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Une entreprise de Fribourg se présente Flashes du canton et de la Broyé Entre l'église et

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III

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud « moGazine-

(2)

Magazine bimensuel

paraissant le premier et la troisième /--n si —7 j mercredi de chaque mois I I I /— 11 I

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera PUBLICITÉ

Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré

Patrick Faes, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30

Sommaire Comment économiser votre chauffage à la maison?

L'avenir du château de Grandson

Choisissez votre restaurant Promenade touristique au Pays de Fribourg

A la découverte d'un chalet dans la montagne

FFCC en Gruyère

Pierre Spori, artiste-peintre Salon des petits formats Les droits de la femme Peuples d'Afrique

Nos compatriotes réunis à Genàve

Fribourg-Olympic-Basket Une entreprise jeune et dynamique à Rosé

Un ruisseau qui a fait couler beaucoup d'encre...

Une entreprise de Fribourg se présente

Flashes du canton et de la Broyé

Entre l'église et...

Fête des musiques à Attalens Nos disparus

Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 693.- 1/2 page 372.- 1/4 page 196.- 1/8 page 103.- 1/16 page 57.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 819.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Abonnements Suisse

Annuel Fr. 44.70 Six mois 26.-

Notre prochaine édition:

mercredi 16 juillet

Etranger Notre Envoi normal: Fr. 59.- C0UV6l"tlir6 Envoi par avion: 83.-

Compte de chèques postaux 17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Toujours plus de touristes visi¬

tent le château de Gruyères do¬

minant l'église Saint-Théodule entourée de verdure et de jar¬

dins.

Photo G. Bd

Médaille Bene Merenti à Surpierre...

La paroisse de Surpierre a réservé une magnifique journée à M. Marcel Thierrin, nouveau titulaire de la médaille Bene Merenti que lui décerna l'abbé Jean-Marie Demierre, curé.

... et à Montet

Dans la paroisse de Montet, c'est l'abbé Robert Dumas qui remit la distinction papale à M. Paul Lagger, de Frasses, à l'occasion de ses 45 ans de fidélité au chant sacré. (Photos FI)

SOLUTION DES MOTS CROISES Horizontalement: 1. POUPINE - EL. 2.

OR - ELAGAGE. 3. CADRE - ARAS. 4.

HIER - ELIRE. 5. ASTEROÏDES. 6. DOT - ANSES. 7. ENEE - SES. 8. SIS - II. 9.

RIBAUDE. 10. PREEXISTER.

Verticalement: 1. POCHADES. 2.

ORAISON - UR (huèrent). 3. DETTES. 4.

PERRE - EIRE. 5. ILE - RA - SIX. 6. NA - EONS - Bl. 7. EGALISERAS. 8. ARIDES - UT. 9. EGARES - IDE. 10. LESES - LIER.

(3)

Economies de

chauffage à la maison Tel est le titre d'une brochure éditée par l'Office fédéral de l'énergie. Le lecteur est d'emblée in¬

formé que la moitié de l'énergie consommée (trans¬

ports et industrie compris) dans notre pays l'est pour le chauffage et la préparation d'eau chaude;

étant partie prenante aux dépenses qui en résul¬

tent, chacun a donc intérêt à réaliser des écono¬

mies de chauffage à la maison. La brochure est une mine de renseignements où le locataire lui-même apprendra comment déterminer aisément les per¬

tes de chaleur à éviter dans son logement. Les indi¬

cations techniques fournies sont suffisamment précises pour lui permettre de remédier quelques fois lui-même à la situation. Il pourra présenter à son propriétaire des propositions cohérentes et lui suggérer à tout le moins de lire la brochure.

Comment retenir la chaleur

C'est exactement de cela qu'il s'agit; car la chaleur a pour caractéristique de se répartir régulièrement et d'échapper par les plus petits interstices.

Cela signifie que par basse température, nous devons continuellement alimenter le chauffage pour compenser les pertes. On touche là è ce point sensible qu'est chez nous le Portemonnaie. Surtout dans les maisons d'un certain âge, une grande partie de la chaleur s'échappe par le toit. Or le toit et les combles constituent justement un secteur où il est relativement facile de lutter contre les pertes de chaleur en prenant des mesures qui sont à la portée d'un bon bricoleur (il convient cependant de respecter les prescriptions cantonales sur la police du feu: pour être renseigné à ce sujet, le recours à un spécialiste s'impose). Un revêtement isolant de 10 cm d'épaisseur permet d'économiser chaque année de considérables quan¬

tités de pétrole, de sorte que l'isolation après coup se justifie.

L'isolation thermique des parois extérieures est plus difficile. L'idéal est sans doute un revêtement extérieur protégeant la maison comme une enveloppe. Ceux qui bâtissent ne devraient pas craindre les investisse¬

ments nécessaires pour cela, mais il importe de bien s'informer au préalable car les techniques possibles sont nombreuses. De toute manière, les économies d'huile de chauffage suffiront pour rentabiliser en peu d'années les sommes engagées. Relevons à ce sujet que certaines banques offrent des prêts à intérêt réduit pour les aménagements destinés à économiser l'énergie. Pour les investissements d'une certaine impor¬

tance, il vaut la peine de prendre contact avec l'administration fiscale - certains cantons prévoient des allégements spécifiques.

Frigo et four tout ouvert ne sont pas précisément ta solution d'économie...

Par ailleurs, les locataires peuvent contribuer è traquer les pertes de chaleur. Maints propriétaires ne seraient pas fâchés d'apprendre que les pertes par rayonnement de la chaudière sont trop fortes (la brochure indique comment les mesurer) ou que des tuyaux de chauffage dépourvus d'isolation tempèrent la cave. Quant à notre santé, elle n'en sera que meilleure. Car le bien-être n'augmente pas avec la température. En portant un chandail par-dessus la chemise ou la blouse l'hiver, nous garderons la tête froide: rien de tel pour avoir les idées claires! Et le bien-être sera d'autant plus assuré que nous saurons avoir économisé 5 â 7% de l'énergie de chauffage pour chaque degré de réduction de la température.

Pour obtenir sans frai* un exemplaire de la brochure «Economies de chauffage à la maisoni, envoyez une étiquette autocollante portant votre adresse à I'

Office fédérai de l'énergie Case postale

3001 Berne

l'impossible maison du meuble suédoise, IKEA, unissent leurs efforts pour la sauvegarde et le maintien des collections du château en mains suisses.

Ce pacte insolite se concrétisera tout au long de l'été par des manifestations d'animation, tant à Aubonne qu'à Grandson, destinées à faire mieux connaître le vénérable monument et ses collections.

Dans un tout ménage adressé à 638 000 foyers de Suisse romande, l'appel est lancé tant pour le soutien de la «solution suisse» que pour la création d'une «Association des amis du château de Grandson», organe indispensable à l'exploitation du monument.

Aubonne-Grandson:

UN JUMELAGE INSOLITE!

M. Eugène Heer, conservateur du château de Grandson (à droite) en compagnie de M. Bo Johnson, directeur d'IKEA-Aubonne (à gauche) et d'un musicien jouant de la cornemuse.

Pour que La bataille de Grandson n'ait pas lieu, il faut que toutes les bonnes volontés s'unissent. L'enjeu est de taille, puisque c'est la somme de DIX MILLIONS DE FRANCS qui doit être trouvée en quelques mois: trois au maximuml

C'est ce que soulignaient les protagonistes de cette vaste campagne estivale, lors d'une conférence de presse donnée ensemble au château même.

M. Eugène Heer, porte-parole de ceux qui œuvrent à la création d'une Fondation destinée au rachat du château, soulignait notamment que ce jumelage n'est pas aussi insolite qu'il y paraît de prime abord.

D'abord parce que les liens entre la Suède et Grandson sont étroits depuis de nombreuses années: depuis le jour de l'acquisition par le Musée de l'automobile de la fameuse Rolls-Royce de la divine Suédoise Greta Garbo.

Ensuite parce que des documents attestent qu'en 1364 la seigneurie d'Aubonne passait entre les mains de Guillaume de Grandson. Enfin qu'en 1476, Aubonne se tenait au côté des Confédérés lors de la bataille de Grandson.

Relevons, parmi les manifestations organisées cet été, deux concours réservésaux enfants et adolescents.

