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Angenot, Marc, Marc André Bernier et Marcel Côté (éds). 2016. Renaissances de la rhétorique. Perelman aujourd’hui (Montréal : Nota Bene)

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21 | 2018 Varia

Angenot, Marc, Marc André Bernier et Marcel Côté (éds). 2016. Renaissances de la rhétorique. Perelman aujourd’hui (Montréal : Nota Bene)

Ruth Amossy

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/aad/2916 DOI : 10.4000/aad.2916

ISSN : 1565-8961 Éditeur

Université de Tel-Aviv Référence électronique

Ruth Amossy, « Angenot, Marc, Marc André Bernier et Marcel Côté (éds). 2016. Renaissances de la rhétorique. Perelman aujourd’hui (Montréal : Nota Bene) », Argumentation et Analyse du Discours [En ligne], 21 | 2018, mis en ligne le 15 octobre 2018, consulté le 23 septembre 2020. URL : http://

journals.openedition.org/aad/2916 ; DOI : https://doi.org/10.4000/aad.2916 Ce document a été généré automatiquement le 23 septembre 2020.

Argumentation & analyse du discours est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.

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Angenot, Marc, Marc André Bernier et Marcel Côté (éds). 2016.

Renaissances de la rhétorique. Perelman aujourd’hui (Montréal : Nota Bene)

Ruth Amossy

RÉFÉRENCE

Angenot, Marc, Marc André Bernier et Marcel Côté (éds). 2016. Renaissances de la rhétorique. Perelman aujourd’hui (Montréal : Nota Bene), 373 p., ISBN : 972-2-89518-524-6

1 Renaissances de la rhétorique, collectif issu d’un colloque originellement tenu au Québec à l’occasion du centenaire du grand philosophe (2012), s’ajoute aux divers ouvrages déjà consacrés au père de la Nouvelle Rhétorique (voir notre bibliographie pour un aperçu de quelques ouvrages et numéros spéciaux publiés sur Perelman, en-dehors des articles de revue). On en relèvera succinctement les apports principaux en regroupant les textes selon un ordre thématique qui ne suit pas en l’occurrence celui de la table des matières.

Questionnements sur le raisonnable

2 L’ouvrage reprend à nouveaux frais une réflexion qui est au cœur de la pensée de Perelman et dont l’importance reste capitale : celle de la fonction de la raison dans les affaires humaines. Marc Angenot donne dans « Le rationnel et le raisonnable d’Aristote à Perelman » le résumé d’une réflexion magistrale sur le sujet, publiée intégralement dans « Le rationnel et le raisonnable. Sur un distinguo de Chaïm Perelman (2012). Il insiste tout d’abord sur les racines juridiques des considérations de Perelman – en particulier

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dans l’exercice du tribunal que l’application d’un raisonnement purement formel ne mène à des conséquences socialement absurdes. Il s’agit là de la marge d’interprétation offerte au juge qui doit prendre en compte les conséquences de sa décision. Pour appliquer la loi, le rationnel (le raisonnement formel, et intemporel) suffit ; là où il faut nuancer, le raisonnable, indissociable des réalités sociales – il porte sur les valeurs et les mœurs – intervient nécessairement. Le raisonnable prend ainsi deux sens : il signifie acceptable selon les normes d’une société, ou probable selon Aristote, c’est-à-dire englobant tous les raisonnements non nécessaires qui ne sont pas de l’ordre de la démonstration.

3 Si Angenot met en valeur la réflexion issue du droit, il note cependant que Perelman, dans L’empire rhétorique rédigé 20 ans après le Traité, ne fait pas partir la réflexion de la philosophie du droit mais bien plutôt de l’éthique. Il s’agit de savoir comment on peut raisonner sur des valeurs. Or, au-delà de la raison pratique qui règle nos choix, « le raisonnable-probable englobe tout le normatif et l’axiologique » (80), comme le montre un rapide examen de la règle de justice selon Perelman. Cependant, si les principes moraux sont soutenus par des argumentations probables et non nécessaires, comment arbitrer des différences ? Contrairement à Weber qui pose le conflit des valeurs comme insurmontable, Perelman (comme après lui Boudon) défend la thèse de la rationalité axiologique. Angenot se positionne, quant à lui, du côté de Popper selon lequel les normes peuvent être soumises à une discussion rationnelle mais celle-ci ne parviendra jamais à une démonstration susceptible d’abolir toute objection (87). En fin de compte Angenot, à partir de ces considérations théoriques et pratiques sur le raisonnable, montre comment la rhétorique chez Perelman en vient à absorber le juridique et le philosophique dans son « empire ».

