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Pénétration du flux dans un alliage supraconducteur de concentration modulée spatialement

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(1)

HAL Id: jpa-00208388

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208388

Submitted on 1 Jan 1976

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Pénétration du flux dans un alliage supraconducteur de concentration modulée spatialement

L. Dobrosavljević

To cite this version:

L. Dobrosavljević. Pénétration du flux dans un alliage supraconducteur de concentration modulée

spatialement. Journal de Physique, 1976, 37 (1), pp.23-33. �10.1051/jphys:0197600370102300�. �jpa-

00208388�

(2)

PÉNÉTRATION DU FLUX DANS UN ALLIAGE SUPRACONDUCTEUR

DE

CONCENTRATION MODULÉE SPATIALEMENT

L.

DOBROSAVLJEVI0106

Institut de

Physique, Belgrade,

B.P.

57, Yougoslavie

et Laboratoire de

Magnétisme, C.N.R.S.,

B.P.

166,

Centre de

tri,

38042 Grenoble

Cedex,

France

(Reçu

le

5 juillet 1974,

révisé le 14 aofit

1975, accepté

le 3

septembre 1975)

Résumé. 2014 Nous étudions la pénétration du flux dans les supraconducteurs inhomogènes de struc-

ture périodique. Nous considérons les alliages supraconducteurs ayant la concentration d’impurités

modulée périodiquement dans une direction. Dans un modèle de London, nous étudions la structure

magnétique d’un vortex isolé, la variation de sa self-energie et de l’interaction entre deux vortex en présence de la modulation. Nous étudions d’autre part le couplage résonnant entre le réseau de vortex et la modulation

périodique

de la concentration : pour certaines valeurs du champ extérieur

H =

Hn1,n2,

les vortex se placent dans les maxima de la concentration, formant un réseau

triangulaire.

La projection de

chaque

côté du triangle est alors un

multiple

de la période L0 de modulation. A H =

Hn1,n2,

l’énergie libre de Gibbs du système est abaissée, ce

qui

conduit à un ancrage des vortex.

Nous discutions la possibilité du

couplage

résonnant en champ faible (H ~ Hc1) et en champ inter- médiaire

(Hc1 ~

H ~ Hc2).

Abstract. 2014 We study the flux penetration in inhomogeneous superconductors with periodic

structure. We consider superconducting alloys with the impurity concentration varying periodically

in one direction. In a London model we study the magnetic structure of a single vortex, the change

of its self-energy and of the interaction between two vortices due to the concentration modulation.

We study also the matching between the vortex lattice and the periodic modulation of the concentra- tion : at some definite values of the external field, H =

Hn1,n2,

the vortices are arranged in a triangular

lattice in such a way that all the vortices lie in the

high

concentration regions. The

projection

of the

sides of the triangles on the modulation direction is then a multiple of the modulation period L0.

At H =

Hn1,n2 the

Gibbs’ free energy

G(Hn1,n2)

of the system is lowered and a

pinning

of vortices takes

place.

We discuss the

possibility

of such a matching

effect

in the low field region (H ~

Hc1)

and in the intermediate field region

(Hc1 ~

H ~ Hc2).

Classification Physics Abstracts

8.420

1. Introduction. - Dans la

plupart

des supra- conducteurs

(s.c.) inhomogenes

la distribution

spatiale

des

inhomogénéités

est difficile a controler. R6cem- ment, deux

systemes

avec une variation contr6l6e de structure ont ete realises :

- d’une part, par H.

Raffy et

al.

[1]

sous forme de

films

6pais

de

Pb/Bi,

la concentration de Bi variant

p6riodiquement

suivant

1’6paisseur

du

film ;

- d’autre part, par 0. Daldini et al.

[2]

sous forme

de films de Al

granulaire, 1’6paisseur

de film variant

p6riodiquement.

Les mesures du courant

critique

dans les deux cas

(en champ parallele

au film dans le 1 er cas, et en

champ perpendiculaire

au film dans le

second)

montrent un ’

effet de resonance entre le reseau de vortex et la structure

p6riodique,

le courant

critique

en fonction

du

champ

extérieur H

pr6sente

des

pics

pour certaines valeurs de

H,

H =

Hl, H2... [1, 2].

A une

temperature donn6e,

les

positions

de ces

pics dependent

en

premier

lieu de la

p6riode

de la

modulation : pour H =

Hl, H2...

un

couplage

r6son-

nant entre le r6seau

(bi-dimensionnel)

de vortex et

la modulation

p6riodique (uni-dimensionnelle)

de la

concentration conduit a un ancrage des vortex.

Dans cet

article,

nous 6tudions la

penetration

du

flux dans un

alliage supraconducteur

de concen-

tration modul6e

p6riodiquement

dans une direction X donn6e :

c X - )

c . o

(1

+ b.cos

2 nX .

Notre appro-

B

L

0 / pp

che est bas6e sur la th6orie de

London;

ceci suppose des mat6riaux avec le

paramètre K grand [3].

