• Aucun résultat trouvé

La division régulière de l'espace et la structure de la matière

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "La division régulière de l'espace et la structure de la matière"

Copied!
18
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00233602

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233602

Submitted on 1 Jan 1938

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

La division régulière de l’espace et la structure de la

matière

Georges Fournier

To cite this version:

(2)

LA DIVISION

RÉGULIÈRE

DE L’ESPACE ET LA STRUCTURE DE LA

MATIÈRE

Par

Georges

FOURNIER

Maître de recherches.

1. Le

remplissage

de

l’espace

(suite.

Deuxième

problème :

Paver

l’espace

à trois dimensions à l’aide de

polyèdres réguliers

convexes.

Conditions du

remplissage. - Pour

que

l’espace

soit

rempli

sans

lacunes,

il faut

qu’autour

d’une

arête,

commune à

plusieurs polyèdres,

la somme

des

angles

dièdres formés par les faces de chacun d’eux soit

égale

à 3600. Il

faut

également

que la somme

des

angles

solides en un sommet commun soit

égale

à

4 7r

(7200).

’Pour

qu’un

type

de

polyèdre puisse remplir

l’es-pace à

lui

seul,

il faut :

~.~

Que

le

quotient

de 3600 par

l’angle

dièdre oc

de deux faces du

polyèdre

soit un nombre

entier ;

20

Que

le

quotient

de 7200 par

l’angle

solide r

au sommet du

polyèdre

soit

également

un nombre

entier

(1).

Remplissage

par les cubes. - Ces conditions

ne sont réalisées que pour le

cube,

pour

lequel

ce = 900

et r = 90~. Pour tous les autres

polyèdres,

« et r

sont incommensurables avec 7t’, comme le montrent les données du tableau

(64). L’espace

peut

donc être

rempli

par des cubes

juxtaposés.

Les études de struc-ture cristalline nous ont d’ailleurs familiarisé avec

le réseau

cubique.

,

Mais la

juxtaposition

de cubes n’est pas le seul

moyen de paver sans lacune

l’espace à

trois dimen-sions. Nous pouvons nous demander en effet si

l’asso-ciation de deux

types

de

polyèdres

ne résout pas le

problème.

Remplissage

par octaèdres et tétraèdres

associés - L’examen du tableau

(64)

permet

de

constater que l’on a :

ce que nous écrirons :

(1) En réalité, ces deux conditions ne sont pas indépendantes

l’une de l’autre, comme le montre l’examen de l’expression (46).

ou, en

multipliant

par 2 :

D’autre

part,

l’équation (46), appliquée

successive-ment au tétraèdre et à

l’octaèdre,

nous donne :

En

remplaçant

«j et ce, par ces valeurs dans

l’ex-pression (66 bis)

il vient :

Les

expressions

(66 bis)

et

(73)

montrent que les

conditions

exprimées

au

premier

alinéa du

présent

chapitre

sont bien

remplies.

Elles nous montrent

donc que

l’espace

à trois dimensions

peut

être

pavé

sans lacune par l’association d’octaèdres et de té-traèdres. Elles nous

indiquent

en outre les

premiers

éléments de la structure de cette association : 8

té-traèdres et 6 octaèdres auront un sommet commun

d’après

(73),

2 tétraèdres et 2 octaèdres étant associés

autour d’une arête commune,

d’après

(66

bis).

L’examen du tableau

(64)

montre

qu’aucun

autre

type

d’association de

polyèdres

ne

peut

satisfaire

aux conditions du

premier

alinéa du

chapitre.

L’em-pilement

de cubes et l’association octaèdre-tétraèdre

sont donc les derzx seuls modes de pavage de

l’espace

par éléments

réguliers.

Etude de l’association octaèdre-tétraèdre.

- Nous

pouvons remarquer immédiatement que dans cette association les centres des tétraèdres

(3)

forment un réseau

cubique

centré,

les centres des

cubes étant alternativement un centre d’octaèdre

et un sommet commun

(fig.

2).

Mais ce n’est pas sous la forme d’un réseau

indé-Fig. 2.

e centre de tétraèdre

8 centre d’octaèdre * sommet commun.

fini que nous allons étudier l’association octaèdre-tétraèdre : nous allons considérer un

empilement

à

symétrie

sphérique

autour d’un centre C. A cet

em-pilement,

à ce magma de

polyèdres,

nous donnerons

le nom de

morula,

qui désigne

en

biologie

un stade

de

segmentation

de l’oeuf

auquel

les

cellules,

non encore

différenciées,

forment un semblable magma.

