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Les objectifs et les critères de sélection. Les qualités maternelles des ruminants allaitants : exemple des
facilités de vêlage et de l’allaitement
François Ménissier, Jean Sapa, J.P. Poivey
To cite this version:
François Ménissier, Jean Sapa, J.P. Poivey. Les objectifs et les critères de sélection. Les qualités
maternelles des ruminants allaitants : exemple des facilités de vêlage et de l’allaitement. Productions
animales, Institut National de la Recherche Agronomique, 1992, 1992, pp.135-145. �hal-02709010�
F.
MÉNISSIER
J. SAPA J.-P. POIVEYINRA Station de
génétique
quantitative etappliquée
78352
Jouy-en-Josas
Cedex.rINRA Station d’amélioration
génétique
desanimaux BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex
Les objectifs et les critères de sélection
Les qualités maternelles des ruminants allaitants :
exemple des facilités de
vêlage et de l’allaitement
l!ésumé.
Lesqualités d’élevage
ouqualités
maternelles mettent en cause des relationscomplexes
entrela mère et ses
produits, de
leurconception
à leur sevrage.L’analyse
du déterminismebiologique
desfacilités
de naissancepuis
de l’allaitement et de la croissance avant sevrage illustre cesimplications et répercussions
sur lapertinence
du choix des critères etobjectifs
de sélection pour lesqualités
maternelles.
Améliorer les
qualités
maternelles est un des deuxprincipaux objectifs
de sélection des ruminants àviande,
notamment pour maîtriser laphase
de "nais-sage"
dans lestroupeaux
dereproduction
(Ménissier1988). En
effet,
lestroupeaux
naisseurs se caractéri-sent à la fois par une efficacité
économique
du travail ("revenucourant") généralement
basse et assezvariable,
et par un "revenudisponible"
très sensibleaux variations tant des recettes liées aux
jeunes
etmères de réforme commercialisés que des
dépenses
résultant des
charges
directes (alimentationcomplé- mentaire,
fraisvétérinaires, LA.,
...) et de structures(charges : sociales, foncières, financières,
...) (ITEB 1991). Dans cessystèmes, l’importance
ducapital d’exploitation (matériel, cheptel, bâtiments,
stocks)est un
handicap majeur puisqu’il représente prati- quement
10 ans de "revenu courant" pour un nais-seur de bovins. Les fluctuations du niveau des
perfor-
mances
techniques
ont alors desrépercussions
notables et cumulatives sur le revenu
escompté,
pou- vantengendrer
des variations considérables de "reve-nu courant"
(figure
1). La sélection desqualités
maternelles visera donc essentiellement à accroître la
part
des recettes au travers de laproductivité
desfemelles en
reproduction
(nombre etqualité
desjeunes produits
/ mère entretenue) tout en réduisant lescharges
directes (restriction alimentaire hiverna-le, manipulations
minimales desanimaux, ...).
).Les
qualités
maternellesimpliquées correspondent
à une
grande
diversitéd’aptitudes
(Ménissier 1975 et1988)
ayant
trait aussi bien à lacapacité
dereproduc-
tion des mères
(précocité, longévité, fertilité, prolifici- té,
...) ou à leuraptitude
à élever leurprogéniture (lactation, comportement, ...), qu’à
leurcapacité d’ingestion
et d’"épargne
alimentaire" ou à leuradaptation
aux contraintes du milieud’élevage
(rusti-cité,
...). Lesmultiples
mécanismesbiologiques
sous-jacents
au déterminisme de cesaptitudes
sontimpor-
tants à considérer pour
préciser
les critères de sélec-tion relatifs à toutes ces
qualités
maternelles.L’adap-
tation au milieu et la fécondité étant abordées par
ailleurs,
nous limiterons notreanalyse
d’unepart
aux facilités de naissance (bovins) et d’autrepart
àl’apti-
tude à l’allaitement (ovins et bovins).
