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La maîtrise des cycles sexuels chez les bovins
Y. de Fontaubert
To cite this version:
Y. DE FONTAUBERT
INRA
Nouzilly
Station de
Physiologie
de laReproduction
37380 MonnaieLa
maîtrise
des
cycles
sexuels
chez les bovins
Le
point
en1988
Choisir
la date de
vêlage
enchoisissant
la date de fécondation :
mythe
ouréalité ?
Aujourd’hui
c’est
possible,
mais
il faut
respecter
les
règles
du
jeu :
les
traitements
hormonaux d’induction de l’oestrus limitent les
contraintes
de la détection des chaleurs
mais
nedispensent
pas
de veiller
auxfacteurs
de l’ environnement.
Les
problèmes techniques
de laproduction
de viande et de lait sont liés les uns à laproduction
des veaux et les autres aux contraintes detype
socio-économique qui risquent
d’entraîner uncertain
découragement
desagriculteurs
vis-à-visdes
spéculations
animales. Selon Courot et Orta-vant(1971),
pour 100 vaches de race charolaisequi
ontplus
de 3 ans, 88 à 92 veaux naissent vivants dans l’année. Parmi ceux-ci, seulement 80 à 85vivent jusqu’au
sevrage.Plusieurs causes sont à
l’origine
de ce faiblerendement : les facteurs
pathologiques
qui
re-présentent
en moyenne 30 % des réformes(Jac-tel
1985), l’âge
tardif de la mise à lareproduction
et l’intervalle entrevêlages.
Ainsi, une vacheproduisant
4 000kg
de lait par lactation et dont l’intervalle entre deuxvêlages
est de l’ordre de365
jours
produit
600kg
de laitsupplémentaires
en début de 2elactation alors
qu’elle
n’en auraitproduit
que 240kg
deplus
en fin de 1relactationsi la date de
vêlage
avait été retardée de la duréemoyenne d’un
cycle
de 21jours
(Attonaty 1973).
Cespremières
remarques permettent demieux situer
l’importance
économique
de la fé-condité d’untroupeau.
Face à cesproblèmes,
larecherche
zootechnique
offre de nouvellespers-pectives
concernant essentiellement l’accroisse-ment de la fertilité et de laprolificité
et le contrôle ducycle
sexuel.La connaissance de la sécrétion des stéroïdes et des hormones
gonadotropes
aulong
ducycle
oestral ainsi que celle des interactions entre l’ef-fecteur ovarien et le
complexe
hypothalamo-hy-pophysaire
ontpermis
de mettre aupoint
cer-taines
techniques.
Ces dernièrespermettent
de déclencher l’oestrus et l’ovulation à un moment choisi par l’éleveur en fonction des critèreste-chnico-économiques indépendants
de l’étatova-rien en début de traitement hormonal. Il est ain-si
possible
d’avancerl’époque
des insémina-tions artificielles avant ledépart
aupâturage ;
par voie de
conséquence,
leregroupement
de l’ensemble desvêlages
est,théoriquement,
réali-sable au cours d’unepériode
nedépassant
pasdeux mois.
La maîtrise de l’ovulation et de l’oestrus est rendue
possible
par la mise aupoint
deproduits
et de méthodes de traitement dont l’efficacité a
été
éprouvée
en laboratoire et en stationexpéri-mentale.
L’application
de ces méthodes néces-site de connaître les facteurssusceptibles
d’en faire varier l’efficacité. Selon Robinson(1975),
l’essentiel réside dans l’étatphysiologique
de l’animalqui
est soumis au traitement.Résumé
_L’importance économique
de la maîtrise de la fécondité chez les bovins n’estplus
à démontrer. Ellepeut
êtreenvisagée
par l’utilisation destechniques
modernes dereproduction.
A condition de bien connaître aupréalable
le niveau d’activitéova-rienne des femelles à
traiter,
un traitementprogestagène complété
éventuellementpar un
apport
deprostaglandine
et/ou de PMSGpermet d’obtenir,
sans détectionpréalable
des chaleurs et avec une seule inséminationsystématique,
un taux de fertilitéégal
sinonsupérieur
à celui obtenu sur les femelles non soumises à cestraitements
(50
à 60 % en fonction dutype d’animal,
de la race et des facteurs del’environnement).
La variabilité des résultats obtenus
après
les étudesentreprises
dans le but desim-plifier
les traitements nepermet
pas, pourl’instant,
de s’orienter dans ce sens. Parcontre, la
répétition
de ces traitements sur un mêmetroupeau
n’est pas incompati-ble avec l’obtention d’un bon niveaugénétique
et un bilantechnico-économique
positif.
