UTILISATION DE LEVURE DE DISTILLERIE
DANS L’ALIMENTATION DES VOLAILLES
P. CHARLET G. CHARLET-LERY A. M. LEROY Laboratoire de Recherches de Zootechnie de l’Institut National
Agronomique,
ParisPLAN DU
MÉMOIRE
I. - Utilisation de la levure de distillerie dans l’alimentation de poules pon- deuses et
reproductrices.
II. - Utilisation de la levure de distillerie dans l’alimentation des
poussins.
III. - Comparaison des levures de distillerie et de brasserie pour l’alimentation des poussins.
1. - L’UTILISATION IlE LA LEVURE DE DISTILLERIE DANS L’ALIMENTATION DES POULES PONDEUSES ET REPRODUCTRICES
1 Il trod uctio Il
L’utilisation des différentes levures dans l’alimentation des volailles a
déjà
àfait
l’objet
de nombreusesétudes,
mais les auteurs ont leplus
souventenvisagé
les levures comme source du
complexe vitaminique B, et récemment’de
l’ « ani-mal
protein
factor » et, de cefait,
ils recommandent l’introduction d’unpourcentage toujours
relativement faible de levure dans les rations pour volailles.C’est le
point
de vue de SVNOLD et COLL(io)
et de Novnx etC OLL ( 9 ).
M
ILLIGAN
( 7 )
étudie lasupplémentation
en riboflavine d’une ration de base pourpoussins,
déficiente en cetélément ;
riboflavinesynthétique, mycélium
desséché depénicillium,
levure de brasserie ont tous des actions nettement favo- rables sur la croissancedepuis
la naissancejusqu’à
9 semaines. Leremplace-
ment de 2 p. 100
d’orge
par 2 p. 100 de culture de levure vivante chez lespoussins
en croissancejoue
trèslégèrement
en faveur de cette dernière( 2 ).
Lesmêmes cultures semblent avoir une action
plus
nette sur lescoquelets
que sur lespoulettes ( 3 ).
’l’mus( II ),
WALLIS( 12 )
recommandent des dosesanalogues:
2 à 3 p. 100 pour des
poussins
audémarrage,
2 à 4 p. 100 pour lespoulets
encroissance et pour les
pondeuses
dans l’alimentcomplet. MaRC O
et LARA YE(8)
réduisent encore ces normes et conseillent 11/2
p. 100 de levure pour lespoussins.
Une étude sur les levures extraites à
partir
des cuves sulfitées despulpes
et des
pâtes
àpapier (i)
montre que ces levures seraient nettement moins efficaces pour la croissance desjeunes
- 20 p. 100 - que le tourteau desoja lorsqu’ils
sont donnés l’un et l’autre comme seule source de matières azotées.Mais la levure se révèle intéressante pour la
ponte
et contient l’A. P. F. néces- saire pour l’éclosion des œufs et la croissance desjeunes.
Dans son
travail,
M, C. GiNXis( 5 ) envisage
la levure comme une sourcede matières azotées et en distribue de fortes doses. Il ne constate pas d’accidents chez les
poussins
avec desrégimes
contenant 12p. 100de torula ou de levure de distillerie. Pour lespoules New-Hampshire,
5 p. 100 de levure dans lerégime n’augmente
pas lepouvoir
d’éclosion maispermet
la naissance depoussins plus vigoureux.
Pourlui,
lalevure, quelle
que soit saprésentation,
est avanta-geusement
utilisée dans lesrégimes
pourpoussins,
à la condition de ne pas être distribuée entrop grande quantité
aux animauxtrop jeunes;
donnée aux adulteselle donne satisfaction pour
la ponte
maisn’augmente
pas lepouvoir
d’éclo-sion ;
encela,
elle reste inférieure à la farine depoisson.
Ce dernier
rapport
pose d’intéressantsproblèmes.
I,’un des inconvénients des farines animales(viande, poisson
ousang)
est leur difficulté de conservation.La
levure,
par contre, se conserve extrêmement bien etpendant
untemps
fortlong.
Des levures de brasserie ou de distilleriegardées
sansprécautions spé- ciales,
d’octobre Ig4g à mai zg5i, ont vu leur acidité totale varier de 2,o à 2,4 et 2,5p. 100. Les levures de distillerie sont,d’après
leurprix
derevient,
nette-ment
plus économiques
à utiliser que les levures debrasserie, déjà
bien connuesdes éleveurs.