1 / Facilités de naissance
1.1 / Importance
etrépercussions
La
fréquence
et lesrépercussions
des difficultés de naissance des veaux sont un facteur limitant de laproductivité
des bovins à viande.Ces difficultés
obligent
à une surveillanceparticu-
lière du
troupeau
durant la saison de mise bas voire à des interventions pour aider à la naissance du veau ; d’où des coûtssupplémentaires
et descharges
de tra-vail accrues, de moins en moins
compatibles
avecl’agrandissement
destroupeaux
et l’intensification du travail de l’éleveurqui
en résulte. Lesrisques
demortinatalité des veaux sont environ de 2 à 5 fois
supérieurs lorsque
leur naissance est difficile (tableau 1) en raison du traumatisme subi(anoxie, hypothermie,
immunité colostraledéficiente,
...) (Ménissier et Petit 1984). Deplus
la fécondité des mères est considérablementperturbée, parfois
aussileur
capacité d’allaitement ;
cequi
estincompatible
avec la maîtrise de la saison de
vêlage
etl’augmenta-
tion de la
productivité
dutroupeau
dereproduction.
La
fréquence
des difficultés de naissance est nonnégligeable
dans bon nombre desystèmes d’exploita-
tion des races à
viande,
ou du moins est un frein àune
plus large
utilisation de ces races (Ménissier etFoulley
1978 et 1979). C’est le cas des racespater-
nelles de croisement sur vaches laitières ou de racesrustiques,
où l’accroissement desrisques
dedystocies
exclut le croisement industriel sur les
primipares
(tableau 2). En race pure, les races à viandespéciali-
sées de
grande
taille et surtout les races mixtes allai- tantesprésentent
desfréquences
notables de difficul- tés de naissance - enparticulier
chez lesprimipares
1.2 / Causes
En dehors de
quelques
caspathologiques
ou acci-dentels,
laplupart
des difficultés résultent d’uneincompatibilité morphologique foeto-maternelle,
c’està dire d’un excès de taille du foetus par
rapport
au canalpelvien
de sa mère lors de sonexpulsion.
Ainsidans les situations où les difficultés de naissance sont
fréquentes, près
de 50 % de leur variabilité est asso-ciée à celle de la taille du foetus
(poids
à la naissan-ce),
10 à 30 % à celle de la surface du détroitpelvien
antérieur (ouverture
pelvienne)
de lamère,
et 10 %ou
plus
à l’état depréparation
et aucomportement
de la mère au moment de la mise bas(figure
3).En fait ces
composantes agissent
par &dquo;effet de seuil&dquo; sur lafréquence
desdystocies (figure
4) : la fré-quence ne s’accroît notablement en fonction du
poids
à la naissance du veau que
lorsque
cepoids dépasse
la taille
permise
par l’ouverturepelvienne.
Ces effetsde seuil relatifs à des mères de même
âge
et résultantde l’interaction entre taille du veau et taille de l’ouverture
pelvienne,
caractérisent enquelque
sortel’aptitude
auvêlage
d’une race (Ménissier 1979).1.3 / Déterminisme génétique
L’analyse génétique
des difficultés de naissance nécessite le recours à un modèle dedécomposition
deseffets
génétiques plus
élaboré (Ménissier 1979)(figu-
re
3),
prenant encompte
des &dquo;effetsgénétiques
directs&dquo; (effets du
génotype
du veau surl’expression
de ses
performances)
et des &dquo;effetsgénétiques
mater-nels&dquo; (effets sur
l’expression
desperformances
duveau, résultant de l’incidence du
génotype
de sa mèreà travers les effets de ses caractères
maternels),
voire des &dquo;effetsgénétiques
foetaux&dquo; (effets résultant de l’incidence dugénotype
du foetus surl’expression
descaractères maternels - ce
pourrait
être le cas d’unepartie
desphénomènes
depréparation
à la mise baspuisque
le déclenchement de laparturition
est sur-tout sous contrôle foetal).
Les difficultés de naissance sont ainsi à considérer
comme deux
aptitudes
selon que l’on s’adresse auxvariations de facilités de naissance entre
pères
desveaux (&dquo;effet
père&dquo;)
ou à celles de facilités devêlage
entre mères (&dquo;effet mère&dquo;). Dans le cas de l’effet
père,
les facilités de naissancecorrespondent
à des effetsgénétiques
directs à travers ceux relatifs notammentà la taille du veau. Au
contraire,
l’effet mèreenglobe
à la fois les effets
génétiques
directs sur la taille duveau comme
précédemment,
et les effetsgénétiques
maternels sur la croissance foetale et ceux résultant de l’incidence des caractères maternels (ouverture
pelvienne,
...). Cet effet mère estanalogue
à un &dquo;effetgrand-père
maternel&dquo;lorsque
l’on s’adresse aux diffé-rences entre
pères
des vaches. Le critère de sélection des facilités de naissance ne sera pas nécessairement le même selon que l’on veut améliorer l’un et/ou l’autre de ceseffets,
tout en souhaitant intervenir ou nonplus particulièrement
sur une descomposantes.
