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L'Educateur n°2 - année 1964-1965 - Technologique 2d degré

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Academic year: 2022

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• Senonches 1964

Compte rendu du Stage National Second Degré ... p. 1

• Impressions de stagiaires ... p. 24

• Bandes Enseignantes

• Qu'est-ce que la préhistoire ? ... p. 7

• L'Infinitif ... p. 11

• Point Droite Segment - classe de

se ...

p. 13

• Construis un moteur électrique ... p. 17

• Les séries BT préparées pour le Second Degré .. p. 27 En supplément à ce numéro : La Gerbe du Second Degré

• Sur la couverture : bas-relief de l'Ecole Freinet (Exposi- tion de Deauville 1964) Photo J. Painchaud

Les BT et SBT sont livrés au numéro, avec ou sans reliure. Ils sont aussi présentés par séries regroupant chacune, par discipline et par cours, 25 à 30 brochures. (Séries spéciales sur demande pour les classes de 6e, se, 4e et 3! des lycées et collèges.) Ecrire à CEL - Cannes (a-m)

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no 2 S D

SENONCHES

Septembre 1964

Compte rendu établi par

S. TAiLLANDIER, J. GERMAIN J. REYNIER, H. LAMPERT P. ANDARELLI, J. LÈMERY et R POITRENAUD

notre stage national

•••

Dans un cadre de verdure attrayant, au sein d'une chaude ambiance de coopération et de camaraderie, s'est tenu du 7 au 12 septembre le troisième stage national Second degré. Au coude à coude avec leurs camarades des classes primaires, enseignants au col- lège ou au lycée sont venus exposer leurs problèmes et chercher en commun des solutions qui permettent enfin aux maîtres et aux élèves de vivre et d'être heureux ensemble.

Que Mme Joly, directrice du CEG de Senonches et J. Thireau, responsable départemental de I'ICEM soient ici remerciés d'avoir accepté la lourde tâche de nous recevoir et de nous héberger. Nous espérons que la réus- site exceptionnelle de ce stage a été leur plus belle récompense.

Ne créons pas nous-mêmes nos propres barrières

Au cours d'une première réunion com- mune aux littéraires et scientifiques, quelques stagiaires ont exposé les rai- sons de leur présence ; et les problèmes qu'ils ont soulevé ont trouvé un écho en chacun de nous.

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notre stage national

Tous, nous nous sentons mal à l'aise, tiraillés entre le désir de voir nos enfants s'épanouir pleinement et les habitudes acquises lorsque nous étions élèves. D'instinct nous refaisons souvent les gestes de nos maîtres.

• Nous sommes plus ou moins paralysés par notre isolement quand nous tentons une expérience, si modeste soit-elle, paralysés aussi par le découpage de notre journée en heures strictes, par une spécialisation à outrance, surtout dans les lycées, et, plus enfouie au fond de nous-mêmes encore, par la crainte de l'opinion des collègues et des parents... Et c'est peut-être en cela que le stage libère le pédagogue.

Ne nous posons pas, a priori, des obstacles insurmontables, ne nous tour- mentons pas de l'opinion des autres!

Qui, en toute bonne foi, oserait nier notre effort de recherche dans le sens d'une pédagogie libératrice? Les écueils, les demi-réussites, sont des étapes nécessaires de notre marche en avant;

la pédagogie Freinet, basée sur le tâtonnement expérimental est un che- minement jamais achevé.

Puissent les paroles réconfortantes de Monsieur l'Inspecteur d'Académie nous fortifier dans cette voie ... << Vous seuls changerez la pédagogie de vos classes i n'attendez pas de l'administration qu'elle le fasse pour vous. Elle suit attentivement vos expériences ... ))

AU TRAVAIL

Ce premier débat ayant mis chacun plus à l'aise, nous avons élaboré en- semble notre «plan de travail». Nous avons prévu plusieurs séances commu- nes avec nos camarades des classes primaires car la pédagogie Freinet est·

«une)) et il est indispensable de s'en bien pénétrer avant d'en préparer l'a- daptation à nos cas particuliers.

S D 110 2

Lequel d'entre nous n'a été vivement intéressé par l'émouvante exposition de

cc la maison de l'enfant »1 par la séance de théâtre libre des grands de la maternelle, par les ateliers d'illustration, de libre recherche en sciences, de magnétophone ... ?

Nous n'avons plus qu'à puiser à pleine.s mains dans ces cc éclatements de vie» pour les adapter, dans le contexte difficile parfois, de nos classes du Second degré.

