Courte note
Étude préliminaire sur l’effet dépressif
de la molinie (Molinia caerulea)
sur la croissance et l’état mycorhizien de semis
de chêne rouge (Quercus rubra)
J Timbal J Gelpe J Garbaye
G Courrier
1 Station INRA de recherches forestières de
Bordeaux,
laboratoired’écophysiologie
etnutrition,
domaine de L’Hermitage, Pierroton,
33610Cestas;
2Centre INRA de recherches forestières
de Nancy Champenoux,
laboratoire demicrobiologie forestière,
54280Seichamps,
France(Reçu
le19 janvier 1990; accepté
le 1 octobre1990)
Résumé — Dans
beaucoup
de sols acides où il estplanté,
le chêne rouged’Amérique
est confron-té à une
graminée
sociale trèsfréquente :
la molinie(Molinia
caerulea(L) Moench),
dont lesproprié-
tés
allélopathiques
ontdéjà été
mises en évidence(Weise, 1960;
Becker etLevy, 1983; Becker, 1984a).
Onpeut
émettrel’hypothèse, qu’en plus
de la concurrencequ’elle
exerce sur lesjeunes plants
de chêne rouge, la molinie exerce sur eux une action de natureallélopathique,
directe ou indi-recte, par l’intemédiaire d’une modification défavorable du
système mycorhizien (Pélissier
et Tros-set,
1989).
Pour vérifier cette actionallélopathique,
unepremière expérimentation
en serre a étéconduite sur des
plants
de chêne rouge élevéspendant
deux ans dans des conteneurs degrande capacité
enprésence
ou non de molinie. Le substrat de culture est constitué d’un horizonA 1
sa-bleux,
enrichi ou non enengrais,
et recevant une alimentation en eaujamais
limitante. A la fin de la 2esaison de
végétation,
on acomparé
la biomasse destiges
et des racines dans les différentes mo-dalités et noté le statut
mycorhizien
sur un échantillon restreint de celles-ci. On a mis en évidenceun effet
dépressif
très net de la molinie sur la croissance deschênes, accompagné
d’uneimportante
modification des
mycorhizes :
forterégression
desmycorhizes
à Laccaria(réputées efficaces)
etaugmentation
concomitante desmycorhizes
à Cenococcum(réputées
peuefficaces), accompa-
gnées
d’une nécrose des racines courtes, dans les traitements avec molinie. Ces résultats sont dis- cutés. Ilssuggèrent
une action de natureallélopathique
de la molinie sur lesplants
de chêne rouge se traduisant enparticulier
sur le statutmycorhizien.
Desexpériences complémentaires
sont propo- sées pour confirmer etpréciser
ces résultats.*
Correspondance
et tirés àpart.
Quercus rubra / Molinia coerulea / Interférence /
allélopathle
/mycorhizes
/ fertilisationSummary— Preliminary study
of thedepressive
effect of Molinia caerulea(L)
Moench on ear-ly growth
andmycorrhizal
status of Quercus rubraseedlings.
Inmany
acid soils where it isplanted,
northern red oak(Quercus rubra L)
has to stand thecompetition
of a very common social grass Molinia caerulea(L)
Moench. Someallelopathic properties
of thisspecies
have been shownby
different authors(Weise, 1960;
Becker etLevy, 1984a).
Besides the directcompetition
of Moliniaon young red oak
plants,
anallelopathic
effect can thus behypothesized,
eitherdirectly
on theplant
itself,
orindirectly through
thesymbiotic fungi
in theectomycorrhizas,
as shownby
Pélissier andTrosset
(1989)
with somefungi
associated with Picea abies. In order toverify
thishypothesis,
a firstexperiment
wasperformed by growing
red oakseedlings
for 2 yr in aglasshouse
inlarge
containersfilled with a
sandy
soil with the addition or not of mineralfertilizers,
alone or with Molinia.Non-limiting
water conditions were maintained
throughout
theexperiment.
