• Aucun résultat trouvé

Intégrations numériques de l'équation des trajectoires électroniques

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Intégrations numériques de l'équation des trajectoires électroniques"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234807

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234807

Submitted on 1 Jan 1953

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Intégrations numériques de l’équation des trajectoires

électroniques

Michel Laudet

To cite this version:

(2)

Sommaire. - A

partir de la méthode d’intégrations successives, on établit d’abord l’expression

rigoureuse de la formule de récurrence à trois termes pour des intervalles successifs égaux, et l’on

généralise au cas d’intervalles irréguliers.

On fait ensuite une étude comparative détaillée entre différentes formules de récurrence à trois termes que l’on utilise sous forme de multiplication de matrices, ce qui permet de vérifier à chaque instant les calculs numériques.

On souligne enfin l’importance de l’extrapolation tant au point de vue de l’amélioration des résul-tats que de

l’appréciation

de l’erreur.

1

1. Détermination d’une

trajectoire

par

inté-grations

successives. -

L’équation

différentielle des

trajectoires gaussiennes

s’écrit

avec

u = X + iY est la combinaison

complexe

habituelle

des coordonnées cartésiennes relatives à des axes tournant suivant la loi

[1]

]

4» le

potentiel

sur l’axe et B l’induction

magnétique.

Posons

L’équation

(1) prend

la forme

avec

On

peut

mettre

l’équation (2)

sous la forme d’un

système

différentiel en écrivant

L’intégration

par

approximations

successives d’un

point

de

coordonnée zA

a un

point

courant de

coor-donnée z

permet

d’écrire le

système précédent

sous

la forme

[2]

avec

expressions

dans

lesquelles E

et p

sont

les

opérateurs

définis par

Dans les méthodes de calcul

numérique

des

trajec-toires,

on divise le domaine étudié en intervalles

plus

ou moins

petits

h = z - zA. Connaissant les

valeurs de U et de U’ au

point

zA, la relation

(3)

permet

de déterminer les valeurs de

Ù

et de U’

au

point z

= ZA + h. Ce calcul

exige

la

connais-sance des coefficients a,

b,

-c et d en fonction de

Q

et de h. Cette détermination

peut

être faite par différentes méthodes

[3].

Nous allons les calculer à

partir

de leur

développement

(4).

Posons pour

simplifier

l’écriture

ZA = o. On obtient

successivement,

d’une

part :

(3)

605

d’autre

part

En

portant

ces.

expressions

dans

(4)

et en

fai-sant z =

h,

on obtient

2.

Expression rigoureuse

de la formule de récurrence à trois termes. - La formule

(3)

permet

de déterminer U et U’ au

point

zA

+ h

lorsqu’ils

sont connus au

point

zA. Mais ce calcul

exige

celui des

quatre

coefficients a,

b,

c, d. On

préfère

utiliser des formules de récurrence à trois termes de la forme

qui

conduisent à des calculs

numériques

plus rapides.

I ° Cas où les intervalles sont

égaux.

-

Supposons

que le domaine étudié ait été divisé en intervalles

successifs

égaux

(1)

La formule

(3)

donne

avec

(1) La démonstration de (10) est celle proposée par E. Durand dans [4].

En éliminant U’ entre

les

deux relations

(7),

on obtient

On en déduit en tenant

compte

de

(8)

et en

compa-rant avec

(6) :

Ce sont les formules données par E. Durand

[4].

Rappelons qu’il

est

possible

d’obtenir une formule ,

de récurrence à trois termes valable au

quatrième

ordre et dont les coefficients sont

particulièrement

simples.

(4)

1

On

peut

d’ailleurs

vérifier,

en mettant

(11)

sous

la forme

(6)

que l’on retrouve bien

(10)

à

l’approxi-mation du

quatrième

ordre.

(11) peut

s’écrire,

en effet :

,

Or

d’où

En tenant

compte

de

on obtient

On voit que

(10)

et

(12)

ne diffèrent que

par les

termes du

cinquième

ordre.

L’application

de la formule

(6)

nécessite la

connais-sance des deux

premiers points

pour la

trajectoire

envisagée.

On se fixe

généralement

les conditions

initiales

U1

1 et

U’1

pour le

premier

point.

