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«Les Nouveautés de la Filière Viande Bovine»

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Academic year: 2022

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(1)

Événement organisé en collaboration avec

« Les Nouveautés de la Filière Viande Bovine »

Webinaire

25 Septembre 2020

Posez vos questions par mail: romain.guibert@pl.chambagri.fr

(2)

25 septembre 10H30-12H30

o Coûts de production, Synthèse en Pays de la Loire,

Christophe BOUSSEAU et Christophe GROSBOIS, Chambre d’agriculture des Pays de la Loire

o Où va le bœuf après la Covid ?

Caroline MONNIOT, Institut de l’élevage

o Filière viande bovine ligérienne : Eléments de réflexion prospective

Pierre-Yves AMPROU, Chambre d’agriculture des Pays de la Loire

WEBINAIRE 1

(3)

Synthèse des coûts de production en troupeau allaitant

BISSON Pascal - Chambre d’agriculture des Deux-Sèvres BRETON Delphine, CORNETTE Baptiste, GROSBOIS Christophe,

LAMBRECHT Vincent ,Théo NOUAILLETAS – Chambre d’agriculture des Pays de la Loire

GLUMINEAU Fanny, Matthieu HEMERY- Bovins Croissance Sèvre Vendée Conseil

(4)

La rémunération selon la méthode COUPROD

Rémunération des UMO de l’atelier viande bovine:

Exprimée en SMIC /UMO= produit total de l’atelier – charges de l’atelier hors coût forfaitaire du travail et MSA 1 SMIC = 18800 € brut

2 approches de la rémunération permise:

Comptable: amortissements Trésorerie: capital des emprunts

SMIC TRESORERIE =Choix de l’analyse

(5)

CAVAC;

22

299

264

247

22 La base de données

Base :1032 COUPROD

2015-2016-2017 Bio = 81

250 Naisseurs

Blonde = 67 Limousine = 46

Charolaise = 91

Rouge des Près = 13 Parthenaise = 33

418 Naisseurs Engraisseurs

Blonde =74 Limousine=83

Charolaise= 201

Rouge des Près= 28 Parthenaise = 32

Autres

systèmes

/races = 283

(6)

L’élevage allaitant est-il rémunérateur ?

Oui

NON

5 Smic

-3 Smic 5

0 2,5

-2,5

Sm ic/UMO

(7)

Rémunération par système

Naisseurs n=250

Moyenne 1,07 SMIC/UMO tréso

Moyenne 1,08 SMIC/UMO comptable 2

-2 0 4 6

-4

Fr éq uenc e

Naisseurs-Engraisseurs n=418

SMIC/UMO SMIC/UMO

0 2 4 6

-2

Moyenne 1,79 SMIC/UMO tréso

Moyenne 1,70 SMIC/UMO comptable

(8)

Focus en race Charolaise

(9)

Rémunération par système

(10)

16%

12%

5%

28%

11%

9%

8%

11%

67%

N Charolais : Variables explicatives de la rémunération

Coût de production

Aliment acheté

Frais d’élevage

Appro des surfaces Mécanisation

Autres variables

UGB/UMO Prix du KG

de viande vive

Aides

Coût de production Naisseur charolais

Le coût de production= principale variable qui explique les écart de rémunération

Ancova-smic/UMO

(11)

N-E Charolais: Variables explicatives de la rémunération

20%

16%

13%

5%

13%

9%

9%

7%

8%

46%

Coût de production Productivité

des UGB Prix du KG

de viande vive

Aides

UGB/UMO

Aliment acheté

Foncier et capital Appro des surfaces Mécanisation

Autres variables

Coût de production moyen des NE charolais

Le coût de production= principale variable qui explique les écart de rémunération

Ancova-smic/UMO

(12)

Rémunération et coût de production

201 NE Charolais

R²=0,55

Plus le coût augmente plus la rémunération

diminue

(13)

Coût de production

Zoom sur les charges

Alimentation achetée

Mécanisation

(14)

L’alimentation achetée

Achat Concentré et minéreaux; 31 Achat de

fourrage; 1,9

Achat Concentré et minéreaux

Achat de fourrage

Systèmes autonomes en fourrage

(15)

Autonomie en concentré=baisse des coûts

% de concentré autoconsommé Coût alimentai re (aliment acheté + app ro des sur faces ) aux 100 Kg vv

