HAL Id: jpa-00206398
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Submitted on 1 Jan 1966
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Production et étude des isomères 179mHf et 177mYb
M. Vergnes, G. Ronsin, J. Kalifa, G. Rotbard
To cite this version:
M. Vergnes, G. Ronsin, J. Kalifa, G. Rotbard. Production et étude des isomères 179mHf et 177mYb. Journal de Physique, 1966, 27 (5-6), pp.257-261. �10.1051/jphys:01966002705-6025700�.
�jpa-00206398�
PRODUCTION ET
ÉTUDE
DESISOMÈRES
179mHf ET 177mYb Par M.VERGNES,
G.RONSIN,
J. KALIFA et G.ROTBARD,
Institut du
Radium,
LaboratoireJoliot-Curic, Orsay,
Seine-et-Oise.Résumé. 2014 Les isomères 179mHf et 177mYb ont été
produits
en utilisant les neutrons de la réaction9Be(d,n)10B.
Un convoyeurpneumatique
apermis
l’étude de ces activités à vies courtes.Les niveaux
isomériques
se désexcitent par deux rayonnements 03B3 encascade,
de nature M3et
E1.
Les coefficients de conversion ont été mesurés, et lapériode
du niveau intermédiaire déterminée :T1/2
=2,0
±0,2
ns pour179Hf,
etT1/2
=4,15 ± 0,3
ns pour 177Yb.Les
probabilités
des transitionsE1
sontcomparées
auxprévisions théoriques
du modèlede
Nilsson,
en tenant compte de la forced’appariement.
Abstract. 2014 The isomers Hf179m and Yb177m have been
produced using Be9(d,n)B10
reaction neutrons. A
pneumatic
transfer tube allowed these short lived activities to be studied.Each isomeric level
decays by
M3 andE1
gamma rays in cascade. Conversion coefficients have beenmeasured,
and the intermediate level half life determined asT1/2
= 2.0 ± 0.2 ns forHf179,
andT1/2
= 4.15 ± 0.3 ns for Yb177.The
E1
transitionprobabilities
arecompared
with the Nilsson model theoreticalprédictions, taking
into account thepairing
force.Tome 27 No 5-6 MAI-JUIN 1966
JOURNAL DE PHYSIQUE
Introduction. - L’etude des isomeres nucleaires
et radio-éléments à
p6riodes
courtes,produits
par reactions(n,y)
ou(n,n’)
sur desisotopes stables,
estsusceptible
de fournir desrenseignements
int6res-sants sur la structure nucl6aire
[1], [2].
Notre labora-toire ne
poss6dant
pas de source intense de neutrons,un seul isom6re avait pu y etre 6tudi6
jusqu’h pr6sent,
en utilisant une source de 1 curie depolo-
nium
+ beryllium [3].
Une source relativement intense de neutrons
rapides
etthermiques
a 6t6construite,
ainsiqu’un
convoyeur
pneumatique
destine a transfererrapide-
ment 1’echantillon irradie par la source vers une
installation permettant d’effectuer toutes les me- sures usuelles de
spectroscopie
y.Cet
appareillage
adeja permis
de mettre enevidence un nouvel
exemple
d’isom6rie K dans le noyau 176 Yb[4].
11 aegalement permis
deproduire
les isorn6res 179mHf et
177mYb,
dont 1’6tude estd6crite ici.
Source de neutrons. - Le faisceau de deutons de 1’accelerateur Van de Graaff de 4 MeV du laboratoire
a 6t6 utilise pour
produire,
au moyen de la reaction9Be(d, n)’OB,
un spectre de neutronsrapides
s’eten-dant
jusqu’a
environ 8 MeV. Ces neutrons sont ther-malisés par 1’eau d’une cuve
cylindrique (0
=2,5 metres, h
=2,5 metres) qui
entoure la cible et serten meme temps de
protection (voir fig. 1).
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002705-6025700
258
L’accélérateur est
capable
de fournir sur lacible,
dans des conditions convenables de
stabilite,
uncourant de deutons de 4 MeV de l’ordre de 150 a 200
V.A.