Un concours de dessin dont le thème «Vivre au Moyen Age au château de Grandson» est ouvert aux enfants de 4 à 16 ans. Une exposition des meilleurs dessins de chaque catégorie sera organisée et ouverte au public du 5 juillet au 3 août, au château de Grandson.

Les jeunes troubadours de 14 à 18 ans sont invités à composer une ode à la Dame de Grandson. Un jury, présidé par Patrick JUVET, désignera les meilleures créations. Les lauréats sont invités à présenter leur œuvre lors d'un concert public dans la cour du château, le 30 août prochain.

Souhaitons déjà, qu'à cette occasion on puisse annoncer le sauvetage complet et définitif de Grandson et de ses collections!

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HOTEL

RESTAURANT GRUYERIEN

MORLON (à deux min. de Bulle) Menu du jour, carte variée

Spécialités:

Tournedos et

Filets mignons aux morilles Jambon de campagne

Café et dessert avec la véritable crème de la Gruyère

Salles pour sociétés, banquets, conférences, séminaires Chambres tout confort

Fam. Yerly Tél. 029/2 71 58

Demandez notre menu gastronomique

du dimanche

A l'AUBERGE de l'ETOILE

1681 PREVONLOUP Relais routier

- Spécialité sur commande: le lapin roulé (désossé) - La fameuse cave du patron

- Un bon moment de détente entre amisl UNE PARTIE DE CARTES - Chambres tout confort à louer

- Salle pour mariages, banquets, sociétés - Places de parc

- Assiette du jour Fr. 7.50

- Le café est offert è tous les routiers, è midi

- Chaque routier a la possibilité de se doucher gratuitement chez nous.

Famille OGAY-BUCHS, 1681 Prévonloup

Tél. 037/52 14 02 Fermé I« lundi

flBSi A

Le plaisir de la table

Menu spécial

d'été Tomates au fenouil avec pain croustillant au sésame

Vol-au-vent «Adriana»

Courgettes à l'étouffée

Fraises à la maltaise

Tomates au fenouil Pour 4 personnes:

4 grosses tomates bien fermes 1 fenouil

1 petit oignon

4 cuil. à soupe de crème acide 1 cuil. à soupe de ciboulette finement coupée

Découper le tiers supérieur des toma¬

tes et réserver les couvercles. Creuser la partie inférieure avec une cuillère à café. Egoutter et épépiner la chair des tomates et la couper en petits dés.

Emincer très finement l'oignon et le fenouil. Bien mélanger la crème acide et la ciboulette et ajouter cette sauce aux dés de tomates, oignon et fenouil.

En remplir les tomates, remettre les couvercles. Servir avec des tranches de pain croustillant au sésame.

Vol-au-vent «Adriana»

Pour 4 personnes:

4 belles coques de vol-au-vent 20 g de morilles ou bolets séchés 400 g d'émincé de volaille

1 cuil. à soupe de beurre 1 oignon

2 dl bouillon de poule 1 dl lait

Z2 cuil. à thé estragon haché 400 g petits pois frais ou surgelés 1 cuil. à soupe vinaigre blanc 4 œufs frais

/, cuil. à soupe fécule pommes de terre 1 cuil. è soupe cresson haché Faire tremper les morilles ou les bolets dans 1 dl d'eau froide. Faire revenir la chair de volaille émincée dans le beurre. Ajouter l'oignon finement haché et laisser suer 1-2 minutes.

Ajouter le bouillon, le lait, l'estragon et les champignons avec leur eau de trempage préalablement passée. Lais¬

ser cuire 15 minutes à feu doux. Au bout de 10 minutes, ajouter les petits pois. Entre-temps, faire cuire 1 litre d'eau avec le vinaigre. Casser les œufs un à un dans une tasse et les faire glisser dans l'eau vinaigrée au premier signe d'ébullition. Les retirer au bout de 3 minutes au moyen d'une écu- moire et les garder au chaud dans un plat au-dessus de la casserole d'eau bouillante. Délayer la fécule avec un peu d'eau ou de bouillon froid. Ajouter è la sauce et laisser épaissir en re¬

muant. Remplir les vol-au-vent réchauffés au four, dresser un oeuf poché sur le dessus, saupoudrer de cresson et remettre les couvercles.

i *>- « : -f-i f %S

... *'.■> .%£

ATètra Brik / PAK \

L'emballage optimal qui respecte les qualités intrinsèques des produits

qu'il contient

) ^ c'V.-L «i

e lf Ilf«t «

s'associe à tous les plaisirs

Courgettes à l'étouffée Pour 4 personnes:

500 g courgettes 250 g carottes

un peu de thym et de romarin 1 cuil. à soupe de beurre 1 cuil. à soupe de persil haché Couper en fines rondelles les courget¬

tes lavées mais non pelées, de même que les carottes pelées. Faire revenir le tout à la poêle dans le beurre et mijoter sans rajouter d'eau si possible. Assai¬

sonner de thym et romarin et saupou¬

drer de persil avant de servir.

Fraises à la maltaise Pour 4 personnes:

500 g de fraises 1 dl de jus d'orange 2 cuil. à soupe de sucre

Equeuter et partager les fraises, les dresser dans un compotier. Leur ajou¬

ter le sucre et le jus d'orange et lais¬

ser macérer au réfrigérateur pendant '1 heure.

(kfs) Ce qui est élaboré dans la cuisine est mis en valeur par la présentation sur la table d'hôte: ne mange-t-on pas aussi avec les yeux?

UNE RECETTE D'ANGLETERRE

Soupe de tortue

Il est reconnu même par les historiens français de l'art culinaire, que la soupe de tortue fait partie du patrimoine anglais. Autrefois, l'Empire colonial britannique assurait constamment le ravitaillement en tortues pour la soupe. Très tôt, on pouvait trouver la

«Real Turtle Soup» toute faite sur le marché.

De nos jours, on élève les tortues à soupe, qui ne se trouvaient que dans les pays chauds du Sud tropique, aux Etats-Unis et au Japon. Personne ne songe plus à l'heure actuelle è abattre les tortues, le restaurateur pas plus que la ménagère. Pour cette raison,

les livres de cuisine, à l'inverse du siècle dernier, n'ont plus è expliquer par des conseils détaillés, comment faire sortir par la ruse et la malice la tête de la carapace afin de pouvoir la tuer.

La soupe de tortue en conserve est simplement mise à chauffer. Mais on peut également la raffiner, comme dans la recette qui suit: à la «Lady Curzon». Lady Curzon était la femme du vice-roi des Indes: Marquess Cur¬

zon de Kedleston (1859-1925).

Peut-être raffolait-elle de sherry, mais ce n'est pas prouvé.

1 boîte de soupe de tortue, 4 cuil¬

lères à soupe de sherry, 4 cuillè¬

res à soupe de crème chantilly, 1 cuillère à thé de curry.

Faire chauffer le contenu de la boîte, sans faire bouillir, et servir dans des tasses à tortue. Verser une cuillerée de sherry dans chaque tasse, remuer, mettre une cuillerée de chantilly des¬

sus, saupoudrer de curry et passer un court instant sous la salamandre ou au four chaud, sans toutefois faire trop brunir.

Pâtisserie - Confiserie - Tea-Room

«DES REMPARTS»

vous propose ses délicieuses glaces maison et ses nombreuses spécialités

Famille R. Ecoffey

1680 Romont Tél. 037/52 23 07

HOTEL DU LION D'OR 1

Relais routier 1699 ST-MARTIN M. Sçhrago-Balocchi Jambon è l'os, Charbonnade Salles pour sociétés 2 jeux de quilles autom.

E Tél. 021/93 87 85 Fermé le lundi

)

\ }

snack-bar disco «La Falaise»

Le rendez-vous des gens sympas j (sans alcool) { - Petite restauration

- PIZZAS MAISON Croque-monsieur

Mme Michèle Jaunin Tél. 037/22 85 20 Neuveville 37 Fermé le lundi

Hôtel de la Croix Verte

Echarlens vV VV W W

Restauration soignée

Menu du jour, petite et grande cartes

Notre spécialité: TRUITES DE MONTAGNE

Très belle salle pour noces, sociétés et repas de famille Prière de réserver vos tables svp. Grand parking

M. et Mme Frossard-Riegler Tél. 029/5 15 15

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DE LA GARE Châtel-St-Denis

Menu du jour + service assiette Carte variée

Spécialités de saison (cuisses de grenouilles, chasse, poisson de mer, etc.)