50 75 100

50 75 25

0

25

(16)

La mécanisation: 1 er poste de charge

Carburant lubrifiant; 8,8

Entretien ; 9,4

Achat petit matèriel; 3,4 Crédit bail; 0,51

Amortissement;

27,4 Travaux par tiers;

23,97

Mécanisation

Carburant lubrifiant Entretien

Achat petit matèriel Crédit bail

Ammortissment

Travaux par tiers

(17)

Le matériel plus récent ne génère pas d’économie d’entretien

Amortissement et entretien du matériel

Entr etien du ma téri el 100 kg vv

Amortissement matériel au 100 kg vv 0

5 10 15 20

20 40 60 80

(18)

• Les travaux part tiers ?

Mécanisation et travaux par 1/3

Co ût de canisation 10 0kg vv

travaux par tiers /total méca %

40 80 120

0% 20% 40% 60%

Plus il y a de travaux par tiers et moins le coût de mécanisation est important

(19)

Coût de production

Zoom sur le produit…

Productivité de la MO

Productivité des UGB

(20)

La productivité de la MO des N-E

Productivité de la main d’œuvre kgvv/UMO BV Tré soreri e pe rmi se pa r l e prod ui t SM IC/UM O

40 t

20 t 60 t 80 t 100 t

-1 0 1 2 3 4

La productivité de la main d’œuvre n’améliore plus sa rémunération à partir de 50 T  73 vêlages/ UMO

50 t

(21)

Productivité de la MO chez les naisseurs

70 vêlages

(22)

Production de viande vive et charges

Ch arg es de str uc tu re

PBVV

La dilution des charges de structure est compensée par l’augmentation des charges opérationnelles

Ch arg es opér ati on ne lle s

PBVV

-15 euros/100 Kg vv +14 euros/100 Kg vv

50 t 100 t 150 t

75 150

100 125 150

50 t 100 t 150 t

(23)

Productivité des UGB et rémunération

Production brute de viande vive par UGB

SM IC/U MO Tréso

3 4

2 1 0 -1

300 400 500

N-E Charolais

(24)

Coût de production et PBVV/UGB

PBVV/UGB

Coût de production hors tra va il au 100 k g vv

400 500 300

200

200 300

250 350

NE Charolais

(25)

15%

8%

20%

40%

17%

NE Charolais

% génisses et vaches vendu boucherie UGB/veaux sevrés

Age moyen au premier velage

Poids carcassedes vaches de réforme JB/ vaches

• La productivité des UGB est d’abord liée au poids carcasse des vaches de réforme

Variabilité de la productivité des UGB

Part de variabilité de la productivité par

UGB et paramètres d’élevage

(26)

Les systèmes de production rémunérateurs

N-E Charolais

(27)

La classification ascendante hiérarchique

Identification de 4 clusters

=

4 stratégies pour une rémunération à

2,5 SMIC / UMO

Naisseurs- Engraisseurs

Charolais

(28)

4 stratégies pour

2,5 smic/

UMO

UGB/UMO KGVV/UGB

% Finition SAU BV/UMO BV

Prix/Kgvv vendu Chargement

Capitaux/UMO BV 145

419 97%

81 1,9 2,17 386 k€

106 455 94%

72 1,7 2,20

317 k€

132 360 65%

105 1,7 2,35

119 409 89%

105 1,3 2,20

N=22 N=18 N=12 N=17

Intensif Efficient Sélectionneur Extensif

368 k€ 328 k€

(29)

2 SMIC /UMO est possible pour les systèmes Naisseurs et surtout pour les Naisseurs-Engraisseurs

• La réduction de charges est plus efficace que l’augmentation de la production. La productivité optimal est à 50T/ UMO au-dessus, plus de dilution de charges.

• Le coût de l’aliment acheté impacte le plus la rentabilité. Pour le réduire, la solution consiste à consommer des concentrés produits

La mécanisation est le premier poste de charges et le deuxième poste le plus impactant. Pour le réduire, un parc d’occasion et le recours à des tiers ( CUMA) sont à recommander. Quid des

stratégies fiscales et sociales ?

L’augmentation productivité des UGB est un levier à actionner .Cela est principalement permis par l’augmentation du poids de carcasses des vaches et de la réduction de l’âge des primipares.