At the end of the secondgrowth
season, stem and root biomasses were measured and themycrorrhizal
status of asub-sample of plant
was as-sessed. The results
clearly
show adepressive
effect of Molinia on thegrowth
of redoak, together
withsignificant
modifications in themycorrhizal
status of the roots:regression
ofectomycorrhizas
formedby
Laccaria sp(an
efficientfungus)
andincreasing
number of those formedby
Cenococcumgeophi-
lum
(less efficient)
and ofnon-mycorrhizal
and dead short roots. Thissuggests
an indirectallelopathic
effect
involving
theectomycorrhizal symbiosis. Complementary experiments
areproposed
in order toconfirm and obtain further information
regarding
these results.Quercus rubra /Molinia caerulea / interference
/ allelopathy /
fertilization/ mycorrhizal
statusINTRODUCTION
En France,
dansbeaucoup de sols acides
où il estplanté,
le chênerouge d’Amérique (Quercus
rubra L =Q borealis Michx)
entre en concurrence
durant les premières
années
avec unevégétation adventice où les graminées, du fait de leur comporte-
ment
héliophile, occupent
uneplace
im-portante, voire exclusive.
Parmi ces
graminées adventices,
la mo-linie (Molinia
caerulea(L) Moench)
est unedes plus
communes etdes plus largement répandues
enplaine
surterrain acide
ethumide.
En plus de la
concurrencequ’elle
exerce
vis-à-vis
del’eau, des éléments
nu-tritifs
etparfois
dela lumière,
ellepossède
une
action allélopathique
connuedepuis longtemps (Weise, 1960; Becker, 1984a)
en
particulier vis-à-vis
des semis dechêne sessile
etde chêne pédonculé (Becker
etLevy, 1983).
Aussi, il
nous aparu intéressant de véri- fier si
uneaction allélopathique pouvait
in-tervenir dans de jeunes plantations
dechêne
rougeet, si oui, d’essayer
d’en me-surer
l’impact
surle
tauxde reprise
et lacroissance juvénile. On pourrait ainsi expli-
quer, du moins
enpartie, les difficultés de
reprise rencontrées par
les reboiseursavec cette
espèce (Hubert, communication
personnelle).
De plus,
comme il estpossible qu’un effet allélopathique
ne s’exerce pas direc- tement sur laplante,
mais surles
sym-biotes ectomycorhiziens qui constituent
l’appareil
absorbant(Pélissier
etTrosset, 1989; Brown, 1984; Rose
etal, 1988),
nous avons
cherché à
mettre enévidence le phénomène.
MATÉRIELS
ETMÉTHODES
Les
plants
de chêne rouge ont été élevés pen- dant 2 saisons devégétation
en serre àpartir
deglands
semés directement dans des conteneurs de 70 I(5 plants
parconteneur),
seuls ou en mé-lange
avec de la molinie.Le substrat de culture est constitué d’un hori-
zon
A 1
depodzol
sableux landais avecadjonc-
tion ou non d’une fertilisation
complète apportée
en
surface,
ensuspension,
dans l’eau sous formed’ammonitrate,
de scoriespotassiques
etde chaux éteinte. Les doses sont les suivantes : 100
kg/ha d’azote,
sous forme d’ammonitrate(6 g/conteneur,
soit1,2 g/plant);
150kg/ha
deP
2 O 5
,
sous forme de scoriespotassiques (25 g/
conteneur, soit 5
g/plant);
150kg/ha
deK 2 O,
sous forme de scories
potassiques (25 g/
conteneur, soit 5
g/plant);
150kg/ha
deCa,
sous forme de chaux éteinte
(10 g/conteneur,
soit 2
g/plant).
Chaque
conteneur a reçu 5glands
de chênerouge
disposés régulièrement
ensurface,
avecou sans 5 éclats
(fragment
élémentaire detouffe)
de molinierepiqués
enquinconce
entreles
glands
au moment de lagermination.
Les
glands
de chêne rouge utilisés sont de provenance(artificielle)
locale. Ils ont été récol- tés sous de vieux chênes rouges du parc du do- maine INRA del’Hermitage,
à Cestas(Gironde).