Le second

point

est calculé ensuite à

partir

de la relation

déduite de

(3).

90 Cas où les intervalles sont

inégaux.

---

Quand

les

Qi

ne sont pas

numériquement

connus pour des

points

régulièrement espacés

(2),

l’application

des

(2) C’est ce qui se produit en particulier dans le cas où la

On en

déduit,

en

procédant

comme

précédemment

et en se limitant aux termes du troisième ordre :

3.

,Application

de la formule de récurrence à trois termes au calcul

numérique

des

trajec-toires

électroniques.

- 10 Forme matricielle de la

formule

de récurrence à trois termes. - Les

rela-tions

(6)

et

(14)

permettent

de calculer une

trajec-toire

quelconque

à

partir

de conditions initiales données

(3).

Il est

possible

de calculer simultanément

ces deux

trajectoires

et de vérifier à

chaque

instant

qu’une

erreur ne s’est pas

glissée

dans le calcul

des

Ui successifs,

en écrivant

l’équation (6)

sous

une forme

légèrement

différente. On a, en effet :

Posons

On pourra écrire

En affectant des indices 1 et

II,

les U et les à relatifs à deux

trajectoires,

on aura

fonction Q est connue analytiquement par une expression

de la forme

Voir, par exemple, M. Laudet [5].

(3) Mais si l’on désire en calculer plusieurs, on a intérêt

(5)

607

Entre les déterminants de ces matrices carrées

on a la relation .

qui

permet

de vérifier simultanément les résultats relatifs aux deux

trajectoires

(4).

Les U seront calculés à

partir

de

tandis que les à s’obtiendront par différence et non

à

partir

de la relation

L’introduction des à

paraît

être une

compli-cation

supplémentaire.

Mais

le calcul des U’ néces-sitant des différences

successives,

on aura

déjà

(Vi+1

2013

Ui).

Les coefficients

Hi

et

Li

ont pour

expression

En mettant la relation

(11)

sous la forme

(14),

on obtient

Sous cette

forme, l’excellente

approximation

que constitue la relation

(11) apparaît

encore

plus

nettement.

Étude

comparative

de la

formule

de récurrence pour

différentes

expressions

des

coefficients

Li

et

Hi.

- Nous

avons

comparé

les résultats obtenus en

prenant

de

plus

en

plus

de termes dans les for-mules

(10).

Nous avons

pris

successivement

pour

Hi

et

Li

les

expressions

Nous avons

également

appliqué

la formule

(11)

mise

sous la forme

(14).

(1) Cette méthode de vérification des calculs et son intérêt

pratique ont été signalés par E. Durand dans le cas du calcul

numérique des trajectoires à partir de (3).

La

lentille

test est la

lentille

magnétique

de Glaser avec k2 = 3. Les

trajectoires

sont alors

déter-minées par

l’équation

différentielle

avec

Nous avons choisi pour

traj ectoires

les deux

traj

ec-toires fondamentales

partant

de z = o et définies

par

Les solutions de

(19) qui

satisfont à

(21)

sont

analytiquement

connues. Elles ont pour

expression

Les valeurs

numériques

obtenues pour différentes valeurs

de )

sont rassemblées dans le tableau 1.

Entre les

quatre

quantités

Ul,

U1,

Vn,

Uii,

on a

la relation

qui,

appliquée

aux valeurs

numériques,

permet

de

mettre en évidence toute erreur de calcul.

Pour le calcul

numérique

des coefficients relatifs

aux différentes formules

utilisées,

les

Qi

ont été calculés à

partir

de

(20),

les dérivés

Q"

et

Qi

par

application

des formules

On a d’ailleurs vérifié que pour

les

intervalles

’considérés,

les résultats n’étaient

pratiquement

pas

modifiés,

compte

tenu de l’erreur

systématiques

due à la

méthode,

par la considération des valeurs

exactes de

Q’

et

Q"

déduites de

(20)

par dérivation.

L’application

de

(11)

ne nécessite que le calcul du terme

Les coefficients

Ki

et

Li sont

obtenus ensuite par

Pour chacune des

quatre

formules

(A),

(B),

(C)

.