Pas de système miracle pour arriver à 2,5 SMIC /UMO. Le système «efficient » semble plus intéressant d’un point de vue travail et transmissibilité.

• L’analyse statistique a permis d’identifier les variables expliquant les écarts de rémunération et sont donc les leviers fiables à actionner !!!

Conclusion pour plus de rémunération

(30)

• Fiches « COUPROD » par système et par race, disponibles sur le Site de La Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire.

https://pays-de-la-loire.chambres-

agriculture.fr/publications/publications-des-pays-de-la-loire/detail-de- la-publication/actualites/couprod-des-fiches-decrivant-les-fermes-les- plus-rentables-en-elevage-bovin-viande/

• Pour les systèmes qui valorise en bio: chaine You tube https://www.youtube.com/watch?v=Oat1EJV36-E&t=5s

La suite…

(31)

Fiscalité et mécanisation

Christophe BOUSSEAU

(32)

Ce qu’il se dit…

« Investissez, vous paierez moins d’impôts et de MSA »

Qu’en est-il ?

si j’investis dans un matériel,

(33)

Incidence de l’investissement

Si j’investis, il se passe quoi sur mon entreprise et

dans ma comptabilité ?

(34)

Comptablement :

- l’investissement n’est pas une charge,

- son amortissement (= perte de valeur) est une charge,

- les intérêts et l’assurance de l’emprunt pour le financer sont aussi une charge

- Le carburant, l’entretien et l’assurance sont des charges

Incidence de l’investissement

Trésorerie

- Soit j’autofinance,

- Soit j’emprunte, je paie des annuités ou mensualités

(35)

Quel est le coût de mon investissement ?

Combien ça coûte ?

(36)

Si j’investis 1 000 euros amortis sur 7 ans

 Amortissement de 1 000 € / 7 ans = 143 €

 Frais financiers (1%) = 6 €

 Assurance (0,44 %) = 4 €

 Donc mon revenu évolue de : - 143 € d’amortissement

- 10 € de frais financiers et assurance

+ 40 € de cotisation MSA que je ne paierai pas (153 € x35/135 ème )

- 113 €

Quel est le coût de mon investissement ?

… 1 000 € investis = 110 € de charges en +

(37)

Mais j’ai une reprise…

 Sans reprise - 0 €

 20 % de la VI -29 €

 50 % de la VI -71 €

Quel est le coût de mon investissement ?

Et mes impôts…

 Tranche 0 % - 0 €

 Tranche 11 % -11 €

 Tranche 30 % -30 €

 Tranche 41 % -41 €

… 1 000 € investis = 110 € de charges en +

(38)

Quel est le coût de mon investissement ?

Cas concrets

Jojo

Tranche imposition 0 % Marcel

Tranche imposition 11 %

Christian

Tranche imposition 30 %

(39)

Quel est le coût de mon investissement ?

Jojo

Tranche imposition 0 %

Tracteur 7 ans

Fin d’amortissement Fin de remboursement prêt

Nouveau tracteur 60 000 € Reprise de l’ancien 12 000 € (20 % du

neuf)

Sur le plan comptable…

Incidence Revenu disponible

 FF et ADI - 490 €

 Amortissement - 8 570 € + 6 620 €

 MSA +2 440 €

Sur le plan trésorerie

 Emprunt + ADI - 7 135 €

 MSA +2 440 € + 4 700 €

 Impôt + 0 €

Seuil de renouvellement : 6 350 € de charge d’entretien

(40)

Quel est le coût de mon investissement ?

Sur le plan comptable…

Incidence Revenu disponible

 FF et ADI - 440 €

 Amortissement - 12 000 € + 9 090 €

 MSA + 3 350 €

Sur le plan trésorerie

 Emprunt + ADI - 8 650 €

 MSA + 3 350 € + 4 300 €

 Impôt + 1 000 €

Marcel

Tranche imposition 11 %

Tracteur 5 ans

Fin d’amortissement Fin de remboursement prêt

Nouveau tracteur 60 000 € Reprise de l’ancien 18 000 € (30 % du

neuf)

(41)

Quel est le coût de mon investissement ?

