de sol accompagnant echantillons de canalisation)

4000 3500

E

3000

"

E

=

2500

e

'0 2000

..

:l 'tl 1500

...

-'S: :;::

..

1000 '0; 'eIl 500 a: 0 6.5-7.4 7.5·7.9 8.0-8.4 8.5-8.9 9.0-9.5 . pH

Figure 10· Resist/vites moyennes dU sol/pH (pour tous les echantillons de sol· 280 au total)

(18)

15 22.5

2 0

o Sans eablesitneutre eoneentrlque • Avee eablesitneutre eoneentrique 2 5 t - - - ' - - - ' - - - - ' - - - ' - - - ' - -...---t

i

c c 17.5

§.

12.5

...

.2! セ a: n. n. ::;

o

o

o

2000 4000 6000 8000 10000

o

12000 14000

Reslstlvlte du sol (ohm-em)

Figure 11 - MPPR externe/re$istivite du sol en presence de cables nus if neutre concentrique

o Conduite prineipale en fonte grise • Conduite prlneipale en fonte duetile 25+--...- -...- ...- - - -...

---t

o

22.5 セ o 0 0

o

o

o

o

o

2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 Resistlvlte du sol (ohm-em)

Figure 12 - MPPR externes/resistivite du sol et materiaux de la conduite

principale (service domestique en cUivre seulement)

(19)

o Canallsalions essenllellement en euivre

3n

• Canallsations essentiellement en plomb, en aeier galvanise ou en jonte duetlle

25 0 セ 0 CI) 'CIl C 20 c

'"

0

-

セ §. IS 0 CI) c

8

8

セ 0 CI)

-

>< 0 0 0 I(). 0 CI)

e

0 0 0 IX: 0 0 a. a.

0 0.0 0 :; 5 0 0 00

8

00 00 0 0

ゥセA

..

Oo'

i

I

n

0 2 4 6 8 10 12

Resistlvite du sol (ohm-em)

o

o

14 16

Figure 13· MPPR externe/corrosivite du sol et type de service domestique .

Ville" A.. 0 Canallsation enplomb C Canallsatlon en eulvre Ville" B.. • Canallsatlon en plomb • Canallsation en eulvre

.35;t--...-...- -...- ...- - - -...-...-...- . . , . .3 .25 .2 .15 .1 .05 1%5 1970 1975 1980 Annee du brls 1985 1990

(20)

o Diametre :;; 6" • Diametreセ

a"

12.+---"'---"'----'---...- - - t セ II)

..

...

l: 8 l:

'j§

-

..

l:

..

...

-.5 a: D. D. :E 2

o

o 20

40 60 80 Age (annees) 100 120

Figure 15 - MPPR internes/age et diametre de la conduite d'eau principale

9

e

7 6 5 4 3

<

,

o

Figure 16· MPPR moyennes internes/age etdiametre de la conduite d'eau principale

(21)

o Diametre $6" • Diametre?

a"

セ 0 0 0 0

'"

0 0 0 0

'"

-

'"

0 0

...

::l 0 .2" Q, 0

'"'"

0 0 0

...

'"

-.5 0 0

0

'"

0 0

'"

0

'"

'"

0 lD 0 0 >-0 E

00

.S! u t 0

00 0

'"

0 Q, ::l 00

til lD 0 0 20 40 60 80 100 120 Age (annees)

Figure 17· Superficie interne piqueeenpourcentage/ilge et diametre de la conduite d'eau principale

-

セ0 70

'"

'"

-

'"

60

...

::l C' 'c, 50

'"

'"

...

'"

40

-,5 Gl 30

'"'"

セ 0 20 E Gl

'u

10 t

'"

Q, ::l 0 til <20 20-30 30-40 40-60 60-80 >80 Age (annees)

Figure 18 - Superficie moyenne interne piquee/ilge et diametre de la conduite d'eau prlncipale

(22)

70 60 50 <\0 30

<0

10

o

Figure 19 - Distribution des pertes moyennes de metal subies par les surfaces interne et externe des conduites d'eau principales

o Piqure externes • Piqure internes

o

120 100

o

o

20

o

o

o

o

o

5 2.5 7.5

j

c c

§.

a: 0.. 0.. :;; 40 60 80 Age (annees)

Figure 20 - Comparaison des MPPR externes et internes/age de la conduite d'eau principale

Figure

figure 7 en fonction dupHdu sol. Comme il ne semble pas eXister de rapport 6troit entre ces deux parametres, on a mis en graphique les MPPR moyennes dans des plages donn6es de pH (figure 8)
Figure 3 - MPPR externe/teneur en ions chlorure du sol et type de service domestique 10 9 8 1 6 5 A セ 2 1 10987654321 o
Figure 5 • Resistivite du sol (eChantillons intacts)/teneur en ions chlorure et teneur en eau E u E• 10000 .l: • セ '0 III 'C :l 'Gl :g 1000 • セ 'iii 'Gl a: 1 10 100 1000 • 10000
Figure 7 • MPPR externe/pH du sol et type de service domestique
+6

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