Ainsi doncaujourd’hui,
il estpossible
de programmer lareproduction
ensupprimant
les contraintes de la détection de l’oestrus sans affecter la fertilité duCet article passe en revue, dans une
première
partie,
nos connaissance sur l’étatphysiologi-que des femelles aux
périodes
et dans lescondi-tions où une maîtrise de l’ovulation peut être
re-cherchée. Ensuite, nos
envisagerons
lestraite-ments
qui permettent
d’induire et desynchroni-ser les ovulations et nous
analyserons
lesfac-teurs de variation de leur efficacité ; en
conclu-sion, nous
évoquerons
au vu des résultatsd’ex-périmentations
récentes (de Fontaubert1988)
les améliorations
susceptibles
d’êtreapportées
dans unproche
avenir et les effets àlong
terme de larépétition
de ces traitements.Etat
physiologique
des femelles
lors de la
mise
enreproduction
L’activité ovarienne mesurée par le
pourcen-tage de femelles ovulant au niveau d’un
trou-peau est le critère le
plus
pertinent
pourappré-cier les
capacités
deréponse
à un traitementhormonal d’induction de l’ovulation.
L’appréciation
de l’activité ovarienne par la détection des chaleurs estimprécise.
Ledosage
de la
progestérone
dans le sang circulant - oudans le lait - permet de bien
distinguer
les fe-melles ayant une activité ovulatoire de cellesqui,
n’en ayant pas, sontprésumées
en reposovarien. Cette
technique
nécessite un minimumde deux
prises
de sang effectuées à dixjours
d’intervalle(Thimonier
1978).
Les résultats ob-tenusdepuis plus
de dix ans(Thimonier
1978)
montrent que les
génisses
de races laitières sontcycliques
à toutes lespériodes
de l’année etqu’un
vêlage
à deux ans estpossible.
Chez les vacheslaitières,
l’activité ovulatoireréapparaît
avant soixantejours post-partum
dans 80 % descas
(figure
1).
Chez les races à
viande,
lapuberté apparaît
plus
tardivement et l’activité ovarienne diminue considérablement en fin depériode
hivernale pour atteindre un minimum de 40 % auprin-temps
(figure
2).
De très nombreux facteurs peu-vent modifier la durée et la nature de l’anoestruspost-partum chez les vaches allaitantes
(Pelot
et al1984).
Le taux de l’activité ovarienne varie considérablement selon la race etl’élevage :
onenregistre
des extrêmes de 0 à 80 % d’un éle-vage à l’autre et le taux est en moyenneplus
éle-vé en race Salers
qu’en
race Charolaise(figure
3).
A l’intérieur d’une même race, il estsupé-rieur
lorsque
les animaux sont entretenus enstabulation libre par rapport à la stabulation
en-travée : c’est le cas des vaches Salers du
do-maine INRA de Marcenat et des
élevages
desChez les vaches à
viande,
l’activité ovulatoires’accroît au fur et à mesure de
l’allongement
dela
période
post-partum mais les différencesra-ciales,
les conditionsd’élevage
(logement,
ali-mentation)
interfèrent considérablement.Ainsi,
l’environnement
joue
un rôle déterminant sur letaux de femelles
cycliques
au moment de lamise en
reproduction.
Les traitementsd’induc-tion de l’ovulation seront donc établis en
fonc-tion de l’activité ovulatoire. En
fait, cinq
grands
groupes
peuvent
être considérés :-
génisses
de raceslaitières,
- vaches de
races
laitières,
-
génisses
de races à viande etrustiques,
- vaches de races
rustiques,
- vaches de races à viande.Traitements
hormonaux
d’induction de
l’ovulation
Dans les
cinq
groupes de femellesconsidé-rées,
les traitements utilisés permettent de limi-ter à une le nombre d’inséminationssystémati-ques réalisées
(figure
5).
Les traitements comprennent :
- la
mise en
place
sous la peau de la face externe del’oreille,
d’unimplant
contenant 3 mg deNorgestomet
(17
aacetoxy -
il bmethyl
19-norpregna- 4 en - 3,20
dione)
maintenu enplace pendant
unepériode
de 9 à 10jours.
- l’administration simultanée
par voie intramus-culaire d’une solution associant 3 mg de
Nor-gestomet
et 5 mg de valérate d’oestradiol. Cecipermet
d’obtenir trèsrapidement
des tauxcircu-lants élevés de
progestagène,
cequi
empêche
une ovulation tropprécoce
etréduit, grâce
àl’oestradiol,
la durée de vie du corpsjaune
éven-tuellement en
place.