Nous pouvons considérer à

priori

quatre types

de morula suivant que nous choisissons

comme

centre C de cette formation :

1° Le centre d’un

tétraèdre ;

j

2° Le centre d’un

octaèdre ;

3° Un sommet commun ; 40 Le milieu d’une arête.

Dans le

quatrième

cas, la morula

présente

un axe de

symétrie

qui

passe par l’arête considérée.

Il est bien entendu que ces

quatre

types

de morula

ne

correspondent

pas à des structures

différentes,

mais à des

façons

différentes

d’envisager

une même

structure,

de

découper

ou d’isoler dans un même

réseau indéfini des

groupements

qui

différeront

suivant le centre choisi. Les

propriétés

du réseau indéfini se retrouveront donc dans chacun des

types

de morula. En

particulier

un

polyèdre

échangera

toujours

ses faces avec des

polyèdres

de nature

différente,

et sera

opposé

par ses arêtes à des

po-lyèdres

de même nature. Ainsi un tétraèdre sera lié

par les faces à

quatre

octaèdres,

et

opposé

par les

arêtes à six autres tétraèdres. Nous étudierons

plus

loin en détail ces relations de

voisinage.

Etude de la morula à centre tétraèdre. Par

convention,

nous

prendrons

comme unité de

longueur

l’arête commune à tous les

polyèdres.

Prenons comme

origine

de coordonnées le centre

de la

morula,

c’est-à-dire le centre C du tétraèdre central. Considérons dans

l’espace (fig.

3)

le tétraèdre

central BFGH de centre C et l’un des tétraèdres

voisins,

BFIJ, opposé

par l’arête

BF,

et de centre E. Calculons la distance des centres CE.

Joignons

CE

qui

coupe GH en

A,

BF en T et IJ en D. C étant au

.

milieu de AT et E au milieu de

TD,

on a

évidem-ment CE = AT = TD. Mais nous avons

déjà

calculé

la

grandeur

AT

(ou

TD)

dans le tableau

(64) :

c’est la distance de deux arêtes non concourantes du

polyèdre,

que nous avons

désignée

dans ce tableau

, ,

par la lettre D et que nous avons trouvée

égale

à

2

.

Ou

Reportons-nous

maintenant à la

figure

2 : CE

représente

ici la maille du réseau

cubique

indéfini

formé par les centres des tétraèdres. Cette maille

1 est donc

égale

àà.

Fig. 3.

(4)

Positions des tétraèdres. - Il

en résulte que,

si

X, Y,

Z sont les coordonnées du centre d’un té-traèdre

quelconque

par

rapport

à

l’origine

C,

on aura

touj ours :

x, y, z étant trois nombres entiers que nous

appel-lerons nombres de

position

du tétraèdre.

Soit maintenant à la distance du centre de ce

tétraèdre

quelconque

au centre de la

morula,

c’est-à-dire à

l’origine.

Nous avons :

x, y, z étant trois nombres

entiers,

x2 +

y2

+ z2 est

un nombre

entier,

et,

plus

particulièrement,

un

nombre entier

susceptible

de la forme trinaire

(sus-ceptible

d’être mis sous la forme d’une somme de

trois carrés

parfaits).

Or la théorie des nombres nous

apprend

que les

nombres entiers de la forme a2b

(8c

+

7)

ne

peuvent

être mis sous la forme trinaire. Nous pouvons donc

dire que : Dans la morula à centre

tétraèdre,

les valeurs

possibles

du carré A2 de la distance A du centre d’un tétraèdre au centre de la morula sont les termes d’une

progression arithmétique

de raison

0,5

et de

premier

terme

0,

à

l’exception

des termes de la

f orme :

Nous dirons que le carré d2 de la distance A de son

centre au centre de la morula caractérise le niveau

géométrique

d’un tétraèdre dans la morula.

L’éno é

précédent

montre que certains niveaux

géométriques

ne

peuvent

pas

exister,

par

exemple

[pour a

==

1,

c = 0 dans

l’expression (76)]

celui

qui

est

caracté-risé par t12 =

3,5.