La cible utilis6e actuellement estsimple-
ment constituee d’une
plaque
deberyllium
de 1 mmd’6paisseur,
refroidie directement sur sa face arri6re par circulation d’eau(debit
N 12litres/minute, pression
N 4kg/cm 2).
Des essais enectues avec descibles semblables en
aluminium,
ont montrequ’il
etait
impossible,
souspeine
de percerrapidement
lacible,
d’utiliser le courant maximum de l’accelerateur.Une
premiere
amelioration a consiste ad6placer rapidement
le faisceau sur la cible au moyen d’une tension alternative dequelques
kilovoltsappliqu6e
a une
paire
deplaques
de deflexion. La surfaced’echange
de chaleur est nettementaugment6e (environ
2cm2)
et le refroidissement am6lior6. II aainsi 6t6
possible,
au cours desexperiences,
d’en-voyer sur la cible de
beryllium
un courant de deu-tons de 30
yA pendant plusieurs
dizaines d’heures Aucun essaisyst6matique
n’a ete fait pour connaitre exactement le courant maximum utilisable.Une seconde amelioration consisterait à doter la cible
d’ailettes,
augmentant ainsiconsid4rablement
la surface
d’6change
avec 1’eau de refroidissement.Un
essai,
effectu6 avec une cibled’aluminium,
apermis
de constater 1’efficacit6 de cette amelioration.Une cible de
beryllium
dot6e d’ailettes soud6es estactuellement en construction.
Le flux total de neutrons
rapides correspondant
a un courant de 30
yA
de deutons de 4 MeV est[5]
de l’ordre de
1,5
X 1011n/s.
Convoyeur pneumatique.
2013 Cesyst6me
permet de transférer en un temps tres court l’échantillonirradi6,
de la source de neutrons a une installation de mesure situee dans une salle voisine et vice versa.Apr6s
transfert de l’ échantillonirradié,
les mesures(determination
du spectre y, coincidences y - y, determination de la vie moyenne d’unniveau)
sonteffeetuées
pendant
un tempsr6glable T1, puis
1’echantillon est
renvoyé pres
de la source de neu-trons
pendant
un tempsr6glable T2 :
il revientensuite a l’installation de mesure et le
cycle
sepoursuit automatiquement.
Les tempsT 1
etT 2
sont determines par des
horloges electromecaniques.
Le convoyeur est constitue
principalement
par un tube creuxd’aluminium,
de sectionrectangulaire,
a l’int6rieur
duquel
circule -pouss6
par du gazcarbonique
souspression
- unporte-échantillon
ennylon
contenant les substances 4 irradier. Le tube du convoyeur traverse diamétralement la cuve a eau.Un
syst6me pneumatique
de ralentissement permet d’arreter defaçon reproductible
leporte-échantillon
au centre de la cuve. 11 se trouve alors a environ 3 cm de la
cible,
en unpoint
ou le fluxthermique
estmaximum
[5].
A 1’extr6mit6oppos6e,
le tube du convoyeur se termine par un boitier enplexiglas.
Un
dispositif
deralentissement, analogue
auprece-
dent,
permet d’arreter leporte-échantillon
exacte-ment entre deux d6tecteurs y faisant
partie
de l’ins-tallation de mesure. Un sas permet d’introduire ou
d’extraire le
porte-échantillon.
L’ensemble du con-voyeur et de la source de neutrons est
represente
defagon simplifi6e
sur lafigure
1.Le
syst6me
de ralentissement et d’arrat estrepre-
sent6
schématiquement
sur lafigure
2.Lorsque
leporte-échantillon arrive,
ilcomprime
devant lui legaz contenu dans 1’extremite du tube du convoyeur.
FIG. 2. -
Dispositif
de ralentissement.Le tube « E »
(6chappement)
permet a ce gaz des’echapper librement,
sans freiner l’ avance du porte-echantillon, jusqu’au
moment ou celui-cid6passe
lepoint
A. Le gazcarbonique propulseur peut
alorspartiellement s’echapper
par le tube « E », cequi
diminue la
pression
a 1’arriere duporte-echantillon,
tandis que le gaz
comprime
ne peutplus s’6chapper
que par le tube « F »
(fuite)
muni d’un trespetit
orifice
r6glable,
cequi
augmente lapression
a1’avant du
porte-échantillon.