Malheureusement,
enFrance,
larécupération
des levures de dis- tillerie a lieu suivant desprocédés
relativement différents d’une usine à l’autreet, si
certaines levures donnent de bonsrésultats,
dans d’autres cas, des accidents depseudo-rachitisme
ont étésignalés
chez lespoussins
par des éleveursprivés.
Dans le cadre
métropolitain français,
lapossibilité
d’utiliser de fortes teneurs de levure de distillerie dans les aliments pour volaillesprésenterait l’avantage
de mettre sur le marché unproduit
de haute valeurbiologique, pouvant remplacer
à la fois les farines animales - de conservation délicate - ainsiqu’un
certain nombre de tourteauxd’importation.
Nous avons donc voulu dans les
expériences suivantes,
étudier lespossi-
bilités
d’emploi
de la levure de distillerie comme source de matièresazotées,
tant pour la
ponte
et lareproduction,
que pour la croissance desjeunes.
L’expérience
a été conduite à la station avicole deSaint-Leu-la-Forêt
(Laboratoire
de recherches de la Chaire de Zootechnie de l’I. N.A.).
Étude
de laponte
et desphénomènes
dcreproduction
L’expérience
aporté
sur l’année deponte
allant du jer octobre Ig4g aul e
r octobre io5o.
Parmi les
poulettes
Gâtinaises de la Stationavicole,
nous avons constitué2 groupes
homogènes quant
à leurpoids
et à leurorigine.
Laproduction
a étécontrôlée au nid
trappe
et la consommation a été surveillée enqualité
et enquantité.
Chaque
lotcomprenait
8poules
à leurpremière
année deponte
et 2poules
à leur 2eannée de
ponte.
L’alimentation avait pour base un aliment concentré dont la formule et
l’analyse chimique
étaient les suivantes :Cet aliment concentré de base était
complété
dans le lot I par 12 p. 100 de levure dedistillerie,
dans le lot II(lot témoin)
par 6 p. 100 de farine de viandeet
4 p. IOOde levure de distillerie. Les 2mélanges
ainsi obtenus étaient exactementéquiazotés :
215g de
matières azotées brutes aukg.
La levure de distillerie et la farine de viande
correspondaient
auxanalyses
ci-dessous.
Ces
mélanges
étaient distribués àvolonté,
lesquantités
consomméesétaient contrôlées exactement, ce
qui permettait
decompléter
la ration par 30p. 100 d’avoine. La ration totale
apportait
18 p. 100 de matières azotées brutes aukg —
etcomprenait
dans le lot 1 : 9,25 p. 100 de levure dedistillerie,
dans le lot II : 3,1 p. 100.
Les vitamines A et D étaient
apportées
sous forme d’huile de foie depoisson
à la dose de 10 ooo u. i. de vitamine A et 1 300 u. i. de vitamineD 3
par
kg
depâtée ;
l’huile étaitmélangée
à lapâtée
immédiatement avant la distribution de celle-ci. Les animaux recevaient unepartie
de l’avoine sousforme
germée.
1
° Etat de santé
Nous avons eu à
enregistrer quelques
décèsparmi
les volailles enexpé-
rience par suite d’une forte
attaque
de coccidiose en octobre et novembre :2animaux dans le lot I et un dans le lot II ont
été,
pour cetteraison, remplacés.
Sur les autres
animaux,
nous avons euseulement,
avec des chutes depoids considérables, des
arrêts deponte
ou des entrées enponte
tardivequi
n’ontpas
permis
d’obtenir lesproductions
attendues.Une
poule
du lot I est morte d’une occlusion intestinale au cours de l’année.2
° Poids
Le
poids
moyen des animaux s’est maintenu en moyenne, pour toute la durée del’étude, légèrement
au-dessus de 2kg :
2,010kg
pour lelot 1 ;
2,05okg
pour le lot II.
3° Ponte
Le tableau suivant résume les résultats obtenus :
Par suite de l’entrée en
ponte tardive,
un certain nombre depoules
ontcontinué à
pondre
en octobre - 5 surdans
le lotexpérimental,
4 sur 8 dans le lot témoin - et nous avonspensé pouvoir
en tenircompte
bienqu’à
par- tir du ieroctobre tous les animaux aient été soumis à la même alimentation.Ces valeurs sont toutes
légèrement
en faveur du lotexpérimental qui
rece-vait i2 p. 100 de
levure, mais,
par suite de ladispersion
desrésultats,
les diffé-rences entre ces données ne sont pas
significatives.