Dans

ce cas on peut considerer l’interaction entre les vortex comme une interaction

électromagnétique.

Pour avoir

un effet de

couplage, qui

est un effet

coop6ratif,

il

faut que la

port6e

de l’interaction entre les vortex

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197600370102300

(3)

Ào(T) (1)

soit

sup6rieure

ou

comparable

a la

periode Lo

de la modulation :

Ao (T) Z Lo .

Nous supposons ces conditions realisees dans le domaine des

temperatures

de travail. D’autre part, dans notre modele de

London,

nous supposons les c0153urs. de vortex de dimensions -

ço(T) (1), petits devant Ào(T)

et devant

Lo.

Nous travaillons dans le domaine des

champs

ou

les vortex sont bien

s6par6s,

H

He2.

En

presence

de la modulation

p6riodique

de compo-

sition,

la structure

magn6tique

d’un vortex est chan-

g6e;

sa

self-6nergie

varie

p6riodiquement

en fonction

de sa

position X,

H* est un

parametre (de

dimension

d’un

champ) proportionnel

a

1’amplitude b

de la modulation ;

est la

self-énergie (par

unite de

longueur)

d’un vortex

en absence de la

perturbation [3].

De

meme,

l’inter- action entre deux vortex varie en fonction des

posi-

tions de deux vortex par rapport a la modulation.

Nous calculons ces

modifications,

pour b

petit,

dans la section 2. Dans la section

3,

nous cherchons

la distribution du flux a l’intérieur du milieu inho-

mogène

a

1’equilibre thermodynamique;

nous dis-

cutons les

possibilit6s

du

couplage

r6sonnant entre

le reseau de vortex et les

inhomogeneites (section 3.2).

Bien que c’est surtout 1’etude de ces resonances

qui

est interessante au

point

de vue de’

1’ancrage

des

vortex, le comportement en dehors du

couplage

r6sonnant illustre bien l’influence de

l’inhomogénéité

du milieu sur la

penetration

du flux

(sections

3.3

et 3. 4).

2.

Propri6t6s

d’un vortex isol6 et l’interaction entre deux vortex en

presence

de la modulation. - 2.1

STRUCTURE MAGNTTIQUE

D’UN VORTEX. - Dans la theorie de London

[3], 1’energie

libre d’un supra- conducteur est donnee par

l’intégrale

sur son volume

Vs:

Vs :

ou h =

h(R)

est le

champ

local et A =

À(R, T) 1’epaisseur

de

penetration

locale. R =

(X, Y) specifie

les coordonnees dans le

plan perpendiculaire

au

champ

ext6rieur H = H. ez;

h(R)

est

parallele

à H. Dans

le cas considere de la concentration

d’impuretes

modulee

spatialement,

1’epaisseur

de

penetration

est modulee aussi :

e) Nous designons par AO(T), ço(T) 1’epaisseur de penetration

et la longueur de coherence [3] correspondant a la concentration moyenne.

22 varie comme

1/1 [3],

ou I est Ie libre parcours moyen des electrons dans l’état normal

(’),

done

A’

est

proportionnel

d la concentration c,

A’ = A’ I 2 nx) (2.2)

2 =

20

1 + b cos

Lo )’ (2 .

2

A2 = A2 2 nX (2.2)

À

=

AO 1

+ b Cos

----r;;. (2.2)

Le

champ

autour d’un vortex isole satisfait d une

equation

de London avec A variable :

avec

ou nous avons

pris l’origine

au centre du vortex, un

maximum de la concentration etant d X = X’

(Fig.1).

FIG. 1. - Interaction de vortex en presence de la modulation.

Pour de faibles variations relatives de

l’amplitude

de

concentration, b 1,

on peut resoudre

1’equation

pour h par une méthode de

perturbation.

Au 1 er ordre

en b,

on obtient :

of[3

et

ou

nous

exprimons

par la suite toutes les

longueurs

en

unite de

Ao.

(2) Dans le cas considere I o Lo ;5 Ao.

(4)

Ce resultat montre que

- la distribution du

champ

autour d’un vortex

n’est pas

isotrope

en

presence

de la

modulation,

-

Ah(R) depend

de la

position

du vortex consid6r6

par rapport a la

modulation; Ah(R) =A

0 pour

chaque position

de vortex.

En

particulier,

pour un vortex situe dans une

region

fortement concentree

(R’ = 0),

la variation du

champ Ahn,,,x(R)

est

egale

en valeur

absolue,

mais de

signe oppose,

a la variation

Ah.i.(R)

autour d’un vortex

situe dans une

region

de concentration minimale

(R, = LO/2) :

L’illustration de ces resultats est donnee sur la figure 2.

FIG. 2a. - Distribution du champ magnetique autour d’un vortex

en presence de la modulation, pour h = 285 Oe, b = 0,3, Lo = 1000 A.