Nous y arriverons en mettant en com- mun nos expériences, en les confron- tant en toute amitié avec la droiture d'esprit la plus stricte possible.

NOTRE SOUCI MAJEUR : l'EQUIPE

Nous avons évoqué ce problème devant M. l'Inspecteur primaire qui nous a répondu : «L'équipe ? 1 mpossible! Vous savez bien comment se fait le mouve- ment : une liste de postes devant lesquels s'inscrit une liste de noms.

Alors ne comptez pas là-dessus!» Serai t-ee donc une utopie? Non, puis- que la preuve en était là bien vivante et bien réconfortante en la personne de Démaretz et de ses trois collègues du CEG de Clères en Seine Maritime.

Pouvoir de persuasion, force magique de l'exemple? Il n'en est pas moins vrai que, deux heures durant, Démaretz a pu exposer toutes les possibilités offertes par ce travail d'équipe : trans- formation du climat de l'établissement, contact humain entre maîtres et élèves, responsabilité collective grâce à la coopérative, suppression des notes et instauration de nouveaux moyens de contrôle grâce au système des Brevets, etc ... Cela peut nous apparaître comme un paradis bien éloigné de nos condi- tions actuelles. Pourtant, l'idée de modernisation de l'enseignement est dans l'air. Notre exemple peut faire

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no 2 S D

réfléchir nos collègues. Que l'un d'entre eux soit tenté de travailler avec nous et le germe de 1' équipe sera planté.

L'ENSEIGNEMENT OU FRANCAIS : L'expression libre

Pierre Vaguet et Démaretz du CEG de Clères nous ont fait part de leur expérience en 6e et 5e. Ils ont réussi, grâce à la compréhension de leur inspectrice, à réorganiser complètement leurs classes. On les sent libérés déjà de tout ce qui nous oppresse : notes, compositions, emploi du temps strict, remplacés par brevets, chefs-d'œuvre, plan de travail avec graphique indivi- duel, organisation coopérative de la classe.

Pendant les heures de mise au point et d'exploitation du texte libre, fonc- tionnent des commissions de vocabu- laire, de grammaire, de recherche de textes d'auteurs, d'illustration. Chacun travaille pour tous.

J.

Lèmery nous fait revivre, avec des exemples concrets, ces heures de mise au point et d'exploitation du texte libre en 3e. Il est difficile, dans cette classe, de savoir où commence et où s'arrête l'expression libre tellement elle

s'int~rpénètre avec la lecture, l'art, la mustque.

Les adolescents, peu ou pas intégrés dans la vie sociale exposent aussi leurs problèmes, en débattent et élargissent leur point de vue en le confrontant avec celui des écrivains. Il n'y a pas de rupture entre expression libre et lecture expliquéè, dirigée, grammaire.

L'adolescent a besoin de s'exprimer mais aussi de mesurer sa pensée à celle des autres, de la socialiser, de s'enrichir au contact de nos meilleurs auteurs. Si l'on pouvait détruire toutes les barrières qui freinent notre dispo-

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nibilité face à lui, alors nous serions heureux ensemble.

Le journal scolaire

L'expression libre trouve sa motivation et son couronnement dans le journal scolaire. Nous en avons beaucoup feuilleté et chacun avait son cachet personnel. Il serait vain de délimiter son contenu car il varie avec le degré de modernisation de nos classes. Mais, que chacun de nous prenne bien conscience que le journal est un mes- sage apporté par nos adolescents aux adultes. Il doit être à leur image vraie, non pas celle déformée que l'on dé- nomme si facilement« yé-yé » ou « blou- sons noirs », mais une image pleine de vitalité, d'enthousiasme tonique qui reflète cette jeunesse exigeante. Que le journal leur permette aussi, dans la mesure du possible, de former leur goût artistique et leur donne le senti- ment qu'en faisant beau, on respecte son lecteur.

La correspondance interscolaire

Nos premiers lecteurs sont nos corres- pondants réguliers. Nous ne permet- trons pas à l'expression libre de s' épa- nouir pleinement si elle ne trouve pas d'écoute et d'écho.

Il nous faut, dès le début de l'année scolaire, jumeler nos classes avec des classes de région et de milieu différents.

La vie scolaire deviendra alors un long dialogue ou chacun découvrira un être différent et se découvrira lui- même.

Techniquement, cette correspondance doit être intégrée à la vie de la classe, la pratique de l'expression libre créant un besoin constant de communication.