Nombre des tétraèdres sur un même niveau. - Pour les niveaux

qui

ne sont pas caractérisés par

un à2 de la forme

(76),

il n’existe pas un seul et

unique

tétraèdre : le nombre de tétraèdres

occupant

un même

. , . , A2 E ,

l b

niveau,

caractérisé par A2 -

E,

est

égal

au nombre

de manières

possiblp,

de réaliser la valeur entière E à

partir

de trois nombres entiers

quelconques,

positifs

ou

négatifs,

x, y, z, suivant la relation :

Ce nombre de manières de réaliser E

peut

être dé-terminé de la

façon

suivante :

a)

Tout

d’abord,

le nombre entier

E,

forcément

trinaire, peut

être

plus

d’une fois trinaire. Par

exemple

9 est doublement

trinaire,

car l’on a d’une

part :

et d’autre

part :

Si E est k f ois

trinaire,

nous aurons, sur le niveau

E caractérisé , ar A 2 =

E,

k roupes d’ ’d caractérisé par A2 ===

2

groupes de tétraèdres : ... etc...

Cx,

C’x etc.,

étant des carrés

parfaits.

Géométriquement,

les tétraèdres d’un même niveau

appartenant

à des groupes différents ont bien leurs centres situés à la même distance du centre de la

morula,

mais leur

orientation,

leur « assiette » dans

la morula sera certainement diff érente.

b)

Dans

chaque

groupe, en nous

plaçant

dans le

cas le

plus

général,

le

nombre cp

de solutions

possibles

provient :

10 Des

permutations

entre x, y et z ; au nombre

de 1t;

20 De l’existence des deux racines - x et -f- x

de x2.

Le nombre total de

dispositions

différentes pour les deux

signes

+ et -

pris

3 à 3

étant ’~

on aura

Calculons maintenant

P.

Les deux «

objets

» +

et -

ris

3 à 3 donnent

2 3 . 4 ‘

4 combinaisons p

31

complètes

qùi

sont :

les deux extrêmes ne

changent

pas par

permutation,

(5)

comme d’autre

part :

n = 3! =

6,

on a finalement :

y 48

C’est là Je nombre maximum de tétraèdres dans

chaque

groupe. Dans les cas

particuliers

où l’un des nombres x, y, z devient

nul,

ou

lorsque

deux des

nombres x,

y, z sont

égaux

entre eux, ce nombre est

réduit à

24 ;

si x =

y z, y =

8 ;

si deux des nombres

XI y, z sont

nuls,

7c = 6. Le tableau suivant résume ces résultats :

TABLEAU

(77).

Exemples numériques. -

Dans les tableaux

qui

vont

suivre,

nous allons

donner,

pour les

premiers

niveaux de tétraèdres dans la morula à centre

té-traèdre,

caractérisés par leur

A2,

les différentes

per-mutations

possibles

pour

x2,

y2, z2,

les différentes

permutations

et combinaisons des trois nombres entiers x, y, z, et leur nombre total (p. Dans la

der-nière colonne nous

désignerons chaque

tétraèdre par une notation

qui

s’explique

d’elle-mème : une

lettre

caractéristique

du niveau aff ectée d’un indica allant de 1

à y

(Voir

tableau

78).

Position des octaèdres. -

Reportons-nous

encore

à la

figure

2. La maille du réseau

cubique

formé par

les centres des tétraèdres

vaut,

rappelons-le, 1 .

pp La

’r

distance du centre d’un cube aux faces est

donc .1.

2B/2

Les coordonnées des centres des cubes sont donc

données par :

x, y, z étant trois nombres entiers

(voir

en

(74)

les

coordonnées des

sommets).

Mais tous les centres de cubes ne sont pas des centres

d’octaèdres : ils sont alternativement centre d’octaèdre

et sommet commun. Pour que les coordonnées

(79)

soient bien celles d’un centre

d’octaèdre,

il faut leur

adjoindre,

comme on s’en rendra facilement

compte

par l’examen de la

figure 2,

la condition suivante :

x + y + z

impair.

(80)

Calculons maintenant le carré de la distance du

centre de l’octaèdre au centre de la morula. La

condi-tion

(80)

restant

sous-entendue,

nous avons :

Le numérateur de la fraction étant nécessairement

pair, l’expression

(83)

peut

être mise sous la forme :

P étant un nombre entier. Il en résulte que :

Les carrés des distances au centre de la

morula,

caractérisant les niveaux

géométriques

des

octaèdres,

sont en

progression

arithmétique

de raison

1,

le

premier

terme étant

0,375.

Nombre des octaèdres sur

chaque

niveau.