Sur commande:

Ris de veau - Rognons de veau - Côte de bœuf ainsi que nos desserts maison

Salles pour sociétés, noces et banquets

Marcel Dewarrat, Chef de cuisine Tél. 021/56 70 80

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Estavayer-Ie-Lac

La cité à la Rose, comme on aime à la nommer (fleur qui apparaît dans les armoiries de la commune, et sur les anciens blasons des seigneurs d'Esta- vayer), a su conserver sa silhouette d'antan. Le Château Chenaux, siège de la Préfecture, les remparts et les portes, les maisons pittoresques et les ruelles étroites font l'admiration des voyageurs. L'église paroissiale ou collégiale, dédiée à St-Laurent, date du 14e siècle. On ne saurait passer sous silence la maison de la Dîme ou Musée d'Estavayer, qu'on nomme facilement le «Musée des grenouilles».

Un taxidermiste du siècle passé, avec une rare patience, a naturalisé des grenouilles, leur donnant des attitudes propres aux humains.

Estavayer-le-Lac s'est acquis une so¬

lide réputation pour les sports nau¬

tiques; on y trouve un débarcadère, un important port de petite batellerie, un téléski nautique et de sympathiques plages. L'hébergement des hôtes est assuré par de petits hôtels accueil¬

lants, par deux campings-caravanings

L'IilUOUKtt »»»

et par les nombreuses résidences secondaires situées pour la plupart au bord du lac. Les restaurateurs stavia- cois proposent de délicieuses spécia¬

lités. telle la friture de poissons du lac.

Parmi les très nombreuses promena¬

des, le long des rives du lac de Neuchâtel et dans la campagne broyarde, nous en retiendrons trois.

La première conduit jusqu'au centre touristique de Delley, Portalban et Gletterens. Le choix entre deux itiné¬

raires est possible: le long des rives du lac ou sur les falaises qui le dominent. La seconde promenade va jusqu'à Cheyres et Châbles. Cheyres est aussi un centre de vacances très fréquenté. Ce charmant village pos¬

sède d'ailleurs un atout particulier: les vignes. C'est par ce petit vignoble qu'on atteint les hauts de Châbles, d'où la vue sur les lacs est magni¬

fique.

La troisième balade, par la campagne broyarde, conduit à la Tour de la Molière, appelée aussi l'œil de la Suisse. Il s'agit d'une tour haute et carrée que mentionne Viollet-le-Duc dans son dictionnaire archéologique:

«un des monuments les plus intéres¬

sants du Xe siècle».

Quittant la vallée de la Broyé pour rejoindre le district de la Glâne, nous ferons halte à Payerne pour y admirer l'abbatiale, chef-d'œuvre de l'art ro¬

man en Suisse.

Pays que mon

BELLEGARDE

Un village gruérien fidèle à sa tradition de foi et de beauté

Si les fervents d'une nature alpestre, à la fois intime et sauvage, ont une prédilection pour notre vallée et notre village, si notre localité, avec son décor de montagne, avec le sourire de ses rustiques façades de bois, attire touristes, estivants et visiteurs, ces lieux réservent une admiration beaucoup plus profonde et intime à tous ceux qui ont l'honneur d'être bourgeois de notre cité ou qui ont eu la joie de vivre quelque temps dans notre belle vallée. Nous chérissons la terre où nos yeux et notre cœur ont éprouvé leurs premières impressions - le village dont les rues, les carrefours, les chemins familiers gardent le mystérieux souvenir de nos joies lointaines et de nos précoces chagrins - la maison close où des parents aimés nous enveloppaient de tendresse - l'église où Dieu parla si souvent à notre âme - le cimetière où dorment ceux qui nous rattachent au passé. Nous aimons cet ensemble de particularités naturelles, d'institutions, de coutumes, qui donnent è notre patrie son caractère distinctif. Nous nous sentons unis à ceux dont les ancêtres connurent les mêmes luttes, les mêmes épreuves, les mêmes enthousias¬

mes que nos ancêtres, notre cœur nous inspire d'aimer notre petit pays et la nature nous prescrit de l'aimer d'un amour de prédilection et de dévouement.

«obhî aim«! (VI)

(6)

onvenirs du temps passé

Monsieur le Rédacteur,

Auriez-vous la gentillesse de passer cette photo sur votre magazine «Fri- bourg-lllustré» que nous lisons tou¬

jours avec un très grand plaisir? Elle représente la maison paternelle de Monseigneur Placide Colliard, qui fut nommé évêque en 1916, à Fribourg, et qui était originaire d'Attalens. De gau¬

che à droite, nous reconnaissons Sœur Madeleine; Joseph Colliard, curé de Dompierre; mon grand-père; Mgr Pla¬

cide Colliard; mon oncle Denis, mort à l'âge de 92 ans; ainsi que mon papa, Tobie Colliard. Cette ferme se nomme

«La Pessettaz» et se trouve à Attalens.

Marie Grandjean-Colliard Avenue de Morges 72 bis 1004 Lausanne

Cinquante ans de bonheur pour un couple d'Arconciel

C'est dans une atmosphère très gaie et chaleureuse que M. et Mme Pierre Joye-Perriard ont fêté récemment leurs noces d'or. Pour cet anniversaire qui marque cinquante ans de vie commune, ils étaient entourés de leurs enfants et petits-enfants. Après avoir assisté à une messe célébrée par le Père Venance, toute la famille s'est réunie autour d'une table bien garnie au Café des Trois-Sapins, où les jubilaires furent complimentés comme ils le méritaient.

Fribourg-lllustré adresse à ce couple très sympathique et populaire, fidèle abonné à notre magazine, ses plus vives félicitations et que sa santé physique lui permette de vivre encore de multiples années de bonheur à deux.

Déjà quarante ans de bonheur

pour un couple de La Roche

Quel couple ne rêve-t-il pas de pouvoir fêter un tel événement, cela malgré les embûches de la vie? M. et Mme Paul Rey-Goumaz ont fêté récemment leurs noces d'émeraude dans l'am¬

biance de leur famille qui compte neuf enfants et quinze petits-enfants. Agés aujourd'hui de 67 et 62 ans, les jubilaires ont été complimentés et entourés d'affection au cours d'une journée merveilleusement réussie.

A son tour, Fribourg-lllustré adresse ses plus sincères félicitations à ce couple de La Roche, fidèle abonné à

notre magazine. Photo S. Curty

Toujours plus de FRIBOURGEOIS lisent et s'abonnent à FRIBOURG-ILLUSTRÉ.

Un magazine que chaque foyer attend avec impatience chaque quinzaine.

Des milliers de lecteurs ne peuvent plus s'en passer, c'est pourquoi ils n'ont pas hésité un instant à souscrire un abonnement à l'année.

(7)

Là-haut sur la montagne...

... l'est une G rte d'Allières!

Montagne s'élevant entre les vallées de Charmey, de la Gérine et de la Sarine, d'où l'on embrasse une vue étendue sur le Plateau suisse et les Alpes, La Berra est de plus en plus prisée par les sportifs en hiver et les touristes en été. Dans son décor harmonieux, séducteur et prestigieux, elle donne à celui qui ne fait que passer l'envie de revenir. De la Chartreuse de La Valsainte, il ne vous reste que quelques minutes en voiture, puis un peu de marche à pied dans les mille couleurs du printemps et les mille nuances de l'automne, pour atteindre la Gîte d'Allières, cet estaminet montagnard où il n'est pas rare de rencontrer des armaillis bourrant leur pipe devant trois décis...

Du bois qui réchauffe l'atmosphère

Un merveilleux panorama s'offre à vous de la terrasse de ce chalet qui date de 1933 et qui appartient au Ski- Club de Fribourg. Incendié en 1945, il a été reconstruit une année plus tard.

Fermé une nouvelle fois lorsque les anciennes installations de remontées

Chaleur humaine et détente

Là-haut sur la montagne, hiver comme été, un couple souriant et sympathique vous attend à chaque heure du jour et de la nuit. Elle, devant les fourneaux, où mijotent de bons petits plats, lui dans l'estaminet où il vous proposera le meilleur cru de sa cave bien garnie.