Nous avons longuement parlé du conte- nu des échanges et nous ferons paraître un article plus technique dans un prochain numéro de L'Educateur.

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notre stage national

La lecture dirigée

L'exploitation du texte libre nous a conduits naturellement à ouvrir un débat sur la lecture, expliquée et dirigée, deux formes différentes mais complé- mentaires. Nous n'ouvrirons jamais assez, à nos adolescents, les voies d'accès à la lecture et notre but est de leur donner un besoin insatiable de culture.

Quels moyens sont mis en œuvre, dans nos équipes de travail pour susciter l'intérêt ? Certaines séances de lecture expliquée et dirigée sont en liaison avec les textes libres, apportant ainsi des arguments nouveaux à la discussion et motivant naturellement d'autres thèmes de réflexion.

Les << montages de lecture >> réalisés par

l'ICEM et dont les sujets ont été choisis en fonction de leur résonance sociale et humaine, proposent des thè- mes de discussion et obligent les adolescents à prendre conscience des problèmes et à y réfléchir. Ils font part à leurs correspondants de leurs réflexions, de leurs dernières lectures en joignant des fiches de comptes rendus et s'enrichissent ainsi réciproquement de la confrontation de leurs opinions.

La possibilité de pouvoir le faire est une motivation puissante pour les lectures personnelles.

Chaque stagiaire a été invité à lire les articles sur la lecture dirigée parus dans L'Educateur Second degré 63-64 (n°~ 2,

3, 5, 6), chacun évoquant des expérien- ces différentes : utilisation de bons enregistrements, fiches-guides d'audi- tion ou de lecture d'une œuvre, mon- tages, lectures suivies autour d'un même thème, accompagnées d'exposés.

Nous avons encore beaucoup à faire dans ce domaine et nous demandons l'aide de tous les pédagogues de bonne volonté. Notre revue L'Educateur doit

S D no2

nous permettre de confronter nos ex- périences. Nous sommes partis de Senonches avec beaucoup d'espérance!

Conférences d'enfants

Nous avons assisté à une conférence par des élèves de CM-FE. C'est le fruit d'un travail d'une équipe sur un sujet choisi pat' les enfants. Chacun d'eux, détendu, plein d'aisance dit une partie de la conférence. Ce travail présente non seulement un intérêt documentaire mais aussi affectif: l'en- fant se préoccupe de la joie et de la souffrance des hommes.

«L'enfant se libère même de nous, surtout de nous».

Cette technique est immédiatement applicable dans nos classes du Second degré en Français, Histoire, Géographie, Sciences, Instruction civique, Etude du milieu, etc, grâce à l'inépuisable source de documentation qu'est la collection Bibliothèque de Travail.

GEOGRAPHIE ET ECHANGES

Quand nous savons quelles perspectives inépuisables nous offre dans nos classes l'expression libre, quels moments pri- vilégiés crée la réception des colis de correspondance et quelle fièvre d'en- thousiasme accompagne les départs, nous ne devons pas accepter de « nous retrouver seuls» dans l'enseignement de la géographie.

Trop encore, surtout dans les classes à examen, se contentent, pour boucler le programme, de leçons ex cathedra, parfois vivantes, actives même, mais est-ce suffisant? Les maîtres qui cor- rigent les épreu~es du BEPC savent ce qu'il reste de ces belles leçons que nous avions cru « réussies ». Alors nous n'avons plus rien à perdre.

Tous nos efforts doivent tendre vers un enseignement puisé dans la vie

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no 2 SD

même. Et ce reflet original du terroir que nous apportent par leurs enquêtes et leurs comptes rendus nos correspon- dants réguliers, nous avons décidé de le faire pénétrer largement dans nos classes en tentant une expérience.

Qu'attendons-nous d'elle? Une moti- vation naturelle, pour notre enseigne- ment, donc un intérêt profond de nos adolescents et une part de réussite, mais des échecs aussi sans doute. Nous en rechercherons ensemble, maîtres et élèves les erreurs, les imperfections et nous les mettrons à jour périodiquement dans notre revue pour que vous nous aidiez à y remédier.

Une équipe d'une dizaine de membres s'est constituée à Senonches. Chaque membre de l'équipe va réaliser avec ses élèves une étude aussi complète que possible de sa région en la matéria- lisant sous forme d'albums, coupes de terrain, blocs-diagrammes, profils de rivière, relevés météorologiques, bandes magnétiques, etc ...