4 La question du raisonnable dans son rapport à l’éthique est développée du point de vue de l’analyse du discours par Roselyne Koren : « Contraintes et autonomie : de l’identité des sujets du discours et de l’argumentation ». Selon l’auteure, c’est au raisonnable que se rattachent les jugements de valeur (par opposition aux jugements de faits) : ils sont en effet en prise sur l’acte d’évaluer, de juger et de hiérarchiser qui implique le recours au plausible et appelle un investissement subjectif de la part d’un sujet libre et responsable. Koren oppose le sujet contraint de l’AD – dominé par les règles génériques et la doxa – à celui de la Nouvelle Rhétorique qui jouit de la « liberté de défendre et de justifier ce qui fait sens pour un sujet conscient et lucide » (223). En d’autres termes, elle contraste la « personne » selon Perelman au sujet du discours selon l’AD. Elle illustre son propos par une analyse d’un texte d’Acrimed, où elle montre que la liberté du sujet se traduit dans l’acte polémique de nomination ainsi que dans la prise en charge simultanée de jugements de faits et de jugements de valeur. Au niveau de la recherche, Koren souligne que l’analyste qui se penche sur ces questions est aussitôt soupçonné d’entrer dans la « sphère suspecte du jugement normatif et de la moralisation » (ibid.), et de verser hors du champ de la raison. Elle plaide au contraire pour la nécessité d’étudier dans le discours le bien, le juste et leurs contraires en reconnaissant au langage la fonction de dire les motivations axiologiques, les dilemmes et les décisions du sujet de l’énonciation. Cette approche permet que les interlocuteurs ne soient pas réduits au rang de robots et « qu’ils puissent à tour de rôle remplir, l’un pour l’autre, la fonction sociale, créative et éthique de miroir critique heuristique » (244).

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Argumentation et propagande

5 La réflexion sur le raisonnable dans sa relation non seulement à l’éthique, mais à la démocratie, se poursuit dans une analyse très stimulante de Christian Plantin, « Des argumentations dans Mein Kampf », qui soulève la question du lien entre la propagande du régime nazi et l’argumentation, présentée chez Perelman comme constitutive de la démocratie. Examinant le texte de Hitler, Plantin y retrouve des structures argumentatives claires et banales, l’utilisation d’exempla au sein d’une pratique épidictique, en bref, un ensemble de techniques qui n’ont rien de particulier – ce qui ne veut évidemment pas dire qu’elles mènent à des conclusions valides ni que les prémisses sur lesquelles elles reposent sont acceptables. Il en résulte que les rapports entre l’argumentation et la propagande sont plus complexes qu’on ne veut bien le croire, et ne permettent pas de contraster nettement deux façons opposées de donner des raisonnements en partage. Contrairement à ce qu’avancent certains, le discours propagandiste de Mein Kampf fait bien appel à l’argumentation, et ce n’est pas son maniement en soi qui départage le discours démocratique du discours totalitaire. C’est que, selon Plantin, il ne faut pas envisager un face à face argumentatif, mais une triangulation où les institutions jouent un rôle fondamental. En effet, « l’exercice de l’argumentation est encadré par des dispositifs institutionnels et légaux […] qui sont le fondement de la démocratie » (310) ; ce sont leurs règles qui définissent la « rationalité démocratique ». Ces règles supposent entre autres « le droit de réponse, un statut pour l’opposition, le respect des minorités, la promotion des différences d’opinion et le développement des sites argumentatifs pour les discuter » (311). C’est seulement dans ces cadres, conclut Plantin, et non dans la seule mise en mots du raisonnement, que se développent « les vertus démocratiques de l’argumentation ». Une position intéressante qui ouvre la voie à une réflexion fondamentale sur la question de la délibération dans l’espace démocratique.

