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L'Horticulture : ESIROI -Département Agroalimentaire (IDAI_I2)

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Academic year: 2021

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(1)Christelle MONIER – mai 2010. L’horticulture CONTEXTE DE LA MISSION (Christelle Monier – mai 2008/mai 2010) La mission s’insérait dans le cadre des activités de coopération/collaboration nationale et internationale en horticulture (fruits et légumes) de l’Inra (institut national de la recherche agronomique) et du Cirad (centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Dans le contexte de mise en place du consortium national pour l'agriculture, l'alimentation, la santé animale et l'environnement (Agreenium), il émane des deux organismes suscités une volonté forte de rapprochement autour de la thématique horticole (fruits et légumes). L’horticulture est en effet en bonne place pour répondre : - A des enjeux globaux multiples : environnementaux, économiques et nutritionnels tant au Nord qu’au Sud - A la demande croissante d’intégration des disciplines (de la fourche à la fourchette) et des partenariats (notamment public/privé) Cette mission concernait les membres de la communauté scientifique horticole tant au Nord qu’au Sud (recherche d’excellence, co-learning, réseaux, échanges, travaux conjoints) dont les recherches, à moyen et long termes seront appliquées au profit des populations des pays du Sud (recherche impact). L’objectif de la mission était de contribuer au développement d’une recherche horticole française pour le Nord et le Sud, cohérente, articulée et combinant excellence scientifique et pertinence socio-économique aux niveaux national, européen et international en favorisant l’animation et le montage de projets entre les équipes du consortium. Trois axes d’actions ont été définis : animer, valoriser et faciliter.. SYNTHESE DES ACTIONS MENÉES 1. ANIMER Organisation de rendez-vous horticoles impliquant l’Inra et le Cirad pour créer des opportunités d’échanges (co-learning, cross-cutting…). Conférence internationale « fruits et légumes, alimentation et santé pour le Sud », février 2009, SIA Réunion des DU des unités horticoles Inra et Cirad, septembre 2009 – Cf. section dédiée page 3  « Veille horticole » via notamment la participation à des congrès, conférences traitant de l’horticulture (de la terre à la table). Pour avoir une vision dynamique et cohérente des initiatives horticoles (les actions menées à ce jour ne sont pas des actions isolées mais font partie d’un ensemble), connaitre les chercheurs, équipes et activités associées et enrichir les réseaux. 2009 Salon International de l’Agriculture, Paris : co-organisation de la conférence « Fruits et légumes, alimentation et santé pour le Sud », visite des stands Inra/Cirad/Fondation FARM/Commission européenne…, participation au symposium international Tech for food « Les nouvelles technologies au service de l’agriculture et de l’alimentation dans les pays du Sud », à la conférence Agrimonde « Agricultures et alimentations du monde en 2050 : scénarios et défis pour un développement durable »), etc. All Africa Horticultural Congress, Kenya : présidence de la session de travail PROmotion of Fruit And Vegetables for health - PROFAV (90 participants), réunions de travail sur le projet européen Hortinnov, participation aux différentes sessions, tables rondes. Page 1 sur 30.

(2) Christelle MONIER – mai 2010. FAVHEALTH, Avignon : participation aux sessions, réunions de travail pour le projet européen FSTP Hortinnov (Embrapa/Cirad/Inra). 2010 GCARD (Global Conference on Agricultural Research for Development), Montpellier : organisation de la session « Open Science » avec Agropolis Fondation et positionnement de l’horticulture via un module « agriculture, nutrition, santé » en focalisant sur la nécessité de faire converger les disciplines (technologues, nutritionnistes, agronomes…). Mise en ligne : http://www.egfar.org/egfar/website/gcard/2010-conference/proceedings/day3 Symposium international ISDA « Innovation and sustainable development in agriculture and food », Montpellier : présentation courte et poster sur l’initiative FAO /OMS de promotion des fruits et légumes pour la santé (PROFEL/PROFAV), approche pluridisciplinaire.  Contribution à l’animation/renforcement des réseaux existants en horticulture : Avec les pays du Sud pour passer d’une logique d’offres débouchant trop souvent sur une attitude business as usual à une logique de réponse à une demande clairement définie et exprimée via l’identification des besoins et des priorités Avec des organismes internationaux afin de profiter d’un cadre institutionnel fort Ex : PROFEL/PROFAV – initiative de promotion des fruits et légumes pour la santé avec la FAO et l’OMS Comme convenu lors de la réunion du vendredi 11 septembre 2009, ma mission s’est limitée au volet PROFEL (pays francophones d’Afrique), l’objectif étant d’éviter que « le soufflé ne retombe » après cet atelier qui a réuni 21 pays en 2007 à Yaoundé, Cameroun :  Rédaction du bulletin Profel [5 éditions, envoi à 500 personnes]  Mise à disposition des conclusions et suites de l’atelier [création d’une adresse email]  Rédaction du rapport Profel, édition FAO Mobilisation de certains participants de PROFEL en tant qu’intervenants lors de la conférence internationale « Fruits et légumes, alimentation et santé pour le Sud » lors du SIA 2009. 2. VALORISER  SIA 2009 : *Commande de posters conjoints Inra-Cirad : « Vers une EUROPE de la recherche horticole pour le développement », « Une alliance Inra-Cirad pour une recherche horticole ouverte aux pays du Sud » et « Agricultures urbaines et périurbaines : visions du monde ». * Valorisation des débats, tables rondes : synthèses, dossier dans le bulletin PROFEL [ANNEXE 1] et mise en ligne : http://www.cirad.fr/publications-ressources/science-pour-tous/conferences/conference-du-sia-2009/fruits-etlegumes-alimentation-et-sante-pour-le-sud Master Hortimet (Montpellier SupAgro, AgroCampus Ouest, Inra, Cirad): Intervention dans le master HORTIMET (introduction de l’unité d’enseignement « Contexte et enjeux nationaux et internationaux des filières en horticulture »)  Autres rendez-vous horticoles Restitutions, compte-rendu, participation à la newsletter de l’UR Hortsys, etc. NB : les volets « animation » et « valorisation » se sont notamment faits en relation avec Christiane Jacquet (Service communication du département PERSYST du Cirad). Le rapprochement Inra-Cirad en horticulture fut inséré dans le chantier « animation scientifique » du département PERSYST. 3. FACILITER  Aide au montage de projets et à l’élaboration de propositions Contribution au montage des projets et propositions suivants : Challenge Programme CoHort (deadline juillet 2008), HORTINNOV (deadline 15 janvier 2010), IDEOFRUIT Agropolis Fondation (deadline 3 mars 2010) et Agreenium (appel à idées informel – avril 2010)… Cf. section dédiée page 28  Identification des axes prioritaires Inra-Cirad pouvant déboucher sur « portefeuille de projets communs », permettant d’être force de proposition (rassembler les forces)... En vue du consortium et des appels à projets futurs. La retranscription détaillée ci-dessous de la réunion du vendredi 11 septembre 2009 à Avignon permettra aux chefs d’unités n’ayant pu être présents de prendre connaissance des échanges. Cette réunion est centrale, les exposés ayant soulevés des points pertinents, repris notamment dans la partie « conclusions et perspectives », page 24 et suivantes. Les présentations et documents associés seront compilés en ANNEXE 2. Page 2 sur 30.