-Les valeurs de x, y, z fournissant une solution à

l’équation

(84)

sont

données, d’après (83),

par :

que nous écrirons :

(6)

00 p

H a

(7)

comporte

deux racines telles que :

dont la somme est

toujours égale

à 1. Pour que ces

racines soient

entières,

il faut que

Ax

prenne les

valeurs données dans le tableau suivant

(89) :

Les nombres

trian-gulaires

étant

repré-,

sentés par

2

1

les nombres

Ax,

Ag,

Az,

sont doubles de nombres

triangulaires

Tx,

Ty,

Tz,

et nous

écrirons

l’équation

(86)

sous la f orme :

Tout nombre entier .P

pouvant

être mis sous la

forme d’une somme de trois nombres

triangulaires,

nous ne trouverons pas ici de niveau

inoccupé.

Le

nombre

d’occupants

sur

chaque

niveau nous sera

donné par le nombre de solutions de

l’équation (90),

provenant:

Io Des différents groupes de trois nombres

trian-gulaires

dont la somme

reproduit

le nombre entier

P;

,

20 De l’existence de deux racines à

l’équation

x

(x

-

1)

= Ax =

2 Tx,

c’est-à-dire de deux valeurs

différentes de x fournissant la même valeur de

Tx;

30 Des

permutations

et combinaisons entre ces

éléments.

Les tableaux suivants faciliteront le calcul du nombre d’octaèdres sur

chaque

niveau :

TABLEAU

(91).

TABI,EAU

(92).

En n’omettant pas la condition

(80)

qui

élimine

la moitié des

solutions,

nous pouvons dresser le

tableau

(93) analogue,

pour les

octaèdres,

du

ta-bleau

(78)

relatif aux tétraèdres

(Voir

tableau

93).

Relations de

voisinage :

relations par faces

entre tétraèdres et octaèdres. - Nous nous

proposons maintenant de déterminer

quels

sont les

quatre

octaèdres avec

lesquels

un tétraèdre

échange

une

face,

et

quels

sont les huit tétraèdres

qui

re-couvrent les faces d’un octaèdre. Les

polyèdres

seront

désignés

suivant la notation des tableaux

(78)

et

(93).

Si un octaèdre m et un tétraèdre 0 ont une face

commune, la distance de leurs centres

C~

et

Co

est

égale

à la somme des rayons r (1) et re des

sphères

inscrites dans les deux

polyèdres,

c’est-à-dire,

d’après

le tableau

(64) (voir

premier chapitre) :

Soient maintenant

X,,,, Y,,,,

Zw les coordonnées du centre de

l’octaèdre, Xe, Ye,

Zo

celles du centre

du tétraèdre. On aura :

Les

expressions

(74)

nous fournissent les valeurs de

Xo, Ye,

Ze en fonction des nombres de

position

xo,

yo, zo du tétraèdre. Les

expressions

(79) jouent

le

même rôle pour l’octaèdre. Si nous

remplaçons

dans

l’équation

(96),

il

vient,

en donnant à L2 sa valeur

(95)

(8)
(9)

ou, en effectuant :

cette

équation

est vérifiée

lorsque

8x,

8y,

8z sont tous trois

égaux

à 0 ou à 1 : pour

qu’un

octaèdre et un

tétraèdre aient une

face

commune il

faut

et il

suffit

que la

différence

entre les nombres de

position

correspon-dants de l’un FM et de l’autre soit de soit zéro jso ou ou + + 1. Ce 1. Ce

qui

qui

donne les 8

possibilités

suivantes :

TABLEAU

(100).

Ces huit

possibilités

correspondent

aux 8 faces de

l’oc-taèdre,

aux 4 faces du tétraèdre. En

effet,

si nous

considérons un

octaèdre,

et ses trois nombres de

posi-tion,

elles fournissent 8 groupes de trois nombres de

position

pour les tétraèdres

voisins,

et ces 8 groupes

étant tous valables

puisqu’aucune

condition restric-tive

n’intervient,

on a bien 8 tétraèdres voisins et par

conséquent

8 faces à l’octaèdre. Mais si nous

considérons maintenant un tétraèdre et ses trois

nombres de

position, parmi

les 8 groupes de trois nombres de

position

que fournissent

toujours

les

possibilités (100),

la moitié seulement conviennent à

des

octaèdres,

puisque

les nombres de

position

de ces

derniers sont soumis à la condition restrictive

(80)

xw

+ yU)

+ z.

impair.