6 La question des enjeux sociaux de l’acte d’argumenter est traitée sous un autre angle par Michael Rinn, où la différence de nature entre argumentation et propagande traitée par Plantin n’est abordée que de biais. A partir des sites négationnistes qui nient le génocide des Juifs par les nazis, Rinn se penche sur les dangers des échanges sur Internet dans l’espace démocratique contemporain : ils présentent des facettes que la Nouvelle Rhétorique n’avait pas prévues. En effet, les nouvelles technologies transforment le dispositif de communication dans lequel se déployait l’argumentation : il ne s’agit plus ni de l’auditeur singulier en dialogue avec l’orateur, ni de l’auditoire universel, mais de la « somme d’internautes singuliers placés devant leurs écrans » (336). Ce dispositif supprime les médiations et donne au seul internaute face au webmestre le pouvoir de décider de ce qui est vrai : « c’est pourquoi savoir si la neige est blanche n’est plus perçu comme une question d’observation empirique, mais comme une démarche persuasive susceptible d’être validée par un simple clic » (331).

C’est ce que l’auteur entend montrer à propos des discours négationnistes sur Internet, qui se livrent à un travail de persuasion venant démentir le fait historique de l’extermination des Juifs par les nazis, et diffuser l’apologie du génocide des Juifs.

Présentée comme l’expression d’une passion sincère, la position du négationniste est d’autant plus volontiers adoptée par l’internaute que son raisonnement est validé au nom de la liberté de parole qu’il dit bafouée par les institutions. C’est ce que montre bien le site Radio islam d’Ahmed Rami, analysé par Rinn. L’épidictique est également

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montre comment s’établit un lien entre l’éducation aux valeurs nazies et la propagande antisémite qui vise à déclencher l’action. De façon générale, cet article prône la nécessité d’élargir et de repenser les cadres de la Nouvelle Rhétorique pour se mesurer aux phénomènes de propagande en ligne qu’autorisent les nouvelles technologies.

La Nouvelle Rhétorique et les sciences de la communication

7 L’apport de Chaïm Perelman aux sciences contemporaines de la communication est exploré dans plusieurs contributions, dont celle de Philippe Breton, « L’argumentation comme lien social » qui met en évidence l’apport de la pensée perelmanienne pour une société démocratique. Il réexamine pour ce faire la question de l’auditoire, en insistant sur la liberté conférée à ceux auxquels l’orateur s’adresse d’adopter – ou non – le raisonnement qui lui est soumis. Il souligne l’importance de l’accord préalable, qui est à l’origine d’une dynamique argumentative où à chaque stade l’adhésion du public est requise. A partir de ces points forts (d’ores et déjà bien connus) du Traité, Breton conclut qu’il s’agit là d’une « dynamique de communication, productrice et créatrice du lien social » (167).

8 De son côté, Mireille Lalancette offre un panorama de l’exploitation qui a été faite de la pensée de Perelman entre 1990 et 2010 dans les sciences de la communication contemporaines, et plus particulièrement dans la communication politique – mais aussi les relations publiques ou la communication organisationnelle (« Perelman et la communication. Etudes et apports récents »). Elle examine la fécondité de la Nouvelle Rhétorique dans la réflexion théorique sur la communication et sur la communication stratégique des dirigeants d’entreprise, l’apport de la notion de complexité des auditoires pour les études en relations publiques, l’extension du domaine de la Nouvelle Rhétorique à l’étude du discours scientifique. Elle passe enfin en revue les modalités d’exploitation de la Nouvelle Rhétorique dans l’analyse des discours politiques.