(3) Christelle MONIER – mai 2010. LA REUNION DU 11 SEPTEMBRE 2009 - AVIGNON 1. OBJECTIFS - Réunir les chefs d’unités de recherche en horticulture (fruits et légumes, « de la terre à la table ») des deux organismes - Dresser un premier bilan des forces et faiblesses respectives, identifier les éventuelles complémentarités, champs d’investigation communs - Amorcer une réflexion sur des avancées et projets conjoints (transposabilité des travaux, modèles horticoles, appels à projets, etc.) 2. DOCUMENTS ASSOCIES – ANNEXE 2 ORDRE DU JOUR LISTE DES PARTICIPANTS LES DISPOSITIFS DE RECHERCHE SUR LES FRUITS ET LEGUMES * Forces INRA en horticulture * Forces CIRAD en horticulture LES PROJETS EN COURS, ILLUSTRATION D’UNE DIVERSITE * Point sur les projets conjoints en cours (tableau Excel et ppt) * Quatre projets conjoints (financement Inra-Cirad 2007) * Structures Inra-Cirad * Géopartenariat, l’initiative Antilles LES PROJETS A CONSTRUIRE CONJOINTEMENT * Point sur le Challenge Programme CoHort * Présentation du système européen * Point sur le projet FSTP * Des pistes de collaborations Inra-Cirad * Valorisation de l’offre Inra-Cirad (CP CoHort) * ATP oméga 3 DOCUMENT Paule Moustier – Projet Vietnam 3. LES ECHANGES INTRODUCTION de Robert Habib (Directeur scientifique du département PERSYST, Cirad) et François Houllier (Directeur scientifique « Plante et produits du végétal », Inra) Avant, les relations INRA-CIRAD se faisaient surtout de façon informelle, non instutionnelle : les équipes qui se connaissaient travaillaient ensemble, notamment sur les techniques culturales. De nouveaux enjeux scientifiques majeurs et communs aux deux organismes ont été identifiés en 2006 : - La qualité organoleptique et la valeur santé des fruits et légumes - Les sécurités sanitaire et environnementale - Les approches intégrées - La multifonctionnalité et l’économie des filières Aujourd’hui, parmi les 14 unités mixtes Inra/Cirad, plus de la moitié traitent d’un modèle horticole. L’horticulture est donc porteuse de nombreuses questions de recherche et les collaborations Inra/Cirad, quoiqu’encore un peu diffuses, tendent peu à peu à s’organiser, notamment autour du montage de projet. Le Challenge Programme CoHort, malgré le fait qu’il n’ait pas été retenu, en est l’exemple type. En effet, 11 propositions conjointes ont été élaborées par un groupe de travail (Françoise Lescourret, Alain Palloix, Jacky Ganry), constituant ainsi des bases pour le futur [ANNEXE 7]. Cette journée devrait nous permettre de visualiser les dispositifs de recherches des deux organismes, d’identifier les projets en cours et surtout de se projeter dans l’avenir. « Les recherches menées à ce jour par l’Inra peuvent avoir des applications très concrètes, en France ou à l'étranger. Plus généralement, les compétences de l'Inra peuvent être mobilisées dans le cadre de projets de recherche orientés vers des finalités de développement, que celui-ci s'entende au sens international ou au sens national du développement agricole. Il est important de poser dès à présent les jalons d’une telle alliance qui va au-delà de la simple complémentarité géographique, et de favoriser les échanges via la mise en place de projets communs. » Page 3 sur 30.

(4) Christelle MONIER – mai 2010. LES FORCES DE L’INRA par Catherine Renard (Inra – UR SQPOV, Avignon) [ANNEXE 2] L’analyse bibliométrique réalisée par l’INRA (2002-2006) et à l’initiative du groupe filières (coordonné par Benoît Jannequin et Françoise Dosba) a recensé 1463 articles (Web of science), essentiellement ciblés sur les légumes. 24 espèces légumières sont en effet étudiées, notamment la tomate (un tiers de la production scientifique). Les fruits sujets à recherche au sein de l’Inra sont majoritairement la pomme, la pêche ou le raison de table, sur un total de 21 espèces fruitières étudiées. A noter que les rangs de publication ne sont pas forcément liés au rang de productions nationales. 166 unités de recherche Inra ont, sur la période considérée, publié sur les fruits et légumes. 11 unités publient 88% des publications totales dont les unités GAFL (génétique et amélioration des fruits et légumes), GDPP (génétique, diversité et pouvoir pathogène), EF (espèces fruitières), PSH (plante et système de culture horticole), DAP (développement et amélioration des plantes) et biologie du fruit. Trois principaux centres Inra travaillant sur les F&L (Avignon, Bordeaux, Montpellier). Cinq des champs thématiques du Web of Sciences (WoS) regroupent 50 % des publications de l’INRA : Plant science ; Agronomy ; Horticulture, Biochemistry and Molecular Biology and Food Science and Technology. Si l’on considère les thématiques de recherche de l’INRA, la répartition des publications est la suivante : Thématiques Maitrise des bioagresseurs Matériel végétal et innovation Techniques de culture, contraintes Qualité des produits et alimentation Approches socio-économiques TOTAL OBSERVE. Nb cités 1083 848 639 459 195 2223. Fréquence 48.7% 38.1% 28.7% 20.6% 8.8%. NB : une publication peut concerner plusieurs thématiques Les mots clefs associés aux champs de recherche varient selon les départements en lien avec l’horticulture (Santé des Plantes et Environnement, Environnement et Agronomie, Génétique et Amélioration des Plantes et Caractérisation et Elaboration des Produits Issus de l'Agriculture). Le département SPE est celui qui publie le plus sur les fruits et légumes (collaborations historiques, tradition). Le taux de co-signature avec un ou plusieurs autres départements est de 34%. Le pôle d’horticulture intégrée (PHI) d’Avignon renforce cette tendance à la publication conjointe : 15 à 20 projets en commun en moyenne (UE, ANR, …), nombreuses publications communes (26% du total des publications des unités du PHI) et des thèses coencadrées (8 en cours). 55% des articles impliquent également un autre partenaire français, 5% des articles impliquant l’INRA et le CIRAD (103 articles WoS). Les centres INRA travaillant conjointement avec le Cirad sont principalement ceux de Montpellier, d’Avignon et des Antilles-Guyane, autour des modèles citrus et pomme mais, le plus généralement, sans focus particulier sur l’espèce. Les données du Web of science indiquent que 38,7 % des articles impliquent un partenaire étranger, principalement en Europe, avec l’Espagne et l’Italie du fait de la concurrence sur les espèces communes (23%) mais aussi au Canada et aux Etats-Unis (8%). La présentation power-point jointe permet des comparaisons de données du Web of Science et hors WOS (recensement auprès des unités notamment sur les parties sciences humaines et sociales) – Cf. ANNEXE 2 LES FORCES DU CIRAD par Eric Malézieux (Cirad- UR Hortsys, Montpellier) [ANNEXE 2] Les sites de recherche horticole du Cirad sont principalement positionnés à Montpellier avec de forts partenariats au Sud (45% des partenariats sont situés en Afrique). Aucune analyse bibliométrique ayant été réalisée à ce jour sur la thématique horticole, les unités de recherche sont les points d’entrée de la présentation. Quatre grands domaines ont été identifiés « Agronomie, écologie et agroécologie » (3 UR et UMR), « Economie et sociétés » (2UMR), « Produits, transformation » (2UR) et «Génétiques et maladies » (5 UR et UMR). Le tableau cidessous, non exhaustif, présente les approches communes et spécificités des unités pour chaque thématique.. Page 4 sur 30.