Le tétraèdre n’a bien que

quatre

octaèdres

voisins,

donc

quatre

faces. Nous

retrouvons donc bien dans nos

équations

ce que

nous avons introduit lors de la

position

du

pro-blème,

à condition de ne pas oublier la condition

restrictive

(80)

Il ne reste

plus

maintenant,

pour déterminer

nomi-nalement les liaisons par faces de

chaque

octaèdre

et de

chaque

tétraèdre,

qu’à

effectuer la

compa-raison

ligne

par

ligne

des tableaux

(78)

et

(93)

en

notant la

correspondance chaque

fois que l’une des 8

possibilités

(100)

est réalisée. Les résultats de cette

opération

fastidieuse nous

permettront

de dresser le

tableau

général

(117).

Auparavant,

nous allons étudier d’autres

types

de

liaisons entre

polyèdres

dans la morula.

Liaison des tétraèdres entre eux par les arêtes. - Comme nous l’avons vu

au § 1

du

présent

chapitre,

les centres de deux tétraèdres

opposés

par

une arête sont distants de 1 =

2013.

Pour que deux

2

tétraèdres dont les nombres de

position

sont

respec-tivement x, y, z, et

x’, y’, ~’

soient liés par une

arête,

il faut et il sufl’it donc que l’on ait :

ou, avec une notation

analogue

à celle du

para-graphe précédent :

82 + 82 + 82 = 1

x y z

(102)

J

ce

qui

a lieu pour les six combinaisons suivantes :

. TABLEAU

(103).

,

le tétraèdre

ayant

six arêtes.

La détermination nominale des liaisons de

té-traèdres par arêtes se fera par l’examen

ligne

à

ligne

du tableau

(78).

Liaison des octaèdres entre eux par les arêtes. - Deux octaèdres

opposés

par une arête

ont leurs centres distants de deux fois le rayon ~R. de la

sphère

tangente

aux arêtes. Le tableau

(64)

nous

la distance des centres est donc 1. Pour que deux octaèdres dont les nombres de

posi-tion sont

respectivement

x, y, z et

x’, y’, z’

soient

(10)

ce que nous écrirons :

ce

qui

a lieu pour les douze combinaisons suivantes :

l’octaèdre

ayant

12 arêtes.

Liaison des tétraèdres

opposés

par le sommet.

- L’évaluation de la distance des centres de deux

tétraèdres

opposés

par le sommet ne suffit pas, cette

fois,

à déterminer les conditions de

voisinage.

En

effet,

la distance des centres est la même pour deux tétraèdres

ayant

deux faces

parallèles séparées

par

toute

l’épaisseur

d’un octaèdre : dans le

premier

cas

la distance des centres est

égale

à deux fois le rayon de la

sphère

circonscrite au

tétraèdre, soit,

d’après

le tableau

(64)

V6

V6

dans le deuxième cas

le tableau

(64)

2. 4 -

2 ;

dans le deuxième cas

4 2

elle est

égale

à deux fois le rayon de la

sphère

ins-crite dans le

tétraèdre,

plus

deux fois le rayon de la

sphère

inscrite dans l’octaèdre, soit en tout

ce

qui égale

encore 2.

*

La condition pour que deux tétraèdres aient leurs

centres

séparés

par

2

est que leurs nombres de

position

respectifs

x, y, z et

x’,

y’,

z’ soient soumis

à la relation :

que nous écrirons :

Il y a pour cela 8

possibilités

désignées

par le

ta-bleau

(109)

TABLEAU

(109).

Il y a

donc,

autour d’un tétraèdre

0,

8 tétraèdres

,

6

.

dont les centres se trouvent à

2

2 du

sien,

dont 4 lui sont

opposés

par ses 4 sommets, et les 4 autres sont

séparés

de lui par 4 octaèdres. Cherchons à

déter-miner,

parmi

les combinaisons du tableau

(109),

celles

qui correspondent

aux .4 tétraèdres

opposés

par le sommet.

Remarquons

tout d’abord que, pour

chaque ligne

du tableau

(109),

la somme des trois

différences 8~ -~- 8x est

impaire.

Si donc un

tétraèdre est tel que la somme de ses nombres de

position

ait une

parité

déterminée,

les 8 tétraèdres

qui

lui sont liés par les conditions

(109)

ont,

pour la

somme de leurs nombres de

position,

la

parité

con-traire. Soit Oi un tétraèdre dont la somme des nombres

de

position

est

impaire,

et

ap

un tétraèdre à somme

des nombres de

position paire

lié au

précédent

par

l’une des

lignes

du tableau

(109),

c’est-à-dire

ayant

son centre

, V6

du centre du

précédent.

Si Oi et

Op

son centre à

2

du centre du

précédent.

Si 6 et

Op

ne sont pas

opposés

par le

sommet,

ils sont

contigus

au même octaèdre w. Les nombres de

position

de

l’octaèdre m ont

forcément,

d’après

la condition restrictive

(80),

une somme

impaire.