, et

(D),

nous avons effectué les

calculs

pour deux séries

d’intervalles

hl

= h et

h2

=

2h

et nous avons

(6)

U1

et

U2

étant les valeurs relatives à

hl

et

h2

et k

adopter

k = 2 pour

(A)

et

(B)

et k = 3 pour

(C)

(7)

609

Pour le choix des

intervalles,

la

disposition

pra-tique

des calculs et l’étude du processus

d’extra-polation,

nous renvoyons le lecteur à l’article

[4]

signalé

dans la

bibliographie.

Fig.I.

Fi g. 2.

Les

figures

1, 2, 3 et

4

montrent les erreurs

résul-tant de

l’application

des formules

(A),

(B),

(C)

et

(D) respectivement.

Nous avons

figuré

en

poin-tillé les résultats relatifs à l’intervalle

h,

et en

traits

pleins

ceux obtenus

après

extrapolation.

On

constate

que cette dernière

permet

de réduire l’erreur au 1

/5e

environ de sa valeur. Ce résultat

permet,

en

particulier,

d’apprécier

l’erreur

commisse

dans la détermination des

trajectoires.

Fig. 3.

Fig. 4.

4. Conclusion. - La

figure

5 montre les erreurs

commises

après extrapolation

avec les différentes formules utilisées. Il nous

paraît

résulter de l’examen de ces courbes que les

expressions

(A)

et

(D)

sont

particulièrement adaptées

au calcul

numérique

des

(8)

permet d’obtenir,

par

contre,

une excellente

précision.

C’est ainsi que dans

l’exemple

étudié, ,

l’erreur n’atteint

pats 10-4,

alors que la lentille test est un cas

particulièrement

défavorable. On

sait,

en

efet,

que k2 correspond

à une lentille très

convergente.

De

plus,

à

grande

distance,

le

champ

devrait décroître

comme celui d’un

dipôle

magnétique,

c’est-à-dire

comme Z-3 et non comme z-2. La fonction

Q

étant

proportionnelle

au carré du

champ,

« serait alors

beaucoup

plus

vite

négligeable.

Cette étude nous a été

suggérée

par M. E.

Durand,

Professeur à la Faculté des Sciences de Toulouse. Nous lui

exprimons

notre vive reconnaissance pour l’intérêt

qu’il

a

porté

à ce travail.

Manuscrit reçu le 24 avril I953.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] ZWORYKIN, MORTON, RAMBERG, HILLIER et YANCE. 2014 Electron Optics and the Electron microscope, Wiley,

New-York, I948, p. 556.

[2] DURAND E. - Détermination d’une

trajectoire

électro-nique par intégrations successives. C. R. Acad. Sc., I953, 236, 364.

[3] DURAND E. - Détermination d’une

trajectoire

électro-nique par dérivations successives. C. R. Acad. Sc.,

I953, 236, 47I.

[4] DURAND E. - Le calcul

numérique des trajectoires

élec-troniques. 78e Congrès National des Sociétés Savantes,

avril I953.

[5] LAUDET M. - Potentiel et

champ d’une lentille

électro-statique cylindrique à trois fentes. Cahiers de Physique,41, janvier I953.

[6] LAUDET M. - Calcul

numérique d’une lentille

électro-statique à trois électrodes. 78e Congrès National des

Références

Documents relatifs

la solution connue.. On voit effectivement que, le terme indépendant de x étant partout égal à l'unité, les coefficients de TZ, à partir de «r 2 , représentent la suite des

Dans cet article, en nous inspirant de Cramer et Nicewander [6], nous effectuons une étude comparative de différentes mesures de liaison (2 mesures de redondance et 7

Construction des termes d’une suite définie par récurrence. Construction des termes d’une suite définie

Résumé : La plupart des procédures pour résoudre le problème de validité des formules booléennes quantifiées prennent en entrée seulement des formules sous forme

Dans le paragraphe suivant, nous allons nous placer dans un cas particulier qui permet de reprendre la même idée que pour les suites arithmético-géométriques réelles ou complexes..2.

Une méthode consisterait à calculer par récurrence les probabilités P(n, k) que, après n tirages, on ait tiré k numéros différents puis, connaissant les P(n,k), la probabilité q n

Choix

b) L’application lin´ eaire associ´ ee ` a un produit de matrices est la compos´ ee des applications lin´ eaires