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Etude du groupe domestique et de la succession sur l exploitation familiale

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Academic year: 2022

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Etude du groupe domestique et de la succession sur l’exploitation familiale

Le groupe domestique et son évolution à travers les recensements, au moment du décès du dernier conjoint survivant. Lorsque le dernier conjoint survivant est la femme, l’évolution est recherchée depuis le décès du mari si celui-ci est postérieur au recensement de 1851.

La succession des couples de la génération 1 Elle est traitée sauf pour

• Les familles qui n’habitent pas Trégueux au moment du décès des conjoints : familles 6, 10, 13, 18, 19, 26, 30, 33, 41, 44, 49, 51, 55, 62, 63

• Une famille pour lesquelles les deux conjoints sont décédés avant 1850 : famille 22 Au total : 57 – 15 – 1 = 41 cas parmi lesquels 9 cas hors laboureurs

La succession des couples de la génération 2

Les successions des couples de la génération 2 sont aussi étudiées si les deux conjoints sont décédés à Trégueux avant 1911. 17 ménages concernés : 3, 7, 8, 10, 16, 20, 23, 24, 25, 31, 34, 40, 52, 54, 56, 57, 65 ; dont 3 cas de non-laboureurs. Elles sont repérées par un titre en italiques (ex : Succession à la 2ème génération ou Succession de René Corlay)

Famille 1

En 1866. Jean Hamon, 78 ans, est laboureur au Petit-Guémorin. Sa femme est décédée. En 1851, il était journalier au même lieu et faiblement imposé. Vivent avec lui ses fils

• Joseph (3ème fils vivant) tailleur de pierre, marié avec enfants

• Louis (4ème fils) : laboureur, marié Ses filles

• Louise, (2ème fille vivante)

• Françoise (3ème)

3 garçons et une fille sont mariés et ont quitté la famille.

En 1872. Jean Hamon est décédé

La famille de Joseph vit au Guémorin avec Françoise Louis vit à Caux avec sa famille

Pas d’indications pour Louise

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Famille 2

En 1866. Michel Le Gal (68 ans)et son épouse Anne Quintin (68 ans) vivent aux Salles. Ils n’étaient pas présents en 1851. Ils vivent avec leur deux fils et une servante. Les fils :

• Léon : 1er fils vivant qui va décéder en 1869

• Jean-Louis : 2ème fils vivant

Une fille ainée est mariée et a quitté le foyer

En 1872. Jean-Louis Le Gal vit aux Salles avec son épouse

Famille 3

En 1886. Renée Quintin (80 ans) est cabaretière au bourg. Son mari est décédé depuis de nombreuses années. Elle vit avec

• Son fils Jean (2ème fils vivant) célibataire, débitant

• Sa petite-fille agée de 13 ans dont la mère, fille de Renée, ne vit pas à Trégueux mais peut-être à Baroville dans l’Aube où est né leur dernier enfant.

Deux fils, Toussaint et René, et une fille, Marie, sont mariés et ont quitté le foyer En 1896. Jean Corlay vit seul, toujours cabaretier

Succession de René Corlay

En 1886. René Corlay (49 ans) et Marie-Anne Briens (60 ans) sont laboureurs à la Croix- Gibat. Ils n’apparaissent pas dans les tableaux d’imposition de 1900. Ils sont seuls et n’ont pas d’enfants.

En 1896. Marie-Anne Briens est décédée. René Corlay est recensé à la Croix-Gibat dans la famille de la nièce de sa femme où il est qualifié de « pensionnaire ». Il décède en 1905.

Famille 4

En 1861. Jeanne Colbeau (81 ans) vit chez sa fille Noëlle (2ème fille et 5ème enfant) et son gendre, sans être considérée comme chef de ménage. Son mari est décédé depuis de nombreuses années.

Famille 5 et 48

(3)

En 1866. Guillaume Redon (72 ans) et Sainte Gaubert (56 ans) sont laboureurs à la Perrière.

En 1851, ils habitent La Grenouillère et sont classés comme fermiers avec la profession de

« fermier-cultivateur-propriétaire » au recensement. Ils vivent avec 5 enfants et un domestique. Aucun enfant n’a quitté le ménage. Les enfants sont:

• Guillaume (1er fils), marié.

• Toussaint (2ème fils), célibataire

• Louis (3ème fils), célibataire

• Louise (1ère fille et 4ème enfant), célibataire

• Jeanne (2ème fille et 5ème enfant), célibataire

En 1872. Guillaume Redon père est décédé. La famille de Guillaume Redon fils s’est agrandie. Toussaint et Jeanne qui s’est mariée ne sont plus présents dans le ménage.

En 1881. Le recensement comptabilise trois ménages dans la même maison à la Perrière : celui composé uniquement de Sainte Gaubert et ceux de Guillaume et Louis Redon et leurs familles. Louise qui s’est mariée en 1877 n’est plus présente.

En 1886. Sainte Gaubert est décédée. Seule la famille de Louis Redon habite à la Perrière.

Guillaume Redon et sa famille sont maintenant à la Hazaie.

Familles 7 et 12

En 1851. Pierre Hervé (43 ans) et Hélène Rouxel (43 ans) habitent au Challonge. Ils sont classés parmi les « propriétaires-exploitants les plus aisés », au 17e rang d’imposition dans la commune. Ils vivent avec leurs 8 enfants âgés de 4 à 18 ans et un domestique.

En 1856. Pierre Hervé est décédé. La famille a la même composition, un des fils, Pierre, étant toutefois absent.

En 1872. La famille occupe deux maisons au village du Challonge. Dans l’une d’elle, Hélène Rouxel, son fils Jean-Marie (1er fils et 1er enfant), sa femme et ses enfants, ainsi qu’un frère de Hélène et trois domestiques. Dans une autre, Pierre (2ème fils et 2ème enfant) et sa famille. Cinq autres enfants se sont mariés et ont quitté le village ; un sixième est décédé.