Par

conséquent

la liaison par face entre (ù et Oi doit être caractérisée

par l’une des

lignes

du tableau

(100)

pour

lesquelles

la somme des différences est

paire.

Au contraire la liaison entre w et

Op

doit être caractérisée par une

des autres

lignes,

pour

lesquelles

la somme des difîé-rences est

impaire.

Ce que nous écrirons ainsi :

TABLEAU

(110).

- Liaison entre úJ et

(11)

TABLEAU

(111).

- Liaison entre

co et

6~.

Mais l’on a :

(de

même en y,

z).

Les diff érences xfii --

X6p’

Yoi -

YOp’

devant satisfaire d’autre

part

au tableau

(109),

sont donc données par les

quatre

lignes

suivantes de

ce tableau :

TABLEAU

(112).

Ayant

ainsi éliminé les 4 tétraèdres

qui

ne sont pas

opposés

par le

sommet,

les

quatre

autres

lignes

du

tableau

(109)

nous donneront les conditions à

remplir

par leurs nombres de

position

pour que deux

té-traèdres Oi et

6p

soient réellement

opposés

par le

sommet :

TABLEAU

(113).

Nous remarquerons que dans le tableau

(113),

le

produit

des différences est

toujours

négatif,

tandis

qu’il

est

toujours positif

dans le tableau

(112).

Mais il faut bien

prendre garde

que les différences soient

prises

en retranchant les nombres de

position

du

tétraèdre pour

lequel

leur somme est

paire,

des

nombres de

position

du tétraèdre pour

lequel

leur

somme est

impaire.

(Si

la différence était

prise

dans l’autre sens, c’est le tableau

(112)

et non

plus

le

ta-bleau

(113)

qui

donnerait les conditions

d’oppo-sition par le

sommet.)

Liaison des octaèdres par le sommet. - La

distance des centres est

égale

à deux fois le rayon de

B/2

la

sphère

circonscrite à

l’octaèdre,

c’est-à-dire

2 2 ou

~2.

I,a condition de

voisinage

est donc donnée par

Il existe donc six

possibilités :

TABLEAU

correspondant

aux six sommets de l’octaèdre.

Les résultats obtenus

jusqu’ici

dans ce

quatrième

chapitre

sont rassemblés dans le tableau

(117) (Voir

le tableau

.11~).

Remarques

sur les liaisons entre

polyèdres.

-- 10 Dans la

plupart

des cas, tous les

polyèdres

situés sur un même niveau

géométrique

ont les mêmes liaisons : par

exemple

les 12 tétraèdres situés sur le

niveau b

(à2

=

1)

échangent

chacun :

1 face avec un octaèdre du niveau x

(l2 --- 0,375)?

2 faces avec des octaèdres du

niveau 8 (d2

=1,375) ;

1 face avec un octaèdre du niveau y

(à2 == 2,375) ;

2 arêtes avec des tétraèdres du niveau a

(à2

=

0,5) ;

2 arêtes avec des tétraèdres du niveau c

(¡l2 =1,5) ;

2 arêtes avec des tétraèdres du niveau e

(à2

==

2,5) ;

1 sommet avec un tétraèdre du

niveau a ;

2 sommets avec des tétraèdres du niveau e ; 1 sommet avec un tétraèdre du niveau

1 (à2

==

4, 5).

20 Dans certains cas, tous les

polyèdres

situés sur

un même niveau n’ont pas le même type de liaisons.

Nous rangerons dans un même groupe ceux

qui

ont le même

type

de

liaison,

et nous dirons alors que le niveau est

occupé

par deux - ou

plusieurs

-

groupes de

polyèdres.

Par

exemple,

parmi

les 8 tétraèdres

occupant

le niveau c

(02

=

1,5),

les

quatre

premiers

(c,

à

c 4)

échangent

chacun 1 face avec un octaèdre ar

3 faces avec des octaèdres y et c, tandis que les

quatre

autres

(c,

à

c,)

échangent

chacun 3 faces avec des

(12)
(13)
(14)

TABLEAU

(117)

(suie).

(15)

donc sur le niveau c deux groupes de 4 tétraèdres

caractérisés par le même A2 mais

ayant

des « assiettes »

géométriques

diftérentes. "

3° On remarquera en outre

que la

somme

algébrique

des

différences

de

L12,

entre un

polyèdre

et tous ses

voisins,

est constante pour tous les

polyèdres

de même

type,

quelle

que soit leur

position

dans la morula. Cette

propriété

est vraie

séparément

pour les liaisons par

faces,

par arêtes et par

sommets,

et par

conséquent

pour l’ensemble de ces liaisons. Elle se conserve

également

dans les autres

types

de

morula,

où le centre n’est pas au centre d’un tétraèdre.