De là, vous avez loisir de déguster une authentique fondue gruérienne dans une rustique salle à manger ou d'admirer un magnifique coucher de soleil depuis la terrasse où l'odeur du jambon de campagne se mêle avec le parfum des pins, des fleurs et de la terre. Si vous ne savez que faire les 12 et 13 juillet, n'hésitez pas à chausser vos souliers de montagne pour grim¬

per jusqu'à la Gîte d'Allières où la Bénichon sera animée par un orchestre folklorique. Et si, par hasard, il était trop tard pour regagner votre domicile, un dortoir est à votre disposition avec

La Gîte d'Allières, un chalet qui vaut le déplacement. ,

Reportage publicitaire

Gabriel et Marcelle Sallin dans leur estaminet.

Une terrasse fort animée durant la saison estivale.

mécaniques ont été mises hors ser¬

vice, il a été ouvert au public en 1974 par M. et Mme Georges Berset qui l'ont exploité durant quatre ans. Depuis l'été 1978, il est tenu par un couple dont la popularité n'est plus à faire, Marcelle et Gabriel Sallin, qui vous accueillent dans un décor pittoresque où le passé et le présent se marient avec le dialecte et la manière de vivre sur l'alpe.

pension complète. Un univers monta¬

gnard que vous devez découvrir au moins une fois dans votre vie.

Je n'en dirai pas plus, car je suis déjà certain de vous rencontrer là-haut ce prochain week-endl

(Texte et photos G. Bourquenoud-FI)

BUVETTE-RESTAURANT

But idéal de sortie pour société GITE D'ALLIERES

Jambon de campagne Fondue

Grillades

avec possibilité de dormir Ouvert toute l'année LA BERRA

Petite restauration Samedi et dimanche:

M. et Mme G. Sallin Tél. 029/7 14 10 ou

(à 20 minutes à pied par Cerniat) Soupe de chalet 037/46 58 40

(è 75 minutes par Montsoflo)

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Le Groupe choral de l'Intyamon, dirigé par M. Pierre Robadey.

Une journée de retrouvailles en Haute- Gruyère pour la Fédération fribourgeoise du costume et des coutumes

La Fédération fribourgeoise du costume et des coutumes a tenu ses assises annuelles à Albeuve où elle était, pour la première fois, l'invitée du Groupe choral de l'Intyamon auquel avait été confiée l'organisation de cette assemblée qui se déroula dans une atmosphère qui sentait l'orage.

Accueillis en chansons par l'ensemble vocal précité, dirigé par M. Pierre Robadey, les délégués eurent le loisir de se détendre par une excursion aux Sciernes d'Albeuve qui fut suivie d'un repas et d'une soirée récréative dans ce charmant village de la Haute- Gruyère. Cette rencontre était honorée par la présence de M. Bernard Rohrbasser, préfet de la Veveyse et président cantonal des musiques, qui apporta son soutien dans l'organisation des manifestations que la FFCC envisage organiser à Fribourg en 1981, à l'occasion du 5" centenaire de l'entrée du canton dans l'Alliance fédérale.

ment cette fête qui aura cette année comme invité le canton du Jura, et en 1982 le Tessin. Sur pression de certains membres de Bulle et Courtepin, la collaboration de la FFCC a été catégo¬

riquement refusée par l'assemblée qui a purement et simplement renoncé à voter. Une telle décision a fait que les débats ont pris fin sur une note d'amertume bien compréhensible.

La FFCC aura aussi sa bannière

Fribourg et les Grisons étant les seules sur vingt-six fédérations à ne pas avoir de bannière cantonale, le président a précisé qu'un fonds a été constitué à cet effet et qu'il attend de trouver un parrain et une marraine.

Notons encore que la Singine et la Glâne seront représentées au comité par MM. Marius Hayoz et Bernard Chatton, alors que Mlle Elisabeth Lauper, de Guin, a été nommée secrétaire pour la partie alémanique du canton.

La soirée récréative qui a complété cette journée de retrouvailles des cos¬

tumés en Haute-Gruyère, a été agréa¬

blement animée par le Groupe choral de l'Intyamon, que dirige M. Pierre Robadey et que nous félicitons pour ses prestations de qualité.

(Texte et photos G. Bd)

Le costume de la fanfare de Bösingen.

Une saine évolution

La FFCC comptait 59 membres en 1939, elle a aujourd'hui dans ses rangs 51 sections et plus de 2300 membres, ce qui lui permet d'être au septième rang des vingt-six associations canto¬

nales. Au cours de l'assemblée d'Al¬

beuve, elle a accueilli la fanfare de Bösingen comme nouvelle section, laquelle s'est enrichie d'un magnifique costume paysan qui fut présenté aux délégués.

Désireuse de marquer à sa manière le 500* anniversaire de l'entrée de Fri¬

bourg dans la Confédération, la Fédération fribourgeoise organisera, au mois de juillet 1981, l'assemblée des délégués de la Fédération natio¬

nale des costumes suisses, ainsi qu'une exposition des costumes de notre pays dans les vitrines de Fri¬

bourg. Elle recevra près d'un millier de délégués qui auront le plaisir d'assister au festival «Terre et Lumière» qui sera joué à Fribourg au cours de l'été 1981.

Pour éviter que la carte de fête soit trop élevée, le comité a proposé que la

FFCC prenne une partie des frais à sa charge. Le montant de 5500 francs sera partiellement couvert par un don généreux que la Loterie romande a bien voulu remettre à la Fédération pour la promotion du costume fribour- geois.

Une démission

C'est pour une raison bien particulière que la Société des Amis fribourgeois de Montreux a présenté sa démission de la FFCC et non pas pour entrer dans l'Association Joseph Bovet, puisque la société précitée est membre fonda¬

trice de l'AJB et elle ne l'a jamais quittée.

Un refus mal accepté M. Robert Esseiva, de Fribourg, délégué de l'Union folklorique interna¬

tionale, initiateur de la «Mi-été et ronde des cantons», manifestation qui se déroulera chaque année dans le chef- lieu fribourgeois (sauf en 1981), a de¬

mandé à la FFCC de patronner morale-

Les membres du comité. Debout, au milieu, M. Albert Jaquet, président de la FFCC.

(9)

A la devanture du libraire - r* a* y4 f-

PIERRE SPORI

à la Galerie

des Pas Perdus

* .mJ

■ ' <r y .î»' Le visage detendu, le regard

illuminé, c'est un Pierre Sport rajeuni que nous avons ren contré lors du vernissage de son exposition à Bulle. Pour le présenter, un compagnon de toujours: Emile Gardaz. Avec son esprit habituel et le ton de l'amitié, il relève le talent de l'artiste qui toujours a su se sortir des embûches et difficultés placées sur son chemin.

«Homme des Buffets tie Gare» se plaît-on à nommei Spori. Un endroit qu'il affec tionne, car il l'inspire: un vi¬

sage croqué à la hâte un dessin tracé sur un set de table, un bout de papier Qu'importe le matériel, l'essentiel est d'exprimer ce qu'il ressent et, côté public, c'est ainsi qu'on le connaît et l'apprécie.

En visitant cette exposition, on est frappé par son œuvre.

Elle éclate. Les tons renou¬

velés attirent l'œil. Si derrière ses «Christs», ses «martyrs», ses «gitans» on retrouve les traits de l'angoisse, senti¬

ment avec lequel l'artiste semble lié à tout jamais, ses

«clowns» ont la naïveté et la tendresse de l'enfance, alors que ses «tournesols», ses

rssuiieni la ycui-- liiJ'.eà les huiles, travaillées t» la lame, prennent du tehef Lea ma¬

quettes de vitrai > ne don¬

nent pas ieur véniaPie effet mais l'on peut aisément nr.<j gmer ce qu'ils deviennent avec le jeu. d<r*s lumières Ce n'est un se^iet ,.'Our per sonne ies ver.teis te lelevtiV.

souvent: Spor> «..-i or« Jc;.>

maîtres dans \ an u vitidii Au cuiur de v'eiu.-

le visiteur s'étonne pout ôft*

de découvrir vies «.oraiiiiques Oeuvres à quatre nio.'ts eilet, allient ie talent a Antoinette Bosshard pour le travail de

poterie et celui de P Spori pour la décoration.

Une exposition qui semble ouvrir une porte sur un avenir plein de promesses et c est en cela que ie message des artistes devrait réveiller !e pu¬

blic. «M n'y a pas d'âge pour se renouveler la créativité est

•jne ressource inépuisable»

/ /• f>äsjl

71. n- nç$\t 'nii'it \k*i luvtet' t .

fd\je f£3itSct

par Monique P.. j»

Oerriére le Pays-d'Enhaut des va- ejnees et sous les traditions pitto¬

resques des alpages, Claude Quar¬

tier a découvert une région de montagne qui lutte pour survivre.