Ainsi seront réalisées des études sur des régions aussi différentes que : le Massif Central, le Morvan, le Jura, les Alpes, la vallée du Rhône, les Pyrénées, la Vendée, la Beauce, la Basse-Seine et le Nord.

Ces enquêtes devront être terminées pour le x<'r novembre, date à laquelle chaque membre de l'équipe adressera le résultat de ses travaux à son suivant immédiat sur la liste des 11 correspon- dants 11, Chaque membre aura deux semaines pour exploiter ce qu'il a reçu, préparer une fiche critique et une liste de questions à adresser aux réalisateurs. Puis il enverra l'enquête à son suivant immédiat et ainsi de suite.

Ainsi, en 5 mois, chaque membre aura pu exploiter dix monographies de ré- gions différentes. Il ne lui restera plus

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5

qu'à compléter son programme si cela est nécessaire.

D'autres équipes peuvent se constituer pour des études régionales, de relief, de concentrations industrielles, de villes, etc ...

MATHEMATIQUES

Groupe constitué de onze participants dont la plupart suivent leur premier stage.

Nous travaillons avec l'ensemble des stagiaires des CEG, parfois même avec les groupes des classes primaires, cela avec le plus grand profit : la pédagogie nous paraissant un ensemble difficile à découper.

Nous sommes persuadés que l'ensei- gnement des mathématiques exige, tout autant qu'un autre, un changement profond dans le climat de la classe, et un bouleversement des méthodes de travail.

Aussi notre première réunion eut-elle pout· thème l'organisation du travail dans la classe, et l'ambiance nouvelle à créer dès le premier contact avec les élèves. Il nous semble que cette ambiance nouvelle peut être obtenue par une plus grande liberté dans le rythme du travail personnel, l'établis- sement de plans de travail (individuel et collectif) en coopération avec les élèves ; de plus cette méthode exige que l'élève contrôle, avec l'aide du maître, ses propres acquisitions.

La confiance mutuelle qui nous paraît nécessaire est renforcée par la pratique de l'auto-correction, technique sur la- quelle l'accord reste unanime. Par contre des opinions diverses sont émises au sujet des systèmes souhaitables de notation : notation par l'élève lui-même (expérimentée par certains), ou sup- pression de toute notation chiffrée et son remplacement par un graphique personnel.

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notre stage national

La présentation de la Diasonor de Beaugrand sur le calcul vivant nous rappelle qu'il est indispensable, quel que soit le niveau de l'enseignement, de partir de l'expérience vécue par l'élève. Des recherches et des expé- riences sont envisagées à ce sujet.

Le problème de la programmation est évidemment pour nous le problème essentiel. La réalisation d'une bande de géométrie -que nous expérimentons avec un élève de 3c - nous fait prendre conscience des multiples possibilités, et aussi de la complexité d'une entre- prise qui nécessitera une coopération active entre tous les maîtres.

SCIENCES NATURELLES

Trop souvent considérées, jusqu'alors, comme une matière secondaire - en particulier dans les classes sans examen - les sciences naturelles n'ont pas eu toute l'attention qu'elles méritaient.

Cet enseignement, demeuré fréquem- ment livresque et dogmatique ou, au mieux, faisant appel à une activité artificielle, puise pourtant à même la vie et y ramène naturellement.

La technique sut· laquelle nous pouvons fonder notre travail, celle qui tient compte le plus des intérêts puissants de l'enfant: la libre recherche, a retenu l'attention de tous.

Des expériences nombreuses et leurs résultats édifiants nous ont confirmé les possibilités, les goûts de nos en- fants et nous savons qu'ils sont capables de conduire leurs travaux selon une méthode expérimentale, de les prolon-

~er ~u-delà de ce que l'on aurait pu tmagmer.

La fiche-guide est l'outil permettant la transition entre un enseignement simplement actif et la libre recherche.

Cette fiche qui permet le travail indi- viduel ou en équipe ne sera ensuite,

S D no2

utilisée que très partiellement ; souvent nos élèves s'en dispenseront pour re- chercher seuls, en toute liberté, la réponse à leurs questions.

Les conférences d'enfants couronnant leurs travaux, les chefs-d'œuvre et les brevets choisis par eux, les échan- ges enfin sont autant de techniques dont nous avons envisagé l'applica- tion dans nos classes.