Le tube « C. F. »(contre-flot),
muni d’un robinet deréglage,
permetd’envoyer
du gaz souspression
a l’int6rieur du tube du convoyeur, cequi
augmente lefreinage
entre lespoints
A et B.Lorsque
les robinets des tubes « F »et « C. F. » sont correctement
réglés,
leporte-6chan-
tillon est tres efficacement freiné à
partir
dupoint
Aet vient s’arrêter sans brutalite et sans rebond au
point C,
contre un butoir de caoutchouc. Le tube« D » est f erme
pendant
le ralentissement et I’arr6t.Lors du
voyage
en sensinverse,
les tubes « E » et« C. F. » sont f ermes et le tube « D »
permet
1’arrivee du gazcarbonique propulseur.
L’ouverture et la fermeture des différentstubes,
selon le sens dedépIacement
duporterechantillon,
sont assures par 6 électro-vannes commandées par leshorloges electromecaniques.
La distance entre le
point
d’irradiation et lepoint
de mesure est de 6 metres.Lorsque
lapression
du gaz
propulseur
est de 1kg/CM2,
letemps
n6ces- saire auporte-échantillon
pourparcourir
cette dis-tance est de l’ordre de
0,5
s.Installation de mesures. - Cette installation se compose de deux detecteurs y
(cristaux INA(TI)
de1,5 X 1 inch, photomultiplicateurs
56AVP), places,
de part et d’autre du
point
d’arriv6e du porte-echantillon,
et d’une installation de coincidence comprenant un convertisseurtemps-amplitude (C.
T.A.)
dutype
« start-stop »transistorisé,
enf erme dans une enceinte thermostat6e. Un
analy-
seur « Laben » à 512 canaux
complete
cette instal-lation. Une modification de cet
analyseur
permet de le faire fonctionner en « multi-échelles » a 1’aide desa propre
horloge
interne a quartz. La vitesse debalayage
peut varier de 1canal Js
a 8192canaux/s.
11 est ainsi
possible
d’observer directement la courbe de d6croissance de 1’activiteproduite
et de mesureravec
precision
lap6riode
de cette activité.La stabilité au cours du temps des courbes de coincidence fournies par le C. T. A. s’est r6v6l6e satisfaisante. Par contre, ces courbes se
d6placent appréciablement
en fonction du taux de comptage des d6tecteurs y.ttude
de l’isom6re 179mBf. - Le niveau isom6-rique
se d6sexcite par deux rayonnements y en cas-cade,
de 161 et 217keV,
lepremier M3,
le deu-xi6me
E1, d’apres
les valeurs de leurs coefficient de conversion[6].
Le schema de niveaux corres-pondant
estrepresente
sur lafigure
3a.L’isom6re a 6t6
produit
par irradiation d’environ 10 mgd’oxyde
d hafnium(m6lange isotopique
natu-rel).
Le spectre y se composeprincipalement
d’unpic photo6lectrique correspondant
a un rayon-nement d’environ 215 keV et de la raie
XK
de 1’hafnium. Lepic photoélectrique correspondant
aurayonnement tres converti d’environ 160 keV est
pratiquement
invisible sur le spectre direct. 11 est par contre clairement visible sur le spectre y en coincidence avec le rayonnement de 215 keV. La valeur du coefficient de conversion OCK du rayon- nement de 160 keV peut etre dedulte de ce dernierspectre, apr6s
les corrections usuellesCe
résuItat,
en accord avec la valeurpr6c6dem-
ment d6termin6e
[6],
confirme le caractere M3 de la transition de 160 keV.La
comparaison
du spectre y direct et du spectre yen coincidence avec le rayonnement de 215 keV permet seulement d’obtenir une limite
sup6rieure
ducoefficient de conversion cxK du rayonnement de 215 keV.
Ce r6sultat n’est pas en d6saccord avec les r6sul-
tats ant6rieurs
[6],
mais il est tropimpr6cis
pour permettre une determinationunique
de la naturede la transition de 215 keV.