Des
principaux paramètres génétiques
relatifs auxdifficultés de naissance des bovins à viande (tableau
3),
ressortentplusieurs aspects
dominants(Foulley
etMénissier 1978 et
1979,
Ménissier et Frisch 1992).- Les effets
génétiques
directs (effetpère)
pour les difficultés de naissance sont faiblement héritables surtoutlorsque
lafréquence
desdystocies
est faible.L’utilisation d’une
statistique adaptée
aux variablesdiscrètes conduit à des héritabilités
supérieures.
Iln’est pas
surprenant
d’observer une corrélationgéné- tique
étroite entre difficultés etpoids
à la naissance.Ce dernier étant
plus héritable,
il constitue un bonprédicteur
des effetsgénétiques
directs pour les faci- lités de naissance. Par ailleurs la croissance foetale(poids
à la naissance) étantgénétiquement
corrélée àla croissance
post-natale,
la sélection desaptitudes
bouchères
engendre
uneréponse positive
sur lepoids
à la naissance
qui,
selon l’effet &dquo;seuil&dquo; des bovinsexploités,
aura unerépercussion plus
ou moinsimportante
sur lesrisques
dedystocie.
- En tant
qu’effet
mère ougrand-père maternel,
lesdifficultés de
vêlage
sontégalement
modérémenthéritables et leur héritabilité s’accroît avec leur fré- quence
(primipares
vêlantprécocement
parexemple).
Notons que la corrélation entre effet mère et effet
père
pour les difficultés tout comme pour lepoids
à lanaissance,
estpositive
mais pas très forte. De ce fait la sélection sur les seuls effetspères
(ougénétiques
directs) n’améliorera que faiblement les facilités devêlage
des mères (effetsmères);
cequi
confirme que l’effet mère est déterminé par des caractères en par- tie différents de l’effetpère,
tels que les caractères maternels (ouverturepelvienne,
...) et les effets maternels sur la croissance foetale. Cette faible liai-son entre effet
père
et effet mère est aussi à rappro- cher de la corrélationnégative
entre effets directs eteffets maternels pour le
poids
à la naissance et ladurée de
gestation,
traduisant l’existence d’unerégu-
lation foeto-maternelle de la croissance foetale. Uneprédiction
de l’effet mère pour les facilités devêlage peut
être obtenue en associant l’ouverturepelvienne
de la mère (caractère
héritable)
à l’effet mère pour lepoids
à la naissance. La sélection de l’effet mère pour les facilités devêlage,
en mettanten jeu
la taille et laprécocité
dedéveloppement
(oudegré
de maturité) duveau à la naissance (croissance
foetale)
et de la femel- leprimipare
(ouverturepelvienne, format),
a inévita-blement des
répercussions
sur lescaractéristiques biologiques prédominantes
et inversement. Ainsi la sélection desaptitudes bouchères,
par un accroisse- ment duformat,
une maturitéplus
tardive et unemuscularité
plus importante qui pourraient
en résul-ter chez les
mères, risque d’engendrer
une détériora-tion des facilités de
vêlage
des mères.L’importance
de cet
antagonisme
reste à prouver ; c’est un desobjectifs
du programmeexpérimental
&dquo;vachotron 2&dquo;(&dquo;incidence d’une sélection sur la croissance muscu-
laire&dquo;)
mis en oeuvre par l’INRA.1.4 / Contrôle
etévaluation des reproducteurs
a / Critères contrôlés
Trois
types
deperformances peuvent
êtreenregis-
trées selon la
sophistication
dessystèmes
de contrôle: la note de difficulté de naissance
qui
traduit l’inten- sité de l’assistance nécessaire àl’expulsion
du nou-veau-né
(1=facile
sansassistance,
2=facile avecaide,
3=extraction
forcée,
4=césarienne) etpermet
deconnaître la
fréquence
des naissances faciles (1 et 2)ou difficiles (3 et
4) ;
lepoids
peuaprès
lanaissance,
mesuré ou
parfois estimé,
pourapprécier
la taille duveau à la
naissance ;
l’ouverturepelvienne
(surface)et la
morphologie
externe mesurées en station soitaprès
levêlage
pour lesprimipares
soit versl’âge
de15 mois pour les
jeunes
taureaux.b /
Reproducteurs
évaluésL’évaluation des difficultés de naissance corres-
pond
en fait à deuxaptitudes
évaluées : soit l’effetpère
(&dquo;facilités de naissance&dquo;) pour les taureaux, soit l’effet mère (&dquo;facilités devêlage&dquo;
ou&dquo;aptitude
mater-nelle au
vêlage&dquo;)
pour les taureaux et pour les vaches.Les conditions de naissance ou de
vêlage
n’étantqu’un
des critères d’évaluationparmi
ceux des diversprogrammes de sélection mis en oeuvre pour les bovins à
viande,
leursystème
d’évaluation estdépen-
dant de celui des
aptitudes
bouchères ou desqualités
maternelles dans
lesquels
ils sont insérés (Ménissier1988) (tableau 4).