-Etude des axes de

symétrie

des édifices déri-vés de la morula à centre tétraèdre. - Il

s’agit

de déterminer comment la

symétrie

du tétraèdre

central

(4

axes

ternaires,

3 axes

binaires) peut

se

conserver dans les édifices construits autour de lui.

Quelles

sont les conditions à

remplir

par un édifice

pour

qu’il

ait un axe de

symétrie

ternaire ? Cet axe

est nécessairement l’un des 4 axes ternaires du tétraèdre

central. Nous

prendrons

pour nombres directeurs de

ces 4 axes les nombres de

position

des 4 octaèdres

voisins,

par les centres

desquels

ils

passent,

c’est-à-dire,

d’après

le tableau

(117).

TABLEAU

(118).

Considérons

particulièrement

l’axe CX4 pour

lequel

on a : x =

y = z. Cet axe passera par les centres de

tous les

polyèdres

pour

lesquels

les nombres de

posi-tion satisfont à cette condition : x = y = z. Les

pre-miers sont

(se reporter

au tableau

117) :

TABLEAU

(119).

La

présence

ou l’absence de l’un

quelconque

des

polyèdres

du tableau

(119)

ne

change

rien à la

symétrie

ternaire de

l’édifice, imposée

par le tétraèdre central.

Il n’en est pas de même pour les

polyèdres

qui

ne

sont pas enfilés sur l’axe lui-même. Pour que la

symétrie

ternaire soit conservée dans ce cas, il faut

que ces

polyèdres

soient associés en « comités de

synétrie »

par trois ou

multiple

de trois. Les nombres

de

position

des

polyèdres

d’un même comité sont

obtenus par

simple permutation

entre x, y et ~, de

.

telle sorte que l’on a : -.

Voici,

par

exemple,

comment les octaèdres du

niveau g

se divisent en trois comités de

symétrie

ternaire :

(16)

Pour

qu’un

édifice conserve la

symétrie

ternaire,

il faudra donc

qu’il

ait,

sur le

niveau,

0, 3, 6,

9 ou

12

octaèdres,

et pas

n’importe lesquels ;

les comités

de

symétrie

sont indivisibles.

Voici,

comme autre

exem-ple,

la division en comités de

symétrie

des 8 tétraèdres

du niveau c,

déjà

divisés en deux groupes

géométriques :

TABLEAU

(121).

Symétrie

binaire. --- Nous

prendrons

cette fois pour axe de

symétrie

l’axe des X de la

figure

2. Il passe par le centre du tétraèdre

central,

et par les

centres de tous les tétraèdres dont les nombres de

position

sont x,

0,

0,

coupant

ces tétraèdres aux

milieux de deux arêtes non concourantes. Voici les

premiers

tétraèdres ainsi enfilés sur cet axe :

TABLEAiT

(122).

Les comités de

symétrie

binaire de

polyèdres

non

situés sur cet axe, et

comportant 2 polyèdres,

sont

définis par la condition que le nombre de

position x

doit être le même

(x1

=

x2)

et

que l’on doit avoir en

outre :

, "

A titre

d’exemples,

voici la

décomposition,

en

comités de

symétrie

binaire,

d’un niveau d’octaèdres

et d’un niveau de tétraèdres

déjà

étudiés ci-dessus

par

rapport

à un axe ternaire.

(Tableau 123).

TABLEAU

(123).

Symétrie

maximum.-Pour que la

symétrie

sphé-rique

totale du tétraèdre central soit conservée dans

(17)

d’étudier se trouvent

remplies

par

rapport

à tous les

axes de

symétrie

du tétraèdre central. Il est facile

de voir que cela

exige

que

chaque

groupe

géomé-trique

soit ou bien entièrement

vide,

ou bien

complè-tement

rempli

de tous les

polyèdres qu’il

peut

contenir.

Représentation schématique. -Le

tableau

(117)

contient

implicitement

la

description complète

de la

morula à centre tétraèdre. Mais la structure même de cette morula dans

l’espace

à trois dimensions

n’y

apparaît

que d’une

façon

tout à fait insuffisante. Le tableau

schématique

(124)

que nous donnons

maintenant donne des indications

plus

directes sur

les liaisons entre

polyèdres

et sur les comités de

symétrie.

