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Utilisation d'un duoplasmatron comme source d'électrons à très forte émissivité spécifique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00212898

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Submitted on 1 Jan 1962

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Utilisation d’un duoplasmatron comme source

d’électrons à très forte émissivité spécifique

Guy Gautherin, Albert Septier

To cite this version:

(2)

212

LETTRES

A LA

RÉDACTION

UTILISATION D’UN

DUOPLASMATRON

COMME SOURCE

D’ÉLECTRONS

A

TRÈS

FORTE

ÉMISSIVITÉ

SPÉCIFIQUE

Par MM.

Guy

GAUTHERIN et Albert

SEPTIER,

Institut

d’Électronique,

B. P. n° 4,

Orsay

(Seine-et-Oise).

LE JOTJRNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM

PHYSIQUE APPLIQUÉE

SUPPLÉMENT AU N° 12.

TOME 23, DÉCEMBRE

1962,

PAGE

Dans le cadre de notre étude des sources d’ions du

type

«

Duoplasmatron

»

[1],

nous avons pu montrer

que si on se fixe les

paramètres

de l’arc

(pression,

cou-rant

d’arc,

induction

magnétique),

cette source four-nissait un courant d’ions

constant,

quelle

que soit la tension

d’extraction,

correspondant

pour des

protons,

à une densité de courant de l’ordre de 20

A/cm2

dans

l’orifice d’extraction de l’anode

(0

=

0,4 mm),

soit en

moyenne 260

mA/cm2

si on donne à la cuvette d’extrac-tion un diamètre de

3,5

mm

(fig, 1).

Le courant total extrait est limité seulement par le diamètre de l’orifice

d’extraction. Nous avons cherché à comparer

l’émis-sion

ionique

et

électronique

d’une telle source

FIG. 1.

En

premier

lieu on

s’aperçoit

que le courant

élec-tronique

total extrait est

pratiquement indépendant

de la tension

d’extraction,

les autres

paramètres

étant

fixes. Comme pour les

ions,

l’élévation de la tension

Va

ne

joue qu’un

rôle

focalisant,

permettant

d’annuler,

à

partir

d’un certain

seuil,

la

partie

nuisible du

fais-ceau

qui

tombe sur l’électrode d’extraction. Ce courant

total est

important :

avec un trou de 0 =

0,5

mm nous avons pu obtenir I = 420 mA pour un arc de 3

A,

et une induction de 4 kG. seulement

( fig.

2),

la

tension d’extraction étant de 10 kV. Nous étions

limi-tés dans cette recherche des forts courants par

l’in-fluence du refroidissement de la

cible, prévu

seulement pour évacuer une

puissance

moyenne de 1 kW. Avec

le trou de 0 =

0,5

mm

(s

#

0,2 mm 2)

et un diamètre

de la cuvette de

3,5

mm

(s

#

10

mm2),

les densités

électroniques

sont

respectivement

voisines de 200

A/cm2

et 4

A/cm2

sans

dépenser

pour cela des

puis-sances

prohibitives :

300 Watts pour

l’arc,

200 Watts

pour le

chauffage

du

filament,

200 Watts pour le

champ magnétique,

soit

0,7

kW au total. Tout le

cou-rant émis

pourrait

être recueilli sur le

récepteur

pour

Vo

== 25 kV fournissant une

puissance

utile

supérieure

à 10 kW.

Or le courant émis croît avec

B,

avec

Iarc et

avec le

diamètre 0 du trou d’extraction. Avec un

système

de

pompage

suffisant,

permettant

d’amener 0 à 1 mm,

une alimentation d’arc

plus puissante (I

arc N 5

A)

et une cible convenablement

refroidie,

on pourra

obte-nir des courants de

quelques

ampères.

Le facteur

important

à considérer

ici,

pour comparer

avec les cathodes

classiques

utilisées dans les canons à

forte

puissance,

est l’émission

spécifique

de la surface du

plasma

située dans la cuvette d’extraction et

qui

joue

le rôle de cathode : 4

Ajcm2

avec une source très

modeste,

valeur

qui

pourrait

être

portée

facilement

à 10 ou 15

A/cm 2

dans des sources

plus importantes

(les

cathodes de

tungstène

sont utilisées dans les canons

à forte

puissance,

en

métallurgie

pour la fusion ou la

soudure,

avec des émissivités de 1 à

1,5

A/cM2

au

maximum,

si on veut obtenir une durée de vie

accep-table).