- L’évaluation des taureaux d’IA pour les
aptitudes
bouchères se
pratique
parprocréation planifiée
enferme de 50 à 100 veaux croisés ou de race pure dont
un échantillon sera contrôlé en station ou ateliers
d’engraissement.
Lepoids
à la naissance des veauxfourni par l’éleveur sert à estimer l’indice &dquo;facilités de naissance&dquo; (effet
père)
des taureaux. Une table decorrespondance
entre cet indice et lerisque
de diffi-cultés de naissance attendu selon les
caractéristiques
des vaches
(race, parité, région) auxquelles
serontaccouplés
les taureaux, accompagne ces indices.L’agrément &dquo;aptitudes
bouchères&dquo; des taureaux obli- ge à une sélection minimale sur les facilités de nais-sance.
- L’évaluation des taureaux d’IA pour les
qualités
maternelles est réalisée sur un échantillon de 20 à 25 filles de race pure
procréé
en ferme mais contrôlé enstation afin de maximiser
l’expression
des différences d’effet mère pour les difficultés devêlage (vêlage
à 2ans et à
âge
constant,pères
des veauxidentiques)
tout en mesurant les
composantes morphologiques
des mères. L’indice &dquo;facilités de
vêlage&dquo;
des taureaux (effetgrand-père
maternel) est estimé àpartir
de lafréquence
desvêlages
difficiles et une évaluation est fournie pourchaque
caractère maternel (ouverturepelvienne, poids, préparation,
...). L’indice &dquo;facilités devêlage&dquo;
est une descomposantes
de l’indice combi-né à
partir duquel
se faitl’agrément &dquo;qualités
mater-nelles&dquo; des taureaux. En outre, avec les notes et
poids
à la naissance des veaux
procréés
en ferme pour obte-nir l’échantillon de
filles,
un indice &dquo;facilités de nais- sance&dquo; (effetpère)
est élaboré pour ces taureaux.- Le
système
de contrôle desperformances
destroupeaux
allaitants sert aussi desupport
à l’évalua-tion des vaches et des taureaux. Pour les taureaux de monte naturelle ayant
engendré
des veaux dans desconditions définies (connexion entre
élevages, ...), ),
l’indice &dquo;facilités de naissance&dquo; (effetpère)
est obtenuà
partir
despoids
à la naissance et il est inclus dans l’indiceglobal
servant à laqualification
raciale de cestaureaux. Pour les
vaches,
leur indice&dquo;poids
à lanaissance&dquo; (effet mère) est utilisé pour
apprécier
leuraptitude
maternelle auvêlage,
notamment en tantque mères à taureaux. Une évaluation
conjointe
deseffets
pères
et effetsgrands-pères
maternels pour lafréquence
des facilités de naissance avec un &dquo;modèle àseuil&dquo;, représente
une desétapes
actuelles d’évolu- tion de cessystèmes
d’évaluation.Quelle
que soitl’importance
desapports
méthodo-logiques
etzootechniques,
laprise
en compte des faci- lités de naissance dansl’objectif
de sélection des bovins à viande reste une contrainte vis à vis de l’amélioration desaptitudes
bouchères et des autresqualités
maternelles.2 / Allaitement et croissance
avant sevrage
2.1 / Importance
L’environnement créé par la mère
(allaitement, protection
vis à vis desagressions,
...) a un rôlepré- pondérant
dans lespremiers
stades de la vie dujeune
ruminant. Il intervient non seulement sur la
capacité
de survie
(vigueur, viabilité,
...) mais aussi sur la croissance dujeune jusqu’au
sevrage. Lepoids
dujeune
au sevrage conditionne unepart
notable de savaleur commerciale pour
l’engraissement
(veauxbroutards) ou pour
l’abattage (agneaux
et veaux deboucherie),
et donc de laproductivité
dutroupeau- naisseur ;
ceci d’autantplus
que le nombre de pro- duits sevrés par mère et parcycle
dereproduction
estfaible,
comme c’est le cas pour les bovins. En tant quequalité maternelle,
l’amélioration de la croissance dujeune
de la naissance au sevrage à travers la maîtrise ducouple &dquo;mère-jeunes&dquo;, représente
un desprinci-
paux
objectifs
de sélection desqualités d’élevage
desruminants à viande.