L’ensemble de l’ activité d6croit avec une
p6riode T 1/2
==18,4
s, en bon accord avec les determinations ant6rieures. Aucune activité dep6riode plus longue
ou
plus
courte n’estproduite
enquantite appreciable malgr6
l’utilisation dum6lange isotopique
naturel.La vie moyenne du niveau interm6diaire de la cascade a 6t6 d6termin6e par coincidence entre le rayonnement
XK
provenant de la conversion du rayonnement de 160 keV et le rayonnement de 215 keV. Laposition
des courbes de coincidencedepend
trop du taux de comptage pourqu’il
soitpossible
de determiner la vie moyenne par la me- thode dedeplacement
du centroide[7].
D’autre part,cette vie moyenne est trop courte pour
pouvoir
6tremesur6e directement a
partir
de la pente de la courbe de coincidence. La m6thode du troisi6memoment
[8], qui
nedepend
pas de laposition
descourbes de
coincidence,
mais seulement de la diffé-rence de forme des courbes « prompte »,
P(t),
et« differee )),
F(t),
a donc ete utilis6e. Lap6riode
ainsi d6termin6e est :
Une autre m6thode
qui
consiste a recomposer une courbe « différée ))artificielle,
apartir
de la courbe« prompte »
experimentale,
en utilisant la relation[9]
a ete
essay6e.
De nombreuses courbes ont 6t6tracees, correspondant a
des valeurs diff6rentes de la vie moyenne duniveau,
etcompar6es
a la courbe« différée ))
experimentale.
Le meilleur accord a 6t6obtenu pour
Les deux m6thodes fournissent donc des r6sultats tres peu différents. La valeur
adoptee
est en assez bon accord avec la
valeur,
r6cemment mesur6e par
Malmskog [10],
mais endesaccord avec la
valeur, T 1/2
=1,55 =:t 0,15
ns, mesur6e par Lobner[11]
et avec lavaleur,
Tl/2
=1,5
E--0,15
ns, anciennement déterminée par260
l’un de nous
[3].
Dans ce dernier cas, des erreurs sesont r6v6l6es dans
1’analyse
des r6sultatsexperi-
mentaux. D’une part la m6thode de
deplacement
ducentroide n’aurait pas due etre
utilis6e,
en raison desdépIacements
artificiels resultants de larapide
variation du taux de comptage, d’autre part une
erreur
num6rique
avait fausse le r6sultat de l’ana-lyse
par la m6thode du troisi6me moment. Un calculcorrect
fournit,
apartir
de ces anciens r6sultatsexp6rimentaux,
une valeuren bon accord avec les r6sultats actuels.
Etude
de Fisomeye 177mYb, - Le niveau isom6-rique
se d6sexcite par deux rayonnements y encascade,
de 228 et 104keV,
lepremier M3,
ledeuxi6me
E1, d’apres
les valeurs de leurs coefficients de conversion[12].
Le schema de niveaux corres-pondant
estrepr6sent6
sur lafigure
3b.L’isom6re a ete
produit
par irradiation d’environ 100 mgd’oxyde d’ytterbium (m6lange isotopique naturel).
Le spectre y se composeprincipalement
dedeux
pics photoelectriques correspondant a
desrayonnements d’environ 225 et 105 keV et de la raie
XK
del’ytterbium.
L’ensemble de 1’activite decroit avec unep6riode T 1/2
=6,4
s, en bon accordavec les determinations ant6rieures. Des activites
parasites,
4p6riodes plus longues,
ont pu etre attri- bu6es a ladesintegration
des noyauxet
En
changeant fr6quemment 1’6chantillon,
il a 6t6possible
d’etudier l’isom6re 177mYb sans etregene
par ces activites a
p6riodes longues:
La valeur du coefficient de conversion ocK du rayonnement de 225 keV peut etre
d6duite, apr6s
les corrections
d’usage,
du spectre y en coincidenceavec le rayonnement de 105 keV.
Ce
résuItat,
en bon accord avec la valeurprece-
demment d6termin6e
[12],
confirme le caract6re M3de la transition de 225 keV.