9 C’est Guylaine Martel qui marque de la façon la plus détaillée et la plus convaincante les éléments qui permettent à la Nouvelle Rhétorique de fournir un cadre adéquat à l’étude de la communication publique (« Un point de vue rhétorique sur la communication publique »). Elle soutient que « l’analyse fine des procédés argumentatifs et rhétoriques apporte » sur celle-ci « un éclairage unique » (256). Pour le montrer, elle analyse le procédé de l’exemplification dans la production discursive du chef du parti libéral et premier Ministre du Québec Jean Charest (de 2003 à 2012), autour de deux campagnes électorales (2005 et 2008). Il faut ici noter que l’exemplification ne recoupe pas (malgré ce qu’en dit Martel) l’argumentation par l’exemple mais consiste pour l’auteure à concrétiser quelque chose par un ou des exemple précis, présentés sur le mode de l’énumération ou de la narration. Ainsi entendue, l’exemplification renvoie à l’expérience quotidienne des auditeurs et crée une impression de proximité entre l’homme politique et eux – favorisant ainsi l’identification. De ces analyses et de quelques autres, Martel conclut que l’exploitation du répertoire des procédés argumentatifs permet de mieux comprendre la performance communicationnelle des politiciens en contexte médiatique.

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Une typologie des arguments ? Quelques vues critiques sur une entreprise taxinomique

10 Les contributions sur le bien-fondé et le caractère systématique des typologies établies par le Traité sont cependant plus réservées. Un des volets de l’ouvrage traite en effet des taxinomies établies par la Nouvelle Rhétorique qui se propose de dégager et classifier les schèmes argumentatifs dont se nourrit le raisonnement destiné à emporter l’adhésion de l’auditoire. Le premier, de la plume de Ekkehard Eggs, rhétoricien réputé et subtil analyste, traite de l’elocutio et de ses figures et tropes. Il reprend l’idée de Perelman et Olbrechts-Tyteca selon laquelle les figures ne sont pas seulement des fleurs de rhétorique mais ont également une valeur argumentative.

Selon l’auteur, les chapitres traitant de l’elocutio présentent cependant un « caractère indicatif et non systématique » (102) – on peut s’interroger à partir d’eux sur la capacité des figures de rhétorique à réaliser des schèmes argumentatifs. Eggs s’attache à montrer, à partir de l’hyperbole, la litote ou la métaphore, que dans le traitement des effets argumentatifs des figures, il ne faut pas confondre les processus inférentiels caractéristiques de l’argumentation, et les processus cognitifs de la reconstruction du sens. Il dévoile aussi la complexité des argumentations qui présentent plusieurs strates, et débouche à travers un examen de l’exemplum sur une critique de la notion des lieux du préférable utilisée par Perelman. Cette analyse fine du fonctionnement argumentatif des figures questionne la nature argumentative de l’elocutio et éclaire son fonctionnement dans la mise en place du raisonnement donné en partage.

11 Thierry Herman interroge à son tour la taxinomie de la Nouvelle Rhétorique, cette fois à partir de la typologie même des schèmes argumentatifs proposée par Perelman : il montre qu’il s’agit d’un héritage peu revendiqué, et trouve les raisons de cet

« effacement du travail intellectuel de classement » (138) dans une systématique peu claire. Ainsi, il ne s’agit pas selon Herman d’un traité qui offre une grande clarté didactique et un caractère d’achèvement. Il conclut que la richesse de l’œuvre ne réside pas dans la rigueur de la typologie, mais « dans l’accueil de la diversité des pratiques rhétoriques et de l’approximation argumentative » (151). Ces deux contributions revisitent ainsi à la fois les faiblesses, et la force, de la typologie de Perelman et Olbrechts-Tyteca qui constitue une partie importante du Traité. Ils font en même temps réfléchir sur les possibilités et les limites des typologies, et sur l’importance d’un catalogue qui permette non seulement d’étiqueter et de classer, mais aussi d’examiner la complexité des argumentations en situation dans leur matérialité langagière.

12 Enfin, deux articles viennent éclairer la contribution de Perelman, l’un dans une aire géographique : le Québec où s’est déroulé le colloque (Marcel Côté), l’autre dans un domaine particulier : la sociologie de la connaissance. Côté – qui est aussi l’organisateur du colloque – passe en revue la littérature scientifique parue sur Perelman au Québec, en soulignant les liens qui s’y sont tissés entre la théorie de l’argumentation et l’AD.

Hugo Hardy, quant à lui, souligne l’apport de Perelman à la sociologie de la connaissance et propose des pistes d’exploration nouvelles, en particulier à partir d’une étude des notions confuses (comme la justice, le bonheur, etc. – notions ambivalentes qui amalgament des éléments hétérogènes et dont la définition ne fait pas l’unanimité).