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En 1876. Après le décès de Hélène Rouxel, la situation est la même. Un frère d’Hélène Rouxel et un des fils de celui-ci, François, pourtant marié, sont aussi recensés dans le ménage de Jean-Marie.

Succession de Jean-Marie Hervé (famille 7)

En 1896. Jean-Marie Hervé (64 ans) est laboureur au Challonge. Il est classé dans les

« propriétaires-exploitants les plus aisés » en 1900 au 8ème rang des plus imposés. Sa femme est décédée. Il vit avec 2 domestiques et ses enfants célibataires : Jean (1er fils, 1er enfant), Hélène (2ème fille, 4ème enfant) et Joseph (3ème fils, 5ème enfant). Les autres enfants, Marie et Pierre sont mariés et ont quitté le Challonge.

En 1906. Jean-Marie Hervé est décédé. Jean Hervé est marié et chef de ménage. Son frère Joseph, toujours célibataire vit aussi dans le ménage.

Familles 8 et 56

En 1872. Jean Moro (68 ans) est laboureur à Sainte-Foix. Sa femme Marie-Jeanne Le Corvaisier est décédée en février 1872 à l’âge de 57 ans. Le couple né à Pordic et Tréméloir n’habitait pas la commune en 1851. Trois fils et une fille ainsi que deux domestiques vivent dans le ménage. Les enfants présents sont :

• Jean (1er fils, 2ème enfant) ainsi que sa femme et leur fille

• François (2ème fils)

• Joseph (3ème fils)

• Anne-Marie (3ème fille, 5ème enfant)

Les deux filles ainées sont mariées et ont quitté le ménage.

En 1876. Jean Moro père est décédé. La famille se répartit sur 3 maisons et 3 ménages : celui de Jean Moro fils, celui de François qui est marié et celui d’Anne-Marie qui est mariée.

Joseph resté célibataire n’est plus présent sur Trégueux.

Succession de Jean Moro (famille 8)

En 1881. Jean Moro est décédé. Sa femme Françoise Hinault vit avec ses 2 enfants : Marie- Françoise et François. Elle n’apparaît pas sur les listes d’imposition en 1900.

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En 1896. Elle vit avec son seul fils François. Marie-Françoise s’est mariée et forme un second ménage à Sainte-Foix avec sa famille.

En 1906. Françoise Hinault est décédée. Son fils François s’est marié et forme le second ménage de la famille dans le village avec celui de sa sœur.

Famille 9

En 1866. François Hellio et Marguerite Hinault vivent au bourg avec leurs 2 fils Pierre et François. Le père est tailleur de pierres. La troisième et dernière enfant Marie n’est pas présente.

En 1872. Après le décès de François Hellio, la famille n’apparaît plus dans le recensement de 1872 au bourg de Trégueux.

Famille 10

Succession à la 2ème génération

En 1896. Louis Saillet (61 ans) est laboureur au Créac’h. Sa femme est décédée. Il n’apparaît pas sur les listes d’imposition en 1900. En plus de ses enfants, le ménage comprend une domestique, il s’agit probablement d’une nièce. Trois filles célibataires sont présentes : Marie, Jeanne et Françoise. Seul le second enfant, Louis, n’est pas présent.

En 1906. Louis Saillet décède en février. Sa fille Françoise vit seule au Créac’h. Marie et Jeanne se sont mariées.

Famille 11

En 1851. Françoise Marc habite à la Crarie. Son mari est décédé en janvier 1851. Elle est notée comme mendiante et n’apparaît pas dans les rôles d’impots. Elle vit avec ses trois jeunes enfants : François, Marguerite et Anne. Ses 3 filles âgées de 15 à 22 ans ne sont pas présentes.

En 1861. Françoise Marc vit maintenant à Loya avec ses enfants Marie (25 ans) et François (22 ans). Anne est décédée et Marguerite, célibataire, n’est pas présente. Ni elle, ni sa fille n’ont de profession déclarée. François est menuisier. En 1866, la famille n’apparait plus à Loya et Françoise Marc décède en 1869.

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Famille 14

En 1856. Joseph Marc (71 ans) est fermier à La Ville-Hervieu, classé dans cette catégorie dans notre classification en 1851. Il vit avec sa femme Marie Berthelot (63 ans) et plusieurs enfants tous célibataires âgés de 19 à 39 ans ; 6 garçons : Joseph, François, Jean, Guillaume, Pierre et Joseph-Marie ; 3 filles : Marie (1ère enfant), Jeanne (4ème enfant) et Françoise (9 ème enfant). Deux garçons, Mathurin et Toussaint (6ème et 7èmes garçons) sont absents.

En 1861. Joseph Marc est décédée. Marie Berthelot est chef de ménage. Neuf enfants célibataires et un domestique sont présents. Jean-Louis et Pierre âgés de 38 ans et 33 ans se sont mariés en janvier 1861. Tous les autres enfants sont présents.

En 1872. Marie Berthelot est recensée. Elle décède en mai. Vivent aussi à la Ville-Hervieu 2 domestiques et 6 enfants ; 4 garçons: François, Mathurin, Toussaint et Joseph-Marie et 2 filles : Marie et Jeanne. Toussaint vit avec sa femme et 2 enfants. Par rapport au recensement de 1861, Joseph et Guillaume sont décédés, Françoise s’est mariée et a quitté la ferme.

En 1876. Après le décès de Marie Berthelot, la composition du ménage n’a pas changé.

François, le plus âgé des garçons est chef de ménage.

En 1881. Toussaint est chef de ménage malgré la présence de ses frères et sœurs plus âgés François, Marie (notée comme « bonne sœur ») et Jeanne. Mathurin est décédé et Joseph- Marie s’est marié et a quitté la ferme.

