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UNE BONNE SANTÉ BUCCO-DENTAIRE POUR LUTTER CONTRE LES ADDICTIONS

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UNE BONNE SANTÉ BUCCO-DENTAIRE POUR LUTTER CONTRE LES ADDICTIONS

Michel Olesinski

De Boeck Supérieur | Psychotropes

2009/2 - Vol. 15 pages 69 à 76

ISSN 1245-2092

Article disponible en ligne à l'adresse:

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http://www.cairn.info/revue-psychotropes-2009-2-page-69.htm

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Pour citer cet article :

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Olesinski Michel, « Une bonne santé bucco-dentaire pour lutter contre les addictions », Psychotropes, 2009/2 Vol. 15, p. 69-76. DOI : 10.3917/psyt.152.0069

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pour lutter contre les addictions

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Good oral health helps fight addictions

Michel Olesinski chirurgien-dentiste 58 route de Plappeville – F 57050 Le Ban Saint-Martin Courriel : michel.olesinski@wanadoo.fr

Résumé :Cet article propose de montrer l’importance d’une bonne santé bucco-dentaire pour lutter contre les addictions et aider à la pérennisation des sevrages. Le chirurgien-dentiste est un spécialiste qui, par sa relation à son patient, ressemble à un médecin de famille.

Il occupe donc une position stratégique vis-à-vis des addictions. Le tabac, l’alcool, les drogues illicites ne favorisent pas un bon état de santé bucco-dentaire, et ont un effet négatif sur le bon déroulement des soins prodigués par le chirurgien-dentiste. Un mauvais état de santé bucco-dentaire a aussi un effet négatif sur la réussite des traitements des addictions. Il s’agit de mettre en œuvre des moyens appropriés pour favoriser la coopération entre addictologues et chirurgiens-den- tistes, et mettre en place une coordination entre praticiens des diver- ses spécialités concernées par la lutte contre les addictions.

Abstract:The purpose of this article is to point out the importance of good oral health in fighting addictions and to help addicts to perpetuate their coming off drugs. A dentist is a specialist who is

1. Cet article fait suite aux Journées scientifiques de l’ASPSA du 4 et 5 décembre 2008, à Metz.

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like a family doctor when it comes to patient-doctor relations. He takes a strategic position in relation to addictions. Tobacco, alco- hol and illicit drugs do not favour good oral health and have a negative effect on the smooth running of treatment administered by dentists. A bad oral health condition also has a negative effects on the success of addiction treatments. It is a matter of using appro- priate ways to promote the cooperation between addiction doctors and dentists and setting up a coordination scheme between practi- tioners of various specializations who are concerned by the fight against addictions.

Mots clés : toxicomanie, addictologie, tabac, alcool, produits illicites, cavité buccale, dentiste, dispositif de soin, service d’addictologie.

Keywords:drug addiction, addictology, tobacco, alcohol, illicit substance, mouth, dentist, care system, addictology service.

Introduction

Une bonne santé bucco-dentaire agit sur la santé en général, la vie sociale, la vie privée, en résumé sur le confort et le bien-être physique et moral de chacun.

Les chirurgiens-dentistes français, conscients de l’importance de la prévention et de leur capacité à offrir, en plus de soins curatifs de qualité, le confort, le bien-être, et l’esthétique, ont créé en 1966 l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD).

Depuis 2003, l’UFSBD organise chaque année un colloque sur des thèmes transversaux d’un intérêt majeur en matière de santé publique, comme « le diabète et la santé bucco-dentaire », « les maladies cardio- vasculaires », « la nutrition », « les cancers ». La lutte contre les con- sommations de tabac, d’alcool, de drogues, figure parmi les priorités françaises en matière de santé publique, c’est pourquoi l’UFSBD a choisi d’aborder le thème « addictologie et santé bucco-dentaire » pour son colloque qui s’est tenu à Paris, au palais du Luxembourg, le 5 octobre 2007.

L’impact important des addictions sur la santé bucco-dentaire est insuffisamment connu, les professions de santé qui interviennent dans ce domaine, restent encore trop cloisonnées, et le rôle que peuvent jouer les chirurgiens-dentistes est trop peu développé.