TABLEAU

(124).

Représentation spatiale.

- La

représentation

schématique

du tableau

(124)

exige

encore un gros

effort et une

longue

habitude pour que l’on

puisse

imaginer

la structure réelle de la morula à

partir

de ses données. Seule la construction

expérimentale

de la morula à

partir

de

polyèdres

réels est satis-faisante. Nous devons même avouer que c’est par

cette voie que nous avons commencé l’étude du

rem-plissage

de

l’espace

par octaèdres et

tétraèdres,

passant

peu à peu des données

expérimentales

aux

considérations

théoriques,

contrairement à ce que

pourrait

laisser croire l’ordre

logique

de notre

exposé.

Nous avons réalisé les

polyèdres

au moyen

(18)

« Assemblo »

(1).

L’élément choisi est une

plaque

en forme de

triangle équilatéral (fig.

4),

évidée dans

la

partie

centrale. Les bords de la

plaque

sont relevés et recourbés à la presse de

façon

à former des charnons

B

Fig. 4.

tels que

A, B,

C,

D,

dont un sur

chaque

côté

possède

une

petite languette

déformable L. Un axe en acier

de même

longueur

que le côté du

triangle

équila-téral

(soit

7

cm),

enfilé dans les charnons suivant

le

pointillé (fig.

4),

et freiné par la

languette

L,

assure

la

jonction

avec une

pièce analogue,

comme le montre la

figure 5,

les charnons d’une

pièce

venant

prendre

(1) Nous tenons à remercier vivement M. Pierre-Louis MONT-CHANIN, fabricant du jeu « Assemblo », qui nous a fourni les

pièces nécessaires et la confection de nos modèles, et s’est mis à notre disposition avec un désir évident de servir la Science.

la

place

laissée libre par ceux de la voisine.

Quatre

de ces

pièces

convenablement associées donnent

un

tétraèdre,

huit un octaèdre. L’existence d’un

Fig. 5.

intervalle MN

(fig.

5)

entre les charnons médians de

deux

pièces contiguës

nous a

permis

l’introduction sur l’axe d’une

petite pièce

de

jonction

assurant

l’association des

polyèdres

entre eux.

Ce

procédé d’assemblage

permet

de construire des modèles tout à fait satisfaisants

(1).

La

grande

perfection mécanique

des

pièces

autorise la

confec-tion de morulas très étendues. L’évidement central

des

pièces

permet

de voir à

l’intérieur,

et les vernis

de différentes couleurs

ajoutent

à la clarté de l’en-semble

(2).

(1) Nous donnerons ultérieurement des reproductions de ces

modèles. Seule la photographie stéréoscopique, toutefois, permet de se rendre un compte exact de ce qu’ils sont en réalité.

(2) De façon à rendre plus visibles les liaisons, nous avons

récemment modifié ces modèles en réduisant les dimensions des

polyèdres (arête ramenée à 3,5 cm) et en ne les juxtaposant plus face à face, mais par l’intermédiaire de tiges de 14 cm qui

repré-sentent les liaisons par faces. Les pièces utilisées sont de la même provenance que précédemment.

Références

Documents relatifs

Cette thèse a pour objet la requalification du centre-ville à travers les deux composantes que sont le patrimoine et l'espace public ; elle prend appui sur les résultats

(par famille ou pour plusieurs cours ,y compris atelier libre) Liste des techniques pratiquées au sein des ateliers enfants et adultes

Mais toute sa vie elle aspire à un ailleurs mythique et quand, enfin, le docteur, à l’indépendance, propose de lui donner sa maison, elle refuse le cadeau malgré

Ce lieu a été pensé et conçut afin de ré- pondre à notre projet et offrir un espace de créa- tion, de travail, unique à la zone où il est possible de développer différentes

Les enjeux du web sémantique pour la fabrication, l'édition et la diffusion de corpus numériques en SHS : initiatives, projets et structures pour une réutilisation maîtrisée

Les propositions relatives aux bar~mes des traitements et des indemnites connexes pour Ie Centre africain d'etudes moneta ires figurant dans Ie document E/CN .14/AMA/63 ont

Cette indemnite eat yersee aux fonotionnaires recrutes sur le plan international a raison de 166966 .dollars EU pour ohaque enfant et par annee soolaire jusqu*a concurrence de

Elle met à la disposition de la communauté universitaire un Centre de prévention et d’intervention en matière de har- cèlement (CPIMH) dont le mandat est d’accueillir,