On nepeut
donc pas conclure à une amélioration de laponte
due à la consommation d’unequantité
élevéede levure de distillerie.
4
0 Consommation
La distribution
quantitative
a été contrôlée avecgrand
soin du 1er no-vembre au 30
juin
etpendant
cettepériode
les animaux ont absorbé en moyenne :Dans le lot I par animal
(poule
etcoq)
et parjour,
95!5 gdemélange,
3r,8
g d’avoine.Dans le lot II par animal
(poule
etcoq)
et parjour, m6,
5
g demélange, 3
8,
9
g d’avoine.Dans le lot
I,
les animaux ont reçu,pendant
cettepériode,
un total de2 8
0 unités
fourragères lorsque
les besoinsthéoriques
s’élevaient à 268 unités.Par contre, les animaux du lot II ont reçu,
pendant
la mêmepériode,
372 unitésfourragères
au lieu de 320qui correspondaient
à leurs besoinsthéoriques.
Si le contrôle de la distribution des aliments
peut
s’effectueraisément,
celui de la consommation réelle nepeut
pas s’obtenir avec uneprécision
ex-trême car il y a
toujours
unléger pourcentage
deperte
dû augaspillage
desanimaux et
parfois,
enhiver,
desdéprédations
commises par des rongeurs, cequi
nepermet
pas d’attribuer une valeur absolue aux données ci-dessus.Cependant,
il semblepermis
de dire que le lotexpérimental
a nettement mieuxutilisé la ration mise à sa
disposition
que le lot témoin.5
0
Phénomènes de reproductionLes résultats d’incubation ont été
identiques
dans les 2lots,
car lespourcentages
d’oeufs non féconds ont été de o p. 100 dans le lotexpérimental
et de 7 p. 100 dans le lot témoin et les
pourcentages
d’éclosion parrapport
au nombre total d’oeufs mis à couver, ont étérespectivement
de7 6
et 77 p. 100.Les
poussins, quelle
que soit leurorigine,
se sont montréségalement vigou-
reux et nous n’avons
enregistré
aucun décès durant les 2premiers
mois où lacroissance s’est montrée constante et
régulière.
Il. - UTILISATION DE LA LEVURE DE DISTILLERIE DANS L’ALIMENTATION DES POUSSINS
Étude
de la croissance desjeunes
Une soixantaine de
poussins
Gâtinais nés le 6juin
1950 ont étéséparés
en deux lots
identiques d’après
leurpoids
et mis en batterie. Ces animaux étaient issus despoules placées
soit dans le lottémoin,
soit dans le lotexpérimen-
tal. Comme nous avions constaté
précédemment
l’identité de croissance despoussins
issus de ces deuxlots,
nous n’avons pasjugé
utile de tenircompte
del’origine
despoussins
pour leurrépartition
entre les deux lots.Le lot témoin a reçu une farine concentrée
apportant
192 g deprotéines
brutes au
kg.
Cette farine contenait 9 p. 100 d’unmélange
de farine de sang, viande etpoisson qui
furentremplacés
dans le lotd’expérience
par 14 p. 100 de levure de distillerie sans aucunapport supplémentaire
de matières miné- rales. Le reste de la ration(céréales,
sonfin,
farine de luzerne ettourteaux) apportait
en outre 3 p. 100de lactalbumine.Le tableau suivant donne les résultats des
analyses
des diversproduits
utilisés au cours de cette
expérience :
Les deux lots recevaient des rations
ayant pratiquement
la même richesseen azote : 192 g de matières azotées brutes par
kg
dans le lot témoin contre igg g dans le lot à la levure. Ce dernier était moins riche en matières minérales : 68 g contre 82g et un peu moins riche en matièrescellulosiques :
45g contre 49g.Dès la troisième semaine les animaux ont reçu de
petites quantités
d’avoinegermée ;
cesquantités
ontaugmenté progressivement
à mesure que les animauxavançaient
enâge.
Les 2 lots ont reçu les mêmes
quantités
de vitamines A etD 3
sous forme d’huile de foie de moruemélangée
à lapâtée juste
avant sa distribution.A 6o
jours,
lespoulets
avaient atteint lespoids
suivants :Les croissances sont
identiques
dans le cas des femelles en faveur du lot à la levure dans le cas descoquelets :
les résultats dans ce cas sontsignificative-
ment différents
(fig. i).