Ao = 900 A, a X’ = 0 (vortex dans un maximum de concentration)

et a X’ = Lo/2 (vortex dans un minimum de concentration).

FIG. 2b. - Variation du champ dans la direction de la modulation pour un vortex situ6 dans un maximum de concentration (X’ = 0),

en unites reduites : h = h(X/ Lo, 0), b = 0,35. Courbe I :

LOIAO = 2/3. Courbe II : LOIAO = 2.

2.2 INTERACTION ENTRE DEUX VORTEX EN PRE-

SENCE DE LA MODULATION. - En

presence

de la

modulation,

la distribution du

champ

autour de

chaque

vortex est

chang6e :

nous considerons un

vortex

(1)

situ6 a

l’origine (R1

=

0),

et un vortex

(2)

situ6 a

R2,

un maximum de la concentration

d’impu-

ret6s 6tant A X = X’

(Fig. 1).

Le

champ

total cree par ces deux vortex au

point

R est

Pour la variation de leur

energie d’interaction,

calculee

a

partir

des

eq. (2. 1), (2. 5)

et

(2. 6),

on trouve

Cette variation

depend

non seulement de la

position

relative d’un vortex par rapport a

1’autre,

mais aussi de leurs

positions

par rapport a la modulation de la concentration. Pour

expliciter

cette

dependance,

nous

6crivons

(2.7)

sous la forme

ou

qJ1 (R)

et

qJ2(R)

sont,

respectivement,

les transfor-

m6es de

Fourier

de

et de

On remarque les

propri6t6s

suivantes de

AFi 2 a)

Si l’un des vortex de la

paire

consid6r6e est

situ6 dans un maximum de la

concentration,

la

variation de l’interaction est la meme en valeur

absolue,

mais de

signe opposé à

celle

qui

se

produit lorsqu’un

des vortex est dans un minimum de concen-

tration,

b)

L’interaction entre deux vortex, dont 1’un dans

un maximum et 1’autre dans un minimum de la concen-

tration,

est la meme

qu’en

absence de

modulation;

(5)

c)

Les vortex situes dans les

positions

ou

c(X)

= co

interagissent

de meme

faqon qu’en

absence de la

modulation :

AF,, 2 X’ = Lo, X2

=

nLo =

0.

2.3 VARIATION DE LA SELF-ENERGIE D’UN VORTEX EN PRESENCE DE LA MODULATION. - Procedant par

analogie

avec le cas non

perturb6

on peut 6valuer

AFr,elf A partir

de

1’expression

calculee pour

Fl,2,

en

prenant R2 -+ ç(Ri),

of

Ri

est la

position

du vortex

par rapport a un maximum de la concentration choisie pour

origine (Ri

= -

R’,

cf.

Fig. 1).

Nous intro-

duisons

((RJ

pour tenir compte de la variation de la

self-6nergie

due aux variations locales

de ç = ç(Ri),

car la variation de

1’energie

d’interaction

AF,,2,

calculee dans

I’approximation

de London

(eq. (2.7)),

tient compte

uniquement

des variations locales de A =

À(Ri).

Au 1 er ordre

en b,

on a

Ici,

(Cf.

aussi

1’appendice A.)

On trouve

T, 6tant defini par

(2. 8).

La variation totale est

avec H*

= H* - 4 H!.

Pour H* >

0,

la diminution de

Fself

est la

plus grande

pour

Ri

= 0 : un vortex

isole aurait tendance a se

placer

dans une

region

de

forte concentration. H*

repr6sente

la variation du

champ

de

premiere penetration, H,,

=

H ° -

H*.

Dans le cas limite ou la

p6riode Lo

de modulation devient

infinie,

H* donne bien

l’amplitude

de la

variation

ðHc1(Ri)

du

champ

local de

premiere penetration (cf. Fappendice A).

L’amplitude

H* de la variation

p6riodique AF, , elf depend

en

premier

lieu de

1’amplitude (relative) b

de la

modulation;

dans notre

approche

par pertur-

bation,

elle est

proportionnelle

a b. D’autre part, H*

depend

des

propri6t6s

de la matrice de

1’alliage (par

interm6diaire de K,,

io),

de la

temperature

T

et de la

p6riode Lo

de la modulation.

La variation de

1’energie

d’interaction entre deux

vortex

AF12

est

proportionnelle

a b

6galement,

et

depend

des memes

param6tres

que

AF, ,elf-

3.

Configuration

du

champ magnétique

a l’intérieur de 1’echantillon en

equilibre thermodynamique.

- Dans

le cas de

1’alliage supraconducteur

a concentration

modul6e,

de meme que dans le cas

homogene,

on

s’attend a une

penetration

du flux a l’int6rieur de 1’echantillon sous forme de vortex. Notre but est ici :

- de determiner la distribution des vortex dans le milieu

inhomog6ne

en

question,

en fonction du

champ

ext6rieur

H,

- de detecter les resonances 6ventuelles entre la structure

p6riodique

du milieu et le reseau de vortex.