Enfin,
si dans certainssystèmes
de
production
d’ovinsl’augmentation
de laproductivi-
té passe par l’amélioration de la
prolificité,
il demeu-re
indispensable
dedisposer
de brebiscapables
d’éle-ver ces
portées multiples
dans de bonnes conditions.La croissance du
jeune
est sous ladépendance
d’une
part
de sa proprecapacité
de croissance(capa-
cité
d’ingestion,
efficacitéalimentaire,
...) et, d’autrepart,
de son environnementmaternel,
aupremier
rang
duquel prend place
laproduction
laitière de samère et le
comportement
maternel de celle-ci ouplus généralement
l’établissement des relationscomporte-
mentalesmère-jeunes (figure
5). Laquantité
de laitconsommée par le
jeune
intervientfréquemment
pour 30 à 70 % de la variabilité de sa croissancejusqu’au
sevrage
(poids
ougain
depoids),
comme le montrentles
quelques exemples rapportés
(tableau 5). L’éle- veur-naisseur aura donc pour soucid’augmenter
laproduction
laitière de ses mères allaitantes - caractèrequ’il
sait sélectionnable chez les ruminantsqui
sonttraits - et pour
lequel
il existe actuellement une varia- bilitéimportante
entre races allaitantes(figure
6).La lactation des mères allaitantes diffère
quelque
peu des mères traites -
(figure
7). Si laquantité
totalede lait
produit
estmoindre,
lacomposition
de celui-ciest
plus
riche. Le maximum deproduction
estrapide-
ment atteint mais la
persistance
de laproduction
estélevée. Ceci est à relier à la stimulation
importante
par le
jeune (plus
de 6 tétées parjour
en moyennepour un
jeune
veau). D’ailleurs le nombre dejeunes
allaités a une incidence directe sur la
quantité
de laitproduite
(+20 à +60 % pour des vaches allaitantesayant adopté
un veausupplémentaire).
En outre larelation entre
production
laitière et croissance dujeune
sera d’autantplus
étroite que laquantité
delait
disponible
sera le facteur limitant la croissance et que lejeune
n’aura pas d’alimentationcomplémentai-
re - ce
qui
est le cas durant lapremière période
d’allaitement où le
jeune
ne rumine pas encore et dans lessystèmes d’élevage
extensifiés où lacomplé-
mentation est
trop
onéreuse. Dans cessystèmes,
le choix de la date de mise bas est déterminant pour faire coïncider l’accroissement deproduction
laitièredes mères avec celui des besoins et de la
capacité d’ingestion
desjeunes. Ainsi, l’objectif
de sélectionvisera donc à accroître la
capacité
de croissance du oudes
jeune(s)
allaité(s) tout en améliorant laproduc-
tion de lait de la mère pour
qu’elle
ne soit pas le fac- teur limitantl’expression
de cettecapacité.
2.2
/ Déterminisme génétique
La croissance
jusqu’au
sevrage est letype
même decaractère dont le déterminisme relève d’un modèle
génétique
à effets directs et maternels(figure
5). Les&dquo;effets
génétiques
directs&dquo;représentent
surtout lacapacité
de croissance dujeune,
alors que les &dquo;effetsgénétiques
maternels&dquo; (mesurés en terme de crois-sance du
jeune,
souventappelés
&dquo;valeur laitière&dquo; de la mère)englobent
l’incidence de laproduction
laitièrematernelle et celle du
comportement mère-jeune.