Plus particulièrement, il établit sa démonstration de la fécondité de la notion confuse en analysant celle de positivisme juridique dans la littérature anglo-saxonne.

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13 Last but not least : la présentation en tête de volume par Loïc Nicolas de l’exploitation très prometteuse de la correspondance de Chaïm Perelman, archivée à l’Université libre de Bruxelles où il exerçait. Après avoir expliqué le travail de numérisation et de réflexion entrepris par l’équipe du GRAL de l’ULB sur les quelques 20.000 lettres professionnelles conservées de Perelman (voir le site http//:perelman.ulb.be), l’auteur propose d’expliciter la redécouverte de la rhétorique dans les années 1940-1950 telle qu’elle s’exprime dans les interactions épistolaires de Perelman avec ses pairs sur deux questions : le libre examen et l’enseignement. L’incursion très rapide qu’il fait dans la correspondance donne envie d’en savoir plus, et on ne peut qu’espérer que ce fonds important sera prochainement exploré par différentes équipes de chercheurs. Nicolas, quant à lui, insiste – à la lumière de quelques lettres – sur la nécessité de comprendre la redécouverte de la rationalité argumentative à la fin des années 40 dans son rapport à la volonté de réinventer les pratiques démocratiques en les inscrivant dans un cadre humaniste (53). C’est dès lors la dimension politique du travail de Perelman qui est mise en évidence.

14 Dans l’ensemble, le volume présente l’hétérogénéité caractéristique des ouvrages collectifs, tout en permettant de faire un point capital sur l’apport de Perelman à des domaines de recherche actuels comme les sciences de la communication. Il problématise en même temps certaines questions essentielles : celle des types d’arguments, mais aussi du rapport de la rhétorique à l’éthique, aux impératifs de la démocratie à l’ère des nouvelles technologies, ou à la propagande. Preuve que la Nouvelle Rhétorique continue à féconder la réflexion contemporaine dans ses embranchements les plus divers.

15 Liste partielle de livres et numéros spéciaux publiés sur Perelman (par ordre chronologique) :

Meyer, Michel (éd.). 1986. De la métaphysique à la rhétorique (Bruxelles : Editions de l’Université libre de Bruxelles)

Haarscher, Guy (éd.). 1993.Chaim Perelman et la pensée contemporaine (Brussels : Bruylant)

Koren, Roselyne & Ruth Amossy (éds). 2002. Après Perelman : quelles politiques pour les nouvelles rhétoriques (Paris : L’Harmattan)

Gross, Alan G. & Ray D. Dearin. 2003. Chaim Perelman (Albany: State U. of New York) Oliveira E. Chagas (org). 2004. Chaim Perelman. Diretto, retórica e teoria da

argumentaçao (Bahia : Universidade estadual de Fereira de Santana)

Kopperschmidt, Josef (éd.). 2006. Die Neue Rhetorik. Studien zu Chaim Perelman (München: Fink)

Philosophy and Rhetoric. 2007 (43 :4). The New Rhetoric Project: Philosophy's Rapprochement with Rhetoric, James Crosswhite (ed.)

Argumentation and Advocacy. 2008 (44 :4). Special issue: Select papers from the Commemoration of the 50th Anniversary of Perelman and Olbrechts-Tyteca’s The New Rhetoric, David A. Frank (ed.)

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Argumentation. 2009 (23 :2). Perelman and Beyond. Current Issues in Argumentation Studies, Amossy, Ruth, Roselyne Koren & Galia Yanoshevsly (eds)

Ribeiro, Henrique Jules (ed.). 2009. Rhetoric and Argumentation in the Beginning of the XXIth Century (Coimbra: Impressa da Universidade de Coimbra)

Gage, John T. (ed.). 2011. The Promise of Reason. Studies in the New Rhetoric (Carbodale

& Edwardswille: Southern Illinois U. P.)

Frydman, Benoît & Michel Meyer (éds). 2012. Chaim Perelman (1912-2012). De la Nouvelle Rhétorique à la logique juridique (Paris : PUF)

AUTEURS

RUTH AMOSSY

Université de Tel Aviv, ADARR

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