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Les quelque 40 000 chirurgiens-dentistes de France reçoivent cha- que semaine dans leurs cabinets plus de 2 000 000 de personnes différen- tes ; leur position est stratégique pour prévenir ou détecter des addictions, informer sur leurs méfaits et, dans certains cas, envisager des solutions.

La bouche

Selon Marie-Claire Thery-Hugly (2008), le chirurgien-dentiste ne peut plus ignorer l’investissement massif, symbolique et social de la sphère orofaciale dans une prise en charge clinique.

La bouche est un organe d’une grande importance psychologique comportant un système nerveux très serré, une imbrication étroite des systèmes sensitifs, moteurs, nociceptifs, proprioceptifs, sympathiques et parasympathiques, elle participe à de nombreuses fonctions : digestives, respiratoires, la parole, les sons, le goût, l’ouïe même. Mais surtout la bouche, liée aux premières émotions, est d’abord un organe de vie et de plaisir. C’est par elle que passent le premier cri et le dernier soupir, elle est le premier organe de la communication, avant même la structuration du langage par les mimiques, la voix, les cris, elle est le carrefour de tous les plaisirs, et aussi de tous les dangers : on y fait passer la fumée, l’alcool, on ingère des drogues, elle est une zone érogène vraie puisqu’elle ne sert pas à la reproduction…

Un certain nombre de troubles et même de pathologies orofaciales amènent bon nombre de cabinets de groupe et de services hospitaliers à faire appel à des psychiatres, psychologues, ou psychodontologues, et dans certains cas à poser une indication de prise en charge par les Thérapies comportementales et cognitives.

Notre relation avec notre patient prend alors une autre dimension, bien au-delà des limites d’un travail purement technique spécialisé et bien circonscrit, et rejoint le thème du colloque de Metz de l’ASPSA (décembre 2008) : « entre scientisme et compassion ».

Le chirurgien-dentiste, sentinelle des addictions

Cette formule du Dr Patrick Hescot résume bien le rôle que peut jouer le chirurgien-dentiste qui est en position de prévenir un certain nombre d’addictions, en particulier au tabac, à l’alcool, et à d’autres drogues plus occasionnellement. Comme le disait le Dr Alain Rigaud lors du colloque

« addictologie et santé bucco-dentaire » :

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« La bouche doit être un point de rencontre entre addictologues et chirur- giens-dentistes. Une dépendance ne s’installe pas du jour au lendemain, elle est précédée pendant plusieurs mois, souvent plusieurs années, de conduites de consommation excessive. »

C’est dans cette période où les addictologues ne sont pas encore consul- tés par les patients, que peut se situer l’action préventive des chirurgiens- dentistes.

Deux questions se sont donc posées à nous : sommes-nous légitimes pour participer à la prévention des addictions ? Sommes-nous compé- tents ? À la première question, nous pouvons répondre oui sans hésiter.

À la deuxième question, nous pouvons répondre que nous détectons les lésions cancéreuses de la bouche, nous détectons aussi les lésions pré- cancéreuses, nous n’avons aucune difficulté à repérer un tabagique ou un alcoolique, nous pouvons faire le lien entre un certain nombre de lésions bucco-dentaires et des addictions ou même des pré-addictions. À l’UFSBD, nous avons prévu d’aller plus loin et de mettre en place des documents pour nos salles d’attente, des informations et des formations pour les pra- ticiens. À ce jour, avec l’Institut national du cancer (INCA), l’Institut natio- nal de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), l’Association de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa), la Mutualité française, et d’autres partenaires encore, nous mettons en place des outils plus parti- culièrement destinés aux chirurgiens-dentistes sur le tabac et l’alcool pour commencer.

Le tabac

Le tabagisme est au cœur même de l’activité des chirurgiens-dentistes, les complications bucco-dentaires dues au tabac sont fréquentes, bien connues des praticiens, et pourtant encore sous-estimées. Le premier examen de la bouche d’un fumeur montre des dents colorées par un dépôt brunâtre qui favorise l’apparition d’un tartre brun foncé, plus dur que celui d’un non- fumeur, et donc plus agressif pour le parodonte. L’halitose, signe olfactif du tabagisme, apparaît aussi au premier abord. Un examen plus approfondi pourra faire apparaître des parodontites associées à des pertes plus ou moins importantes des tissus de soutien des dents, diverses lésions béni- gnes, ou précancéreuses, ou cancéreuses.