Sur le plan comptable…

Incidence Revenu disponible

 FF et ADI - 320 €

 Amortissement - 12 940 € + 9 690 €

 MSA + 3 570 €

Sur le plan trésorerie

 Emprunt + ADI - 7 820 €

 MSA + 3 570 € + 1 350 €

 Impôt + 2 900 €

Christian

Tranche imposition 30 %

Tracteur 4 ans

Amortissement dégressif Fin de remboursement prêt

Nouveau tracteur 60 000 € Reprise de l’ancien 30 000 € (50 %

du neuf)

(42)

Quel est le coût de mon investissement ?

Cas concrets : achat Roger

Tranche imposition 11 %

Tracteur neuf supplémentaire

Amortissement : 5 ans Valeur achat : 60 000 €

Reprise 25 %

Sur le plan trésorerie

 Emprunt + ADI - 12 620 €

 MSA + 3 400 €

 Impôt + 1 015 €

 Plus value + 3 000 €

Coût annuel supplémentaire : 5 205 €

(Système viande 35 T. Vv) Soit + 15 € / 100 kg de Vv

(43)

63 000 € HT

Quel est le coût de mon investissement ?

EXEMPLE…

Année 2014 Acheté neuf 75 000 €

130 cv 5 900 heures

45 000 €

Année 2016 155 cv 3 300 heures

OCCASION

Année 2020 155 cv 0 heures

NEUF

90 000 € HT

(44)

Quel est le coût de mon investissement ?

OUTI L…

(45)

Quel est le coût de mon investissement ?

(46)

Un investissement a un coût, et il est d’autant plus important si cet investissement n’est pas justifié

• Le choix de l’investissement doit être adapté aux besoins de l’entreprise : quels gains apportent cet investissement ?

• Si la priorité, c’est la MSA et l’IMPOT…

La réponse est facile à trouver… mais au final ???

Conclusion

(47)

Quel est le coût de mon investissement ?

MSA + Impôt + 4 130 € - 570 € - 390 €

 Revenu dispo. + 7 370 € + 2 890 € + 4 950 €

Imp osit io n 11 %

Le gain n’est pas toujours là où l’on croit !!!

Sur une carrière de 43 ans, c’est :

155 000 € de MSA en +

192 000 € de revenu disponible en +

De 90 à 400 € de retraite mensuel en +

(48)

A qui profite l’investissement

(49)

Où va le bœuf ?

Quel produit pour quel marché ? Quelle demande post-Covid?

Caroline MONNIOT

(50)

Objectif et méthode

Volume abattu par type de bovins Normabev

Douanes

ProdCom Interbev plats préparés

Volumes commerciaux de 53 opérateurs (appro et ventes)

Imports

Exports

Vente directe et autoconso

RHD

GMS

et magasins surgelés

Boucherie

Volume bœuf dans plats préparés industriels Extrapolations

Estimation Total disponible

Achats des ménages Kantar

en fonction du poids des opérateurs enquêtés sur leur segment de marché (biblio)

Base de données

Base de données

Base de données

Base de données Base de données

(51)

L’érosion de la consommation a surtout affecté les viandes importés

1 04 1 993 1 02 1 1 02 5 1 02 9 1 04 0 1 05 3 1 02 7 990 1 015 1 04 0 1 04 7 1 02 7 1 04 6 1 02 1

337 356 374 368 373 370 341 355 352 334 313 289 284 292 295 26% 25% 21,7% 21,8% 22,4%

0%

10%

20%

30%

40%

0 500 1000 1500

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019

Consommation française de viande de gros bovins :

viande française et viande importée

Estimation GEB-Idele, d'après SSP et Eurostat

Conso VBF import Viande GB part de l'import

1 000 téc

(52)

Les disponibilités en viande de gros bovin

Abattages + imports - exports

(53)

Les débouchés pour la viande bovine

Source : GEB-Institut de l’Élevage d’après enquêtes

(54)

Les débouchés sur le marché français : 57% de transformé (haché, plats cuisinés…)

Source : GEB-Institut de l’Élevage d’après enquêtes

Part piécé 43% 71% 70% 29%

Part dans la conso française

12%

45%

43%

Part import 12% 17% 52%

téc

(55)

R.

collecti…

R.

comme…

Ventilation des volumes de viande bovine en

RHD en 2017

Viandes destinées à la RHD : +5% sur 3 ans

 Plus de viande écoulée, via une forte hausse du haché en restau. commerciale

 Plus de viande française (+50% de tonnages VBF écoulés),

via le développement du burger haut de gamme (haché frais = VBF pour une meilleure maîtrise du risque sanitaire)

Et + de VBF en restauration collective scolaire

 Moins de piécé.