Aussi une équipe s'est-elle constituée, décidée à les expérimenter, créant simultanément un premier groupe d'é- changes scientifiques auquel pourront se joindre ceux qui, intéressés par ces travaux, désireront y participer ...

SCIENCES PHYSIQUES

Les stagiaires du groupe tt Sciences>>

travaillent sous la direction de Berteloot.

Un échange de points de vue fait apparaître la nécessité pour l'enfant d'un travail individuel de recherche libre. Il reste à expérimenter des fiches-guides et des bandes program- mées. Berteloot nous propose plusieurs sujets:

- notion de travail ; - force de frottement ;

réalisation d'un moteur électrique;

- propriétés générales du courant élec- trique;

- recherche du centre de gravité.

Chaque équipe de 2 à 4 stagiaires choisit selon sa préférence. Pour toutes ces études, nous devons utiliser un matériel simple, mais élaboré.

La journée du jeudi est consacrée en partie à la mise au point des question- naires programmés et des dispositifs expérimentaux. Nous nous heurtons à de nombreuses difficultés. Le lende- main, quelques élèves du CEG de Senonches, non initiés à ces techniques, travaillent sur trois sujets seulement (x bande et 2 fiches). Nous observons Suite page 23

(9)

H 10

HISTOIRE Classe de 6e

QU'EST-CE QUE LA PREHISTOIRE ?

H 10

Prends les BT

no 22 : Histoire de l'écriture no 324-25: La Recherche historique no 327 : La Recherche préhistorique no 334 Comment s'est formé le sol

de la France

no 439 Collecteurs et chasseurs de la Préhistoire.

H 10

Cherchons ce que veut étudier la Préhistoire

Si tu as lu la BT n° 334

Comment s'est fom1é le sol de la France

2

tu as appris, page 29, que <•l'homme est

a ... ~

H 10

Pour ton classeur d'histoire, copie sur une feuille numérotée H 1 O.

Les savants pensent gue l'homme est apparu sur la terre au début de l'ère

quat.er,naire, peut-etre à la fin de l'ère tertla ue.

(Résc;rve la place four le titre que tu wscrrras plus tard

3

H10 4

Page 24 de la BT n° 334, cherche com- bien cela fait de temps environ.

Cela fait :

10 000 ans ? un million d'a1mées ? un milliard d'années ?

Ecris la bonne réponse sur la feuille de ton classeur numérotée H 10

H10 5

Nous voulons étudier comment L'HOMME vivait il y a si longtemps.

Mais les plus vieux écrits que nous- connaissons, ne datent que de 5000 ans

H10 6

Regarde des HIEROGLYPHES EGYP- TIENS et des CUNEIFORMES hittites pag,es 4 et 5 de la BT no 22 (Histoire de l'écriture)

et montre-les à tes camarades.

H 10

Dans notre pays il y a encore beau- coup moins de temps de l'écriture existe.

H10

7

8

Cherche qui a fait pénétrer l'écriture en Gaule

( BT n° 439, page 3)

Cela fait donc .. .. . ans

(10)

HlO

Avant,

aucune trace écrite

ne nous permet de raconter l'histoire de l'HOMME.

HlO

Nous sommes avant l'HISTOIRE

9

1 0

C'est le domaine de la PREHISTOIRE (C'est le titre de la feuille de lon classeur numérotée H JO

1-110 11

Cherchons comment on peut retracer la vie de l'homme préhistorique ?

Puisque nous n'avons pas de documents écrits, examinons d'autres documents.

H 10 12

Nous devons faire appel aux documents dits préhistoriques.

Comparons-les avec les documents historiques .

11 10 13

HlO 14

D'après la BT n° 324:325

LA RECHERCHE HISTORIQUE trouve 5 documents historiques.

1-110 15

Dans le Musée scolaire (ou le fichier scola ire) cherche 5 documents histo- riques et expose-les.

HlO 16

1-110 17

D'après la BT no 327

LA RECHERCHE PREHISTORIQUE écris le nom de 3 documents préhisto- riques sur la feuille de ton classeur numérotée Ill O.

bocuments préhistoriques :

1110 18

Dans le Musée scolaire (ou le fichier scolaire) cherche 3 documents préhis- toriques et expose-les.

(11)

HlO

Surtout ne confondons pas

GEOLOGIE PALEONTOLOGIE

et PREHISTOIRE

HlO

Explique ce qu'est la Géologie ( BT n° 334, page 2) La Géologie étudie

HlO

19

20

21

Explique ce qu'est la Paléontologie ( BT n° tf39, page 3)

La Paléontologie étudie

H 10 22

Explique ce qu'est la Préhistoire (BT n° 439, page 3)

La Préhistoire étudie ... ..