Un livre de Claude Quartier Son tableau de la vie paysanne aujourd'hui est une réussite. Il est chaleureux, précis dans les chiffres, clair dans l'exposé des grandes options de la politique agricole, attentif aux détails humains. Il sait évoquer une journée au chalet et décrire un paysage. Entraînés, comme dans une promenade, des gorges de La Tine à Rougemont et des pâturages du Vanil Noir à la coopérative de L'Etivaz, nous parti¬

cipons à l'aventure d'une petite communauté que le commerce du fromage rendit prospère au 18e siè¬

cle, qui perdit la maîtrise de sa spécialité au 19e et dans la premiè¬

re moitié du 20e siècle, et qui est parvenue, à une date récente, à remonter la pente. Et les pentes sont raides, du côté de Château- d'Oex! Le cas du Pays-d'Enhaut est exemplaire. Dans toute l'Europe et sur une large portion du territoire suisse, on trouve des zones que la prospérité et la rationalisation ont laissées en marge.

Ce livre, préfacé par G.-A. Cheval-

!az, Président de la Confédération, nous permet de comprendre les problèmes posés par l'avenir des Alpes. Avec réalisme et sensibilité, Claude Quartier nous révèle com¬

ment on tente, dans une des plus belies régions vaudoises, d'éviter i'abandon et la catastrophe.

Aux Editions'24 heures.

(10)

LES PEUPLES

D'AFRIQUE DU SUD (VI)

Les Blancs d'Afrique du Sud

4 320 000 Blancs. Environ 17% de la population globale de l'Afrique du Sud. D'après le recensement de 1970, 56% d'entre eux ont pour langue maternelle l'afrikaans, 38%

l'anglais, 1% est bilingue, 5% ont une autre langue maternelle, entre autres allemand, hollandais, portugais. 12% des Blancs sont des immigrants venus de Grande-Bretagne, d'Allemagne, de Hollande principalement. 86% des Blancs vivent dans les villes.

30% de la population blanche masculine entre 25 et 64 ans ont un minimum de 12 années d'études. 7% possèdent un diplôme universitaire.

Au recensement de 1970, 40% des Blancs exerçaient une activité rémunérée. 30% des femmes, âgées de 15 à 64 ans, exerçaient une occupation lucrative. Le taux de croissance démographique s'élève de 1,4% par an. La longévité moyenne est de 65 ans pour les hommes, 72 ans pour les femmes. Les Eglises les plus importantes sont: l'Eglise réformée hollandaise (42,9%), l'Eglise anglicane (12,6%), l'Eglise méthodiste (8,7%) et l'Eglise catholique romaine (6,2%). En dépit de la diversité de leurs origines, les Blancs d'Afrique du Sud constituent une nation homogène.

La Grande Caserne, au Cap. C'est dans ces bâtiments qu'eurent lieu les premières représentations théâtrales en Afrique du Sud, lorsque des soldats français en garnison montèrent «Le Barbier de Séville» de Beaumarchais, en 1781.

Au plaisir d'offrir un abonnement à Fribourg-lllustré, vous ajoutez le plaisir de recevoir, donc vous faites bénéficier

vos parents et vos amis d'un cadeau fort agréable.

Rappel historique

Le Grand Trek avait divisé l'Afrique du Sud en deux camps: deux Républiques boers indépendantes, le Transvaal et l'Etat libre d'Orange, d'une part, et deux colonies britanniques, le Cap et le Natal, d'autre part. En 1877, l'Angle¬

terre annexa le Transvaal. Mais, dès 1881, la première guerre angloboer, au terme de laquelle les armées de la Couronne furent défaites, annula cette annexion.

En 1885, les Anglais franchirent le Limpopo et occupèrent ce qui allait devenir la Rhodésie - qui doit son nom à Cecil Rhodes. Il s'agissait d'une manœuvre d'encerclement du Trans¬

vaal et de l'Etat libre d'Orange, désormais seuls obstacles à la pro¬

gression de l'impérialisme britannique, dont le plus grand défenseur était Cecil Rhodes. Celui-ci, en effet, rêvait de créer un empire colonial qui s'étendrait du Caire au Cap, et serait relié par le chemin de fer et le télégraphe.

En 1886, un aventurier, Georges Harri¬

son, découvrit une gigantesque veine aurifère dans le Witwatersrand: il s'agissait du plus grand gisement d'or au monde! Le Transvaal, qui avait alors à sa tête le président boer Paul Kruger, devint l'objet de la convoitise des Britanniques.

C'est le 11 octobre 1899 qu'éclata la seconde guerre des Boers. Elle prit fin le 31 mai 1902, lors de la signature du Traité de Vereeniging. Cette fois, les Boers étaient vaincus, et l'Afrique du Sud tout entière devenait colonie bri¬

tannique.

Les Afrikaners ne renoncèrent pas à leurs aspirations nationalistes: dès 1902, ils fondèrent leurs propres partis politiques.

Anglais et Afrikaners siégèrent bientôt côte à côte à la Convention nationale (1908-1909) pour rédiger un projet de loi que le Parlement britannique adopta comme loi sur l'Afrique du Sud. Elle définissait la Constitution de l'Union sud-africaine, qui entra en vigueur le 31 mai 1910. L'Union était formée des quatre provinces du Cap, du Transvaal, de l'Etat libre d'Orange et du Natal.

Tout au long de ses cinquante années d'existence, elle ne cessa de s'éloigner de la Grande-Bretagne. Ellè eut bientôt ses propres ambassadeurs à l'étran¬

ger, son drapeau, son hymne natio¬

nal... C'est le 31 mai 1961, cinquante ans jour pour jour après la création de l'Union que la République sud-afri¬

caine fut proclamée.

Aujourd'hui

L'Afrique du Sud a à sa tête un Prési¬

dent de la République élu pour sept ans. Le Parlement sud-africain est composé de deux. Châmbres, l'Assemblée et le Sénat: A l'issue du remaniement entrepris par le Premier- ministre,.. M. P.W. Botha, il restera 18 ministères.

L'Afrique du Sud possède deux capita¬

les: Le Cap est la capitale législative. Le Parlement y siège de février à juin.

Pretoria est la capitale administrative.

De nombreux pays ont deux ambassa¬

des en RSA, l'une à Pretoria, l'autre au Cap.

(A suivre) Tirée de la revue Panorama. Reproduction autorisée par l'ambassade de l'Afrique du Sud. A Berne.

(11)

I« huitième

•« noi(i«m«

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

district

Les membres du comité de l'AJB.

Joie du cœur et de l'esprit

à l'assemblée des délégués de l'Association Joseph Bovet

à Genève

Un nouveau membre au comité

Le programme de la journée étant très chargé, l'assemblée des délégués se déroula sur les chapeaux de roues. M.

Raymond Perroud, de Bâle, a donc rapidement mené les débats tout en évitant que trop de questions soient posées, ceci afin de tenir l'horaire qui lui était imparti par les organisateurs de cette manifestation. Une minute de silence fut respectée en hommage aux défunts, puis ce fut la partie adminis¬

trative avec les communications du comité, le rapport du président et la présentation de la situation financière de l'Association par M. Félix Brulhart, de Montreux.

Un montant de 500 francs a été ac¬

cordé par l'assemblée à M. Perroud pour les frais de correspondance et les contacts avec les Fribourgeois de l'étranger, afin que ceux-ci soient ren¬

seignés objectivement sur les festi¬

vités de 1981, à Fribourg.

Pour occuper la place laissée vacante au comité par la démission de M. Alois Schmutz, de Sion, les cercles du Valais ont proposé M. Jean-Paul Marmil- lod, président de l'Amicale des Fri¬

bourgeois de Monthey. Ce dernier a été élu par acclamations. Souhaitons que l'arrivée de ce jeune membre au comité de l'AJB puisse raffermir et améliorer les liens entre les cercles du Valais et l'Association Joseph Bovet.

C'est d'ailleurs, disons-le en toute franchise, l'objectif de cette élection.