Ainsi,
comme pour les facilités denaissance,
la crois-sance du
jeune
allaité ne recouvre pas la mêmesigi-
nification
biologique
selonqu’il s’agit
des variations entrepères
(effetpère)
ne concernant que des effetsgénétiques
directs sur la croissance dujeune,
ou desvariations entre mères ou
grands-pères
maternels (effetmère, désigné
par&dquo;aptitude
à l’allaitement&dquo;)prenant
encompte
les effetsgénétiques
directs et leseffets
génétiques
résultant de l’incidence des carac-tères maternels. Le critère d’évaluation des
reproduc-
teurs ne sera donc pas nécessairement le même pour
sélectionner
uniquement
la croissance dujeune
comme
composante
de sesaptitudes
bouchères oupour améliorer
l’aptitude
à l’allaitement ou la valeur laitière des mères.Les
principaux paramètres génétiques
relatifs àl’allaitement (tableau 6) laissent
présager
desbonnes
possibilités
de sélection de la croissance avant sevragepuisque
les héritabilités des effets mères oudes effets maternels sont suffisamment élevées tout
comme pour les effets directs
(Poivey
et al1987,
Ménissier et Frisch 1992).
Toutefois,
lepoint
domi-nant est l’existence d’une relation
génétique négative
entre effets directs et effets
maternels,
conduisant à des corrélationsplutot
faibles entre effetspères
et effets mères (ougrands-pères
maternels). Cette rela- tion entre effets directs et maternels nous semble d’autantplus négative
que lessystèmes d’élevage
sont
plus extensifs,
c’est à dire que laproduction
lai-tière des mères est limitée au
regard
des besoins dujeune
et ceci surtout en allaitementmultiple.
Parailleurs pour les bovins
allaitants,
il a été émisqu’une part
de cetantagonisme peut
être due à desphénomènes
environnementaux maternels (Ménissier 1975) : lesgénisses ayant
eu une croissance élevée enraison de la
production
laitièreimportante
de leurmère,
auraient un moins bondéveloppement
du tissumammaire et de ce fait
produiraient
des veauxplus légers
au sevrage.Signalons
ici que les rares estima- tions en bovins allaitants(primipares
Charolaises enstation)
indiquent
que laproduction
laitière est héri-table (hl =
0,4)
et très liée àl’aptitude
à l’allaitement(rg
= +0,8) (Ménissier 1975).Outre la sélection des effets directs sur la croissan-
ce avant sevrage, une sélection
spécifique
sur leseffets mères ou
grands-pères
maternels est nécessairepour améliorer
également
la valeur laitière oul’apti-
tude à l’allaitement. Ceci est d’autant
plus important
à considérer que, comme pour les facilités de naissan- ce, la sélection de la croissance
post-natale
avantsevrage n’est
probablement
pasindépendante
de lataille ou format des mères et de la
précocité
de déve-loppement
(maturité à lanaissance,
au sevrage, àl’abattage,
à la mise enreproduction,
...) donc descaractères maternels comme la
capacité d’ingestion
etd’ &dquo;épargne
alimentaire&dquo; ou lescomposantes
desapti-
tudes bouchères. Ces
implications pourraient
différerentre ovins et bovins à viande en raison notamment de
l’importance
de laprolificité
ou des différences de maturité lors del’engraissement .
2.3 / Critères
etcontrôles de performances
L’aptitude
à l’allaitement ou la valeur laitièrepeut
être
appréciée
àpartir
de différents critères : soit parmesure directe de la
production
laitière lors de l’allai- tement, soit par la croissance desjeunes
d’une mère àun stade où le
gain
depoids
reflète le mieux la quan- tité de laitdisponible, ingérée
et transformée par lesproduits.
Les difficultés de mesure directe de la
production
laitière sont nombreuses. Le
comportement
maternelvis à vis d’une traite occasionnelle
correspond
à unesituation de stress
(contention, injection d’ocytocine
pour déclencher
l’éjection
dulait,
...) et necorrespond
pas nécessairement aux
quantités
dontdisposent
leou les
jeunes
lors desmultiples
tétées. Cettequantité journalière
de lait estcependant
estimable parpesées
avant et
après
tétées selon unprotocole adapté (sépa-
ration des mères et des
jeunes,
tétées surveillées à intervallesréguliers).
3 contrôlesjournaliers
lors dela lactation
procurent
une bonne estimation de laquantité
fournie lors de la lactation (r =0,8
à0,9).
C’est ce
qui
sepratique
entroupeau expérimental
(3contrôles) et en station de contrôle des
qualités
maternelles (2 contrôles) chez les bovins. Ce
type
demesure est difficilement
transposable
dans les éle- vages en contrôle deperformances.