3.1 1 CONDITIONS

D’EQUILIBRE.

- Nous conside-

rons 1’ensemble des vortex dans un

systeme

des

coordonn6es

x0’y,

dont 1’axe

O’x,

en

general,

ne

coincide pas avec 1’axe OX de

modulation,

mais forme un

angle

0 avec ce dernier.

L’origine

0’ se

trouve en

position

ro par rapport a un maximum de la concentration

(Fig. 3).

FiG. 3. - Les vecteurs fondamentaux al, a2 du reseau de vortex orient6 d’un angle 0 par rapport a I’axe de modulation.

En

presence

d’un

champ

ext6rieur

H,

le nombre de

vortex est N =

2:,

les vortex etant numerotes par

i

l’indice i ; l’induction B =

N(polD, Dy

est une fonc-

tion de H.

Dx

et

Dy

sont les dimensions de 1’echantillon

(que

nous supposons tres

grand)

dans le

plan

perpen- diculaire au

champ

H.

Pour un

champ H donne,

nous calculons la densite

de

1’energie

libre de Gibbs

[3] :

(6)

Nous utiliserons par la suite les unites

reduites, expri-

mant les dcnsitcs

d’energies

en unites de

et les

champs

en unites de

Connaissant

l’énergie

des vortex en absence de la

perturbation [3], Fslf

et

Fi°t,

et calculant

OFself

et

ð.Fint

a 1’aide des

eq. (2.7)-(2.10),

nous obtenons

ou

Le terme

proportionnel

a H* dans

(3.1) repr6sente ð.Fself’

tandis que le terme

proportionnel

d b dans

(3.2) repr6sente AFi., :

dans un

alliage supraconduc-

teur a concentration

modul6e,

la

self-6nergie

d’un

vortex, ainsi que

1’energie

de son interaction avec

les autres vortex, varient

periodiquement

en fonction

de la

position

du vortex considere par rapport a la modulation. Le 1 er terme dans

(3.2)

est

Pour trouver la

configuration d’equilibre,

nous

minimisons G par

rapport

aux

positions

des vortex ri.

Les conditions

d’6quilibre 8G/8ri

= 0 sont donnees

sous forme

explicite

dans

I’Appendice

B.

3.2 LE COUPLAGE RTSONNANT ENTRE LE RESEAU DE VORTEX ET LA MODULATION

PERIODIQUE

DE CONCEN-

TRATION. - Dans cette section nous montrerons que pour certaines valeurs du

champ

H =

Hnt,n2

les

vortex sont

arranges

en reseau

regulier,

de telle

faqon

que

1’energie G(Hnt,n2)

est abaissee par rapport

au cas

homogene :

un

couplage

r6sonnant entre le

reseau de vortex et la modulation

periodique

de la

concentration a lieu.

Les conditions

d’equilibre (eq.

B .1 de

1’appen-

dice

B)

montrent

qu’un

réseau

regulier existe,

si la condition

est satisfaite. Les vortex se trouvent alors dans les

positions

les vecteurs fondamentaux a, et a2 du reseau formant

un

angle

a

(Fig. 3).

Le minimum de

1’energie correspond

a la

configu-

ration ou

dans ce cas,

ou ni

et n sont des entiers.

La

configuration d’equilibre

est donc celle ou q est un des vecteurs du reseau

reciproque,

a*

et

a*

etant les vecteurs fondamentaux du reseau

.,ciproque.

D’autre part,

1’eq. (3.3)

s’6crit

Ceci veut dire que la

projection Xi

du rayon vecteur de

chaque

vortex a l’axe de modulation OX est un

multiple

de la

periode Lo ; l’origine

0’ se trouve aussi

dans une

region

concentree

(ro

=

0).

Dans ce cas,

AF,,elf 0, ð.Fint 0,

et

1’energie

libre de Gibbs est

abaiss6e par rapport au cas

homogene (b

=

0) :

le

couplage

resonnant a lieu si tous les vortex se

trouvent dans’les

regions

de concentration maximum.

La valeur de G est

la fonction T, 6tant d6finie par

(2. 8).

Par contre,

1’arrangement

avec les

rang6es

de

vortex dans les minima de concentration

augmente

l’énergie

du

systeme,

les variations

Fself

et

OFint

etant

positives

dans ce cas.

Pour

q(ri

+

r 0)

=

ng .n,

eiq(ri +r) = 1:

1,

suivant la

position

ri,

A7

=

0, Fint

=

0,

la modulation

n’a pas d’effet : les vortex sont

places

dans les minima

(7)

et dans les maxima de

concentration,

et 1’effet

global

est nul.