Pour une amélioration des finances en vue de 1981 Considérant que la cotisation de quinze francs par société et par année n'est plus suffisante pour permettre à l'Association de faire face à ses nom¬

breuses obligations, le comité a de¬

mandé aux délégués de la porter à cinquante francs à partir de 1980. Ce n'est qu'après avoir été encouragé par M. Francis Monney, président de l'Amicale de Morges, que l'assemblée accepta cette proposition. L'augmen¬

tation de cette cotisation permettra à l'AJB de couvrir une partie des frais qu'elle devra supporter en vue des festivités 1981. En plus de cela, elle bénéficiera d'un certain montant qui lui sera versé par l'Etat à l'occasion du 500* anniversaire de l'entrée de Fri¬

bourg dans la Confédération.

Le 20 mai 1814, Genève transmettait officiellement à la Diète suisse le vœu d'être admise comme canton dans la Confédération. Le 1er juin, la garnison demandée par les Genevois, composée de soldats de Fribourg et de Soleure, débarquait au Port Noir. C'était le premier pas visible vers cette réunion si vivement désirée depuis longtemps. Le récit fait par Augustin de Candolle en est un vivant témoignage.

«La troupe suisse, composée de deux cents hommes de Fribourg et cent de Soleure, est arrivée aujourd'hui. Dès le matin, toute la ville était dans la joie, il semblait que nous prenions une nouvelle existence par l'idée que notre indépendance allait être corroborée par notre réunion à la Suisse comme un nouveau canton. Jamais je n'ai vu dans notre ville des démonstrations de contentement aussi vives et qui allaient jusqu'à l'enthousiasme;

s'il y avait des gens de mauvaise humeur, ils se gardaient bien de le laisser apercevoir».

Le dimanche 8 juin 1980, des Fribourgeois en et hors les murs ont envahi une nouvelle fois Genève pour participer aux assises annuelles de l'Association Joseph Bovet qui était l'invitée du Cercle fribourgeois de Genève, lequel fêtait le soixantième anniversaire de sa fondation. L'an prochain, nos compatriotes feront le parcours en sens inverse pour se rendre à Fribourg où aura lieu le 6e Rassemblement des Fribourgeois hors les murs à l'occasion des festivités qui marqueront le 5e centenaire de l'entrée de ce canton dans l'Alliance fédérale.

M. Jean-Paul Marmillod, de Monthey.

nouveau membre du comité.

(12)

Assemblée des délégués de l'Association

Joseph Bovet à Genève

(Suite de la page 12)

L'orchestre »Les Chardonnerets» de Genève, un ensemble formé de M. et Mme Joseph Uldry et de leurs cinq filles.

De gauche à droite, Mme Alice Sache, dame d'honneur; M. Jules Zay, banneret de l'ancien drapeau et Gaston Niclass, banneret du nouveau drapeau, entouré de dames d'honneur en costume fribourgeois.

Un rendez-vous à ne pas manquer

M. Louis Joye, membre du comité et délégué aux relations avec les auto¬

rités fribourgeoises, a fait un magistral exposé sur ce que seront les Journées des Fribourgeois du dehors au 5* cen¬

tenaire de Fribourg. Le samedi 20 juin, arrivée de nos compatriotes à Estavayer-le-Lac, assemblée des délégués de l'AJB à la salle du Grand Conseil et soirée animée par les chora¬

les et groupes folkloriques des cercles faisant partie de l'Association. Le di¬

manche 21 juin, messe à la cathédrale St-Nicolas, cortège en ville de Fri¬

bourg, banquet et partie officielle à la halle du comptoir. De plus amples détails vous seront communiqués dans notre magazine ces prochains mois. M. Joye a été vivement remercié pour le travail réalisé jusqu'à ce jour dans l'organisation de ce rassemble¬

ment 1981.

Chez nos amis de Bienne Sur proposition du comité, l'assem¬

blée a décidé de confier l'organisation de l'assemblée annuelle des délégués de 1982 à la Société fribourgeoise de Bienne, laquelle est présidée avec beaucoup de dynamisme par M. Mi¬

chel Fragnière, qui s'est déclaré heu¬

reux d'accueillir ses compatriotes hors les murs.

«Le Vieux Chalet», entonné par M.

François Chassot et chanté par tous les délégués, a mis un point final à cette assemblée qui s'est avérée très fructueuse et déterminante pour l'avenir de l'Association Joseph Bovet.

(Texte et photos G. Bd)

M. Raymond Perroud (à gauche) re¬

mettant une channe à M. Félix Brulhart, trésorier de l'AJB.

huitième rivitavme

district OI»ll ll»l

Une vue de cette assemblée.

i . '*/> y*? '

(13)

Historique du FC SORENS Depuis longtemps, les jeunes de So- rens s'adonnaient à la pratique du football, de façon plus ou moins assi¬

due et plus ou moins épique (certains se souviendront des matches acharnés opposant le village et le hameau de Malessertjl

Mais en 1970, l'idée de fonder une société prend corps. Et le 11 décem¬

bre, le grand moment est arrivé: un club est créé, avec comme premier président M. Irénée Savary, instituteur.

Le tout jeune comité se met immédia¬

tement à la tâche afin que l'équipe puisse débuter en championnat dès l'année suivante.

Un nouveau terrain de sports pour le dixième anniversaire du Football-Club Sorens

C'est dans la joie et l'amitié que la benjamine des sociétés culturelles et sportives de ce joli village gruérien a fêté son dixième anniversaire. Pour marquer la première décennie du Football-Club Sorens, un magnifique terrain aménagé grâce à la compréhension des autorités communales, mais aussi au travail des membres, a été inauguré le deuxième week-end de juin par des festivités qui ont scellé ce double événement.

Comité du FC Sorens Denis Romanens, président;

Bernard Fragnière, vice-président;

Martin Castella. secrétaire;

André Fragnière, caissier;

Jean-Pierre Bussard, entraîneur.

Comité d'organisation Irénée Savary, président;

Jean-Louis Villoz, vice-président;

Martin Castella, caissier;

Jean-Louis Romanens, secrétaire;

André Fragnière, bars;

Francis Magnin, construction;

André Pégaitaz, décoration + jeux;

Maurice Ayer, festivités;

Bernard Dèvaud, livret de fête;

Jean-Michel Pasquier, parc et police;

Denis Romanens, publicité, presse et sport;

Serge Del Mastro, restauration.

Si la première saison n'occasionne que peu de satisfactions quant aux résul¬

tats, 1972 apporte au FC la joie de pouvoir jouer sur son terrain. Cette même année, afin d'assurer la relève, une équipe de juniors B est formée et s'illustre tout de suite. En 1974, elle offre à notre société son premier titre en devenant championne de groupe.

Actuellement, un mouvement juniors regroupe les clubs de Sorens, Gume- fens, Echarlens et Corbières.

Quant aux actifs, ils continuent une progression régulière pour arriver à un résultat inespéré. En effet, à la suite du championnat 1974-75, ils arrachent le titre de champion de groupe et défendent les couleurs de notre loca¬

lité lors des finales de promotion en 3e ligue. S'ils échouent finalement, ils se souviendront néanmoins longtemps de ces joutes.

Dès le début de l'année 1976, le co¬

mité, sous la présidence de M. René

Ducret, étudie plusieurs projets pour un nouvel emplacement de sport, l'autre s'avérant trop exigu. Grâce à l'apport précieux de notre commune, un endroit est trouvé. Dès cet instant, M. Bernard Fragnière prend en mains les rênes de la société et, avec l'aide très appréciée du Bureau des autorou¬

tes et l'amabilité de l'entreprise Gri- soni, les travaux d'aménagement débutent. Sous l'experte responsabi¬

lité de M. Maurice Magnin, joueurs,

actifs ou juniors, et amis du FC œuvrent durant plus de deux ans pour parvenir è un terrain considéré par beaucoup comme l'un des plus beaux de la région.

Denis Romanens président du FC Sorens

:\ LES SPORTS DANS LA BROYE

Tireurs de Seiry-Bollion en fête

Soucieux de marquer d'une pierre blanche son 60* anniversaire, les tireurs à 300 m de Seiry-Bollion ont inauguré un nouvel étendard qui eut pour parrain et marraine M. Conrad Lambert et Mme Gabrielle Chanex. Cette journée parfaitement réussie avait été organisée par le comité de la société, ayant à sa tête M. Robert Bise.