Ce traitement de base est suffisant poursynchroniser
les ovulations desgénisses
de races laitières normalementcycli-ques ; en
revanche,
chez les femelles de racesrustiques
et àviande,
uneinjection
de PMSGpour induire l’owlation : la dose est fixée en te-nant
compte
du typed’animal,
de la race et de lasaison. Chez les vaches
laitières,
dans cetype
detraitement, une
injection
deprostaglandine
F,a
(2
ml deProsolvin)
effectuée deuxjours
avant leretrait de
l’implant, complète
l’action lutéolyti-que du valérate d’oestradiol.De nombreuses
expérimentations
ont montréque l’intervalle
optimum
entre ladépose
del’implant
et l’insémination artificiellesystémati-que était de 48 heures chez les
génisses
et de 56 heures chez les vaches.Lorsque
la fertilité dutroupeau est habituellement
faible,
si lescondi-tions
d’élevage
sont médiocres et dans le cas oùles vaches
présentent
entre elles desdisparités
physiologiques
importantes,
il estpréférable
depratiquer
deux inséminations 48 et 72 heuresaprès
le retrait del’implant.
L’ensemble de ces traitements SMB
(abrévia-tion pour
Syncro-mate
B)
est uneproduction
In-tervet S.A. Méthode INRA.
Résultats de fertilité
sur
oestrus
induit
Dans nos études
expérimentales,
les résultatsont
toujours
étéexprimés
d’après
la fertilitéme-surée lors du
vêlage :
ce mode de calcul est le seulqui permette
d’obtenir des résultats fiables.L’examen du tableau 1 nous
suggère
quel-ques remarquel-ques :
- le taux de naissances
gémellaires
estlégère-ment
augmenté
à la suite del’injection
dePMSG mais ce
pourcentage
reste faible chez les femelles des races allaitantes. Chez les vacheslaitières,
la dose de PMSGpréconisée
est : 400 UI(unités
internationales)
pour les FFPN etHolstein,
400 UI pour les races
Normande, Montbéliarde,
Pie-Rouge
del’Est,
en stabulation entravée etpendant
l’hiver,
300 UI dans les autres situations,
300 UI pour toutes les races, pour les vaches
ayant
déjà produit
desjumeaux
et lestroupeaux
ayant
un taux habituellement élevé dejumeaux,
- la fertilité
globale
obtenue est au moinségale
ousupérieure
à cellequi
estenregistrée après
insémination lors de l’oestrus naturel. Chez les femelles en repos ovarien au moment du
traite-ment, la
comparaison
n’est évidemment paspossible
et dans ce cas,l’avantage
estobligatoi-rement donné aux femelles traitées
quelle
quesoit la fertilité
enregistrée,
- si un résultat de fertilité oscillant entre 50 et
60 %
peut
être considéré commesatisfaisant,
onpeut,
néanmoins, se demanderpourquoi
lesré-sultats ne sont pas
supérieurs.
Certaineshypo-thèses ont fait
l’objet
de vérifications sur leter-rain :
a)
le niveau deproduction
laitièrepeut
avoirune action sur la
fertilité ;
celle-ci estplus
élevéelorsque
les vachesproduisent
moins de 25kg
de lait parjour
(tableau 2),
),
b)
la réduction de la fertilitépeut
êtreattri-buée à la mortalité
embryonnaire :
celle-cipeut
trouver sonorigine
chez la femelle maispeut
aussidépendre
du mâle. Le tableau 3 montre des variations de fertilitéimportantes
observéesaprès
un traitement d’induction de l’ovulationExpérimentations
en cours
de réalisation
Simplification
des
traitements
hormonaux
Les résultats des essais réalisés
pendant
deuxannées consécutives et portant sur la
suppres-sion de la fraction
injectable
deNorgestomet
audébut du traitement ne font
apparaître
aucunedifférence
significative
entre les animauxrece-vant ou ne recevant pas cette fraction
injectable
chez les vaches de races laitières
(tableau
4).
Chez les
génisses
de raceslaitières,
par contre,la
suppression
de cette fractioninjectable
réduittrès sensiblement la fertilité. La même tendance est observée chez les femelles de races
rustiques
après
une annéed’expérimentation.
Nous nedisposons
pas d’effectifs suffisammentimpor-tants pour accréditer la tendance inverse
qui
semble
apparaître,
actuellement,
dans les racesà viande
(études
encours).
Enconséquence,
il ne semble paspossible,
pourl’instant,
de propo-ser aux éleveurs unesimplification
duprotocole
de maîtrise des
cycles
sexuelsqui
prenne ce cri-tère encompte.
Avec le même
objectif
de diminuer leprix
derevient des traitements d’induction de
l’ovula-tion, une étude a été
entreprise
pour réduire demoitié la dose de
prostaglandine PGF
2
a
injectée
chez les vaches laitières 2jours
avant le retraitde
l’implant.
Cette étude a été réalisée dansdeux
grands
troupeaux laitiers dePologne
(ferme
d’état et fermecoopérative).
Les résultats
enregistrés après
lesvêlages
ob-tenus suite à l’oestrus induit montrent que laré-duction de la dose de
prostaglandine
dans cetype de traitement n’altère aucunement, bien au
contraire, la fertilité
(tableau
5).
