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Résumé de la communication « Frédéric Marselaer, écrivain, échevin et bourgmestre de Bruxelles : quête de pouvoir, quête de légitimité d’un homme de pouvoir dans la ville au XVII

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Academic year: 2021

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Résumé de la communication « Frédéric Marselaer, écrivain, échevin et bourgmestre de Bruxelles : quête de pouvoir, quête

de légitimité d’un homme de pouvoir dans la ville au

XVII

e

siècle » présentée lors de la journée d’étude « Identité(s) et Légitimité(s) » des doctorants du LARHRA (Laboratoire de

Recherche historique Rhône-Alpes, UMR 5190) – Grenoble, 29 avril 2015

Nathalie Roland (KBR – ULB, doctorante PAI 7/26)

Quelles sont les stratégies pour accéder, conserver et légitimer son pouvoir dans la ville au XVIIe siècle ? C’est à cette question que se propose de répondre ma communication par le biais d’une étude de cas autour d’un personnage peu connu : Frédéric Marselaer. Ce dernier a pourtant mené une longue carrière au sein de la ville de Bruxelles en exerçant divers mandats, principalement de bourgmestre et d’échevin, au sein du pouvoir communal et ce de manière quasiment ininterrompue entre 1614 et 1659.

Il rédige, par ailleurs, dès ses débuts en politique, un miroir de l’ambassadeur, fonction dans laquelle il n’a aucune expérience. Toutefois, un corpus de lettres provenant de l’humaniste, son ancien professeur, Erycius Puteanus laisse penser que cet ouvrage a eu une influence directe sur ses charges politiques. Dès lors, comment cet homme a-t-il réussi à construire une carrière tant politique que littéraire ? L’analyse de sources textuelles (traité rédigé par lui-même, dédicaces, poèmes, témoignages et avis de contemporains) et iconographiques (estampes, médailles et tableaux le représentant) permet d’esquisser le portrait d’un homme qui cherche à se démarquer. Frédéric Marselaer utilise tous les canaux et ressources disponibles, aussi bien en outils de communication qu’en moyens humains (par le biais notamment de son réseau). Ainsi, il tente de s’imposer comme le candidat idéal au pouvoir ou, du moins, incontournable dans une ville où l’accès au pouvoir repose sur l’élection, d’une part, par les familles nobles et, d’autre part, par les représentants du pouvoir princier. Sa quête de reconnaissance auprès de ces deux groupes, ses ambitions politiques et, de manière plus générale, ses intentions, avouées ou cachées, seront également des pistes abordées pour expliciter les mécanismes d’identification et de légitimation mis en œuvre par cet homme de la ville au XVIIe siècle.

Cette communication s’inscrit dans le cadre d’une thèse de doctorat effectuée dans le projet PAI 7/26

« City and Society in the Low Countries (ca. 1200-ca. 1850). The ‘condition urbaine’: between resilience and vulnerability.

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