Les touffes de
molinie,
d’où on a extrait leséclats, proviennent également
de ce domaine.On a choisi des éclats
qui
ont desdéveloppe-
ments aérien et racinaire semblables.
L’expérimentation comporte
4 modalités :- traitement fertilisation ou non;
- traitement molinie ou non.
Pour chacune de ces modalités on
dispose
de 6
répétitions :
6 conteneurs de 5plants,
soit30
plants.
Dans toutes les
modalités,
pour que l’alimen- tation en eau ne constitue pas un facteur limi- tant, les conteneursbaignent
par leur base dans de l’eau dont le niveau estrégulièrement réajus-
té. Le substrat de culture étant humidifié au dé-
part (capacité
auchamp),
iln’y
a pas ensuited’apport
d’eau en surface.Bien
qu’une
influence de l’intensité d’éclaire- ment sur l’actionallélopathique
de la molinie ait été mise en évidence par Becker(1984b),
nousn’avons pas
pris
encompte
cefacteur,
voulantnous
placer
dans les conditions depleine
lu-mière
qui prévalent
dans lesplantations.
Dansnotre serre
(à
couvertureplastique
assurant unelumière relativement
diffuse),
lesplants
cultivésdans des conteneurs
reçoivent
de la lumière de touscôtés,
cequi
leur assure un éclairement non limitant.A la fin de la 2e année de
végétation,
on amesuré les biomasses
(matières sèches)
desplants
de chêne rougeaprès
passage à l’étuve à 60°Cpendant
48h,
cequi
est suffisant pour obtenir unpoids
constant. Ils’agit
de la bio- masse destiges (sans
lesfeuilles),
de celle desracines et de leur somme. Les biomasses fo- liaires n’ont pas été
mesurées,
la chute des feuilles à l’automne étantprogressive
et la né-cessité pour le
dispositif d’occuper
un espace li- mité dans la serreempêchant
d’identifier aveccertitude les
plants
àl’origine
des feuilles tom- bées. La molinie n’a pas faitl’objet
de mesures.Précisons seulement
qu’à
la fin del’expérimen- tation,
elle était fructifiéepartout
et avait atteintune hauteur moyenne semblable à celle des chênes.
La
comparaison
des résultats entre modali- tés(moyenne
par modalité des moyennes des 5plants
parconteneur)
a été faite paranalyse
devariance
(test
F au seuil de5%).
En ce
qui
concerne lamycorhization,
les ob-servations ont
porté
sur unéchantillon,
à savoirune
répétition (5 plants)
par modalité. Les moda- lités avec et sans fertilisationayant
été mélan-gées,
les observations demycorhizes
ont doncporté
sur 10plants
de chêne rouge cultivés enprésence
de molinie et de 10plants
cultivés enl’absence de molinie.
Comme toutes les essences à
ectomycor- hizes,
les chênes ont unsystème
racinaire hié- rarchisé : unsquelette
de racineslongues,
avecdes apex actifs en permanence et pourvus d’une
coiffe, qui s’allonge
et se ramifie pour ex-plorer
lesol,
etgrossit (développement
de struc-tures
secondaires).
Al’exception
des apex enélongation (suçoirs,
boutsblancs),
ces racineslongues
se subérisent vite et ont une faible ca-pacité d’absorption.
Lesystème absorbant, caduc,
est constitué par les racines courtes por- tées latéralement par les racineslongues.
Lesracines courtes n’ont pas de
coiffe,
ont un allon-gement
limité àquelques
mm, et sontrapide-
ment transformées en
mycorhizes.
Après lavage,
2 racines latéraleslongues
ontété
prélevées
surchaque plante :
une en haut etune en bas du
pivot.