(5) Christelle MONIER – mai 2010. THEMATIQUES. UNITES UR26 système de culture bananier, ananas et plantain. AGRONOMIE, ECOLOGIE ET AGROECOLOGIE. UPR 103 Hortsys. UMR 1230 System. UMR Moïsa. ECONOMIE ET SOCIETES UMR Innovation. PRODUITS, TRANSFORMATION. UMR95 Qualitrop. SPECIFICITES Liens étroits avec la production (importance socio-économique majeure) – ex : observatoire des marchés (ODM), revue Fruitrop Partenariats privés (ex : Union des groupements de Producteurs de Bananes de Guadeloupe et Martinique, Vitropic) Collaborations étroites avec l’ITBan qui fédère les acteurs de la filière (Plan Banane durable), Fonctionnement agroécologique des systèmes horticoles, évaluation et conception de systèmes durables (intensification écologique) Modélisation : système horticole pour la maîtrise des bioagresseurs Outils d’évaluation pour l’intensification écologique : indicateurs d’impacts, méthode INDIGO  développer l’ACV en horticulture Revue FRUIT Systèmes plurispécifiques multifonctionnels Application horticole limitée (vigne) Evaluation des systèmes : simulation numérique, savoirs experts, indicateurs d’évaluation agro-environnementale et méthodes d’analyse multicritères Sciences sociales et approche filière en agroalimentaire Une des rares équipes à croiser différentes disciplines en sciences sociales pour aborder le comportement du consommateur et pratiquer des analyses comparatives entre situations de pays du Nord et du Sud Contexte spécifique de l’innovation, étude des processus Changements techniques et organisationnels ISDA 2010, 28 juin au 1er juillet 2010, Montpellier Connaissance et gestion des spécificités et les propriétés des ressources végétales tropicales Banane et ignames (Pôle Antilles) - Fruits de palmiers amazoniens et ignames (Pôle Guyane) Physiologie du développement et de la maturation. Page 5 sur 30. APPROCHES COMMUNES. Innovation et performance des systèmes de cultures Réduction des impacts environnementaux (évaluations) Analyse des dynamiques écologiques Rôles(s) de la (bio)diversité Pluridisciplinarité. « L’horticulture n'est pas une entrée mais un champ possible d'application pour traiter de questions scientifiques "multiproduits" au Nord et au Sud » Transversalité Interdisciplinarité et omniprésence des questions de société Stratégies d’acteurs Valorisation des fruits et légumes du sud / tropicaux de qualités (sanitaire, organoleptique et nutritionnelle) Evolution des qualités tout au long de la chaîne de production/transformation ? (notamment, focus sur les métabolites secondaires).

(6) Christelle MONIER – mai 2010. UMR1270 QualiSud. UR75 amélioration génétique d'espèces à multiplication végétative. GENETIQUE, MALADIES. Approche produit et procédés : physiques (membranes, séchage…), formulation d’aliments solides (notamment légumes), adaptés pour les pays du Sud (demande et savoirs faire locaux indispensables pour toute amélioration & innovation) Nombreux équipements associés (800m² de laboratoires, halles d’essais, etc.) Risques sanitaires sur produits frais ou transformés, outils spécifiques de gestion et protection des consommateurs Ouverture Amérique Latine : Équateur, Brésil, Costa Rica, Mexique. Espèces à multiplication végétative (souvent polyploïdes) : agrumes, ananas, bananiers et plantains, canne à sucre, racines et tubercules, vanille et fleurs (anthurium, alpinia, strélizia). Résistance durable aux bioagresseurs, tolérance aux stress hydriques et salins ; qualité organoleptique, nutritionnelle et technologique des produits. UMR1098 DAP [développement et amélioration des plantes]. Riz, blé, sorgho, canne à sucre, bananier, Arécacées, igname, caféier, hévéa, cacaoyer, coton, pommier, olivier Pôle d'envergure en génétique et génomique végétales Mécanismes génériques et incidence sur le dévt et l’adaptation. UPR29 jaunissement mortel du cocotier & greening agrumes UMR 53 PVBMT [peuplements végétaux et bioagresseurs en milieu tropical] UMR385 BGPI [biologie et génétique des interactions plantes-parasites]. Jaunissements mortels du cocotier (JMCs) et huanglongbing (HLB) (anciennement greening) des agrumes Agriculture des zones tropicales : l'Afrique et les Caraïbes pour le JMC, l'Asie et l'Amérique pour le HLB Dynamiques écologiques en milieux insulaires (La Réunion) Génomique et épidémiologie des agents pathogènes émergents Genres bactériens : Xanthomonas et Ralstonia - 1 famille de virus : bégomovirus - Sous-ordre d'insectes : Tephritidae et Aleyrodidae -genres de plantes cultivées : Vanilla, Coffea, Saccharum, Solanum Interactions plantes-parasites Approches pluridisciplinaires : modèles théoriques (modélisation des épidémies), maladies causant des pertes importantes dans les agrosystèmes méditerranéens et tropicaux.. Page 6 sur 30. Diversité et complémentarité de compétences. Réunir, connaître, conserver, utiliser et créer la diversité génétique (populations naturelle/domestiquée) Génétique et Amélioration Amélioration, création, innovation variétale pour des systèmes de production durables (ex : identification de gènes candidats) Développement et Adaptation Fonction des gènes (biologie fonctionnelle) et les interactions entre la plante et son environnement. Relations entre diversité génétique et comportement agronomique.. Réduction de l’impact des maladies, agents pathogènes (virus, les bactéries et les champignons) Recherches sur : les espèces végétales attaquées, les insectes vecteurs, les agents pathogènes et leurs interactions ainsi que sur l'épidémiologie des maladies (mécanisme de résistance, de vection…).

(7) Christelle MONIER – mai 2010. RECENSEMENT DES PROJETS CONJOINTS INRA-CIRAD par Christelle Monier (Inra/Cirad) [ANNEXE 2] L’enquête, réalisée auprès de 28 unités INRA, 6 unités Cirad et 6 unités mixte de recherche fait état de 35 projets communs pouvant être classés en quatre grandes thématiques : THEMATIQUES Pourcentage des projets recensés Génétique. banques de données (29%) amélioration variétale (11%) mixte (14%). 54%. Systèmes de culture 20% Dynamique des populations, espèces invasives 17% Socio-économie 9% Les recherches communes s’articulent en majorité autour de projets de génétique. Les grands « champions » des travaux conjoints sont les UR75 (Cirad - amélioration génétique d'espèces à multiplication végétative) et UR135 (INRA - agropédoclimatique de la zone Caraïbe). Les approches transversales associées aux disciplines socio-économiques sont essentiellement abordées au sein d’unités mixtes de recherche, où les organismes travaillent donc conjointement, par définition (Moïsa et Innovation). Le faible nombre de projets recensés tient également du fait que l’horticulture n’est pas, à ce jour, un modèle choisi/privilégié par ces UMR : l’UMR Innovation travaillant notamment sur vigne, riz et canne à sucre et l’UMR Moïsa, considérant l’horticulture comme un champ d’application possible (mais pas systématique) de ses recherches en stratégie d’acteurs. Quelques premiers indicateurs ont été définis pour organiser les projets recensés : l’horticulture est-elle au centre des recherches ou un champ d’application possible des recherches ? Sommes-nous dans un objectif de recherche plutôt fondamentale ou appliquée ? Quels projets ont pour objectif la création de réseaux, structures inter-organismes ? Enfin, la transposabilité au Sud est-elle envisageable ? N’ayant pas connaissance des projets dans leur intégralité, leur classement et les indicateurs associés peuvent être discutés. De plus, toutes les unités n’ayant pas répondu à ce jour, une seconde série d’enquêtes pourrait être mené dans les mois à venir pour étoffer les résultats. QUATRE PROJETS INRA-CIRAD par Françoise Lescourret (Inra - UR PSH, Avignon) [ANNEXE 2] Contexte En septembre 2006, un état des lieux des forces des deux organismes en horticulture fut réalisé. A partir des enjeux scientifiques communs des organismes, trois thèmes prioritaires ont été identifiés : (1) La qualité organoleptique, la valeur santé et la sécurité sanitaire des fruits et légumes (comprenant les base écophysiologiques et génétiques de cette qualité) (2) La production horticole intégrée et la sécurité environnementale (production fruitière intégrée dont agroécologie des impacts environnementaux ; maladies invasives et émergentes) (3) La multifonctionnalité économique des filières F&L en zones urbaines et péri urbaines. Actions soutenues En septembre 2007, Françoise Lescourret, Alain Palloix et Jacky Ganry étaient missionnés pour identifier un petit nombre d’actions sur les thèmes prioritaires suscités, afin de dynamiser les relations Inra-Cirad. Suite à l’identification de groupes porteurs sept projets conjoints ont été proposés et quatre retenus : (1) « Banane et vergers » : outils de modélisation spatialisée de l’épidémiologie des bioagresseurs appliqués à la conception des systèmes de culture. Consistant en l’analyse comparée du cas des systèmes bananiers et des vergers dans un objectif de réduction de l’usage des pesticides. Ce projet a permis de nouvelles collaborations sur des terrains disciplinaires porteurs ainsi que des échanges méthodologiques dans un objectif commun de conception de systèmes de culture. (2) « Ralstonia solanacearum » : exploration du génome des souches de phylotype III, phylogénie, génomique évolutive et génomique comparative pour l’identification des gènes d’intérêts industriels pour le diagnostic du flétrissement bactérien en horticulture (Solanées maraîchères, Bananier, Ornementales…) afin de répondre au besoin de contrôle du flétrissement bactérien des solanées maraîchères (recherche cognitive et valorisation via des résultats applicables) . Cette action s’appuyait sur une collaboration existante. Page 7 sur 30.