Au cours des
expérimentations
antérieures, il semble que, dans lamajeure partie
des cas, leretrait de
l’implant
etl’injection
de PMSG aient été effectués le matin. Or, des essaisprélimi-naires réalisés sur des vaches laitières ont
mon-tré que la fertilité est
augmentée
defaçon
haute-mentsignificative lorsque
le retrait del’implant
etl’injection
de PMSG ont été effectués le soir(action probable
desrythmes
circadiens sur ladécharge
des hormoneshypophysaires).
Dansl’implant-insémination doit être ramené de 56 heures à 48 heures
(tableau 6).
L’hétérogénéité
des résultats et les variationsenregistrées
suivant les troupeaux n’autorisent pas, pourl’instant,
à conseiller l’un ou l’autresystème.
Toutefois,
l’accent est mis surl’impor-tance des facteurs de l’environnement
(alimen-tation
équilibrée, hygiène
correcte, absence de stress, habitat et exercicephysique)
qui
sem-blent avoir un effet considérable sur le niveau
de la fertilité
enregistrée.
Les
effets à
long
terme
Les
effets,
àlong
terme, de larépétition
dutraitement
Syncromate
B,précédemment
défini,
sont actuellement étudiés sur un troupeau de
104 femelles
(vaches
etgénisses
de raceslai-tières)
appartenant
au domaine INRA deBres-sonvillers,
enrégion parisienne.
Les animaux sont soumis, tous les ans, au cours de
l’hiver,
au meilleur traitement connu et utilisé àl’époque
considérée ;
les inséminations sont arrêtées au 1er mars suivant lapériode
demise à la
reproduction
defaçon
à tarir toutes les vaches à la mêmeépoque.
Cecipermet
defer-mer la salle de traite au moins 3 semaines et de
regrouper les
vêlages
à l’automne : ceregroupe-ment
permet,
en outre, une amélioration de lasurveillance des
vêlages
et del’organisation
du travail dansl’élevage.
Le taux de réforme estar-bitrairement fixé à 25 % et
l’expérimentation
doit durercinq
années consécutives. Un bilantechnico-économique
provisoire
(il
reste uneannée
complète
àparcourir)
permetd’avancer,
aujourd’hui,
quelques
résultats :- le
capital
animal dedépart
est intact,- la fertilité est relativement constante au fil des
années
(81
à 88 % en fin de campagne derepro-duction),
- la
production
laitièreglobale
annuelle n’a pas diminué et lepotentiel
laitier des vachesprimi-pares est en constante
augmentation,
- le taux de réforme
n’a pas
dépassé
27 % dans leplus
mauvais des cas(soit
une moyenne de23,5 %
après
4 annéesd’expérimentation),
- le
poids
desgénisses
mises à lareproduction
est restéstable,
cequi
montre que lapression
desélection,
liée au taux de réformepréconisé
n’est pasincompatible
avec la fertilitéobtenue,
- la durée de la fermeture de la salle de traite est
indépendante
des résultats obtenus sur le lotex-périmental
faisantl’objet
de laprésente
étude,
- les
avantages sociaux
enregistrés
sont difficilesà
quantifier
et à chiffrer.Conclusion
La fécondité a des
répercussions techniques
et
économiques
importantes.
Pour unemeil-leure maîtrise de cette
fécondité,
il existe,au-jourd’hui,
destechniques
performantes
de contrôle descycles
sexuels.Vingt
années de recherche etd’expérimenta-tion ont
permis
de mettre aupoint
destraite-ments
qui
autorisent laprogrammation
de lare-production
à unepériode
choisie par l’éleveur sans détectionpréalable
des chaleurs.Après
une seule insémination artificiellesystémati-que, il est
possible
d’obtenir des résultats de fer-tilitéégaux
sinonsupérieurs
à ceux des trou-peaux non soumis aux traitements.La maîtrise des
cycles
sexuels chez les bovins afait
l’objet
d’une mise aupoint
antérieure(1986),
publiée
dans le n° 42 du BTIA,spécial
« Maîtrise de la
reproduction
».Remerciements
Cet article est une synthèse de travaux de recherche et
d’application effectués depuis une vingtaine d’années par de nombreux chercheurs et ingénieurs de l’INRA et
d’or-ganismes extérieurs. Je tiens à remercier spécialement Messieurs Chupin D., Mauleon P., Pelot J., Signoret J.P., Terqui M., Thimonier J. (INRA), Messieurs Aguer D.,
Bou-litrop P. (Intervet S.A.), Monsieur Morstin (Université Agronomique de Varsovie).
Que tous les collaborateurs techniques qui ont participé
à ces expérimentations trouvent ici l’expression de ma
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