Le

problème

de durée de vie ne se pose pas

ici,

il suffit de calibrer convenablement le filament de l’arc. L’étude du

spectre

de vitesses des électrons ainsi émis nous a fourni les résultats suivants : les électrons

ont à la sortie du

plasma

une vitesse moyenne

Vm qui

croît avec

et

avec

B,

et de l’ordre de 15 à 25

volts ;

la

largeur

du

spectre

est de l’ordre de 10 volts

(fig. 3),

(3)

213

FIG. 2.

FIG. 3.

Le

duoplasmatron

pourrait

donc être utilisé comme

canon

électronique

à forte émissivité dans les instal-lations de

chauffage,

fusion ou

usinage

sous vide.

Lettre reçue le 25

septembre

1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

BECHERER

(R.),

GAUTHERIN

(G.)

et SEPTIER

(A.),

J.

Physique

Rad., 1962, 23,121 A/128

A.

UTILISATION

DU

SÉPARATEUR

D’ISOTOPES D’ORSAY POUR

L’ÉTUDE

DES

RÉACTIONS

DE SPALLATION Par N.

POFFÉ,

G. ALBOUY et M.

GUSAKOW,

I. Introduction. - Les

expériences

que nous avons

réalisées à l’aide du

séparateur

d’isotopes

d’Orsay [1]

ont pour but essentiel la détermination des sections efficaces de réactions

(p,

xn).

Comme dans le cas de la

plupart

des autres réactions de

spallation,

la

séparation

électromagnétique

est

actuellement la seule méthode

permettant

d’obtenir

systématiquement

un

grand

nombre de résultats. En

effet,

à des

énergies

incidentes

supérieures

à

quelques

dizaines de

mégaélectron-volts,

il se forme en

général

un

trop grand

nombre

d’isotopes

pour

que

leurs

pro-priétés

radioactives seules

permettent

de les

séparer.

p

Étant

donné

l’incertitude

sur le

rendement

de la

source

d’ions,

et la variation de ce rendement d’unie

expérience

à

l’autre,

nous avons

effectué,

par les

méthodes que nous allons brièvement

décrire,

des

mesures relatives. La normalisation des valeurs

rela-tives s’effectue par l’intermédiaire d’un des

isotopes

formés pour

lequel

la

période

ou un

rayonnement

caractéristique

permet

la détermination absolue des sections efllcaces. Cet

isotope

sert alors de momteur

interne.

II. Production des ions. - Nous

avons étudié les réactions

(p, xn)

sur

l’or,

et une étude est actuellement en cours sur le lanthane. Les

séparations

ont donc

porté

sur

Hg

et Ce. Dans le cas de

l’or,

irradié sous

forme

métallique,

l’extraction du mercure se fait

sim-plement

par volatilisation. Les feuilles d’or irradiées

sont introduites dans des

capsules

de

molybdène

et ces

capsules

chauffées à environ 800 °C

dans

un four situé

-à la

partie

inférieure de la source d’ions. Cette

tempé-rature est nécessaire pour extraire avec un rendement

suffisant le mercure formé dans la masse de l’or. Les

autres éléments formés en

quantités

non

négligeables

par réactions nucléaires dans l’or

(Au, Pt, Ir, Os)

ne

sont pas extraits à cette

température.

Dans le cas de l’étude du

lanthane,

le cérium formé

par les réactions

(p,

xn)

ne

peut

être volatilisé sélec-tivement. Il est extrait

chimiquement

des cibles et

mis sous forme de chlorure Ce

C’3

volatil.

Quelques

milligrammes

de cérium naturel servant d’entraîneur

chimique

permettent

de voir le passage de Ce

CI,

dans le

séparateur.

Une très faible

quantité

de tétrachlorure

de

carbone,

introduite par une fuite

réglable

dans la

source d’ions

pendant

toute la

séparation,

améliore le rendement d’extraction.

La durée effective de

séparation

est d’environ 30 s.

pour le mercure et de l’ordre de

cinq

minutes pour le cérium. Ceci nous a

conduits

à introduire l’échantillon

dans la source d’ions

après

avoir effectué tous les

réglages.

La

capsule

contenant l’élément à

séparer

est

d’abord

entreposée, après

avoir traversé un sas, dans une

région

froide

proche

de la source d’ions.

Puis,

la haute tension étant

appliquée

et tous les

réglages

ter-minés,

cette

capsule

est

poussée

dans le four par un

système

de commande à distance. Il faut noter

que,

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