(8) Christelle MONIER – mai 2010. (3) « Anthracnose » : construction de résistances durables à l’anthracnose chez l’igname D. alata, action venant en appui du pôle antillais Inra-Cirad et contribuant à la mise en place des programmes igname des deux instituts (partage, coordination) (4) « Vietnam » : Efficacité des groupements de producteurs pour le contrôle collectif de la qualité sanitaire des légumes en France et au Vietnam, thématique privilégiée face à la montée en puissance des normes de qualité sanitaire. Cette action s’appuie sur une unité mixte Inra-Cirad (Moïsa) et avait pour objectif de favoriser les échanges méthodologiques entre la France et le Vietnam - Projet Vietnam_InraCirad_11sept2009.pdf De manière générale, les collaborations ont pris différentes formes : post-Doc coencadrés, financement de recherches conjointes, etc. Quelques résultats : Le projet « Banane et verger » a permis l’élaboration d’un modèle individus-centré (plateforme Cormas http://cormas.cirad.fr/) intégrant le mouvement local des bioagresseurs, leur développement, leur mortalité et l’infestation des pseudo-troncs de bananier par les larves. Le projet Ralstonia a permis de séquencer huit nouveaux génomes et de les insérer dans des cartes phylogéniques et fait l’objet d’un contrat de pré-valorisation Inra intitulé PARASOL : Développement d’une plateforme puces à ADN pour l’épidémio-surveillance haut-débit de R. solanacearum et autres phytobactérioses (diagnostic de phytobactériose et recherche fondamentale) Mondher Bouzayen (UMR GBF génomique et biotechnologie des fruits, Toulouse) : qu’est-il advenu de ces projets et des systèmes/équipes de coordination associés ? L’objectif semblait être d’enclencher une dynamique qui se perpétue, y a-t-il une continuité aujourd’hui? François Houllier : il n’y a pas de bilan pour l’instant, que ce soit sur l’horticulture ou sur la santé animale et la forêt qui constituaient les deux autres priorités Inra-Cirad identifiées. Il doit se faire au niveau des DG. L’objectif n’était pas de mettre en place un fond commun permanent disposant d’un crédit récurent pour certaines niches. Robert Habib : ces projets ont permis des collaboration, notamment sur la problématique Charançon/Banane, via le co-encadrement d’une thèse et un dépôt de projet ANR qui, malgré son échec, a permis une meilleure connaissance des équipes et des réflexions et travaux communs sur une action thématique programmée (ATP) Cirad, contribuant donc à la pérennisation des collaborations entre les organismes. Vous évoquiez les résultats obtenus dans le cadre des projets Ralstonia et Vietnam. Est-ce que le projet anthracnose/igname a eu le même succès ? Le projet n’est pas tout à fait fini. Une thèse est en cours, co-encadrée (Cirad : Jacques David), et les travaux sur l’igname font partie des pôles structurants Antilles et Guyane, labellisés par les deux institutions. Ces pôles constituent donc des suites institutionnelles auxquelles s’ajoutent des collaborations entre Avignon et La Réunion. PLATEFORME CYTOGENETIQUE par Evelyne Costes (Inra – GenHort, Montpellier) [ANNEXE 2] L’objectif était de présenter deux exemples de réseaux Inra-Cirad qui fonctionnent à savoir le réseau cytogénétique moléculaire et le réseau polyploïdies. I. Réseau cytogénétique Deux plateformes travaillent en collaboration étroite : Montpellier (DAP) et Rennes (Amélioration des Plantes et Biotechnologies Végétales), ce réseau étant intégré depuis 2007 au groupe de recherche (GDR) cytogénomique ce qui lui confère des possibilités de financement pour des formations et favorise les échanges entre plateformes et laboratoires. Ce réseau permet le développement d’outils permettant notamment la visualisation sur des chromosomes des hybridations interspécifiques ou des translocations de portions de gènes. Ces techniques étant sollicitées en accompagnement de séquençage et d’assemblage de génomes. II. Réseau polyploïdies Ce réseau regroupe notamment l’Inra, le Cirad, le CNRS et des universités et permet des échanges de références bibliographiques et d’informations par emails mais aussi le montage de projets (ANR. Page 8 sur 30.