Lors de resonance les

eq. (3.4)

et

(3 . 5)

determinent les

angles

0 et a en fonction de ai, a2, n1 et n2 : cos 9 = n1

Lo -

cos 0 = - = a,

Si l’on

neglige

la modification du reseau due a la

modulation,

a1 = a2, a =

60°,

En

fait,

la forme et 1’aire de la maille 616mentaire sont

chang6es

en

presence

de la modulation. Pour 6valuer ce

changement,

et determiner les valeurs du

champ

ext6rieur H pour

lesquelles

le

couplage

r6son-

nant a

lieu,

nous minimisons

1’energie

G par rapport

aux

param6tres

a1, a2 et a.

L’6q. (3. 7)

s’6crit

ou v est le nombre de vortex par

maille,

1’ aire de la maille

616mentaire,

et

H:1

=

H, 1 -

H* .

Pour des raisons de

simplicite,

nous

regardons

pour l’instant le cas v = 1.

Minimisant G on trouve deux relations entre

et une relation entre un de ces

parametres (a,

par

exemple)

et le

champ H,

Il faut remarquer que le

changement

de la forme de la maille est du a

1’anisotropie

de l’interaction entre vortex, associ6e a la modulation de concentration.

Si l’on

n6gligeait

cet

effet,

en prenant

I1Fint

=

0,

le

systeme

se

comporterait

comme un

alliage

homo-

g6ne

avec un

champ

de

premiere penetration H:1.

Toutefois,

les variations des

param6tres

du

reseau,

de l’ordre de

b,

sont faibles et l’induction

Bn,,n2

varie grosso modo suivant

(3.10).

Pour

0=7r/2,

par

exemple,

Par contre, la variation de

Hnl,n2

en fonction de n1

Lo,

d6termin6e essentiellement par le terme non

perturb6

de

(3.12),

ne suit pas la loi

quadratique.

Pour 0 =

n/2,

la hauteur du

triangle

est le

long

de

1’axe

de modulation,

tandis que pour 0 =

0,

le cote

du

triangle

est

parall6le

a cet axe.

Nous avons

represente quelques configurations

de

resonance,

dans

1’approximation

des

triangles 6quilat6raux,

sur la

figure

4.

FIG. 4. - Les configurations du reseau : - lors du couplage

r6sonnant (en traits continus), - en absence du couplage (en pointille).

Il faut remarquer que le choix de n1, n2

qui

donnent

la meme valeur de B n’est pas

unique.

Pour 0 =

7r/2,

H =

Hl,

n1 =

1,

n2 = 1 et ni =

0,

n2 = 1 corres-

pondent

a

Bi

=

l12 L 2,

par

exemple; H5

corres-

pondaBS=4B1etH9aB9=9Bl.Pour6=0,

H, correspond

a

B4 = i B1.

Pour une orientation

oblique,

on a deux

configurations correspondant

au

meme

champ H, qui

s’obtiennent par une r6flexion par rapport a 1’axe OY

(Fig. 4, configuration H8, correspondant

a

B -1 B1).

Les

triangles

en

pointiII6 repr6sentent

les

configura-

tions ou il

n’y

a pas de

couplage,

les vortex se trouvant

dans les maxima et dans les minima de la concentra-

tion.

Nous terminerons cette section par

quelques

remar-

ques

generales

sur les

champs

de resonance.

Lorsque

le

couplage

r6sonnant a

lieu,

la distance minimum d entre vortex est de l’ordre de

grandeur

de la

P6riode Lo

de modulation. Pour avoir une

resonance en

champ élevé,

o-h d

Åo(T),

il faut

avoir des

p6riodes

de modulation tres

petites

devant

AO(T) : Lo -

d

AO(T).

Pour des

periodes Lo comparables

a

Ào(T) (Lo AO(T)),

les

champs

de resonance sont de

l’ordre de

He1.

Consid6rons d’abord la

premiere resonance,

corres-

pondant

au

champ

le

plus

fort

(la

distance entre les

rang6es

de vortex 6tant

egale

a la

p6riode LO).

Pour

(8)

une matrice de

1’alliage donn6e,

la valeur de ce

champ depend,

en

premier lieu,

du rapport

LOIAO(T) (cf.

1’6q. (3.12)

en unites

physiques). L’amplitude

relative b

de la modulation determine la

grandeur

des correc-

tions dues aux variations de la

self-6nergie

des vortex

et de

1’energie

d’interaction entre les vortex. Pour des resonances en

champs plus faibles,

les valeurs des

champs

de resonance d6croissent en fonction du nombre

(n1, n2)

de resonance. C’est maintenant les rapports ni

Lo/Ào(T)

et n2

Lo/Ào(T) qui jouent

le

role

preponderant.

3.3 CONFIGURATION

D’EQUILIBRE

EN DEHORS DU COUPLAGE RESONNANT : RESEAU PRESQUE RIGIDE, LÉGÈREMENT DEFORME. - En dehors des

resonances,

le

couplage

entre les vortex et les

inhomog6n6it6s

est faible

pour b petit.