Famille 15

En 1886. Louis Rault (77 ans) est laboureur au Guémorin où il est recensé sans doute par erreur car il figure à la Ville Gueury dans tous les autres recensements. Sa famille était classée dans les « propriétaires-exploitants les plus aisés » avec la 7e imposition de la commune en 1851. Il vit avec son fils Louis, la femme et le fils unique de celui-ci prénommé également Louis qui sera maire en 1916. Sont présents également dans le ménage un parent – sans doute son frère – et 3 domestiques. Son seul autre enfant, une fille prénommée Marie, s’est marié en 1861 et a quitté le ménage.

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En 1896. Louis Rault père est décédé. Son fils est maintenant chef de ménage. Son petit-fils est lui aussi chef de ménage dans une autre maison à la Ville Gueury.

Famille 16

En 1851. Sainte Lemoine est « fermière-cultivateur » à La Porte Allain. Son mari Jean Feillet est décédé depuis 1844. Elle n’est pas imposée en 1851. Elle vit avec ses 3 enfants :

Jean, l’ainé âgé de 17 ans qui est noté « cultivateur », Sainte et Marie.

En 1861. La famille est recensée au village voisin de la Ville Dalan. Jean qui est marié est maintenant chef de ménage. Une sœur de Sainte Lemoine a aussi rejoint le ménage.

En 1876. Ne restent dans le ménage que Sainte Lemoine, Jean Feillet, sa femme et ses enfants. La fille ainée Sainte s’est mariée et a quitté la maison de même que Marie dont on ne retrouve plus la trace.

En 1881. Jean Feillet est décédé. Sainte Lemoine n’apparaît plus dans le recensement à la Ville Dalan. En 1886, elle apparaît à nouveau dans le recensement du même village, vivant seule indépendamment de sa belle-fille. Elle décède en 1888.

Succession de Jean Feillet

En 1876. Jean Feillet s’est remarié en 1867 avec Marianne Pérousseaux. Les enfants présents dans le ménage sont issus des deux mariages :

• Jean et Pierre du 1er mariage

• François et Jeanne du second

En 1881. Après le décès de Jean Feillet, les 4 enfants sont toujours présents dans le ménage avec la profession de maçon pour les 3 ainés. En 1886, Jean l’aîné a quitté le ménage.

En 1896. Marianne Pérousseaux est décédée. Jean, François – maçons tous les deux – et Jeanne vivent ensemble à la Ville Dalan. Cette fois-ci c’est Pierre qui est absent.

Famille 17

En 1851. René Jaffrelot (66 ans) et Jeanne Briens (61 ans) sont laboureurs à la Ville Grohan.

Ils sont fermiers selon la classification de 1850. Les 19 personnes qui vivent dans cette

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métairie appartiennent à 2 familles : celle de René et celle de son neveu François (57 ans).

Celui-ci est veuf d’une sœur de Jeanne Briens.Les enfants de René Jaffrelot présents dans le ménage sont :

• Louis (1er garçon, 4e enfant) , sa femme et ses 2 enfants

• Jean-Louis (2er garçon, 5e enfant), célibataire

• Ange (3er garçon, 6e enfant), célibataire

Les 3 filles ainées sont mariées et ont quitté le ménage.

Les enfants de François Jaffrelot présents dans le ménage sont :

• Jean, sa femme et ses 4 enfants

• Julienne Hinault, sa belle-fille et son enfant

• Julie et Marie-Jeanne, célibataires

En 1856. René Jaffrelot (71 ans) et Jeanne Briens (66 ans) sont maintenant laboureurs aux Fontaines Brons.Ils vivent avec leurs 3 fils et la famille de l’ainé comme en 1851.

En 1861. Jeanne Briens et René Jaffrelot sont décédés en 1857 et 1860. Louis Jaffrelot est chef de ménage. Jean-Louis Jaffrelot s’est marié et est présent avec sa femme. Ange-Marie s’est marié également et a quitté la ferme.

Famille 20

En 1866. Jean Philippe (70 ans) et Marguerite Jagot (65 ans) sont laboureurs à la Ville Junguenay. Ils sont fermiers selon la classification de 1850. Ils vivent avec 3 domestiques et plusieurs enfants :

• Marie (1ère fille et 1er enfant), célibataire

• Jean (1er garçon et 3e enfant), sa femme et leurs enfants

• Louis (3ème garçon et 5e enfant), célibataire

• Angélique (5ème fille et 8ème enfant), célibataire

Le 2ème garçon qui est marié a quitté la ferme ainsi que 3 filles qui seraient célibataires et sur lesquelles nous n’avons pas d’information.

En 1872. Jean Philippe est décédé. Louis s’est marié et fait partie du ménage avec sa femme et ses enfants. Pas de changement par ailleurs.

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En 1876. Marguerite Jagot est décédée. Jean Philippe est chef de ménage. Sa famille de 6 enfants et celle de Louis Philippe et ses 4 enfants consituent le ménage avec leur sœur Marie.

Angélique s’est mariée et n’est plus présente.

Succession de Louis Philippe

En 1881. Louis Philippe est décédé.Sa femme Marie-Louise Duval est chef de ménage avec ses 4 enfants : Louis, Yves, Julien, Marie, dans l’ordre d’âge.

En 1896. Marie-louise Duval est décédée. Trois des enfants sont à la Ville Junguenay où ils sont recensés ensemble. Seul Julien n’est pas présent.

Famille 21

En 1866. Louis Fouré (50 ans) est meunier au moulin Ville Biot, avec sa femme Julienne Labbé (54 ans). Sa mère qui exploitait le moulin en 1850 était la 4ème plus imposée de la commune. Il est maire depuis 1854. Ses deux fils Pierre et Louis lui succèderont comme maires après son décès en 1871. En plus de 4 domestiques, les 4 enfants célibataires sont présents : Jeanne, Pierre, Louis et Angèle dans l’ordre d’âge. La fille aînée Louise s’est mariée et n’est plus présente. Manque également le 3ème fils, Jean.