 L’import issu de VL reste majoritaire sur le créneau du piécé pour des questions de prix et de taille de portion.

Source : GEB-Institut de l’Élevage d’après enquêtes

(56)

1,5 milliards de burgers vendus en RHD en 2017 (+9%/2016)

Plébiscité par les millennials…

Une grande liberté de composition pour

le chef, qui lui permet de se

démarquer

Un prix maîtrisé (même avec une viande fraîche VBF)

… et par les autres générations On est

rarement déçu

C’est

fun c’est

bon on en a pour son

argent

La possibilité d’afficher une race ou une origine France

Un profond changement

d’image

en une décennie

(57)

Viandes destinées à la GMS : -6% sur 3 ans

 Moins de viande écoulée (-6%),

 Plus de transformé, notamment VBF (+8%)

 Piécé : moins de VL, JB et d’import

 Un peu plus de femelles de type viande, notamment « babynettes »

Source : GEB-Institut de l’Élevage d’après enquêtes

(58)

Boucherie traditionnelle : des appro différents selon le type d’établissement

Source : GEB-Institut de l’Élevage d’après enquêtes

Les ventes : 31% de haché + élaborés en 2017, contre 25% en 2014

 58% de femelles allaitantes

 Le JB (17%) destiné surtout aux établissements rituels

 La viande importée, une réalité dans un secteur très hétérogène

Principalement hors des régions d’élevage

Dans des boucheries haut de gamme en complément de viande française (viande de race : Angus, Piémontaise, Simmental, BBB…)

Dans des boucheries « économiques »

(59)

Les débouchés pour chaque catégorie

d’animaux et pour la viande importée

(60)

SIQO et Bio : les volumes abattus en bio progressent, mais ceux labellisés SIQO étaient stables de 2012 à 2017

Répartition des tonnages de gros bovins abattus en 2017

1,8% BIO 1,6% SIQO

96%

conventionnel

Évolution 2017/2014

+2%

-9%

+32%

-13%

+48%

+46%

(61)

Débouchés des viandes label et bio en 2017

(62)

Conclusions générales

• La viande importée a encaissé la quasi-totalité de la baisse de consommation entre 2014 et 2017

• Le haché progresse (+7% pour toutes les viande transformées), sur tous les segments. 57% du bœuf consommé en France passe par le stade de la transformation.

• Le piécé (-10% en 3 ans) régresse. Le marché se cantonne à un nombre de plus en plus restreint de muscles, certains muscles sont chaque jour plus difficiles à vendre en piécé (ex: tranche, gîte, voire faux-filet et rumsteck) → Hachoir ou parage plus important → Valorisation de la carcasse ?

Approvisionnement au plus près des besoins (catégo en GMS, carcasses partielles et muscles en boucherie)

• La RHD est en cours de renationalisation de ses appro (de 34% VBF en 2014 à 48% en 2017) : volonté de

certaines collectivités, boum du burger en RHD commerciale qui implique plus de VBF et baisse du piécé qui reste majoritairement importé

• L’exportation (19% de la production française) reste le domaine du JB (83% des volumes exportés).

• Les volumes Bio ont beaucoup progressé.

Bio et SIQO ont des profils de débouchés très différents du conventionnel.

(63)

• Perte de valeur des pièces d’aloyau, des abats et des cuirs

• Renationalisation des marchés

• Report incomplet de la RHD vers la consommation à domicile

Bilan conso sur 5 mois en UE27 (sans UK) : -6% /2019

• Retards dans les sorties de JB en France, Italie, Espagne

• Des à-coups dans les abattages de vaches

• Forte baisse des prix à la production dans certains États membres.

Confinement 2020 : effets sur le marché UE

(64)

Confinement en France : Baisse de l’import

Mais redressement des volumes importés avec la réouverture progressive de la RHD

(65)

Souveraineté alimentaire (nationale, régionale ou même individuelle)

Lien aux producteurs, Reconnaissance de leur travail

→ La vente directe (forte demande, mais complexe à mettre en place dans le contexte covid)

• Réorientation du budget vers l’alimentaire

• Retour du fait maison (pendant combien de temps?)