On peut, a

partir

d’un reseau

equilateral r6gulier, envisager

un reseau

légèrement

d6form6. Nous supposons que

chaque

vortex s’6carte

legerement

de sa

position

dans le reseau

rigide :

Pour b

petit,

les conditions

d’equilibre

lin6aris6es

(cf.

les

eq. (B. 4)

et

(B. 5)

de

l’ Appendice B)

donnent

pour

Ari

les solutions

(en

dehors du

couplage

r6sonnant sin

q(r9

+

ro) =1=

0

dans le cas

general).

Les

amplitudes t1

et t2 des

deplacements

sont

donn6es par les

eq. (B. 8)

et

(B. 9)

de

1’appendice B ;

elles sont

proportionnelles

a b.

Toutefois, t1

et t2

divergent

pour

eiqr?

=

1,

ce

qui

est

justement

la

condition de resonance. Donc un reseau

16g6rement

d6form6 ne peut etre une

configuration d’6quilibre qu’en

dehors des resonances.

D’autre part, pour

où ni’

est un nombre entier ou

zero, Ari

= 0. Dans

ce cas, les vortex se trouvent dans les minima et dans les maxima de

concentration,

Il en resulte que

Fself

=

0, AF in,

=

0;

il

n’y

a pas de

couplage

et les vortex sont

disposes

en

triangles 6quilat6raux.

Cette

configuration

ne peut etre r6alis6e que pour des valeurs de 0 bien d6termin6es

(Fig. 4,

les

triangles

en

pointiII6). Toutefois,

ce n’est pas une

configuration d’equilibre ;

le

systeme

des vortex peut abaisser son

energie

en

changeant

l’orientation 0

et en d6formant le r6seau.

En

general,

la deformation lin6aire du reseau conduit a un

gain d’6nergie

du 2nd ordre en

ampli-

tude de la

perturbation.

Dans le cas

pr6sent,

la

densité de

1’6nergie

libre de Gibbs s’6crit

1

ou

H’, t1

et t2 sont donn6s par les

eq. (B . 8)-(B .11 )

de

1’appendice

B. Les distances moyennes

r°,

entre

les vortex sont, au 1 er ordre en

b,

non

perturb6es :

leurs variations en fonction de b sont du

2nd

ordre.

L’6nergie

que le

systeme

a

gagnee

par la deformation est

petite,

du 2°d ordre en b aussi. Par contre, lors du

couplage r6sonnant,

la variation AG est du 1 er ordre

en

b,

et l’abaissement de

1’energie

est d’un ordre de

grandeur plus grand

que dans le cas d’un reseau

légèrement

d6form6. Cela laisse supposer 1’existence d’un passage du 1 er ordre d’un reseau

regulier,

ancr6 par les

inhomogeneites,

a un reseau

legerement

deforme

(3).

Dans ce dernier

cas, l’énergie

du

systeme

est

ind6pendante

de la

position

ro du reseau par rapport a la modulation.

Toutefois,

une faible

depen-

dance

angulaire

existe : dans

(3.15),

les termes du 2nd ordre en b d6terminent l’orientation 0 du reseau pour

chaque champ

H.

Pour illustrer le comportement du

systeme

dans

tous les domaines du

champ considere,

nous avons

port6

la densite de

1’energie

libre de Gibbs

G(H)

sur la

figure

5.

FIG. 5. - Densite d’energie libre de Gibbs en fonction du champ

ext6rieur H. Courbe Go : 6nergie en absence du couplage, corres- pondant a un alliage homogene de concentration co ; Courbe GR :

energie lors de la resonance.

Erratum : sur la courbe de gauche, lire GR au lieu de G R.

(3) Nous ne pouvons pas determiner exactement la nature de ce

passage, ne connaissant pas les configurations d’equilibre au voisinage imm6diat des resonances.

(9)

En

champ

tres

faible, l’énergie

de l’interaction entre

les vortex est

n6gligeable

et les vortex sont

pieges

individuellement par les

inhomog6n6it6s.

Ils ont

1’avantage

de rentrer dans les

regions concentrees,

avec un

champ

effectif de 1 re

penetration H: 1.

En

champ plus eleve,

dans les domaines du

champ

ou

un reseau

16g6rement

deforme

existe, 1’energie

du

systeme

est

proche

de

1’energie Go(H)

en absence de

perturbation.

Lors des

resonances,

les valeurs de G

se situent sur la courbe

G(H).

3.4 FORCE D’ANCRAGE DUE A LA MODULATION DE CONCENTRATION ET LE COURANT CRITIQUE. - Pour calculer la force

d’ancrage, qui

maintient les vortex dans les maxima de concentration lors du

couplage r6sonnant, d6placons

le reseau entier de ro le

long

de

1’axe de la modulation. Dans cette

position (qui

n’est pas celle de

1’equilibre) Fenergie

du

systeme

est

(cf. (3.1)

et

(3.7))

La force

d’ancrage (par

unite de

volume) fv

s’6crit

ou F = G +

BH/4 nest 1’energie

libre. A

partir

de

(3.15)

on trouve

La force

d’ancrage

est

dirig6e

le

long

de l’axe de

modulation,

et a tendance a ramener les vortex dans

les maxima de concentration.