(Copie cette phrase complétée sur la feuille de ton classeur numérotée H 1 0) H10

Etudions comment on peut diviser la Préhistoire:

23

La vie de l'HOMME est conditionnée par le milieu,

et particulièrement par le climat

HlO 24

Les pages 24 et 25 de la BT n° 334 t'indiquent que le climat a changé durant l'ère quaternaire.

Relis-les

H10 25

Donne le nombre des glaciations et consulte l'échelle de ces glaciations pour notre pays,

sur la fiche suivante.

H10 26

~ ECH~LLE DEStLACIATIONS

. ' j

& "1

~

,l J~ ·~ ~ ~ 'i "J ~ -~ v ~ ~J ~ t .!:1 ".J ( ~ -~ o,r ~

~ ~

:0 ':J

~-.:s ~

(j ....

HlO 27

Si tu as le temps,

reproduis le graphique des glaciations sur une feuille numérotée H 10

et place-la dans ton classeur d'histoir<

HlO 28

Pourtant les glaciations ne servent pas à diviser la Préhistoire.

Qu'a-t-on choisi ? C'est ce que nous allons voir.

(12)

H10 29 Tu sais que l'HOMME se distingue des animaux par le fait qu'il a su inventer l' OUTIL. Partant de là, c'est l'EVO- LUTION TECHNIQUE qui a servi de base à la division de la préhistoire.

Etudions cette division :

HlO

1. PALEOLITHIQUE de deux mots grecs : paléos :ancien lithos : pierre

30

Donc c'est la civilisation ancienne de la pierre. Ne dis plus :Age de la pierre taillée.

H 10 3 1

On subdivise le Paléolithique en trois parties :

a) Paléolithique inférieur (ancien) b) Paléolithique moyen

c) Paléolithique supérieur (récent)

HlO 33

3. NEOLITHIQUE de deux mots grecs:

néos : nouveau lithos : pierre C'est la nouvelle civilisation de l~

pierre.

Il ne faut pas dire : âge de la pierre polie.

H 10 34

Pour ton classeur d'histoire, tu peux écablü maintenant sur une feuil- le numérotée H 10, un schéma très sim- ple de LA PREHISTOffiE avec ses divisions.

HlO 35

4. Voici le plan de l'exposé que tu feras à tes camarades :

A.)Ce_qu'est la Préhistoire

Ç'esi l'étude ... jusqu'à 1 'apparition de ... . B) Comment retracer la vie de l'homme

1 ---l

préhistorique?

par l'étude ....... comme H10

2. MESOLITHIQUE

t:l e deux mots grecs :

nésos : milieu lithos : pierre

32

C'est donc une période de transition entre le Paléolithique et la pér.suivante.

par exemple ... . C) Comment diviser la Préhistoire?

E11 3 grandes périodes : a) ... . b) ... c) ...... .

(13)

GRAMMAIRE classes de 4e et 3e

L '1 NFINITIF

Dl

Chaque matin, s'éveiller en un point difff.rt>nt du vaste désert. Sortir de sa ten- te e::t se:: trouver dans la splendeur du ma-

tin vierge ·détendre ses bras, s'étirer de- mi-nu dans' l'air froid et pur ; sur le sable enrouler son turban et se draper de ses voiles de laine blanche ;.se griser d" lu- mière et d'esJ>:lce; connaltre au reved, . l'insouciante ivre:;se de seulement respi- rer, de seulement vivre oo

Relever les JJerbes à l'infinitif.

Fais dertx co/ormes : une pour le 1er grou {Je, une pour le Je groupe.

INFINITIF ler groupe s'éveiller se trouver se d~aper

resptrer

se gr1ser stirer enrouler

R 1 INFINITIF

3"e groupe sort ir détendre connaître

VIVre

02 A 11ec ces mêmes verbes à

l'infinitif, fais 2 colonnes voix active voix pronominale

R2

voix active voix pronominale enrouler

res p,irer s orttr tendre connaître vivre

s'éveiller se trouver s'étirer se dr';l-per se gr1ser

03 Classe 111aintenant ces verbes

à l'infinitif en 3 colonnes sens transitif sens

sens transitif

enrouler détendre con na itrc

intransitif

sens intransitif

SOrt If r~s pi rer VIVre

sens fléchi

R3 sens réfléchi

s'éveiller se trouver s'étirer

se dr?lper se gr1ser

04

Ce texte est à L'INFINITIF PRE- S/1NT.