Les conséquences du tabagisme au niveau bucco-dentaire sont nombreuses : la perte des dents après l’évolution défavorable d’une paro- dontite ; le développement de pathologies endodontiques dues à la fumée du tabac, on compte plus de dents dévitalisées chez un fumeur que chez

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un non-fumeur ; les traitements parodontaux donnent de moins bons résultats avec des récidives plus fréquentes et plus rapides ; les nombreux échecs en implantologie chez les fumeurs amènent à une contre-indica- tion absolue ; la fumée du tabac amène aussi à des retards de cicatrisation après des actes chirurgicaux intra buccaux ; on peut noter aussi des alté- rations du goût, de l’odorat, des modifications salivaires.

Chacun de ces inconvénients peut, en fonction du patient, amener à un sevrage tabagique et de ce fait, le chirurgien-dentiste se trouve en bonne place pour la lutte contre le tabagisme.

Nous avons le droit de prescrire les médicaments utiles à notre exercice, les substituts nicotiniques en font évidemment partie, pourtant l’assurance-maladie n’accorde le remboursement annuel des cinquante euros que sur prescription des médecins et des sages-femmes… un oubli à réparer !

L’alcool

La plupart des études menées sur les effets de l’alcool sur l’état bucco- dentaire montrent principalement que l’alcool aggrave ou accélère les effets du tabac au niveau parodontal, et les pathologies tumorales. En effet, les populations alcooliques étudiées comportent, quel que soit le pays considéré, 80 % de fumeurs et il est donc difficile de faire la part des choses. Toutefois, il est démontré que l’abus d’alcool affaiblit le paro- donte, avec pour conséquence un édentement partiel, ou total prématuré.

Quelques études, peu nombreuses, semblent montrer une influence de l’alcool sur les cellules osseuses et sur la densité osseuse. On ne constate pas de conséquences notables sur les tissus proprement dentaires, toute- fois, de manière anecdotique, les goûteurs de vin professionnels présen- tent des destructions de l’émail, en particulier au niveau des collets des dents, nécessitant souvent des restaurations importantes. Ceci est princi- palement dû au contact prolongé des dents avec des vins acides, en par- ticulier des vins blancs dont le PH se situe autour de 3.

En tout état de cause, l’addiction à l’alcool des patients du cabinet dentaire n’a que peu de conséquences directes sur leur état buccal. La difficulté pour le chirurgien-dentiste réside surtout dans la prise en charge d’un patient au comportement parfois difficile, peu assidu lorsque des soins complexes sont nécessaires, et plutôt négligent par rapport à son hygiène de vie, que ce soit au niveau bucco-dentaire ou au niveau nutritionnel. Ces patients présentent un risque augmenté d’infection ou d’inflammation (alvéolites) après les extractions dentaires.

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Les drogues illicites

Les usagers de drogues illicites sont moins nombreux que les usagers exclusifs de tabac et/ou d’alcool, toutefois, ces drogues sont souvent associées et leurs effets dans la sphère buccale additionnés.

Selon une étude réalisée conjointement par la consultation dentaire, le laboratoire de bactériologie, et l’intersecteur toxicomanie du CHU de Nice, les injecteurs d’héroïne souffrent de caries à progression rapide caractéristiques, et dont le mécanisme n’a pas encore été démontré. Les traitements de substitutions comme la Méthadone, le Subutex, et autres, pris per os, ne donnent pas ce type de caries, et il n’y a pas de données précises sur les autres produits injectés, tels que la cocaïne ou les pro- duits de substitution consommés en intraveineuse. Toujours selon cette étude, la sévérité de ces lésions est accrue par le nombre d’années de con- sommation d’héroïne, une mauvaise hygiène bucco-dentaire, l’infection par le virus de l’hépatite C qui provoque quelquefois une sécheresse buc- cale, tout comme la plupart des médicaments psychotropes. Cependant, ni le VIH, ni les traitements antiviraux contre le VIH ou les hépatites n’influent sur la gravité des lésions dentaires ou parodontales.