La force maximum

correspond

au courant

critique.

En

presence

d’un

courant de transport de densite

J,

traversant 1’6chan- tillon dans la direction

perpendiculaire

a 1’axe OX

de

modulation,

une force de Lorentz

agit

sur les

vortex :

Pour desancrer les vortex, cette force doit compenser la force

d’ancrage, exprimee

en unites

physiques.

(4) En d6plaqant le reseau en bloc on neglige les r6ajustements

des positions des vortex au cours du deplacement ; le calcul de courant critique presente ici n’est qu’approximatif.

La densite du courant

critique Jc

est donc d6ter-

minee par la condition

Ceci permet de

calculer J

pour

chaque Bnl,-n2.

Nous avons vu que lors des resonances il existe

un reseau

r6gulier,

d’orientation fixe et de

position

determinee par rapport aux

inhomogeneites,

tandis

qu’en

dehors des resonances la structure de

1’equilibre

est

proche

de celle du cas

homog6ne.

Pour passer de l’une de ces structures a

1’autre,

une reorientation

et une deformation du reseau doivent avoir lieu : a cause de l’interaction avec les

inhomogeneites, 1’energie

du

systeme

oscille entre la courbe non

perturb6e Go(H) et la

courbe de resonance

GR(H) (Fig. 5).

L’abaissement de

1’energie

par rapport au

cas

homogene

est le

plus grand

lors du

couplage resonnant,

ou un arrangement

regulier

des vortex

conduit aux variations maximales de

I1Fself

et de

AF int. L’ancrage

des vortex est donc maximum pour les

champs

de

resonance,

et c’est pour ces valeurs du .

champ qu’on

doit observer les

pics

du courant

critique expérimentalement.

4. Conclusion. - Le modele de

London, applique

aux

systemes

contenant une distribution

periodique

des

inhomogeneites,

permet de mettre en evidence d’une part les

consequences physiques

du caractere

inhomogene

et

anisotrope

du milieu et, d’autre part, les

consequences

de la

periodicite.

Dans un

alliage

ou la concentration

d’impuret6s

varie

p6riodiquement

dans une

direction,

la distri- bution du

champ

autour d’un vortex n’est

plus isotrope :

Ah(R)

variant

p6riodiquement

avec la

position

du

vortex par

rapport

a la modulation de la concentration

(§ 2. 1).

La

repulsion

mutuelle entre deux vortex peut etre diminu6e ou

augmentce

par rapport au cas

non

perturbe,

suivant

1’emplacement

des vortex

(§ 2. 2).

La

self-energie

d’un vortex varie

periodiquement

avec sa

position;

la diminution de la

self-energie

est la

plus grande

si le vortex se trouve dans une

region

fortement concentree

(§ 2.3).

Au

voisinage

immediat

de

HC1

la

penetration

des vortex commence donc dans

ces

regions-la.

Pour des

champs plus eleves,

ou

l’interaction entre les vortex conduit a la formation d’un

reseau,

le modele de London

permet

de mettre

en evidence la

possibilite

d’un

couplage

résonnant

entre le reseau des vortex et la modulation

perio- dique (§ 3.2).

Pour des

champs

de

couplage

resonnant

H

= Hn1,n2

les vortex se

placent

dans les maxima

de concentration formant un reseau dont la distance entre deux

plans

est

6gale

a un

multiple

de la

periode

de la modulation. Le reseau est

regulier,

mais la

forme et 1’aire de la maille elementaire sont en

general changees

par rapport au cas non

perturb6,

et

dependent

des

parametres

de la modulation b et

Lo.

(10)

Nous n’avons pas calcule

explicitement

la structure

du réseau en

presence

de la modulation de concen-

tration ;

un tel calcul

presenterait plus

d’int6r8t dans

le cas d’une

perturbation

relativement

grande (b - 1).

Dans tous les domaines des

champs,

on trouve une

possibilit6

de

couplage;

le

couplage

resonnant a

reellement lieu dans le domaine des

champs H

consi-

dere et a la

temperature

T

donn6e,

seulement pour des modulations de

periode Lo appropri6e.

De meme que dans le cas

homog6ne,

le modele de

London se

prete

surtout a 1’6tude des

supraconduc-

teurs

inhomogenes

en

champ faible (H Z Hc1) :

il

suffit de calculer directement l’interaction d’un vortex

avec

quelques

voisins. Par contre, dans la

region

des

champs

intermediaires

(HCt

H

HC2)’

il est neces-

saire de tenir compte d’un tres

grand

nombre d’interac- tions. Dans cette

region

on peut £valuer la somme des

energies

d’interaction par la methode de Shmidt

[4].