(9) Christelle MONIER – mai 2010. biodiversité, 2006-2009, et nouveaux projets en cours de réflexion) et l’organisation de rendez-vous scientifiques (Congrès international en mai 2009 à Rennes - http://www.icphb2009.univ-rennes1.fr/) Ces deux réseaux de chercheurs se réunissent annuellement et même s’ils n’ont pas pour vocation première de traiter de productions horticoles (seulement banane, fraise, igname à ce jour), ces derniers peuvent être des modèles potentiels (espèces polyploïdes notamment). Robert Habib : Quel a été le « plus » de cette mise en commun ? Y a-t-il eu par exemple introduction d’espèces tropicales dans des études? Evelyne Coste : au-delà de la mise en commun ce sont aussi des montages de projets communs. Que les espèces soient tropicales ou non, ce n’est pas le « souci ». Par exemple, pour le second réseau, le thème est la polyploïdie. Les thématiques de recherche, problématiques rencontrées sont les mêmes que ce soit tropical (exemple de la banane) ou non. ETAT DES LIEUX DE L’INITIATIVE ANTILLES par Harry Ozier Lafontaine (Inra- UR Unité agropédoclimatique de la zone caraïbe) & Claudie Pavis (Inra - UR productions végétales, Antilles) [ANNEXE 2] Le partenariat INRA-CIRAD aux Antilles existe depuis plus de 20 ans et connaît une réelle dynamique depuis les années 90 via les programmes incitatifs Inra-Cirad, notamment sur canne à sucre et bananiers. Diverses réflexions conjointes des deux organismes (développement de synergies et projets commun, consortium Agreenium etc.) ont abouti à la mise en route d’un projet structuré autour du thème des systèmes de cultures (SDC) à moindres intrants de bananiers et d’ignames (2005-2007) et à la création, en 2009 de binômes Inra-Cirad pour travailler sur des thématiques transversales et des outils de structure (CRB multi-espèces et multi-site) et préparer « l’échéance 2013 ». Quatre pôles d’excellence scientifique1 ont ainsi été identifiés aux Antilles et en Guyane, dont les pôles « Agroécologie des systèmes de culture multi-espèces » et « Ressources génétiques », ce-dernier étant adossé sur l’outil Centre de Ressources Biologiques (CRB). I. Le centre de ressources biologiques – Claudie Pavis La Guadeloupe et la Martinique regroupent de nombreuses collections, les Antilles françaises étant considérées comme un atout pour la conservation sécurisée d’espèces tropicales de part la stabilité des structures. La volonté des directions scientifiques d’engager une démarche CRB multi-espèce et multi-site s’est concrétisée en 2005, avec, à moyen termes, un objectif de visibilité internationale et une reconnaissance en tant que centre fournisseur. Le CRB, labellisé IBiSA en 2009, rassemble aujourd’hui six collections (CIRAD : banane, ananas, mangue, ornementale et canne à sucre ; INRA : igname) sur cinq sites géographiques et deux régions, réparties entre deux instituts, quatre départements et trois unités de recherche… Synonymes d’une organisation complexe. Ses missions sont d’acquérir, conserver, sécuriser et diffuser les ressources biologiques des différentes collections, ainsi que les données associées. Il constitue un élément structurant des actions de recherche aux Antilles françaises, toutes disciplines végétales confondues (pas seulement en génétique). Le CRB antillais est en partenariat avec Montpellier (Cirad, IRD) pour travailler sur des problématiques méthodologiques : quarantaine, assainissement, cryoconservation, détection… Son comité de pilotage a la particularité d’être mixte Inra-Cirad. Des questions restent aujourd’hui en suspend : l’interopérabilité des systèmes d’information (séminaire prévu en 2010 sur la question) et la certification d’un CRB multi institut, multi unité qui reste compliquée à mettre en œuvre. Les chantiers à mettre en place ou poursuivre sont : clarifier les missions et les mécanismes de prise de décision ; poursuivre sur les objectifs classiques des CRB ; resserrer le dispositif Guadeloupe (5 implantations différentes) et étendre le CRB à la Guyane (Cacao, Café et Hévéa). II. Agroécologie des Systèmes multi espèces – Harry Ozier Lafontaine Les systèmes multi espèces constituent une des réponses possibles aux externalités négatives des systèmes en monoculture : pollutions avérées (pesticides, engrais…), fatigue/érosion des sols, accroissement 1. Titres provisoires des 4 pôles : « Forêts, biodiversité », « Santé animale, maladies émergentes », « Ressources génétiques » et « Agroécologie des systèmes de culture multi-espèces » Page 9 sur 30.

(10) Christelle MONIER – mai 2010. pressions parasitaires… Et ce, tant à l’échelle locale (Antilles) qu’internationale. Les enjeux soulevés sont à la fois sociétaux (souveraineté alimentaire, préservation de l’Environnement) mais aussi des enjeux pour la recherche et l’innovation (SDC HPE durables, et appropriables par les agriculteurs). L’Inra et le Cirad s’accordent en termes d’objectifs et d’axes stratégiques sur ces thématiques avec l’intensification écologiques (Cirad) et la connaissance du vivant et des systèmes de productions innovants et durables (Inra). Ce pôle implique à ce jour quatre unités : UR26 et 103 du Cirad et UR APC et PV de l’Inra.. Evolution des systèmes de culture existant vers des systèmes multi espèces. L’objectif de ce pôle est de promouvoir une approche agroécologique transversale permettant la conception de systèmes de cultures innovants en rassemblant une masse critique de recherche pluridisciplinaire et en interaction (environ 30 ETP avec un bon équilibre Inra-Cirad) autour de différents projets scientifiques (PO, UE Interreg, ANR, MEDD, MOM …). Malgré les dynamiques amorcées, le pôle souffre encore d’un manque de visibilité et de reconnaissance globale (notamment de l’approche transversale promue). L’équilibre des recherches menées est encore à trouver tant du point de vue des productions (bananiers et ignames), des disciplines (beaucoup de travaux en agronomie, entomologie et pathologie mais très peu en écologie), des thèmes du pôle (l’évaluation multicritère de l’impact environnemental de pratiques existantes et/ou innovantes ainsi que le prototypage par modèle concentrent aujourd’hui la majorité des efforts de recherche) ou de sa structure (répartition/équilibrage des équipes sur sites, mutualisation des infrastructures expérimentales, articulation des pôles AE SME et Génétique). Ces dix ans de collaborations INRA-CIRAD se sont avérées fructueuses, parfois fluctuantes et accompagnées de frictions (délimitation de territoires, …) mais porteuses de synergies et de résultats originaux. Ce positionnement est en phase avec les préoccupations institutionnelles (Grenelle) et sociétales (Chlordécone) actuelles et cohérentes avec les projets scientifiques des deux organismes et les appels d’offre actuels. Il en résulte un investissement scientifique significatif (~30 articles cosignés Inra-Cirad 2004-2009) et une réelle opportunité en termes de rayonnement scientifique régional et international sur l’agroécologie. A l’horizon 2013, un renforcement de l’animation scientifique est prévu autour de thèmes fédérateurs (notamment l’articulation avec les sciences animales et le renforcement du lien avec UAG : Master Ecotrop (2010-2013) afin de positionner le pôle dans le paysage scientifique international (promotion d’un réseau d’agroécologie Caraïbe), à travers la structuration de projets conjoints menant à de nouveaux partenariats (scientifiques universitaires régionaux, équipes nationales et internationales). L’implication des hiérarchies intermédiaires (CD, DU) dans ces différents processus est primordiale. Philippe LUCAS (UMR BIO3P, Rennes) : la référence aux jardins créoles se rapporte aux jardins créoles existants aujourd’hui aux Antilles ou est-ce une conception un peu plus large qui inclue ce qui existe dans les autres pays de l’arc Caraïbes? Harry Ozier Lafontaine : c’est en effet plutôt une référence aux jardins de case à savoir des systèmes que l’on retrouve dans la zone pacifique et dans d’autres régions tropicales. Notre référence est un système qui Page 10 sur 30.