En 1872. Louis Fouré père est décédé. Sont présents au moulin Ville Biot avec Julienne Labbé, chef de ménage, Louis, Jean et Angèle, tous 3 célibataires, ainsi qu’une petite-fille, Angèle, fille de Louise, et 3 domestiques. Jeanne et Pierre se sont mariés et ont quitté le moulin.

En 1881. Julienne Labbé est décédée. Louis Fouré fils est maintenant chef de ménage. Il vit avec sa femme et leurs enfants ainsi que 5 domestiques, son frère Jean et sa nièce Angèle qui est toujours présente et âgée de 11 ans.

Familles 23 et 57

En 1886. Mathurin Le Gal (80 ans) est laboureur au Verger. Il est classé comme fermier en 1850. Sa femme est décédée en 1875. En plus d’un domestique, sont présents plusieurs enfants :

• Mathurin (1er garçon, 1er enfant), sa femme et ses enfants

• Marie (1ère fille, 2ème enfant), célibataire

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• Pierre (2ème garçon, 3ème enfant) et sa femme.

• Marie Le Gal, épouse du 4ème et dernier enfant Louis décédé en 1885, et ses enfants.

En 1896. Mathurin Le Gal est décédé. Le recensement fait figurer 3 ménages au Verger. Un composé uniquement de Marie Le Gal, célibataire, un composé uniquement de Pierre Le Gal, dont l’épouse est décédée en 1891. Enfin le dernier ménage a pour chef Mathurin Le Gal et comprend sa femme, ses enfants et un domestique. Sa belle-sœur Marie Le Gal n’habite plus au Verger.

Succession de Mathurin Le Gal fils (famille 23)

En 1906. Mathurin Le Gal et sa femme Anne Philippe sont décédés en 1901 et 1902. Leur fils prénommé à nouveau Mathurin (1er fils, 2ème enfant) est chef de ménage au Verger avec sa femme et ses enfants. Vivent aussi dans ce ménage : son oncle Pierre et ses frères célibataires Guillaume (2ème fils, 3ème enfant) et François (4ème fils, 6ème enfant). Deux autres enfants sont mariés. Hélène (1ère fille, 1ère enfant) a quitté le village. Louis (3ème fils, 5ème enfant) forme un autre ménage au Verger avec sa femme et ses enfants. Anne-Marie a quitté le village et est religieuse.

Succession de Pierre Le Gal (famille 57)

En 1906. Pierre Le Gal est au Verger. Sa femme est décédée. Lui-même décède en mars 1906. Il n’a pas d’enfants.

Famille 24

En 1886. Jacques Philippe (85 ans) habite au Bourgneuf. Sa femme est décédée depuis de nombreuses années. Sa famille en 1851 au Gué-Lambert est une famille de fermiers . Il n’était pas présent dans la commune au recensement de 1861. Il semble être arrivé récemment au Bourgneuf où il réside avec son fils Louis, célibataire (3ème fils, 5ème enfant). Un autre ménage dans le même village a pour chef un autre de ses fils, Jean-Marie (2ème fils, 3ème enfant) , sa femme et leurs enfants.

En 1896. Jacques Philippe est décédé. La famille ne semble plus présente au Bourgneuf.

Succession de Jean-Marie Philippe

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En 1896. Jean-Marie Philippe, sa femme Marie Le Gal et leurs enfants sont laboureurs à la Lande. Le ménage comprend :

• Tous les enfants du couple sauf Marie-Louise, l’ainée, qui est mariée: Jacques, Jean- Louis, Anne-Marie, François, Jeanne, Julie, dans l’ordre d’âge

• Louis Philippe, frère célibataire de Jean-Marie

• Louise Le Gal, sœur célibataire de Marie Le Gal

En 1906. Jean-Marie Philippe et Marie Le Gal sont décédés en 1901 et 1903.Deux ménages sont recensés à la Lande. Le premier est composé de

• Jean-Louis Philippe , chef de ménage et sa femme

• Jacques et Jeanne ses frères et sœurs célibataires

• Louis Philippe, son oncle

• Un neveu et une domestique

Le second est composé de François Philippe, sa femme et leur fils.

Julie s’est mariée et a quitté le village ainsi que Anne-Marie sur laquelle on n’a pas d’informations.

Famille 25

En 1872. Françoise Belhomme est chef de ménage au Beauchemin. Son mari , Joseph Quintin, est décédé en janvier 1872. En 1850, la famille était classée dans la catégorie des

« ménages faiblement imposés ». Le ménage est composé par l’ensemble de ses enfants :

• Claude (1er fils, 1er enfant), sa femme et ses enfants

• Joseph (2ème fils, 2ème enfant), célibataire.

• François (3ème fils, 3ème enfant), célibataire.

• Jacques (4ème fils, 4ème enfant), célibataire.

• Anne (1er fille, 5ème enfant), célibataire.

En 1876. Jacques s’est marié et n’apparaît plus dans le ménage ainsi qu’Anne qui décède en 1877.

En 1881. Françoise Belhomme est décédée. Claude Quintin est chef d’un ménage dont la composition n’a pas changé par ailleurs.

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Succession de Claude Quintin

En 1896. Claude Quintin et Françoise Marc sont laboureurs au Beauchemin.Le ménage comprend aussi

• Les frères célibataires de Claude Quintin: Joseph et François

• Marie-Louise Marc, sans doute une nièce de Françoise Marc

Un autre ménage au Beauchemin comprend Joseph Quintin , seul enfant du couple, son épouse et leur enfant. Un autre ménage est celui de Jacques , autre frère de Claude, et son épouse.