En revanche la mesure de la croissance du ou des
jeunes
considérée commeaptitude
de la mère (effetmère),
au moment où cette croissance est laplus
cor-rélée à la
production
laitière ou à laquantité
de laitbue
(tableau
5)(Ricordeau
et Boccard1961),
est lasolution
qui
a étéadoptée
pour les contrôles deperfor-
mances dans les
élevages.
Même s’il existe des stadesoptima quelque
peu différents selon lessystèmes
etmode
d’élevage
(allaitementsimple
oumultiple,
com-plémentation
ou non etplus
ou moinsprécoce, ...), la
vitesse de croissance entre lesâges
de 10 et 30jours
chez les ovins et le
poids
àl’âge
de 120jours
chez lesbovins,
obtenus àpartir
de 2pesées spécifiques,
sontles critères de croissance retenus dans les
protocoles
nationaux
respectifs
de contrôle et évaluation del’aptitude
à l’allaitement. Lapériode périnatale
a étéexclue de l’élaboration de ces critères en raison de sa
forte
dépendance
envers desphénomènes
autres que l’allaitement (difficultés denaissance,
établissement des relationsmère-jeunes,
...). Ces contrôles s’insèrent dans lesystème général
de contrôle desperformances
des
troupeaux
allaitants et notamment celui depesées
desjeunes
avant sevrage (bovins et ovins) ouabattage (ovins),
réalisé lors de passagessystématiques
d’untechnicien
spécialisé (chaque
3 semaines ou 3mois, respectivement
pour les ovins ou bovins). Les nais-sances étant étalées sur des
périodes plus
ou moinslongues,
lespesées
ont donc lieu à desâges
variableset un
jeune peut
êtrepesé
3(bovins)
ou 4 (ovins)fois ;
les 2
premières pesées
sont utilisées pour le contrôled’aptitude
à l’allaitement et les 2 dernières pour esti-mer la
capacité
de croissance dujeune
(vitesse decroissance de 30 à 70
jours
oupoids
à 210jours
pourrespectivement
les ovins et bovins) et évaluer sa valeur individuelle ou celle de sonpère
(effets directs).Face aux coûts et contraintes de ce
système
depesées
en
troupeaux allaitants,
il estfréquemment
demandéde
simplifier
cedispositif
notamment en réduisant le nombre depesées
par individu. L’étude réalisée chez les ovins (tableau 7)(Poivey
et al 1987) montrequ’en
fait seule la
suppression
de la 3èmepesée
induiraitune faible
perte
deprécision
sur la mesure de la crois-sance
individuelle,
mais tout enobligeant
àréperto-
rier les agneaux à ne pas peser lors de
chaque
passagesans pour autant réduire le nombre de passages dans
l’élevage.
2.4 / Evaluation
etsélection des reproducteurs
L’évaluation
génétique
del’aptitude
à l’allaitementse
pratique
de manièreidentique
chez les ovins etbovins,
avecquelques spécificités
de réalisationcompte
tenu desparticularités biologiques
et ducontexte
d’exploitation
et sélection dechaque espèce
(Ménissier 1988).a / Contrôles en station (taureaux d’IA)
L’aptitude
à l’allaitement est une desqualités
maternelles des taureaux d’ IA (effets
grands-pères
maternels) évaluées sur leurs filles en station
conjointement
aux facilités devêlage
vuesprécédem-
ment. Une valeur
génétique
laitière et une valeurgénétique
maternelle pour la croissance avant sevra-ge sont estimées
respectivement
àpartir
du contrôle de laproduction
laitière des filles et de la croissance de leurs veauxjusqu’à
4 mois. L’indice &dquo;allaitement&dquo;qui
combine essentiellement ces deux valeursgéné- tiques, représente l’aptitude
àproduire
des veauxplus
lourds au sevrage,qu’auront
les fillesprocréées
par ces taureaux. Cet indice entre pour 20 à 30 % dans l’indice
global
servant pourl’agrément &dquo;qualités
maternelles&dquo; des taureaux ; ce
qui
se traduit en pra-tique
par une différentielle de sélection notable (tableau 8).b / Contrôles en
ferme
(ovins et bovins)Jusqu’à présent
l’évaluationgénétique
de l’allaite- ment repose surl’analyse
de la croissance 10-30jours
(ovins) ou dupoids
à 120jours
(bovins) desjeunes, après prise
encompte
desmultiples
facteursayant
une incidence sur cette croissance (
année, troupeau, saison, parité,
sexe, mode denaissance,
conduited’élevage,
...) et standardisation de la variabilité. La croissance desjeunes
est alors considérée comme uneperformance
individuellerépétée
de la mère (effet mère). Un indice &dquo;allaitement&dquo; pour les vachesayant
eu au moins 3
produits
ou un indice &dquo;valeur laitière&dquo;pour les brebis est fourni aux éleveurs pour les aider
au choix des mères de renouvellement. Par
exemple,
les
qualifications
raciales des vaches allaitantes repo- sent pour unelarge part
sur cet indice ( vachesquali-
fiées : vaches dont l’indice est
supérieur
à la moyenneou de + 1/2 à 3/4
d’écart-type
selon laqualification).