Ces 10 racines sont en-suite
coupées
entronçons
de 5 cmlesquels
sont
mélangés, placés
dans l’eau et observésavec une
loupe
binoculaire. Sixtypes
de racinecourte ont été
distingués
et notés de 0 à 3(note d’abondance-répartition)
selon l’échelle suivante(Garbaye, 1984) :
0,
pas demycorhize visible;
1,
raresmycorhizes dispersées;
2, mycorhizes groupées
enfoyer d’infection;
3,
mycorhizes
abondantes sur l’ensemble dutronçon
observé.RÉSULTATS
Biomasses
Le tableau I donne les valeurs
moyennes desbiomasses (des tiges
sansles feuilles,
des racines,
etde la
sommeracine
+tiges) par modalité ainsi que les rapports biomasse des racines/biomasse des tiges.
Pour les biomasses totales,
ilapparaît qu’il y
a uneffet négatif significatif de la molinie,
avec ou sansfertilisation,
et uneffet positif de la fertilisation dans la seule modalité
avecmolinie.
Pour les biomasses partielles des tiges
et
des racines, les résultats
sontidenti- ques.
Pour le rapport de la biomasse des
ra-cines à celle des tiges, la présence de
mo-linie induit
uneaugmentation significative
de la biomasse des racines
audétriment de celle des tiges, que le substrat soit ferti- lisé
ou non;mais il n’y
apas de différence
significative
entreles modalités fertilisation
ou non,
que le chêne rouge pousse seul
ou en
présence de molinie.
Ces résultats
montrent uneffet dépres-
sif de la molinie
surla croissance
enbio-
masse
des semis de chêne rouge,
et uneffet fertilisation (positif)
sur cettemême
croissance en
biomasse,
maispas
surle rapport de la biomasse des racines à celle des tiges.
Mycorhization
Le tableau II donne la moyenne des
10 notesaffectées, après observation des
my- corhizesdans les
seuls traitements avec ou sansmolinie
etdonc
sansdistinction des modalités
defertilisation (à la suite
d’une
erreurtechnique).
Le faible échantillon examiné
n’a paspermis d’effectuer des
testsstatistiques
sur
les
notesdonnées.
Qualitativement, les différences de my- corhizes
sontimportantes :
alorsque
lamolinie semble être défavorable
audéve-
loppement
deschampignons mycorhiziens
Scleroderma sp
etLaccaria sp, Cenococ-
cum
geophilum n’est pas affecté, mais
aucontraire favorisé.
De plus,
on remarque(observations
nonquantifiées) dans
lestémoins
sansmolinie
un
chevelu racinaire beaucoup plus fourni
et
des racines
courtesplus abondantes
par unité de longueur de racine longue,
alors
que, dans
lestraitements
avecmoli-
nie, plus de la moitié des
racines courtes sont nonmycorhizées
etnécrosées.
DISCUSSION
Les paramètres utilisés pour quantifier la
croissance
desjeunes plants
dechêne rouge
aubout de leur
2esaison de végéta-
tion (biomasse des tiges (sans les feuilles),
des racines, totale,
etdu rapport racines/
tiges)
sontaffectés
defaçon
presque sem-blable par
les deux facteursétudiés :
fertili-sation
etinterférence de la molinie.
Sur la croissance
enbiomasse (totale
ou
partielle), il
y a uneffet dépressif
dela
molinie
avec ou sansfertilisation,
et uneffet positif de la fertilisation seulement
enprésence de molinie.
Sur le rapport de la biomasse des
ra-cines
surcelle des tiges,
iln’apparaît qu’un
effet molinie,
setraduisant par
une aug-mentation de la biomasse des racines
audétriment de celle des tiges.
L’effet positif
de la fertilisation surla
bio- masse enprésence de molinie
montreque la fertilité minérale du substrat
neconstitue pas
unfacteur limitant de la croissance
lorsque les semis
dechêne
rougepous-
sentseuls (sol
nu entre lesplants), mais qu’elle le devient
enprésence de molinie,
ce
qui suggère
unphénomène de
concur-rence
pour
leséléments minéraux.
Les différentes valeurs du rapport de la
biomasse des racines à celle des tiges
estplus difficile à interpréter : l’augmentation
significative
de cerapport
enprésence de
molinie, que le sol soit fertilisé
ou non, estcohérent
avec uneréduction
concomitantede la biomasse,
etdonc principalement de
celle
des tiges. Cela suggère
unealimen-
tation minérale moins bonne
et donc unphénomène de
concurrence et/ou une effi-cacité moindre du système absorbant des chênes :
processus de natureplutôt allélo- pathique.