(11) Christelle MONIER – mai 2010. introduit la biodiversité via différentes espèces cultivées en association, souvent dans de petits espaces, sur de petites parcelles. On tente d’identifier les mécanismes en jeu, les propriétés de ces systèmes et d’identifier ce qui pourrait être transposable sur de plus grandes parcelles. Envisagez-vous des travaux de collaboration internationale (missions, etc.) ? C’est le chantier que nous avons commencé à entreprendre : nous avons rendez-vous fin septembre avec Magalie Jannoyer (Cirad, UR Hortsys) pour en discuter. Au niveau de la zone Caraïbes, la Caribbean Food Crops Society voit déjà un intérêt très fort à ce type d’approche. Lors de la réunion du mois de juillet avec Dominique Polti (chargée de coopération Cirad) l’agroécologie et les systèmes multi-espèces étaient à l’ordre du jour. Jean-Claude Mauget (AgroCampus Ouest, Anger/Rennes) : dans quelle mesure le partenariat renforcé Inra-Cirad ne sera-t-il pas qu’un appui aux collaborations existantes, une aide à la formalisation ? Quid de nouvelles collaborations auxquelles on n’aurait pas pensé il y a 3 ou 4 ans (aspect exploratoire) ? Robert Habib : cette question dépasse l’horticulture seule. Nous parlons effectivement du renforcement de l’existant, qui est nécessaire pour que cet existant perdure, mais nous parlons aussi d’ouverture à de nouveaux chantiers Inra-Cirad, dans le domaine de l’élevage notamment. Par exemple avec le lancement d’une nouvelle UMR qui s’intitulera certainement PARC (productions animales en régions chaudes) et qui va rapprocher les départements SAD (Sciences pour l’action et le développement) et PHASE (Physiologie animale et systèmes d'élevage) de l’INRA ainsi que les départements ES (Environnement et sociétés) et PERSYST (Performances des systèmes de production et de transformation tropicaux) du CIRAD. La santé animale sera également un point de rapprochement via le plan structurant évoqué par Harry (pôles d’excellence scientifique aux Antilles) qui s’organise peu à peu au niveau international et qui prend beaucoup de force et d’ampleur. Et là le Cirad a un plus à apporter en termes d’implantation aux Antilles. Quid de la relation avec la formation ? Et quid de la diffusion de résultats vers les utilisateurs, les acteurs (partenariat avec les acteurs agricoles)? Robert Habib : les interactions recherche-formation se renforcent et s’enrichissent notamment avec le montage de Masters comme Hortimet, commun à l’Inra, au Cirad, à Montpellier SupAgro et à AgroCampus Ouest. Pour le Cirad, dans le cadre du consortium, le fait de pouvoir s’associer aux enseignements supérieurs agronomiques pour proposer des offres d’ingénierie pédagogique avec des partenaires dans les différents pays où nous intervenons, c’est extrêmement important. Cela va au-delà de l’horticulture puisque d’autres Master ont été lancés ou sont en cours de préparation (Master GEDAH avec le Sénégal ou Master sur le caoutchouc avec la Thaïlande) François Houllier : on peut difficilement soutenir des projets qui ne partent pas d’un minimum existant. Les exemples présentés aujourd’hui ne sont pas exhaustifs ; ce n’est qu’un échantillon de ce qui est, peut-être ou va être mis en œuvre. Dans le mouvement actuel, il y a du bottom-up, il y a du très top-down et l’un des produits de cette mécanique de collaboration Inra-Cirad est quand même, la mise en œuvre de la partie intermédiaire. C’est-à-dire la capacité à se comprendre, à vérifier que les axes sont en phase dans les deux établissements. Car ce n’est pas vraiment une affaire de direction générale et ce n’est pas complètement non plus une affaire des équipes qui collaborent. Claudie Pavis : en termes de transferts de résultats, il y a une réelle demande de la part des DG AntillesGuyane où on réfléchit à des dispositifs de transferts aux professionnels de type « Agrotransfert » (quelques exemples en France). La complexité de cette démarche est qu’il faut réfléchir sur les trois régions. Le besoin est accru en Guyane où il n’y a pas d’équipes de recherche en agronomie. Plus globalement, au niveau du Cirad, des travaux sont menés sur un système d’information sur tous les produits dont il dispose et qui seraient transférables. Le dialogue est ouvert avec les partenaires. Robert Habib : la difficulté dans les DOM c’est qu’il n’y avait pas, jusqu’à très récemment, d’institut technique. Le transfert était partiellement réalisé par les instituts de recherche, notamment le Cirad. La solution est de créer des instituts techniques comme cela a été fait pour la banane (ITBan). Cela permet de clarifier ce qui est du domaine de la recherche ou du domaine du transfert, de définir les rôles de chacun et de travailler en collaboration (un INTERREG a été mis en place avec la profession via ITBan). Un institut technique est à l’étude pour les DOM.. Page 11 sur 30.

(12) Christelle MONIER – mai 2010. Mondher Bouzayen : on voit bien la pertinence de travailler sur des espèces qui ont une prégnance socioéconomique locale mais y a-t-il une justification des travaux menés par exemple sur tomate et citrus au niveau du pôle Antilles ? Harry Ozier Lafontaine : quand on monte un programme de recherche, on évalue l’intérêt scientifique du modèle, que l’on croise avec l’intérêt socio-économique. Le choix de la tomate est justifié en Guadeloupe et Martinique où il y a une réelle demande et de fortes pressions sur les productions. De même pour la banane, première filière export pour laquelle les impacts sociaux se traduisent en termes de revenus et d’emplois. Robert Habib : bien sûr, il faut travailler sur des espèces aux intérêts spécifiques (en particulier dans les DOM, où la Région est un bailleur important de la recherche) mais il faut être vigilant quant à trop de spéciation : les modèles doivent rester génériques et permettre de répondre à d’autres questions. Par exemple, les travaux menés sur la banane aux Antilles pour lesquels l’Inra et le Cirad sont étroitement impliqués n’ont de sens que s’il y a production de bonnes connaissances (excellence scientifique) et si les résultats de la recherche sont exportables vers d’autres modèles, par exemple vers l’Afrique ou le plantain est un modèle essentiel et vivrier. François Houllier : En ce qui concerne ces espèces modèles, d’intérêt, la question de la transposabilité à l’international peut se retrouver en interne. A l’Inra, on peut nous demander par exemple de justifier des travaux sur Arabidopsis par rapport à des finalités. Et ces questions sont particulièrement importantes en horticulture du fait de la diversité des espèces et des filières. Eric Malézieux : ce réseau d’animation sur les systèmes multi-espèces répond bien à des questions socioéconomiques. Les problématiques associées aux systèmes en monoculture trouvent en partie réponse via cette demande sociale de diversification, de solutions alternatives. Les deux organismes de recherche ont trouvé des champs de recherche communs autour de ces systèmes novateurs, permettant une certaine mise en phase du point de vue scientifique. D’autant plus que cette démarche s’inscrit bien dans une démarche qui dépasse le territoire des Antilles : d’autres unités, notamment en métropole, développent cette démarche. Michel Génard (Inra-UR PSH, Avignon) : en ce qui concerne la tomate, y a-t-il des travaux sur des problèmes spécifiques des Antilles ou y a-t-il des collaborations avec des équipes de métropole ? Claudie Pavis : les problèmes rencontrés sur la tomate ne sont pas spécifiques à la Martinique ou la Guadeloupe. Ce sont des problèmes de flétrissement bactériens ou de begamovirus communs aux régions tropicales et européennes. C’est ce qui justifiaient notamment les grands programmes sur la tomate menés en Guadeloupe, aujourd’hui arrêtés pour cause de réorientation. Toutefois les travaux continuent à Avignon et à Montpellier. Christophe Rothan (Inra-UR Biologie du fruit, Bordeaux) : comment estimer que la visibilité internationale est acquise ? Comment y aller ? En créant de grandes unités avec des objets de recherche bien identifiés ? François Houllier : cela peut prendre plusieurs formes. Ce peut être le montage d’un pôle régional comme présenté par Harry Ozier Lafontaine, c’est-à-dire une solution territorialisée. Ou ce peut être le développement d’une capacité à participer à de grands programmes internationaux, à répondre à des appels d’offres dans lesquels l’Inra n’est pas tout à fait présent. Christelle Monier : le tandem Inra-Cirad peut réellement être moteur d’une visibilité internationale et s’appuyer sur l’avantage comparatif du Cirad en termes de collaborations. Cela peut certes se traduire par le montage conjoint de projets mais aussi par la participation des chercheurs aux rendez-vous horticoles internationaux et à une recherche à destination du Nord comme du Sud. Philippe Lucas (UMR BIO3P, Rennes) : à Rennes, nous faisons partie d’un groupement d’intérêt scientifique (GIS PICLeg) centré sur la production intégrée des cultures légumières dans lequel le Cirad est le grand absent. Cette structure est ouverte à de nombreux partenaires comme par exemple l’Inra, les producteurs y compris ceux des DOM ou l’assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA). Il ya aujourd’hui des projets qui incluent des partenaires ayant un regard sur le Sud comme l’IRD et des sollicitations sur des modèles tropicaux comme l’igname.. Page 12 sur 30.