La valeur du coefficient de conversion OCK du rayonnement de 105 keV peut etre
deduite, apr6s
lescorrections
d’usage,
du spectre y en coincidenceavec le rayonnement de 225 keV.
Ce
résultat,
en accord dans la limite des erreurs avec la valeurpr6c6demment
d6termin6e[12],
con-firme le caract6re El de la transition de 105 keV
(m6lange
M2 inf6rieur 42,5 %).
La vie moyenne du niveau interm6diaire de la cascade a ete d6termin6e par coincidence entre les
rayonnements de 105 et 225 keV. La
p6riode
obtenueen utilisant la m6thode du troisi6me moment
est peu diff6rente de celle obtenue en utilisant la m6thode de
« recomposition o
La valeur
adoptee
est en assez bon
accord,
dans la limite des erreurs,avec la
valeur, T 1/2
=4,48 ± 0,08
ns, r6cemment mesur6e parMalsmkog [10],
mais en d6saccord avecla
valeur, T 1/2
=5 ± 0,4
ns,publi6e
par Lobner[11].
Probabilit6s des transitions El. - Dans le cadre d’une 6tude
g6n6rale
desprobabilites
des transi-tions E1 dans les noyaux def ormes des terres
rares
[13], [14],
il est int6ressant de comparer lesprobabilités expérimentales
des transitions E1 de 104 keV de 177MYb et de 215 keV de 179mHf auxprevisions th6oriques
du mod6le deNilsson.
Les
probabilités expérimentales
ont ete calcul6esen utilisant les vies moyennes d6termin6es au cours
du
present
travail et les coefficient3 de conversionFIG. 4. - Niveaux
9/2
-t-(624) f 7/2
-(514).
theoriques
pour des transitions E1 pures. Le d6sac- cord entre cesprobabilités
et lesprobabilités
th6o-riques
calcul6es[14]
apartir
du mod6le de Nilsson peut Atre caracteriseindifferemment,
soit par un facteurd’interdiction, FN
=PilssonIP(,xp
soit parun facteur de
reduction,
RN =1l FN.
On aPour le rayonnement E1 de 321 keV de 177Hf
qui correspond,
comme les rayonnements de 104 keV de 117-Yb et de 215 keV de179mHf,
4 une transitiond’un neutron entre les niveaux
9/2
.p(624)
et7/2
-(514)
deNilsson,
on a[14]
11 est
possible,
dans le casprecis
des deux niveauxde Nilss ,n consid6r6s
ici, d’expliquer quantitati-
vement la reduction des
probabilités expérimentales
par rapport aux
probabilités theoriques,
en tenantcompte de la force
d’appariement
desnucl6ons, negligee
dans le mod6le de Nilsson. Cette force pro- duit une reduction de laprobabilite
de transitionqui
peut etre caract6ris6e par un facteur de r6duc- tion R. La courbe de lafigure
4repr6sente
la varia-tion,
en fonction du nombre N de neutrons, de ce facteurR,
calcul6[14]
en utilisant une force cons-tante. Les valeurs du facteur de reduction
experi-
mentul
RN
sontegalement indiqu6es
sur cettefigure. Etant
donne lasimplicite
du mod6le utilise pour calculer.R,1’accord
peut etre considere comme bon. Les r6sultatsexperimentaux
sontcependant
trop peu nombreux pour
qu’il
soitpossible
d’afI’ir-mer que cet accord n’est pas fortuit. 11 est souhai- table que de nouvelles mesures soient enectuees dans des noyaux voisins de ceux 6tudi6s
ici, particu-
lièrement pour N = 103 et 105.
Nous tenons a remercier ici le bureau d’6tudes pour sa collaboration lors de la
conception
et de larealisation du convoyeur
pneumatique, 1’equipe technique
de l’accélérateur Van de Graaff pour sonaide constante et efficace lors de la mise en
place
de1’ensemble de l’installation et au cours des essais
techniques
et desexpériencesr
ainsi que les nom-breux autres collaborateurs du
laboratoire,
sanslesquels
ce travail n’aurait pu etre mene a bien.Manuscrit recu le 22 decembre 1965.
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