La
simple observation
d’un effetdépres-
sif de
lamolinie
n’estdonc
passuffisante pour considérer que
son action estallélo-
pathique. L’effet dépressif peut traduire
une
compétition, peut être pour l’eau (mais
c’est
douteux étant donné
quel’alimenta- tion hydrique
n’ajamais été limitante)
ou,plus vraisemblement,
pourl’alimentation minérale.
La présence de molinie réduit
aussi l’ef-ficacité absorbante du système mycorhi-
zien
des plants
dechêne rouge; action
né-gative
que l’onpeut plus
facilementqualifier d’allélopathique. En effet,
enpré-
sence
de molinie, il semble qu’il
yait :
- une
réduction
dunombre de racines
fines et dunombre
de racines courtespor- tées par
cesdernières;
- une
proportion de racines
courtes nonmycorhizées qui augmente considérable- ment;
-
des racines
courtesbeaucoup plus
sou-vent
nécrosées,
sansque
l’onpuisse
attri-buer
cesnécroses à
unesécheresse éda-
phique (alimentation
en eau nonlimitante)
ou
à
unphénomène d’hydromorphie (sub-
strat
sableux très drainant
dans toutesles
modalités);
- une modification radicale des
types
d’ec-tomycorhize : celles à Scleroderma
sp(qui explorent largement le sol grâce à d’abon-
dantes rhizomorphes)
età Laccaria dont l’efficacité
est bien reconnue(Le Tacon
etal, 1988; Gagon, communication person-
nelle) faisant place à des mycorhizes à
Cenococcum geophilum
reconnuespeu efficaces
encondition hydrique
non limi-tante,
maissupposées plus résistantes
aux stress
(Garbaye,
nonpublié).
On peut émettre l’hypothèse
que, enprésence de molinie, d’une part,
cesné-
croses
de
racines courtes et d’autrepart,
cette
modification de l’état mycorhizien
sont les
symptômes
d’une actionallélopa- thique
directe de lapart
de la molinie.CONCLUSION
Dans cette
première expérience à
carac-tère
exploratoir,
uneffet dépressif très
netde la molinie
surla croissance des semis de
chênerouge
a puêtre
mis enévidence.
L’hypothèse
retenue estcelle d’une
ré-action à la fois directe (nécrose des
ra-cines
courtes nonmycorhizées
etréduc-
tion du nombre de racines courtes
absorbantes)
etindirecte
parl’intermé- diaire du
statutmycorhizien des plants de
chêne rouge (réduction de la proportion de
racines
courtesmycorhizées
etremplace-
ment
de mycorhizes efficaces à Scleroder-
ma sp et
Laccaria sp par des mycorhizes
peu
efficaces à Cenococcum geophilum),
entraînant
une alimentationminérale
desplants plus difficile, hypothèse
enpartie de
nature
allélopathique.
Ces résultats demandent à être confir- més :
-
par
desobservations racinaires permet-
tant
la mise
en œuvrede
teststatistiques;
- en
distinguant la mycorhization des sub-
strats
fertilisés
et nonfertilisés;
- en
rajoutant
untémoin molinie seule,
avec ou sans
fertilisation;
- en
étudiant la composition minérale fo- liaire des plants de chêne rouge dans
lesdifférents traitements.
Plusieurs types d’expérimentation pour-
rontaussi apporter des informations sup-
plémentaires :
-
comparaison
des effets de laprésence
de la molinie
(plante
entièrevivante) à
ceux de
lessivats
oude macérations de certaines de
sesparties (feuilles
et ra-cines),
sur la croissance des semis dechêne rouge
etle
statutmycorhizien de
leurs racines;
- tests in vitro d’extraits
(de
feuilles ou deracines) de molinie
surdes cultures mycé-
liennes
des champignons mycorhiziens concernés.
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