Un retour à des valeurs fondamentales

Et des attentes renforcées sur

• Environnement (climat, déforestation, soja…)

• Santé et sécurité (OGM, hygiène…)

• Bien-être animal

• Conditions de travail en abattoir

En Allemagne, boycott par certains

consommateurs de la viande issue des gros

abattoirs impliqués dans la crise sanitaire

Covid-19

(66)

Crise économique

– Paupérisation d’une partie de la population – Accroissement des inégalités?

• Une demande des consommateurs duale, voire multiple : - entre ceux qui ont les moyens de leurs exigences

- ceux qui ont les moyens et les exigences, mais ne concrétisent pas au moment du passage en caisse - ceux pour qui la priorité est de pouvoir accéder à des protéines animales bon marché

• Mais les demandes #environnement #santé #sécurité #BEA #local #conditions d’élevage…

viendront sans doute des distributeurs

Mais avec quel pouvoir d’achat ?

(67)

Merci pour votre attention !

Merci aux opérateurs qui ont participé à l’étude

Merci à Interbev pour le financement

+d’info : caroline.monniot@idele.fr

www.tendances-lait-viande.fr

(68)

Filière viande bovine ligérienne : Eléments de réflexion prospective

Angers, le 25 septembre 2020

(69)

Pays de la Loire : 1 ère région française productrice de viande bovine

 1 ère région productrice, 17 % de la production nationale

240 900 t toutes viandes bovines dont 30 300 t de veaux de boucherie (2019) 384 000 VA (01/01/2020), 167 000 sorties boucherie JB 1-2 ans (2019)

 Mais une évolution baissière des effectifs de VA et des sorties boucherie de JB 1-2 ans à l’oeuvre

 De nombreux systèmes de production de viande bovine (Cf. typologie)

 Présence des différents maillons d’amont et d’aval de la filière sur le territoire ligérien

(70)

L’enjeu du renouvellement se joue depuis déjà plusieurs années

0 100 200 300 400 500 600

Cessations d'activité des chefs d'exploitations et des coexploitants agricoles en Pays de la Loire

(Bovins viande) :

réalisées 2005-18 et estimées 2019-28

< 30 ans 30-39 ans 40-49 ans 50-54 ans 55-59 ans 60 ans et + 60-61 ans 62 ans

Source : MSA pour réalisé et traitement PEP pour prévisionnel

PEP Chambre d'agriculture Pays de la Loire

(71)

Synthèse d’entretiens sur les dynamiques d’installation en bovins viande

 Contexte :

Installations de plus en plus compliquées, voire impossibles « seul » en reprise de systèmes 60-80 VA Causes avancées :

 Coût de reprise (rentabilité capital investi, accès au financement,…),

 Incertitude des marchés,

 …

Un taux de renouvellement estimé à 25 % (+/- 5 %) mais pas plus

Un taux un peu supérieur en prenant en compte les installations non aidées et les installations aidées de rang 2,3…

Une progression des valeurs économiques pour évaluer les reprises

(72)

Synthèse d’entretiens sur les dynamiques d’installation en bovins viande

 Conditions d’installations :

Quelques cas en « individuel » mais en contexte familial avec logique patrimoniale (60 – 80 VA, voire plus)

Réduction du troupeau et diversification volailles / cultures spécialisées (30 – 40 VA) Réduction troupeau, logique bio et/ou circuits courts et/ou veaux sous la mère et/ou engraissement de femelles (40 – 50 VA)

Structure sociétaire en remplacement associé et/ou confortation de l’atelier (60 – 80 VA et plus)

Maintien ou pas de l’atelier d’engraissement lorsqu’il est déjà existant

(73)

Les catégories de facteurs pris en compte dans l’analyse prospective

Contextes :

Socio-économique

Démographique

Environnemental

Sociétal

Production agricole ligérienne

Besoin de production : (marchés)

Consommation

Image/communication

Innovation produit

Politiques nutritionnelles

Distribution

Echanges

Politiques de régulation des échanges

Organisation

économique des filières

Offre :

(systèmes de production)

Technique

Humain

Economique

Réglementaire

Politiques de soutien et d’orientation

Organisation

économique des filières

Compétitivité

Rentabilité

Attractivité

(74)