(13) Christelle MONIER – mai 2010. Ce GIS n’est pas une structure de financement mais plutôt une structure de labellisation, d’aide au montage de projets. Des discussions sur la pertinence des modèles à choisir sont indispensables pour faire les liens, établir les connexions entres les activités de recherche et développement. Les cultures de services ou les cultures intermédiaires à forte teneur en glucosinolates peuvent par exemple être utilisée en biofumigation et ouvrent des interfaces de recherche intéressantes comme la mise en place de schéma de sélection spécifique pour les crucifères avec utilisation en culture intermédiaires, synonymes de nouveaux idéotypes. Il y aurait donc intérêt à monter des projets intelligents avec les chercheurs qui travaillent sur la génétique et sur les mécanismes de production de glucosinolates, en particulier chez arabidopsis (diversité des glucosinolates, mécanismes au niveau foliaire, racinaire…). Françoise Lescourret (UR PSH, Avignon) : la visibilité internationale via des travaux sur des espèces modèles pertinentes pour la communauté scientifique est difficile à acquérir : la notion même d’espèces modèles est assez pénalisante pour les recherches menées en horticulture (difficile de trouver des plantes modèles horticoles reconnues au niveau international). Avant de chercher à s’intégrer dans des réseaux internationaux, peut-être fait-il se structurer en local, national pour avoir un billet d’entrée, une carte. Il faut peut-être favoriser des projets communs dont l’objectif serait de créer des ressources, des outils qui pourraient être une porte d’entrée sûre vers l’international. Mais une fois ces ressources/outils acquis, il est nécessaire de les présenter à la communauté internationale. Or, si nous prenons l’exemple de la banane, nous disposons de ressources importantes, mais lors des rendez-vous internationaux le Cirad et l’Inra sont absents ! Jean-Loup Notteghem (UMR BGPI, Biologie et génétique des interactions biologiques, Montpellier) : dans le contexte international, il ne faut pas perdre de vue que l’on a besoin de rassembler suffisamment de personnes et beaucoup de ressources en biologie pour pouvoir publier de façon correcte. En horticulture, les chercheurs ont de moins en moins tendance à ne travailler que sur un modèle pendant toute leur carrière. Cela donne donc une chance à d’autres modèles potentiels : il faut donc repérer les plantes sur lesquelles on va pouvoir développer la recherche. POINT SUR LE CHALLENGE PROGRAMME COHORT par Christelle Monier (INRA/CIRAD) [ANNEXES 2&7] Certaines équipes ont été mobilisées pour rédiger une offre Inra-Cirad pour le montage du Challenge Programme CoHort, sur les fruits et légumes en tant que productions à hautes valeurs ajoutées, à la fois nutritionnelle, économique (revenus), sociale (transmission de savoir-faire, connaissance des espèces sous utilisées au Sud) et environnementale (association, rotation culturales). Le projet a été refusé en septembre 2008. Il est toutefois important de souligner qu’entre la sortie de l’appel à proposition et les évaluations, les productions à hautes valeurs ajoutées ont été supprimées des priorités des CGIAR. Nos chances étaient donc, sans que nous le sachions, minimisées. Avis général du conseil scientifique Le projet manquait de définitions claires, d’ancrage dans la réalité qui aurait pu notamment se faire via des exemples et illustrations concrets. De nombreuses initiatives horticoles peuvent être identifiées au nord comme au Sud et des réflexions autour de l’apprentissage réciproque, le recoupement de connaissances permettrait d’enrichir ce genre de projets (études de cas, « success stories », leçon tirées d’échecs, etc.) où la recherche, certes d’excellence, doit trouver écho sur le terrain. Contenu La proposition manquait parfois de profondeur : certains points ont seulement été mentionnés (notamment la dimension « santé » mentionnée dans le titre). Peu d’indicateurs ont été proposés pour évaluer la progression de la recherche. Au niveau rédactionnel, les propositions ont eu du mal à remonter et à être prise en compte par les rédacteurs finaux. La formulation d’un cadre bien délimité et un accord préalable sur le contenu, résistant aux pressions des différents partenaires, sont incontournables. Les parties thématiques (consommation, production, marché et post-récolte) étaient segmentées, ne permettant pas la cohérence et l’approche intégrée souhaitée par les CGIAR. L’opérationnalité du projet,. Page 13 sur 30.

(14) Christelle MONIER – mai 2010. notamment via le choix des partenaires doit être prioritaire, de même que l’identification claire des questions de recherches et la mise en avant du caractère novateur, partenarial et thématique. L’offre Inra-Cirad Comme mentionné plus haut, suite à une commande des directeurs généraux de l’Inra et du Cirad, Jacky Ganry, Françoise Lescourret et Alain Palloix ont lancé une prospective afin de recueillir des propositions mobilisables pour le challenge programme. 11 propositions ont été montées, impliquant 12 unités Inra, 7 unités Cirad, 1 unité mixte. Une certaine hétérogénéité a pu être observée au sein de ses propositions, notamment sur le caractère intégrateur (interdisciplinarité, intégration d’échelles). Malgré un lobbying certains, l’offre Inra-Cirad n’a pas trouvé réellement écho dans la phase finale de rédaction. Les productions à haute valeur ajoutée restent d’actualité, du fait notamment des objectifs du millénaire pour le développement (MDGs1: “Eradicate extreme poverty and hunger” et MDGs 4&5: child and maternal health). Les relations agriculture/nutrition/santé sont en première page des agendas internationaux et nationaux (le « All Africa Horticulture Congress » a encore réuni 350 personnes au Kenya en août 2009)… tout comme l’approche multisectorielle (agriculture, santé, éducation, environnement, transport), multipartenariale, intégrée et innovante, ayant un ancrage réel au Sud (partenariats, thématiques). PRESENTATION DU SYSTEME EUROPEEN par Christian Hoste (Cellule Europe du Cirad) [ANNEXE 2] Il est important de préciser que le montage du challenge programme a rencontré de réelles difficultés de partenariats entre les organismes de recherche européens et les CGIAR, ce qui a pesé très lourdement. Le système des Challenge programmes ne sera pas reconduit à l’avenir : ils seront remplacés par des Méga Programmes2. En organisant le système de recherche européen, en collaboration avec la commission européenne, on influence son agenda d’appels à propositions ; c’est ce qui a notamment permis que les « high-value crops » soient une des six priorités de l’appel à projets FSTP. Tout le travail mené en amont par les équipes Inra et Cirad (thématique, partenariat) pourra être ainsi remobilisé. La commission européenne raisonne sur trois niveaux : les politiques, les programmes et les projets. Notre objectif est de structurer le domaine de la recherche pour le développement afin de définir une articulation cohérente entre les Etats membres et avec ces trois niveaux d’organisation de la commission.. Coordination de la recherche agricole pour le développement en Europe. ERA : European research area ARD : Agriculture research for development EIARD : European initiative for the agricultural research for development (bailleurs) En termes de programmes, un ERANET a récemment été mis en place. Cet ERANET est un mécanisme financé par l’union européenne ayant pour objet de payer les couts de transactions afin que les Etats membres coordonnent mieux leurs programmes de recherche nationaux, toutes thématiques confondues. 14 Etats membres ont été impliqués dans la première phase de cet ERA-ARD (4ans et prolongation d’un an) et une seconde phase vient d’être approuvée par la commission. 5 nouveaux pays nous y ont rejoints, traduisant la forte volonté de partage de l’information (qui fait quoi en Europe et qui finance quoi ?) 2. http://www.ciat.cgiar.org/cgiar/Documents/Mega_Program_Portfolio19February.pdf Page 14 sur 30.