En

champ fort,

au

voisinage

de

/ PL

une

approche

basce sur la th6orie

Ginzburg-Landau [3] (G. L.) pourrait

etre utilisee. Une telle

approche, d’ailleurs, pourrait

tenir compte des effets du c0153ur de vortex;

qui

sont

importants

a

temperature

elevee

[1]

et

qui

sont

n6glig6s

dans le modele de London.

Ce travail

achev6,

nous avons

pris

connaissance d’un travail de S. Ami et K.

Maki, inspire 6galement

par des

experiences

de H.

Raffy et al.,

et base sur la theorie G. L.

[5].

Une

comparaison

de nos resultats avec les

exp6-

riences

[1]

est

presentee

par ailleurs

[6].

Appendice

A. - Variation de la

self-6nergie

d’im vortex dans le cas limite de tres

grandes p6riodes

de modu-

lation. - Dans la limite de tres

grandes periodes, Lo --+

oo, la

self-6nergie

d’un vortex est

proportionnelle

au

champ

local de

premiere penetration,

et

Dans ce cas, le milieu est localement

homogene

et

Hc1 (Ri)

est determine par les valeurs locales

de ç

et A :

Puisque ç

varie en fonction de la concentration en sens inverse

de 2,

Ceci donne

ou

Ko et K1

sont les fonctions de Bessel modifiees

[3].

D’autre part,

donc

Pour de tres

grandes p6riodes,

Appendice

B. - Les conditions

d’6quilibre thermodynamique.

- B. 1 LES CONDITIONS

D’EQUILIBRE

ET RESONANCES. - On considere les vortex, situes en

positions

r =

(x, y)

dans un

systeme

de coordonnees

xO’y,

(11)

dont 1’axe 0’x fait un

angle

0 avec 1’axe OX de modulation. Les conditions

d’equilibre

en

presence

de

champ

exterieur H s’6crivent sous forme

d’equations

vectorielles :

Ces

equations

sont satisfaites si les vortex dans le

systeme xOy

forment un reseau

regulier,

tel que

En

effet,

si

ou a, et a2 sont les vecteurs fondamentaux du reseau

(cf. Fig. 3),

on peut effectuer la somme

sur j

dans

(B .1)

a 1’aide de la relation

-

Dans ce cas

et 1’eq. (B .1 ) s’ecrit

ou

kl, k2

et ql, q2 sont les composantes de k et q,

respectivement,

suivant les vecteurs fondamentaux a1 et a2 du reseau

r6ciproque,

et la

somme £

est

remplac6e par Y- -

j I’m

Utilisant

(B. 3)

on trouve

La somme allant sur tous les vecteurs du reseau

reciproque,

B. 2 EN DEHORS DES RESONANCES : EXISTENCE D’UN RESEAU LtGtREMENT DEFORME. - Pour des

champs H

ne

correspondant

pas aux

resonances,

on peut supposer que le r6seau est deforme d’une maniere

periodique,

et chercher des solutions de

(B .1)

sous forme

(3.13)

et

(3.13’).

Les

amplitudes t1

et t2, faibles

pour b 1,

se calculent a

partir

des deux

equations scalaires,

provenant de

(B .1) :

(12)

ou

Les fonctions (p, et (P2 sont les transformees de Fourier de

(2.8)

et de

(2.9) respectivement.

Les

eq. (B .5)

et

(B. 6)

linéarisées ont bien des solutions de forme

suppos6e.

Pour t1 et t2 on trouve

ou

et

Remerciements. - Nous sommes tr6s reconnaissants aux Professeurs P. G. de Gennes et M.

Cyrot

pour des discussions sur ce travail. Nous tenons a remercier H.

Raffy

pour de nombreuses discussions sur les resultats

exp6rimentaux.

Le calcul

num6rique

de la distribution du

champ

autour d’un vortex a ete effectu6 au Centre de Recherches de la

Compagnie

G6n6rale

d’Electricit6,

Laboratoires de Marcousis.

Nous remercions les Laboratoires de Marcousis de ce concours.

Bibliographie [1] RAFFY, H., GUYON, E. and RENARD, J. C., Solid State Comm. 14

(1974) 427, 431.

[2] DALDINI, O., MARTINOLI, P., OLSEN, J. L. and BERNER, G., Phys. Rev. Lett. 32 (1974) 218 et les références citées dans cet article.

[3] FETTER, A. L. and HOHENBERG. P. C., in Superconductivity, ed. by R. D. Parks, 2 (Marcel Dekker Inc., New York) 1966 et les références citées dans cet article.

[4] SHMIDT, V. V., Sov. Phys. JETP 34 (1972) 211.

[5] AMI, S. and MAKI, K., Prog. Theor. Phys. 53 (1975) 1.

[6] DOBROSAVLJEVI0106, L. and RAFFY, H., Proceedings of the Inter-

national Discussion Meeting on Flux Pinning in Super- conductors (ed. by P. Haasen and H. C. Freyhardt, Götingen) 1975.

Références

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