Chez les ovins un indice sur descendance est
égale-
ment élaboré pour les béliers
(pères
des brebis).Une évolution
importante
est en coursgrâce
aurecours à un modèle
génétique
d’évaluation mieuxadapté
au déterminisme du caractère (modèle à effets directs et maternels) et à cetype
de contrôles des per- formances d’individusapparentés
et sélectionnés (modèle individu). Ce nouveausystème
permet d’obtenir une estimationconjointe
des effetsgéné- tiques
directs et maternels pourchaque
individu(produit
ouparents).
Il conviendra alors de combinerces deux estimations (la &dquo;valeur laitière&dquo; ou les effets
génétiques maternels,
avec la &dquo;croissance&dquo; ou les effetsgénétiques directs)
en un indice de &dquo;valeur allaitante&dquo; traduisantl’objectif
racial de sélection pour une amélioration relativeplus
ou moinsgrande
de la
production
laitière vis à vis de lacapacité
de croissance du ou desjeunes.
La mise en oeuvre de telsystème
est toutefois conditionnée à ladisposition,
outre d’un
système informatique performant,
d’uneinformation
généalogique
suffisante(paternité
connue pour les agneaux ou les bovins
accouplés
enestives, ...), d’un
contrôle deperformances
suffisam-ment
descriptif
vis à vis des sources de variation indi- viduelle de la croissance (étatphysiologique
desmères,
groupes deconduite,
traitementspréféren- tiels,
...) et de bonnes estimations desparamètres génétiques
relatifs aux différentespopulations
et sys- tèmes de conduites (cequi
n’est pas le cas notamment pour les effets maternels et leurs corrélations avec les effets directs). Pour lesovins,
le modèle animal (ou individu) dedescription
des données pose des pro- blèmesspécifiques
en raison de laprolificité, puisque
la
production
de lait d’une brebis estpartagée
entreplusieurs jeunes (individus)
et le nombre et les carac-téristiques
desco-jumeaux (triplets)
allaités ont uneincidence sur
l’expression
de saproduction
laitière.La seule croissance d’un agneau n’a pas la même valeur informative pour les effets
génétiques
mater-nels (&dquo;valeur
laitière&dquo;)
selon que, parexemple,
son co-jumeau
ait été allaité ou non avec lui. Il devient alorsindispensable
dans ce cas d’utiliser la viabilité des agneaux comme une autre informationprédictrice
dela valeur
génétique
maternelle pour la croissance avant sevrage (modèle multivariable).Conclusion
De
l’analyse
de ces deuxexemples
dequalités d’élevage
ouqualités
maternelles des ruminantsallaitants,
onpeut
tirer lesenseignements généraux
suivants vis à vis de leur sélection :
- Les
qualités
maternellesimpliquent
des relations inévitablementcomplexes
entre la mère et son ou sesjeunes,
de leurconception
à leur sevrage ; cequi
obli-ge à une modélisation
simplifiée
mais cohérente desphénomènes biologiques
mis en cause et de leurrégu-
lation.
- La
prise
encompte
desqualités
maternelles dans la sélection nepeut
se faire sans considérer lesréper-
cussions
qu’elles
induisent sur les autresaptitudes,
notamment au travers des modifications
provoquées
sur les
caractéristiques biologiques prédominantes
etdes
antagonismes qui pourraient
en résulter.- L’efficacité de la mise en oeuvre d’une sélection des
qualités
maternelles est conditionnée par la mobilisa- tion simultanée decompétences
dans les domainescognitifs
etappliqués
relatifs à labiologie
des rumi-nants et aux
méthodologies
de sélection.Références bibliographiques
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