Les éléments de contexte

Hypothèses communes à tous les scénarios :

Croissance économique moindre en UE et en France que dans les pays émergents

Croissance de la population française à 70,3 millions d’habitants en 2030 contre 67,2 millions en 2018, soit une évolution de 4,6 %

Poursuite de la tendance baissière de la consommation individuelle de viande bovine en UE et en France mais variable selon les scénarios

Poursuite de processus de signature d’accords bilatéraux (des effets différents selon le contexte du scénario)

(75)

Les éléments de contexte

Hypothèses communes à tous les scénarios :

Dynamique laitière en UE : baisse modérée du cheptel laitier notamment en France Impact du recul de la consommation française de viande bovine sur :

 La consommation des réformes et des JB allaitants, des génisses, des bœufs, des veaux de boucherie produits en France

 Mais pas celle des réformes et des JB laitiers produits en France

 La demande à l’importation

Poursuite du recul de la demande italienne de broutards

Développement des flux d’exportation de broutards français vers le bassin méditerranéen

(substitution du recul vers l’Italie plus ou moins conséquent selon le contexte du scénario)

(76)

Le scénario tendanciel : facteurs clés

 Croissance économique modérée dans les pays émergents, faible en Europe.

 Accentuation du changement climatique et mobilisation pour la lutte contre les émissions de GES.

 Demande de viande bovine dynamique dans les pays émergents, en baisse en UE.

 Marché européen plus ouvert aux importations pays tiers en raison de la conclusion d’accords bilatéraux notamment avec l’Amérique du Nord.

 Perturbation du marché européen par le Brexit limitée grâce à la signature d’un accord in extremis en 2020.

 Influence des mouvements « anti-élevage » modérée et développement très marginal de la viande

artificielle.

(77)

Le scénario tendanciel : facteurs clés

 Poursuite du recul de la consommation française de viande bovine de l’ordre de 1

%/an (individuelle), soit une baisse de 7,5 % / 2018 (croissance démographique comprise).

 Recul des importations françaises (ou stabilisation si déséquilibre offre / demande).

 Stabilisation des exportations françaises (compensation érosion UE par développement PT : débouchés vers bassin méditerranéen et Asie).

 Concentration des acteurs de la filière avec entrée d’opérateurs étrangers en France.

 Volonté de développer la contractualisation mais des relations tendues entre les différents maillons

Le besoin de production recule avec des effets différenciés selon les types de viande bovine

Les Nouveautés de la filière Viande Bovine 77

Webinaire du 25/09/2020

(78)

Le scénario tendanciel : facteurs clés

 Maintien du couplage vaches allaitantes, convergence et poursuite du verdissement des aides PAC. Faible développement des PO.

 Durcissement des réglementations environnementales, bien-être animal,… en lien avec la demande sociétale.

 Progression des gains de productivité du travail mais des performances techniques stagnantes et hétérogènes.

 Performance environnementale des exploitations (économie d’intrants –

émission/stockage carbone) conditionnée à l’effet levier de la PAC et à la progression de la valorisation économique des efforts (marché, PSE, …) et à la possibilité de production de l’énergie.

 Pression sur les prix à la production en raison des difficultés à l’export et du manque de

valorisation sur le marché intérieur français (faible segmentation du haché).

(79)

Le scénario tendanciel : facteurs clés

 Des opportunités liées à la tension de l’offre sur le marché intérieur (recul effectifs > réduction consommation) en 2 ème partie de période ?

 Difficultés de financement des investissements globalement.

 Vieillissement de la population et ralentissement de la dynamique de renouvellement. Evolution des attentes des porteurs de projet.

Le cheptel allaitant et les sorties boucherie de bovins mâles poursuivent leur

recul

(80)

Des scénarios impactants

 Le poids de la démographie et d’une attractivité en berne mais nécessaire au renouvellement des éleveurs

 Des conséquences multiples sur :

Les volumes d’activité et la valeur ajoutée qu’ils génèrent dans les différents maillons de la filière

La dynamique des territoires sur les plans économiques, sociaux et environnementaux

 Un plan de sauvegarde de la filière en cours de construction

(81)

Événement organisé en collaboration avec

Posez vos questions par mail: romain.guibert@pl.chambagri.fr Ou sur le chat

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Aux intervenants Aux partenaires

… et pour votre attention

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