(Photo FI)

(14)

Fribourg Olympic Basket

Il n'y a mime pas 20 ans, le basketball est né à Fribourg. Les membres du Club Athlétique Fribourg (CAF) ont décidé de former une équipe pour se maintenir en forme pendant l'hiver. Fribourg Basket a commencé, mais quelques années plus tard il a reçu un frère et aussi grand rival local, Olympic.

Heureusement, les deux clubs se rendirent compte que si l'on voulait doter Fribourg d'une bonne équipe de basketball, il fallait réunir les forces éparses.

Aussi, en 1961, ce fut la fusion de deux clubs sous le nom connu aujourd'hui de partout - Fribourg Olympic Basket.

La dernière décennie a vu briller la première équipe du club à plusieurs reprises. Successivement sous la direction des entraîneurs Robert Koller, Célestin Mrazek et Ed Klimkowski, les joueurs, dont plusieurs ont porté le maillot national, ont remporté 5 fois le titre de champion suisse, gagné 2 fois la Coupe suisse et ils ont été les premiers à participer à la Coupe d'Europe des clubs champions.

Un

entraînement moderne

Tout cela n'aurait pas été possible sans une base solide. En effet, le club a de la chance de pouvoir compter sur une équipe de dirigeants exceptionnels.

Sans relâche, ils assurent la marche d'une société de 250 joueurs et joueu¬

ses répartis dans les 12 équipes diffé¬

rentes. Le plus grand club de basket¬

ball helvétique jouit d'une grande po¬

pularité dans la ville de Fribourg et dans le canton où il peut s'appuyer sur environ 400 supporters. Depuis des années, la salle est devenue trop petite

pour le nombreux public qui suit les matches de plus en plus captivants.

Mais Fribourg Olympic a innové encore une fois de plus. Après avoir adopté comme premier un système d'entraî¬

nement moderne (5 entraînements par semaine), il a commencé à utiliser les systèmes de jeu en attaque et en défense modernes, encore jamais vus en Suisse. En même temps les diri¬

geants ont décidé, pour augmenter l'efficacité et l'intérêt du jeu, de sollici¬

ter un concours des joueurs étrangers - la pratique courante dans les autres pays voisins. Nettement distancés, les autres clubs helvétiques se sont mis sur la même voie et leurs efforts ont porté des fruits. Le championnat est devenu très équilibré, aux côtés d'excellents joueurs étrangers, les jeu¬

nes progressent plus rapidement au plus grand profit des spectateurs.

Un club

à l'avant-garde

Photos G. Bd

Texts tiré du magazine de sport de la BPS.

Le jeu et l'équipe

Un match de basketball se dispute entre deux équipes composées de 10 joueurs chacune: 5 joueurs en jeu et 5 remplaçants. Le manager est le directeur de l'équipe. Il donne des conseils à ses joueurs de l'extérieur du terrain. C'est lui qui procède aux changements de joueurs.

L'objectif de chaque équipe est de lancer le ballon dans le panier de l'adversaire, et d'empêcher l'autre équipe de s'emparer du ballon ou de marquer, en respec¬

tant les règles du jeu.

La partie comporte 2 mi-temps de 20 minutes chacune, séparées par une pause de 10 minutes.

Le décompte des points se fait par - panier réussi, 2 points - lancer-franc réussi, 1 point.

Le résultat final peut donner un vainqueur ou une égalité. Si vers la fin du match le score est nul, le jeu doit continuer par une ou plusieurs prolongations de 5 mi¬

nutes, jusqu'à la victoire d'une équipe.

Chaque équipe dispose de deux temps morts, d'une minute par mi-temps et d'un temps mort dans chaque prolongation. Le temps mort permet au manager de donner des conseils tactiques i ses joueurs.

(15)

Un centre romand de l'autocollant

au cœur du Pays de Fribourg

Seit 9 Jahren ist Jean Vecchione im Siebdruck tätig, die ersten Jahre im Kanton Waadt, die letzten 4 Jahre im Tessin. Sein Unternehmen VSI Sérigraphie/Siebdruck hat sich nunmehr kürzlich in Rosé/FR niedergelassen, hauptsächlich aufgrund der besseren geographischen Lage, die es erlaubt, fast die ganze Schweiz in verhältnismässig kurzen Anfahrtszeiten zu erreichen. Ein wichtiger Punkt für die weitere Entwicklung der Firma.

Der Aussendienst wird von Jean Vecchione persönlich bewerkstelligt und die Kund¬

schaft befindet sich im Raum von St. Gallen bis nach Genf.

Machine à imprimer en sérigraphie, entièrement automatique. Nous reconnaissons au premier plan, MM. Roger Roulin, publiciste BEF; Guy Macheret, directeur de l'Office de développement économique du canton de Fribourg; et Jean-Marie Barras, syndic d'Avry-Rosé.

VSI Siebdruck bedruckt alle flachen Materialien bis zum Weltformat. Die grosse Spezialität ist jedoch der Selbstkleber in nur allen möglichen Formen. Sämtliche Arbeiten, ab der sogenannten Reinzeichnung bis zum fertigen Endprodukt, bereit zur Vertei¬

lung, werden im eigenen Haus durch¬

geführt. Seit ca. einem Jahr, ist es Jean Vecchione gelungen, seine Produkte ebenfalls zu exportieren. Die wichtig¬

sten Kunden befinden sich in der Schweiz und in der BRD. Es ist sein Ziel, den Export auch in andere europäische Länder auszubauen.

Die Installationen der VSI erlauben es aber auch anderen Siebdruckereien gewisse Dienstleistungen in Anspruch zu nehmen, wie das Bespannen und das Entwickeln der Rahmen, Spezial- drucke. Stanzen von speziellen For¬

men, etc.

Zur Zeit beschäftigt VSI Siebdruck 7 Angestellte und es ist vorgesehen, kurzfristig noch 2 bis 3 Personen zu¬

sätzlich zu engagieren, um auch das Tätigkeitsfeld noch weiter auszu¬

bauen, wie z.B. bedrucken von T- Shirts, Glas, etc. Mit insgesamt ca. 10 Mitarbeiter ist VSI ein gut beweglicher Betrieb, um auf fast alle Kundenwün¬

sche optimal eingehen zu können.

Die Rohstoff-Fabrikanten der Selbst¬

klebefolien sehen eine optimistische Zukunft für das kommende Jahrzehnt.

VSI bemüht sich immer die Qualität ihrer Produkte zu verbessern und glaubt, dass der Siebdruck ein wichti¬

ger Bestandteil in der Werbung bleibt.

De gauche à droite: MM. Roland Berset, vice-syndic d'Avry-Rosé; Mlle Heidi Blaser, responsable de l'administration de VSI: Jean Vecchione, directeur et propriétaire de

VSI. Quelques personnalités visitant l'entreprise.

1 )

C'est sur la rive gauche de la Glâne, plus précisément sur la commune d'Avry-Rosé que s'est installée, il y a quelques mois, une sérigraphie industrielle spécialisée dans les autocollants. Cette jeune et dynamique entreprise a été inaugurée le 6 juin 1980 au cours d'une manifestation à laquelle participaient une brochette de personnalités du monde économique et politique.

Jean VECCHIONE 26. 1. 1945 Etudes Neuchâtel

Position dans l'entreprise Directeur et propriétaire Désirs professionnels

Le perfectionnement et le déve¬

loppement de la sérigraphie en général

Son objectif

Intéresser la jeunesse à la séri¬

graphie

De gauche à droite, autour d'une machine sérigraphie format mondial, nous remarquons MM. Georges Rouiller, gérant de la Coopérative de cautionnement; Jean-Marie Barras, syndic d'Avry-Rosé; Jean Vecchione, directeur VSI; Jean-Daniel Papaux, secrétaire communal; Marius Barras, conseiller communal; Hubert Laupert, préfet de la Sarine; Roland Berset, vice-syndic; Emile Aebischer, assureur.

Photos G. Bourquenoud - FI

M. Jean Vecchione (à gauche) expliquant un travail réalisé par VSI à MM. Marius Barras, conseiller communal; Jean-Marie Barras, syndic d'Avry-Rosé; Hubert Lauper, préfet de la Sarine.

Pourquoi dans le canton de Fribourg?