La prise en charge de ces patients par le chirurgien-dentiste est sou- vent tardive, et il faut extraire de nombreuses dents, quelquefois toutes, chez des personnes encore jeunes. Ces consultations tardives sont dues au fait que les douleurs engendrées par la destruction progressive des organes dentaires peuvent être calmées par la prise des substances opia- cées consommées habituellement par ces patients. Le sevrage d’héroïne fait souvent réapparaître ces douleurs autrefois calmées. Toutefois, les traitements de substitution aux opiacés ont aussi un effet antalgique.

Chez les personnes présentant un mauvais état bucco-dentaire, il est bon de choisir des psychotropes ne provoquant pas de xérostomie et des traitements de substitution qui ne soient pas cariogènes. Si la forme sirop est préférée à la forme gélule, il faut veiller à prescrire un produit dit

« sans sucre », c’est-à-dire dont le sirop est à base de sorbitol ou de man- nitol. Toutefois, ces produits sont souvent acides et donc cariogènes, il est donc souhaitable de conseiller aux patients qui prennent des produits de substitution sous forme de sirop, de se brosser les dents et de se rincer abondamment après chaque prise.

Que fait la profession dentaire ?

La toxicomanie, quelle que soit sa forme, a une influence défavorable sur l’état bucco-dentaire et sur les résultats des soins odonto-stomatologiques

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réalisés par les chirurgiens-dentistes. Il ne serait pas choquant de voir les plans de traitement odonto-stomatoloqiques proposés à des patients toxi- comanes comprendre des conseils et même des aides de sevrage en col- laboration avec des toxicologues.

D’ores et déjà, la profession met en place des actions. Les premiers pas ont été faits par l’UFSBD avec le colloque « addictologie et santé bucco- dentaire » d’octobre 2007 qui a permis la rencontre entre les toxicologues, les chirurgiens-dentistes, les chercheurs, les assurances, et les pouvoirs publics.

Des dépliants pour les salles d’attente, des livrets d’information pour les chirurgiens-dentistes ont déjà été réalisés et vont certainement être dif- fusés dans peu de temps. Le Dr Françoise Hescot a conçu et réalisé un diaporama concernant les méfaits du tabac, les moyens d’y remédier, et les techniques pour y parvenir. Cet outil va permettre d’organiser des con- férences en direction de la profession dentaire.

Par ailleurs, sachant que l’arrêt du tabac est un des facteurs favorisant une bonne santé bucco-dentaire et que la capacité professionnelle des chi- rurgiens-dentistes les autorise à prescrire des substituts nicotiniques, les organismes professionnels se mobilisent afin que ces prescriptions soient prises en charge par les caisses d’assurance maladie et les assurances com- plémentaires, comme c’est déjà le cas pour les prescriptions faites par les médecins et les sages-femmes.

Conclusion

La prise de drogues comme le tabac et l’alcool, mais aussi les drogues illicites, perturbent et peuvent même aboutir à l’échec de thérapeutiques bucco-dentaires, les chirurgiens-dentistes peuvent aussi être amenés à détecter des conduites qui peuvent se transformer facilement en dépen- dances.

Les addictologues peuvent, dans beaucoup de cas, rendre de grands services à leurs patients en leur permettant de retrouver une bonne santé bucco-dentaire. En supprimant les causes de douleurs dentaires, la prise de drogues illicites comme analgésiques n’aura plus lieu d’être. En amé- liorant, s’il y a lieu, l’esthétique qui pourra redonner l’envie de sourire et de rire, on facilitera une resocialisation. En améliorant les fonctions de mastication, les fonctions gustatives, les fonctions musculaires et articu- laires de la bouche, on permettra une meilleure hygiène alimentaire, un meilleur état général.

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Mais aussi, chirurgiens-dentistes et addictologues, ensemble, en ren- forçant leurs collaborations, pourront permettre à leurs patients communs la découverte ou la redécouverte des plaisirs liés à la bouche, le plaisir de manger, les plaisirs de la séduction, les plaisirs érotiques, tous ces plai- sirs qui sont compromis par un mauvais état bucco-dentaire.

Article reçu en janvier 2009 et accepté en avril 2009

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