Transcris-le à L'INFINITIF PASSE

«Chaque matin, s'être éveillé en un point o o •

R4 Chaque matin, s'être éveillé en un point dtfférent du vaste dé sert. Etre sorti de sa tente et s'être trouvé dans la splendeur du matin vierge ; avoir dé- tendu ses bras ; s'être éttré demi-nu dans l'air froid et pur; sur le sable,avoir enroulé son turban et s'être drapé de

ses voiles de laine blanche ; s'erre gri-

sé de lumière et d'es pace 0 0 . . .

(14)

05

<• Et le financier se ~laignait

2ue les soins de la Providence N'eussent pas, au marché, fait vendre

le dormir Comme le manger et le boire. •>

Là Fontaine Vlll, 2 Trouve d'autres infinitifs qui, comme le -'onnir, le haire sont devenus des noms.

R 5 le jeûner- le dîner - le souper - le devoir - le pouvoir - le sa voir - le savoir-vivre -le repentir - le souvenir - le rire - le coucher - le lever -le sourire

06

Il est interdit de circuler en voiture dans les allées du jardin public.

Transforme celle fJhmse en rem- plaçant l'infinitif pnr un nom.

R 6

La circulation en voiture est inter- dite dans les allées du jardin public.

L'infinitif remplit souvent 1 a fonction du nom

Dans les phrases suivantes,

remplace l'infinitif par un nom. 07

• Se croire un personnage est fort commun en France. • LA FONTAINE

• Réussir dans la v i.e demande un peu de chance et beaucoup d'efforts.

• Connaître les langues étrangères rend les voyages plus agréables. •

R7

La fatuité est fort commune en France. .La réussite dans la vie dema.nde un

peu de chance et beaucoup d'efforts La connaissance des langues étran- gères rend les voyages plus agréables.

08

Il me semblait entendre chaque arbre s'effeuiller dans un chuchotement •

Francis CARCO Trouve d'autres infinitifs qui, comme entendre, pourraient être : complément d'objet direct de semblait.

Ch01sis des verbes de perception.

Il me semblait voir ... Il me semblait sentir ...

Il me semblait distinguer Il me semblait a percevoir ...

Il me semblait toucher ...

09

Donne quelques exemples de ce que tu aimes faire à l'aide d'INFINITIFS qui seront : compléments d'objet dire ct du verbe aimer.

J'aime ...

EXEMPLE:

J'aime courir, sauter, nager, flâner dans les rues, lire, chanter

(15)

CENTRE INTERNATIONAL DE PROGRAMMATION DE L'ECOLE MODERNE

l.C.E.M. - CANNES (AM)

Tous droits réservés

GEOMETRIE - Classe de Se

POINT

DROITE

D 1 c ________________ __ .L

.. B

e

~

,

REFAIS TOUS LES CROQUIS

Sur le dessin ci-dessus nomme et compte:

to les points géométriques

2o les droites

3o les demi-droites

to A et D (2) 2o cd, ae, bg (3) 3o Aa, Ab, Ae, Af, Ag (5)

R 1

SEGMENT

02

0

w ...

Sur le croquis ci-dessus nomme et compte:

Jo les points 2o les droites

3o les segments de droite

R2

~ 0, A, C, E, F, D, D (7) 20 tu et vw (2)

3o OA, AC, OC, OE, EF, OF,OD DD,OD, AE, ED,AD, CF, FB, CB ( 15)

(16)

.03

Construis bout à bout les segments AB, BC, et CD valant respectivement 2 cm, J cm, 3 cm. Marque ces dimensions sur le croquis.

Jo Quel est le milieu du segment AD ? 20 Qu'est CD pour le segment AD ? 3o Cite deux segments égaux.

4o Ecris la somme des segments a) AB et BC

b) AC et CD c) AB et BD

(Ecris les résultats sous forme J'égalités)

À c.

Jo le milieu de AD est le point C (AC = CD = 3 cm)

2o CD est la moitié de AD

R 3 b

3o AC et CD ; on écrit aussi : AC = CD 4o a)

b)

Al3 + BC = AC AC+ CD = AD c) Al3 + BD = AD

A B

(.

~.-

D 4

l>

-

Jo Nomme tous les segments que tu vois sur le croquis ci-dessus ct compte-les.