(15) Christelle MONIER – mai 2010. A l’échelle des projets, ECART (depuis 4ans), mécanisme de coordination des organismes de la RAD et Natura (depuis 10ans), réseau des universités tropicalistes se sont récemment regroupés (juin 2009 – Science Forum Wageningen) pour former AGRINATURA, alliance des organismes de recherche et des universités. Les deux statuts initiaux (association pour Natura et groupement européen d’intérêt économique pour ECART) ont été gardés afin de dissocier l’opérationnalité (GEIE) et l’action de lobbying (association) et éviter les partis pris (influencer/exécuter l’agenda). Agrinatura dispose ainsi d’une légitimité/neutralité pour obtenir des financements (GEIE avec des experts de toute l’UE). L’Union Européenne considère que la recherche agricole pour le développement est un peu en avance en termes de structuration par rapport à d’autres thématiques (santé humaine, etc.). Ce qui nous dispense d’un certain avantage comparatif. Avec les 36 universités et organismes de recherche de 19 pays européens membres de l’association et le GEIE (7 organismes de recherche ECART et association comme 8éme membre), AGRINATURA pèse dans le paysage européen. Plus de 2000 chercheurs membres ainsi que l’expertise des universités sont rassemblés et les alliances stratégiques sont renforcées. Agrinatura, représentatif de l’ensemble des forces européennes souhaite ainsi devenir la voie principale pour accéder aux guichets de l’union européenne et le point d’entrée unique pour nos partenaires du Sud dans l’expertise UE. De manière générale, les partenaires du Sud ne sont pas assez présents dans les propositions. Un partenariat est notamment en cours avec la fédération internationale des producteurs agricoles du Sud afin de les aider à traduire leurs problématiques de terrain en problématiques de recherche. La commission européenne finance également la mise en place d’une plateforme de dialogue entre l’union européenne et l’Afrique sur l’ensemble des partenaires et acteurs (recherche, ONG, secteur privé...) dans l’objectif de créer de nouveaux partenariats multi acteurs pour accéder aux financements de l’union européenne. Des projets d’enseignements en partenariats sont aussi favorisés et soutenus, tant en termes d’appui aux partenaires du Sud (Asia Link, Edulink) que de mutualisation entre universités européennes (Erasmus Mundus). Ce cadre organisationnel peut offrir de réelles opportunités pour positionner la France, et notamment le tandem Inra-Cirad, dans des mécanismes internationaux :  Faire remonter au niveau de la CE (et d’autres donateurs) des priorités de recherche en vue d’une inscription dans leur programmation  Identifier de nouveaux partenaires scientifiques européens et étrangers  Faciliter la construction de projets “recherche & formation”  Mobiliser des partenaires européens dans leurs dispositifs prioritaires  Accéder à des financements “non compétitifs”  Construire des “réponses” européennes permettant d’accéder à des fonds qui ne seraient pas (ou difficilement) disponibles au CIRAD seul.  Soumission de projets plus aisée avec un statut de GEIE APPEL A PROJETS FSTP par Christelle Monier (INRA CIRAD) [ANNEXES 2 & 3] En accord avec les partenaires membres d’ECART, il a été décidé, lors de la réunion du 10 octobre 2008 à Bruxelles [ANNEXE 3], de poursuivre la dynamique initiée pour le montage de CoHort, au niveau français (tandem Cirad-Inra), européen (WUR, NRI,…) et international (Embrapa) en bâtissant une proposition européenne FSTP, se déclinant comme suit : 1. L’appel à projet choisi est issu du « food security thematic program » (FSTP), programme global en faveur de la recherche agricole pour le développement (2009-2010) de la commission européenne, par lequel elle s’engage en faveur de la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement notamment en appuyant le lien agriculture/sécurité alimentaire. 2. Le volet recherche et technologies, promeut une recherche continentale ou sous-régionale et mondiale qui s’ouvre à de nouveaux partenaires internationaux afin d’améliorer la portée et l’impact de la recherche. Les groupes consultatifs pour la recherche agricole internationale sont exclus. 3. La composante 1 vise à soutenir l’offre de biens publics internationaux contribuant à la sécurité alimentaire par la recherche et la technologie.. Page 15 sur 30.

(16) Christelle MONIER – mai 2010. 4. Enfin, notre proposition répondra à la priorité 5 : la diversification agricole (cultures à forte valeur ajoutée, agriculture biologique et espèces sous-utilisées) afin d’augmenter les revenus des agriculteurs et améliorer la sécurité alimentaire en introduisant des cultures à forte valeur ajoutée. Au-delà de la priorité choisie, les propositions devront également contribuer à certains grands enjeux globaux comme l’adaptation aux changements climatiques, l’égalité hommes/femmes ou une bonne gouvernance. Attendus La production de résultats de recherche, permettant l’adoption de stratégies illustre l’objectif de recherche pour le développement, où cohabitent excellence et impacts au Sud (dans au moins 3 pays en voie de développement). La diffusion des résultats devra faire l’objet d’une attention particulière3, favorisant le partage d’informations (vulgarisation inclue), les associations scientifiques, la mobilisation de plateformes et réseaux en multipartenariat (ONG - société civile – institutions - structure de formation - secteur privé – politiques – petits producteurs), impliquant tous les acteurs de la filière (Cf. GHI, PEAPARD, Profel/Profav…). Le projet devra permettre de générer des masses critiques de recherche multisectorielles, notamment en renforçant ou créant des partenariats bi-régionaux durables (Europe/Afrique, Sud/Sud, Nord/Sud). Le choix des pays, en termes de problématiques/thématiques (transposabilité) et de partenariat (forces mobilisables) est un des points clefs. Des indicateurs objectivement vérifiables, dits « SMART »4, devront être associés à la proposition de recherche (nombre d’actions de diffusion, nombre de résultats de recherche définitifs et de bénéficiaires appliquant les nouvelles technologies, etc.) Cadre de la demande BUDGET « Fonds répartis de façon globalement équitable entre chacune des 6 priorités » PARTENARIAT « Organisme porteur ne pourra l’être que sur un seul projet, toutes priorités confondues » TIMING. 1.5 à 3m€ pour maximum 5 ans. Porteur Sud. subvention = max 90% des coûts éligibles. Porteur Nord. subvention = max 50% des coûts éligibles. Pas de centres de recherches internationaux (CGIAR). Porteur/Demandeur Partenaires 18 juin 2009 7 juillet Eté 3 septembre 6 novembre puis 15 janvier. Liens avec d’autres projets/initiatives, financements appréciés.. Porteur du Sud plus pertinent (Cf. Subvention) Porteur du Nord : action en partenariat avec au moins une autre organisation locale ayant la nationalité du/des pays bénéficiaire(s). Réunion Science Forum –Wageningen : Cirad, Inra, WUR, Crops for the Future, Embrapa, GHI Appel à propositions Rédaction première concept note – C. Monier Réunion au « All Africa Horticulture Congress » WUR, NRI, CIRAD, Crops for the Future Deadline Concept note + proposition complète Enregistrement préalable des demandeurs et partenaires dans la base de données en ligne EuropAid PADOR. Malgré une réunion du 3 septembre 2009 à Nairobi peu concluante (choix difficile des pays, remise en question du budget, jugé trop faible par certains partenaires pourtant avertis5, peu de temps de discussion…), une première concept note ainsi qu’un arbre des problématiques, rédigés pendant l’été 2009 par Christelle Monier, peuvent nous servir de base de discussions pour la suite de la rédaction. Cette dernière s’appuie sur des « bullet points » définis lors de la réunion de Bruxelles (octobre 2008) à partir desquels a pu être menée une action de lobbying par un consultant pour faire remonter notre thématique. 3. Référence de la commission européenne en termes de stratégie de diffusion de résultats : CP Génération - www.generationcp.org SMART : Specific, Measurable, Achievable, Realistic and Timely 5 “The budget dimension of a FSTP project (around 1.5 to 3M€ per 60months max) will be far below the CP’s expected budget (10 M€ per year)” – oct2008, compte rendu de la reunion de Bruxelles. 4. Page 16 sur 30.

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