En 1906. Claude Quintin et Françoise Marc sont décédés. Joseph Quintin, leur fils est chef de ménage. Celui-ci comprend en plus de sa femme et de leurs enfants :

• Ses oncles Joseph et François, toujours célibataires

• Une cousine : Françoise Marc

Familles 27 et 43

En 1861. Charles Boulaire (62 ans) et Hélène Botrel (52 ans) sont fermiers à la Ville Raye et classés comme tels en 1850. Le ménage comprend en plus d’un domestique et du frère de Charles leurs 6 fils, tous célibataires : François, Charles, Jean-Marie, Louis, Julien, Laurent dans l’ordre d’âge.

En 1866. Charles Boulaire est décédé. La composition du ménage n’a pas changé. L’ainé François est noté comme « aliéné » pendant que Julien a la profession de menuisier.

En 1876. Jean-Marie Boulaire s’est marié et vit dans le ménage avec sa femme et ses enfants.

Charles et Julien qui se sont mariés ainsi que Laurent qui resté célibataire sera recensé laboureur à la Croix-Gibat en 1906, ne sont plus présents dans le ménage.

En 1881. Hélène Botrel est décédée. Il y a 3 ménages à la Ville Raye au recensement de 1881 : celui de Jean-Marie et sa famille, celui de Louis qui s’est marié et celui de François qui est seul.

Famille 28

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En 1876. Jean Le Maux (77 ans) est cultivateur au Bergu epuis peu. En effet, il n’y est poas présent en 1872 et sa femme est décédée en 1874 à Ploufragan. Le ménage comprend aussi son fils unique Brieuc, sa femme et leurs enfants.

En 1881. Jean Le Maux est décédé. Son fils est maintenant chef de ménage.

Famille 29

En 1866. Michel Le Gal (68 ans) et Anne Quintin (68 ans) sont laboureurs aux Salles. Ils n’étaient pas présents à Trégueux en 1851. Le ménage comprend une servante et leurs deux fils célibataires : Léon et Jean-Louis. Leur aînée Anne-Marie est mariée et a quitté la ferme.

En 1872. Michel Le Gal et Anne Quintin sont décédés ainsi que leur fils Léon. Jean-Louis est marié et seul dans le ménage avec sa femme, leur enfant et 2 domestiques.

Famille 31

En 1881. Pierre Blévin (68 ans) est noté comme manœuvre aux Loges. Il habite chez son gendre qui est chef de ménage et sa fille. Il décède en 1883. Sa femme était décédée en 1863 à Yffiniac.

Descendance de Pierre Blévin fils

En 1896. Pierre Blévin (52 ans) et Anne Morel (54 ans) vivent à la Hamonais. Il est journalier. Ils vivent avec leurs enfants, tous célibataires : Pierre, Anne, Marie et Jean.

En 1906. Ils sont décédés tous les deux. Les enfants ne semblent pas présents dans la commune.

Famille 32

En 1876. Jean Berthelot (74 ans) est cultivateur au Lantrain. Sa femme Jeanne Philippe décède en juin 1876. Son ménage est classé comme non imposé en 1850. Il vit avec 2 de ses enfants :

• Jean-François (2ème fils, 2ème enfant), sa femme et ses enfants

• Marie (3ème enfant, 1ère fille), célibataire Le fils aîné qui est marié n’est pas dans le ménage.

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En 1881. Jean Berthelot est décédé.Son fils Jean-François est chef de ménage. La composition du ménage n’a pas changé.

Famille 34

En 1872. Jean Bresset (68 ans) habite au Créac’h. Sa femme est décédée. En 1851, il était charpentier et non imposé. Il vit avec ses deux enfants :

• Jean l’aîné et sa femme

• Marie, célibataire

En 1876. Jean Besset père est décédé. Son fils, charpentier, est chef de ménage. Marie n’est plus présente dans le village

Descendance de Jean Bresset fils

En 1886. Jean Bresset (48 ans) et Julie Mahé (41 ans) sont au Créac’h. Il est charpentier. Ils vivent avec leurs 4 enfants : Angélique, Françoise, Jean-François, Marie.

En 1896. Jean Bresset est décédé. Julie Mahé est chef de ménage. Ses enfants sont journalières (Angélique et Françoise) et menuisier (Jean-François).

En 1906. Julie Mahé est décédée. Ses enfants sont mariés sauf Marie. Personne ne semble plus habiter à Trégueux.

Famille 35

En 1876. Alain Philippe (81 ans) et sa femme Françoise Berthelot (80 ans) sont cultivateurs au Guélambert. La famille est classée dans les fermiers en 1850. Les enfants présents dans le ménage sont :

• Jacques (1er fils, 2ème enfant), sa femme et leurs enfants

• Toussaint (2ème fils, 3ème enfant), sa femme et leurs enfants

• Alain (3ème fils, 4ème enfant), sa femme et leurs enfants

• François (4ème fils, 5ème enfant), sa femme et leurs enfants Soit au total 27 personnes

Marie, la fille aînée et Jeanne la plus jeune sont mariées et ont quitté la ferme.

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En 1881. Alain Philippe et Françoise Berthelot sont décédés dans l’année. Au Guélambert, le recensement note 2 ménages : celui de Jacques et de sa famille et celui de François et de sa famille. Toussaint et Alain et leurs familles ne sont plus présents à Trégueux. Ils décèderont respectivement à Hillion et Ploufragan.

Famille 36

Les époux de la famille 36 décèdent à Trégueux en 1873 et 1876, mais habitent Langueux en 1871. Leur lieu de résidence à Trégueux n’a pas été retrouvé.