Complète : a) AB = AC- .. . b) AC= AB + .. . c) AB = AD- .. . d) AC = AD-... . e) AD = AB + ... + ...

f) AD = Al3 .. BD

R4

Jo AB, BC,CD, AC, AD, 13D (6)

20 a) AB = AC- BC

b) AC= AB+ BC

c) AB = AD- BD d) AC = AD- CD

e) AD = AB + BC + CD f) AD = AB +BD

D 5

Reprends le croquis du No 4 et compare les segments sui vnl\ts :

exemple: AB< AD ou AD)' Al3 Jo AC .\B

20 AC AD 30 13C BD

4o CD BD

50 AD AB Go CA Dl3

R 5

Jo AC ) Al3 20 AC (AD 30 BC <BD 4o CD< BD 50 AD

>

Al3

Go CA < DB

(17)

Il 1

f

~

Hypothèse AB= BC =CD

Complète ci-des~ous J exemple : AC = 2 AB AB =- AC Jo AD = ... AB

2<> AC = ... AD Jo AD = ... BD 4o ~- ...

AD 5o AC

AD = ...

Jo AD = 3 Al3

2<> AC: .l...AD 3 Jo AD = l_ 13D

2

40 ~ =.!._

AD 3

50 AC 2

AD =3

M

2 AB= ... AD AD= ... AC BD= ... AD AD

AB = ···

AC:= ... AD

R 6

AB = _!__AD ou All

3 J

AD= l....Ac ou J AC

2 2

BD = 2._ AD ou 2 AD

3 J

_A_D _ _ 3

J AB

AD AC = -

2

07

1>

M milieu de AB ; N milieu de CD Complète le tableau suivant:

AB BC CD MB CN MN

3 2 4 J, 5 2 J,5 + 2

4 J 5 + 2 = 5,5

6 1 J

a b c

(a, b, c désignent des longueurs en cm)

A

R7

Al3 13C CD Ml3 CN MN 4 3 5 2 2,5 2+J+2,5

= 7,5

6 J 3 J,5 3+J+J,5

= 5,5

a b c c a c

·' 2

2+b+2 ou

a 2

a 2b c

ï+ 2 +2 ou a+2b+c

2 Exercice programmé D 8

B

Hypothèse : Al3 = 8 cm AC = IJcm Calcule ne

RB

BC est un segment- différence.

BC = AC- Al3

soit BC = IJ cm-8 cm = 5 cm

c

c

(18)

D9 R 10

l J I b,i"'""' J

A g ~ B '5---. c. 1\c 1• AC = AB + BC

·~

= 13 cm ? >C

Hypothèse :

lJ = lB + UJ = 6, 5 cm

donc AC= 2 1] 1] = AC

ou

- -

AB = 8 cm; BC "' 5 cm (d'après R 8) 2

.r

J

1 milieu de AB

A ....... -_. • ......... B .. --.-. -b·.---.... c.

J milieu de BC b

1 étant milieu de AB, lB =~ et BJ

-

2 2

Calcule lB, JC, IJ

donc 1] =

-

2 a +~ 2 ou a + 2 b

R 9 Dll

r J

). . -

h "

A Par hypothèse I est milie~Cm> B u de AB c

·--

'est-à- c A l B J lj. , . c dire :

Hypothèse:

l milieu -le Al3 ; J milieu de BC lB = AB 2 ou

-

lB =

--

8 cm 2 =

--

4 cm IJ BC = = 5 cm 4 cm

De même J milieu de BC donc Calcule AC

puis AB

-

~J = 5 cm Si tu ne trouves pas, reviens à R 10

---

2 = b..1_cm l] est un segment-somme

1J = lB+ 13J donc U = 4cm + 2,5 cm=(42cm

010 \c.- R 11

r 6,')""" :;

-E ~- -~

Af ,H.,.., B '>G A r e, J c

J-l~pothèse :

;>

'lv...

AC = 13 cm; 1] = 6, 5 cm Tu as trouvé, à la réponse n• 10 :

1 milieu de Al3 AC= 2 IJ or l] = 5 cm

J milieu de BC donc AC= 5 cm x 2 = 10 cm 1• En te rappelant ce qui a été fait à la

fiche 9 calcule AC = .... TJ et 1J = ... AC Al3 =AC- BC

20 De la même façon, sans faire de donc Al3 = lO cm - 4 cm = 6 cm calcul, donne la mesure de 1] si AB = a

et BC = b (a et b en cm)

,<

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