Nous avons
également
observé unemplumage
nettementplus rapide
etplus homogène
dans le lot à la levure.Dans une autre
couvée,
née au début dejuillet, 3 8 poussins
ont reçu unrégime
contenant 14 p. 100 de levure de distillerie et nous avons constaté des croissances normales etrégulières.
Leurpoids
à 60jours
s’élevait à :Une
vingtaine
depoulettes provenant
de ces deuxexpériences
ont étégardées
pour observer leur entrée enponte qui
a lieu de la mêmefaçon
pour les deux groupes en décembre etjanvier
pour lespremiers,
enjanvier
et févrierpour les seconds. Les
poulettes
étaient dans les deux casâgées
de 6 à 7 mois.Ces
expériences
montrent que la levure de distilleriepeut
être utiliséecomme seule source de matières azotées sans
qu’il
soit faitappel
à desproduits d’origine
animale -exception
faite dessous-produits
de laiterie - et donne des résultatségaux
ousupérieurs
à unmélange
de farine deviande,
depoisson
et de sang.
II1. - COMPARAISON DES LEVURES DE DISTILLEItIE ET 1)E RRASSEIUE Pl)tJlt I);BLIlBŒNTATlON DES POUSSUBrS
Au cours du
printemps
1951, nous avonscomparé
les valeurs des levures de brasserie et de distillerie pour la croissance despoussins.
12
6
poussins Gâtinais ont
été divisés à leur naissance en deux lots iden-tiques quant
à leurpoids
et leurorigine.
Ils ont reçu durant toutel’expé-
rience des
régimes
semblablesqui
ne se différenciaient que par laprésence
delevure de distillerie ou de levure de brasserie. Nous avons
porté
le taux delevures à io p. 100.
I,a ration totale était ainsi
composée :
La farine du commerce
répondait
auxcaractéristiques
suivantes :I,es levures contenaient
respectivement
4q2g]
et4 86
g de matièresprotéiques
parkg ; l’orge 7 8 ;
cequi portait
les teneurs des rations en matièresprotéïques
brutes à 219et 223 p.mille,
teneurs que l’onpeut
considérer commepratiquement équivalentes.
Les rations ont été
supplémentées
en vitamine A etD 3
suivant les normescourantes.
A
partir
de la 3esemaine, les poussins
ont reçu depetites quantités
d’avoinequi
ont étéaugmentées progressivement.
Six
poussins
sont morts accidentellement au début del’expérience.
A 6o
jours,
lespoulets pesaient :
T rd- 1- 1... L,!...&dquo; T &dquo;,J- À L. 1...
Les courbes de
poids ci-jointes (fig. 2 )
montrent larégularité
de croissancedes deux lots
qui
ne se différencient que dans les derniersjours,
mais cettedifférence n’est pas
significative.
Cequi permet
de conclure que la levure dedistillerie et la levure de brasserie ont la même valeur pour la croissance des
poussins.
Notons que la levure de distillerie utilisée avait la même provenance que celles
employées
dans lesprécédentes expériences.
CuneIusions
( l éiiérales
io La levure de distillerie
peut
s’utiliser sans inconvénient enquantités importantes
dans l’alimentation despoules pondeuses.
Nous avons utilisé cet
aliment,
à la dose de 0,25p. 100dans la ration totale desvolailles,
en l’absence de tout autre aliment azotéd’origine
animale. Nousn’avons constaté aucune différence de
comportement
entre les animaux ainsi nourris et ceux d’un lot témoin recevant unrégime
normaléquiazoté
enrichien farine de viande.
La
ponte
et lesphénomènes
dereproduction
dans les deux lots ont étéidentiques.
2
° La levure de distillerie introduite dans un
régime complet
pourpoussins
à la dose de 14 p. 100 a donné des résultats
égam - quant
à la croissance despoulettes
- ousupérieurs
-quant
à la croissance des mâles - à unrégime
témoin
éc l ui-azoté
contenant des farines deviande,
depoisson,
et de sang.L’emplumage
s’est effectué defaçon plus rapide
dans le lotexpérimental.
Les
poulettes
soumises à cerégime
sont entrées normalement enponte
vers 6 mois et demi.
3
0Les levures de distillerie et de brasserie introduites à la dose de 10p. 100 dans un
régime
pourpoussins
ont donné des résultats de croissanceidentiques.
4
° Les Industries
Françaises
ne mettent malheureusement pas sur le marché unproduit
dequalité
constante. Les conclusions de ce travail ne valent que pour lesqualités
de levure que nous avons utilisées( i ) .
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