Famille 37

En 1886. Toussaint Hinault (71 ans) et Julie Rault (69 ans) habitent au bourg sans doute à la métairie de la Grand Porte qui est au centre du bourg, où leur famille est recensée en 1872 et 1991. Entre temps, le lieu-dit de la Grand Porte n’apparaît pas dans les recensements. En 1851, les 3 familles de Toussaint Hinault et de ses 2 frères Michel, chef de ménage, et Jacques formaient le ménage de la Grand Porte (cf famille 39). En 1886, se trouvent également en plus de 2 domestiques et d’un jeune parent :

• Françoise (1ère fille et 1er enfant), célibataire

• Jean (1er fils et 2ème enfant) et sa femme

• Alain (3ème fils et 7ème enfant) et sa femme

Trois filles et un garçon, sans doute célibataires, ont quitté la métairie.

En 1896. Toussaint Hinault et Julie Rault sont décédés en 1895 et 1893. Jean Hinault, sa femme et leurs enfants, Alain Hinault, sa femme et leurs enfants forment 2 ménages à la Grand Porte. Françoise Hinault est recensée dans le ménage de son frère Jean.

Famille 38

En 1881. Louis Trémel (73 ans) et Marie-Jeanne Lorant (78 ans) sont laboureurs au Pré- Courbu. Ils n’habitaient pas Trégueux en 1850. Ils sont recensés séparément de leur fils unique Mathurin qui vit dans la même métairie avec sa femme et ses 3 enfants.

En 1886. Louis Trémel et Marie-Jeanne Lorant sont décédés. Seul le ménage de Mathurin figure au Pré Courbu.

Famille 39

(16)

En 1856. Jacques Hinault (53 ans) et Anne Marc (47 ans) habitent au bourg, sûrement à la métairie de la Grand Porte bien que ce ne soit pas indiqué dans le recensement (cf aussi famille 37). L’ensemble du ménage est classé en 1850 dans les propriétaires-exploitants les plus aisés (16ème plus imposés). Le ménage comprend en effet 25 personnes :

• Michel Hinault, chef de ménage, sa femme et 6 enfants

• Son frère Jacques, sa femme Anne Marc et l’ensemble de leurs 5 enfants : René, Marie, Joseph, Jacques, Jean-Louis, dans l’ordre d’âge

• Leur cousin Toussaint, sa femme et leurs 5 enfants

• Un frère de Toussaint, Michel Hinault, sa femme et 1 enfant

En 1861. Jacques Hinault est décédé en 1860. Anne Marc est maintenant chef de ménage à La Hazaie où elle vit avec ses 5 enfants.

En 1881. La famille est séparée en 3 ménages dans le recensement

• Anne Marc , son fils Jacques et un domestique

• Joseph Hinault, sa femme et leurs 3 enfants

• René Hinault, sa femme et leurs 2 enfants

Marie et Jean-Louis se sont mariés et ont quitté la ferme.

En 1886. Anne Marc est décédée. Le recensement décrit 2 ménages à la Hazaie. Tout d’abord, celui constitué des familles de Joseph et René Hinault ainsi que de Jacques Hinault, toujours célibataire. Ensuite, le ménage composé par leur sœur Marie, son époux et ses enfants (cf famille 5) qui ont remplacé la famille Goulvestre qui était présente en 1881.

Famille 40

En 1881. Anne Hervé (78 ans) est chef de ménage au Guerneau avec ses enfants, laboureurs.

Son mari est décédé en 1850. La famille était alors classée parmi les propriétaires-exploitants les plus aisés (14ème plus imposés). En dehors d’une domestique, le ménage comprend aussi ses enfants:

• Joseph (1er fils, 3ème enfant) ), sa femme et leurs enfants

• Michelle (1ère fille, 1er enfant) et Pierre Quintin (2ème fils, 4ème enfant), célibataires

(17)

Mathurin (3ème fils, 4ème enfant), sa femme et ses enfants vivent aussi dans le village du Guerneau recensés séparément. Anne-Marie (2ème fille, 2ème enfant) est mariée et a quitté le village.

En 1886. Anne Hervé est décédée. Joseph est chef de ménage. Ses 2 frères et sœurs célibataires ainsi que son frère Mathurin et sa famille complètent le ménage.

Succession de Joseph Quintin

En 1906. Joseph Quintin (68 ans) et Jeanne Michel (66 ans) sont laboureurs au Guerneau. Le ménage figure parmi les propriétaires-exploitants les plus aisés en 1900 au 9ème rang d’imposition. Ils vivent avec un domestique et leurs deux enfants

• Jeanne, l’ainée et ses 2 enfants. Son mari Jean Jaffrelot bien que non décédé est absent de ce recensement

• Marie, célibataire

• Et Pierre Quintin, frère célibataire de Joseph

En 1911. Joseph Quintin et Jeanne Michel sont décédés ainsi que Jeanne et Marie Quintin.

Jean Jaffrelot est chef de ménage. Il vit avec ses 2 enfants, un domestique et Pierre Quintin.

Famille 42

En 1861. Jacques Rault (50 ans) et Marie Even (47 ans) sont laboureurs à la Ville Calmet. Le ménage dont Jacques est le chef comprend aussi les familles de ses 2 frères Jean et François.

En 1851, cette famille était classée parmi les propriétaires-exploitants les plus aisés (15ème plus imposés). Avec les deux domestiques, la famille comprend donc 20 personnes :

• Jacques Rault, sa femme et leurs 5 enfants vivants: Marie, Julien, Jean-Louis, Anne et Julie, dans l’ordre d’âge.

• Jean Rault, sa femme, sœur de Marie Even, et leurs 6 enfants

• François Rault, sa femme et leur fils

En 1866. Jacques Rault est décédé ainsi que sa fille Marie. Le chef de ménage est maintenant Jean Rault. Le ménage est composé de la même manière avec en plus quelques nouveaux-nés et Marie, une sœur de Jacques, Jean et François.

(18)

En 1886. La famille a quitté la Ville Calmet. Julien et sa famille forment un ménage au Mauchamp, ménage dont fait partie Marie Even qui décède en 1887.