M. Jean Vecchione, qui travaille depuis neuf ans dans la sérigraphie, a vécu cinq ans dans le canton de Vaud et quatre ans au Tessin, avant de s'installer à Rosé/FR où le dévelop¬

pement de son entreprise est d'ores et déjà assuré par une meilleure situation géographique. Il s'occupe personnelle¬

ment du service commercial externe, qui s'étend de St-Gall â Genève.

Que fabrique-t-on dans cette entreprise?

VSI Sérigraphie imprime toutes les matières plates jusqu'au format mon¬

dial. Sa grande spécialité est l'auto- tocollant(plastiqueadhésif)sous toutes ses formes. Cette entreprise exécute tous les travaux â partir d'une ma¬

quette graphique â l'autocollant prêt â être distribué. Grâce au dyna¬

misme et à la volonté de M. Jean Vecchione, elle a réussi, il y a un an, è exporter ses produits è l'étranger. Les clients les plus importants se trouvent en Suisse et en Allemagne. VSI a également pour objectif de développer l'exportation vers d'autres pays d'Europe.

Au service de l'artisanat Les installations de la VSI permettent aux sérigraphes artisans de faire appel è ses services pour des travaux déli¬

cats, tels que la tension et le dévelop¬

pement des cadres, l'impression spéciale, la découpe du platine, etc.

Une évolution qui s'annonce réjouissante Actuellement, cette entreprise occupe sept employés. Son directeur envisage d'engager â court terme encore quel¬

ques personnes, ceci afin d'agrandir son champ d'activité, tel que l'im¬

pression sur T-Shirt, verre, etc. La direction est convaincue qu'avec dix collaborateurs, VSI sera une entreprise flexible qui pourra répondre à toutes les exigences de la clientèle.

M. Jean Vecchione est optimiste quant è l'avenir des fabricants de matière première (plastique adhésif). En amé¬

liorant continuellement la qualité des produits, il ne fait aucun doute que la sérigraphie restera le point fort de la publicité durant la prochaine décennie.

Reportage publicitaire

(16)

Les nouvelles Mercedes-Benz S.

Pour la première lois, il existe des voitures de série qui, tout en étant plus économes que leurs devancières, offrent plus de place, de confort et de sécurité.

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Résolument dessinée selon les lois de l'aéro¬

dynamique. la nouvelle carrosserie est à la fois fonctionnelle et belle.

Son capot plongeant, son pare-brise fortement incliné et sa ceinture de caisse s'élevant pro¬

gressivement vers l'arrière lui donnent un co¬

efficient de pénétration dans l'air de 0,36. C'est l'un des plus bas que puisse atteindre aujour¬

d'hui une berline de série.

L'allégement des nouveaux modèles, obtenu par l'emploi d'alliages légers, de tôles à haute résistance, de nouvelles matières plastiques et de formes garantissant une stabilité supé¬

rieure. atteint jusqu'à 280 kg. selon les versions.

Les moteurs à six cylindres, encore perfection¬

nés. et les nouveaux V8 en alliage léger qui

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Un ruisseau qui a fait couler beaucoup d'encre dans son eau

A vingt minutes du pont d'Allières, au-dessus des Cergniettes. à un endroit où l'on ne va pas en carrosse, au fond de la forêt de la Cergny-Polly, sur la rive gauche de la rivière de l'Hongrin, se trouve une anfractuosité de rocher, une caverne naturelle avec un entonnoir de deux pieds de largeur sur un pied de hauteur. C'est là que le ruisseau de Neirivue prend sa source et se détache ainsi de l'Hongrin. A la suite de quelles recherches les gens de ce village gruérien sont-ils parvenus à découvrir cette origine de leur ruisseau? Il serait difficile de le dire. Une chose qui est certaine et même prouvée par des titres authentiques, c'est qu'ils allaient déjà, il y a trois quarts de siècle, diguer sur l'Hongrin lorsque l'eau manquait à la Neirivue. Ils ont également pu établir que l'eau de l'Hongrin met deux heures à parcourir son trajet souterrain. Ils savent aussi qu'au-dessus d'Albeuve, à l'endroit appelé la «Grosse- Frasse», existe un entonnoir d'une profondeur immense. Certains habitants de la région le considèrent comme le soupirail de l'enfer, car autour de cet entonnoir avaient lieu les danses des sorciers que le diable conduisait en personne.

La Neirivue:

Sortant de son voyage souterrain, la Neirivue se fraie un chemin sous les haies, à travers les pâturages.

De l'eau qui a toujours la même température

Ce village de la Haute-Gruyère doit son nom au ruisseau qui l'arrose.

Neirivue veut dire: eau noire. Celle-ci noircit non seulement la mousse qu'elle produit en abondance, mais aussi les truites qui y vivent et le bois qui y séjourne. La température de cette eau, toujours la même, en hiver

comme en été, est de huit degrés environ au-dessus de zéro. C'est dire qu'elle ne gèle pas, même pendant les hivers rigoureux. Cette égalité de la température provient du peu de con¬

tact qu'à l'eau de la Neirivue avec l'atmosphère. Sortant de terre à quel¬

ques minutes au-dessus du village, après un voyage souterrain qu'il serait intéressant de connaître, elle va se perdre dans la Sarine, non sans avoir alimenté la localité.

Que de querelles...

L'histoire de ce cours d'eau n'est pas sans intérêt. S'il n'a pas, comme d'autres plus illustres, été témoin des hauts faits d'Alexandre, d'Annibal ou de Louis le Grand, il a été l'objet de nombreuses contestations qui ont plusieurs fois mis en émoi la popula¬

tion de Neirivue et amené sur ses bords les plus hautes notabilités du

pays. Que de querelles aussi à cause d'un moulin qui avait été construit sur ce cours d'eau par le meunier Jean Pichon qui ne tarda pas à violer les promesses formelles mentionnées dans le parchemin signé par Antoine Perriard. En 1642, les communiers de Neirivue s'en plaignent à Leurs Excel¬

lences:

«Magnifiques souverains Seigneurs et Supérieurs, de la part de Vos très

humbles sujets les communiers de Nérivue, du ressort de Gruyère, vous est remontré comme soit que tant à l'instance de l'honorable commune de Montbovon que de Jean Pichon, le¬

quel, par consentement de dite com¬

mune, prétendait à ses frais ériger un nouveau moulin et autres aisements pour le jouir en propriété sur l'eau de Longrin, Vos Excellences en novem¬

bre de l'an 1640 auraient consenti et permis l'érection demandée toutefois avec expresse réserve, moyennant qu'il n'intervint aucune juste opposi¬

tion.»

... et de procès

En 1654, un nouveau différend avait surgi entre le meunier et la commune de Montbovon d'une part et d'autre part la commune de Neirivue. Ces litiges ont finalement provoqué des procès qui ne voyaient jamais la fin.

En 1710, la bagarre recommença de plus belle entre Montbovon et Neiri¬

vue. Jean Gremion, alors propriétaire du moulin, était allé par un temps de sécheresse, remonter la digue de l'Hongrin. Dénoncé au bailli de Gruyère, il fut condamné à payer une amende de 200 florins. Jean Gremion, soutenu par la commune de Neirivue qui était propriétaire et garante du ruisseau, refusa de payer. Il en résulta à nouveau un procès. Après quinze

comparutions en justice, le bailli de Gruyère fut débouté de son instance et dut supporter les frais du procès.

Toutes ces querelles prirent fin lors¬

que le moulin fut acquis en 1859 par Léon Borcard de Grandvillard et son beau-frère Jacques-Félicien Ecoffey de Villars-sous-Mont.

Seule à revendiquer les droits Les droits de la commune de Neirivue sur le ruisseau du même nom décou¬

lent de l'acte de vente passé entre Pierre, comte de Gruyère, Jean et Clémence de Neirivue, en l'an 1304.

Cet acte authentique que l'on croyait perdu existe encore. Il se trouve aux archives communales de Neirivue. Il précise que le cours d'eau la Neirivue, depuis sa source jusqu'à la Sarine appartient depuis cette date à la dite commune.

Les droits acquis par Jean et Clé¬

mence passèrent ensuite à la com¬

mune de Neirivue. Comment se fit ce changement de propriété? La com¬

mune ne possède aucun document à ce sujet. Ce qui est par contre certain, c'est que depuis des siècles, la com¬

mune est en possession de l'acte de vente précité. Ses droits ont été reconnus par Leurs Excellences de Fribourg immédiatement après la chute des comtes en 1567.

Elle traverse le village, tranquille et pas bien décidée.

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