Famille 45

En 1886. Jean-Marie Jaffrelot (76 ans) est laboureur dans le bourg. Sa femme est décédée depuis de nombreuses années. Le ménage était classé comme « faiblement imposé » en 1850.

Il vit avec 2 domestiques, une petite-fille et 3 enfants célibataires : Françoise (2ème fille, 2ème enfant), Jean-Marie (2ème fils, 4ème enfant), Julie (3ème fille, 7ème enfant). Les 4 autres enfants sont mariés et n’habitent pas dans le bourg de Trégueux. Jean-Marie Jaffrelot décède en 1890 sans que la composition du ménage recensé en 1896 change par ailleurs.

Famille 46

En 1861. François Hamon (52 ans) est journalier à la Hamonaie avec sa femme Jeanne Basset (49 ans). Ils sont classés comme « ménage faiblement imposé » en 1850. Ils vivent avec leur seul enfant François et une femme de 67 ans, Françoise Grosvalet, dont on ne connaît pas le lien avec la famille.

En 1866. François Hamon est décédé. Trois ménages sont recensés dans la même maison à La hamonais : celui composé de Jeanne Basset et de son fils François Hamon, celui composé d’un frère de Jeanne ayant épousé une sœur de François Hamon père et de leurs enfants ; enfin celui composé par Françoise Grosvalet seule notée comme mendiante.

En 1886. Ni Jeanne Basset, ni son fils ne sont recensés à Trégueux où Jeanne Basset décède pourtant en 1894.

Familles 47 et 64

En 1881. Michel Mahé (62 ans) et Marie Le Borgne (62 ans) sont laboureurs au Beaurouault.

Les parents de Michel Mahé était classés comme « fermiers » au Clos Marais où habitait Michel Mahé en 1850. Le recensement distingue 4 ménages dans la même maison au Beaurouault :

• Celui de Michel Mahé, avec ses deux fils Joseph (6ème fils, 6ème enfant) et Pierre(7ème fils, 7ème enfant), son frère Toussaint, célibataire et un domestique.

• Celui de son fils ainé Maurice, sa femme et ses 4 enfants

• Celui de son 3ème fils François, sa femme et son enfant

(19)

• Celui de son 4ème fils Toussaint et sa femme

Deux fils ont quitté la ferme du Beaurouault : Michel (2ème fils) et Jean (5ème fils)

En 1886. Marie Le Borgne est décédée.Les 4 mêmes familles sont encore au Beaurouault recensées dans 4 ménages différents. Le ménage de Michel Mahé père ne comprend plus que son fils Joseph et un domestique.

En 1896. Michel Mahé est décédé en 1892. Seules les familles de Maurice et de Joseph qui s’est marié et dont l’épouse est décédée, sont au Beaurouault.

Famille 50

En 1886. François Le Gal (75 ans) est laboureur à La Combe. Sa femme est décédée depuis de nombreuses années. En 1851, le ménage faisait partie des « faiblement imposés », proches du seuil des 10 francs d’impots qui l’aurait classé dans les fermiers. François Le Gal vit avec ses deux fils :

• Julien (1er fils, 1er enfant), sa femme et leurs enfants

• François (2ème fils, 7ème enfant)

Six filles ont quitté le ménage, sans qu’on ait de trace du mariage d’aucune d’entre elles.

En 1896. François Le Gal père est décédé. François Le Gal fils s’est marié et a quitté la ferme. Seul Julien Le Gal et sa famille sont présents.

Famille 52

En 1872. François Grosvalet (57 ans) est laboureur au Fraîche où il vit avec sa seconde épouse Marie Le Gal (56 ans) dont il n’a pas d’enfant. Sa première épouse est décédée depuis longtemps. En 1850, le ménage de son père dans la même métairie, était classé dans les fermiers. Il vit avec 4 domestiques et son fils ainé Louis, célibataire. Son 2ème fils et dernier enfant, Jean, dont on n’a pas de trace de mariage, a quitté la ferme.

En 1876. François Grosvalet est décédé. Marie Le Gal n’apparait plus dans le recensement du Fraîche. Elle décède en 1889 à Saint-Brieuc. Louis Grosvalet s’est marié et est chef de ménage.

Succession de Louis Grosvalet

(20)

En 1896. Louis Grosvalet (48 ans) et Jeanne Le Gal (43 ans) sont laboureurs au Fraîche. Ils sont classés dans les « propriétaires-exploitants les plus aisés » en 1900 au 10 ème rang d’imposition. En plus de deux domestiques, l’ensemble des enfants sont présents : Louis, Jeanne, Marie (Louise à l’état-civil), Joséphine, Virginie, Joseph, dans l’ordre d’age.

En 1906. Louis Grosvalet et Jeanne Le Gal sont décédés. Louis Grosvalet fils est chef de ménage avec son épouse et ses enfants. Joséphine, Virginie et Joseph sont célibataires et présents dans le ménage. Jeanne et Marie se sont mariés et ont quitté le Fraîche.

Famille 53

En 1896. Joseph Hervé (78 ans) vit au Chauchix où il décède en avril. Il faisait partie des

« propriétaires-exploitants les plus aisés » en 1850. Sa femme est décédée depuis de nombreuses années. Dans la même maison au Chauchix, sont recensés deux ménages

• Celui de Joseph Hervé et de son fils Pierre (3ème fils, 5ème enfant), célibataire

• Celui de Joseph Hervé fils (1er fils, 3ème enfant), sa femme et leurs enfants

Les autres enfants ont quitté la ferme. Deux filles sont religieuses, une troisième est mariée, de même que deux des trois autres fils.

En 1906. Au Chauchix on ne retrouve que la femme de Pierre Hervé qui est décédé peu de temps après s’être marié, ainsi que les enfants de son premier mariage. Joseph Hervé et sa famille sont maintenant à la Grand Porte.

Famille 54

En 1856. Toussaint Hinault (48 ans) et Laurence Jagot(41 ans) – encore prénommée Suzanne – sont cultivateurs au bourg. Ils sont classés parmi les propriétaires-exploitants les plus aisés (au 31ème rang d’imposition), qualifiés de « propriétaire-cultivateur » au recensement. Ils vivent avec leurs deux seuls fils : Jean et Isidore.

En 1861. Toussaint Hinault est décédé. Laurence Jagot s’est remariée avec François Rouxel.

Jean et Isidore vivent dans le ménage ainsi que François seul enfant né de ce second mariage.

En 1886. Laurence Jagot vit toujours au bourg avec François Rouxel père et François Rouxel fils. Jean qui s’est marié, et Isidore ont quitté le ménage. Laurence Jagot décède en 1887.

(21)

Succession de Jean Hinault

En 1906. Jean Hinault est décédé dès 1882. Marie-Anne Lhotelier (61 ans) son épouse vit aux Barres. Elle est classée comme « petit propriétaire-exploitant » en 1900. Elle vit avec son fils Toussaint (2ème enfant, 1er fils), laboureur, et la femme de ce dernier. Sa fille aînée est mariée et n’habite plus dans le village.

En 1911. Marie-Anne Lhotelier est décédée. Toussaint Hinault est cultivateur-journalier aux Barres où il vit avec sa femme et ses enfants.

Famille 56

Succession à la deuxième génération

En 1896. François Moro (54 ans) et Marie Bidan (51 ans) sont laboureurs à Sainte-Foix. Ils sont classés comme fermiers en 1900. Ils vivent avec leurs enfants : François, Jean, Toussaint, Marie, dans l’ordre d’âge. Il manque Louis, second dans l’ordre d’âge.

En 1906. François Moro et Marie Bidan sont décédés. La famille n’est plus présente à Sainte- Foix.

Familles 58 et 59

En 1872. Augustin Le Gal (65 ans) et Louise Rault (67 ans) sont laboureurs à Brandehaut. En 1850, ils étaient classés comme fermiers à la Combe. Ils vivent avec 2 domestiques et 3 enfants :

• Augustin (1er enfant, 1er fils)

• Jean (2ème enfant, 2ème fils)

• Marie (5ème enfant, 2ème fille)

Yvonne est mariée et a quitté la ferme ainsi que Guillaume, célibataire.

En 1876. Augustin Le Gal est décédé. Louise Rault est chef de ménage. En plus de 3 domestiques, le ménage comprend les mêmes enfants :

• Augustin, sa femme et ses enfants

• Jean , sa femme et ses enfants

• Marie, célibataire

(22)

En 1881. La composition n’a pas changé excepté le départ de Marie qui s’est mariée.

En 1886. Louise Rault est décédée en janvier et son fils Augustin en mars. Au recensement 2 ménages figurent à Brandehaut, celui de Jean et celui de la femme d’Augustin.

Famille 60

En 1881. Jean Jaffrelot (62 ans) et Marie-Jeanne Philippe (59 ans) sont laboureurs à la Ville Grohan. Jean est le fils de François Jaffrelot (cf famille 17). La famille était classée comme fermiers en 1850. Ils vivent avec un domestique et 5 de leurs fils : François, Julien, Jean- Louis, Toussaint, Pierre, Joseph, dans l’ordre d’âge. L’aîné Jean-Marie est marié et forme avec sa famille un autre ménage à la Ville Grohan. Le 3ème fils Julien est marié et n’est plus présent dans le village. Il n’y a aucune fille survivante dans la famille.

En 1886. Jean Jaffrelot père est décédé. En plus de Marie-Jeanne Philippe et de 2 domestiques le ménage est constitué de

• Jean-Marie , sa femme et ses enfants

• François, Pierre et Joseph

Toussaint qui s’est marié en 1885 et Jean-Louis qui se marie en septembre 1886 ne sont plus présents à la Ville Grohan.

En 1896. Marie-Jeanne Philippe ainsi que son fils Jean-Marie sont décédés. Il y a 3 ménages à la Ville Grohan : celui constitué par la veuve de Jean-Marie et ses enfants, celui constitué par François toujours célibataire et son jeune frère Pierre et l’épouse de celui-ci et celui de Joseph et de son épouse et ses enfants.

Famille 61

En 1876. Jean Michel (68 ans) est cultivateur aux Aulnais. Sa femme est décédée depuis de nombreuses années. En 1850, il était classé parmi les propriétaires-exploitants les plus aisés au 13ème rang d’imposition de la commune. Il vit avec 2 domestiques et sa fille Marie-Anne, célibataire (3ème enfant, 2ème fille). Au village des Aulnais est recensé aussi le ménage de son fils Jean-Marie (1er enfant, 1er fils). Son dernier enfant, Jeanne s’est mariée et a quitté le village.

(23)

En 1881. Jean Michel est décédé. Marie-Anne s’est mariée et a quitté le village. Il reste donc le ménage de Jean-Marie.

Famille 65

En 1886. Mathurin Gicquel (78 ans) est laboureur au Créhac’h. Sa femme est décédée en 1883. En 1850, il était classé dans les petits propriétaires-exploitants. En plus d’un domestique, le ménage comprend :

• Sa fille célibataire Marie qui est son seul enfant vivant en 1886

• Sa belle-fille, restée veuve après le décès de son fils Pierre en 1878, et ses enfants En 1896. Mathurin Gicquel est décédé. Sa fille et sa belle-fille vivent toujours au Créac’h

Succession de Pierre Gicquel

En 1896. Après le décès de son mari, Pierre Gicquel, Hélène Mahé vit avec ses deux filles : Hélène et Marie-Françoise. Elle n’apparaît pas dans les listes d’imposition de 1900.

En 1906. Hélène Mahé est décédée. Ses deux filles sont mariées et ont quitté le village.

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