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Tour d horizon sur les vaccins

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Academic year: 2022

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(1)

L’Université Ouverte Lyon 1 vous présente le cycle de conférences

Tour d’horizon sur les vaccins

(2)

2

Les vaccins :

histoire, mythes et réalité 11 janvier 2022

Michèle Ottmann

La vaccination, aspects historiques et sociaux 1er février 2022 Luc Périno, médecin, essayiste

La vaccination des enfants 1er mars 2022

Daniel Floret, professeur, Université Lyon 1

Les vaccins contre les cancers, l’immunothérapie 22 mars 2022 Karène Mahtouk, maître de conférences, Université Lyon 1

Histoire de la vaccination contre la poliomyélite 5 avril 2022 Baptiste Baylac-Paouly, enseignant-chercheur, Université Lyon 1

La COVID-19, le SARS-CoV2 : du virus au vaccin 3 mai 2022 Michèle Ottmann

(3)

Pourquoi vacciner nos bébés : la vaccination pédiatrique

Professeur Daniel Floret

Université Claude Bernard Lyon 1

Conférence Université Ouverte/ Lyon - 1er mars 2022

(4)

Qui suis-je ?

• Pédiatre

• Chef de service honoraire (1997-2010) Urgence et Réanimation pédiatrique

Hôpital Edouard Herriot puis Hôpital Femme Mère Enfant

• Consultant Hospitalo-Universitaire

Infectiologie pédiatrique et vaccinologie (2010-2013)

• Professeur émérite depuis 2013

(5)

Évaluation / expertise

• Expert Groupe Technique Anti-Infectieux AFSSAPS 2000-2009

• Membre du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France 2002-2007

• Président du Comité Technique des vaccinations / Haut Conseil de la Santé Publique 2007-2016

• Vice-Président de la Commission Technique des Vaccinations / Haute Autorité de Santé depuis 2017

(6)

Conflits d’intérêt

• DPI consultable sur www.dpi-declaration.sante.gouv.fr

• Président (bénévole) du Groupe d’Etude en Préventologie (structure d’expertise de mesvaccins.net)

• Pas de conflit d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique

(7)

La surmortalité des nourrissons :

Total Hommes Femmes

Tous âges 9,0 9,3 8,7

< 1 an 3,0 3,3 2,7

1 - 4 ans 0,3 0,3 0,2

5 9 ans 0,1 0,1 0,1

10 – 14 ans 0,1 0,1 0,1

15 - 19 ans 0,2 0,3 0,1

Taux de mortalité par âge des enfants en 2016 en France

Mortalité infantile : décès survenant entre 29 jours et 1 an/1 000 naissances vivantes

(8)
(9)
(10)

https://www.populationdata.net/cartes/monde-mortalite-infantile-2010/

(11)

Le risque infectieux est majoré

au cours de la première année

(12)

Durant les 6 premiers mois, les NRS sont (relativement) protégés par les anticorps maternels transmis

• Le passage placentaire des immunoglobulines est un processus actif, particulièrement intense dans le dernier trimestre de la grossesse

(le Nné à terme possède 120 à 130 % du taux d’Ig de sa mère)

• Ce passage permet l’obtention d’une immunité passive protégeant l’enfant pendant ses premiers mois de vie grâce à un répertoire

d’anticorps qui reflète l’expérience immunologique de la mère

• Le transfert des anticorps de la mère à l’enfant est d’autant plus protecteur que

l’enfant est à terme (les prématurés ont un taux diminué d’Ig fonction de l’AG)

le taux d’immunoglobulines totales de la mère est normal

son taux d’anticorps spécifiques est suffisant

(13)

Protection conférée par les AC maternels transmis

• Les AC maternels assurent une prévention efficace mais de courte durée contre

Diphtérie

Tétanos +++ (vaccination des femmes enceintes)

Poliomyélite

Coqueluche+++ (vaccination des femmes enceintes)

Hib, Pneumocoque, Méningocoque C

Hépatite B

Rougeole, Rubéole, Oreillons

Rotavirus

(14)

Les anticorps maternels transmis

•Le taux d’anticorps maternels transmis diminue rapidement conférant

une protection de durée limitée

•Les mères immunisées par la vaccination transmettent moins d’anticorps que celles immunisées par la maladie

•Les anticorps maternels transmis interfèrent avec la réponse vaccinale des nourrissons, surtout pour les vaccins vivants atténués

•Les anticorps transmis par l’allaitement maternel interviennent de manière marginale pour la protection vis-à-vis des maladies à prévention vaccinale (sauf Hib et rotavirus)

Exemple : la rougeole

Leuridan Elke, Van Damme Pierre

http://www.vaxinfopro.be/spip.php?article106&lang=fr

(15)

Pourquoi le risque infectieux augmente quelques mois après la naissance ?

• Les anticorps maternels transmis diminuent progressivement

• L’exposition sociale augmente

• La maturation immunitaire est lentement progressive

(16)

Empruntée à CA Siegrist

(17)

Objectifs de la vaccination des nourrissons

• Les protéger le plus rapidement possible durant cette période vulnérable

• Notamment vis-à-vis des maladies infectieuses qui affectent

préférentiellement le nourrisson durant les premiers mois de la vie et qui revêtent à cet âge une particulière gravité :

Coqueluche

Infections à Hib

Infections à pneumocoque

Infections à méningocoque C

• C’est l’objectif du calendrier vaccinal

(18)

Comment est élaboré le calendrier vaccinal

• Le calendrier vaccinal est le recueil officiel des vaccinations obligatoires et recommandées du ministère de la Santé

• Il est publié annuellement par le ministre chargé de la santé

après avis de la Haute Autorité de Santé (Commission Technique des Vaccinations)

• Il est d’abord publié sur le site du Ministère de la Santé :

• http://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa- sante/vaccination/calendrier-vaccinal

(19)

Qui fait la politique vaccinale en France ?

• La politique vaccinale est la prérogative du ministre chargé de la santé

• Qui s’appuie sur une expertise scientifique dévolue à la Commission Technique des Vaccinations de la HAS (qui a succédé au Comité

Technique des Vaccinations du Haut Conseil de la Santé Publique)

• Des recommandations équitables supposent une expertise

Compétente et pluridisciplinaire : large représentation au niveau de la CTV

Indépendante : exclusion des conflits d’intérêt

« Evidence-based »

(20)

Éléments pris en compte pour l’élaboration d’une recommandation

Les données épidémiologiques nationales et internationales concernant la maladie à prévenir : incidence, taux d’hospitalisation, mortalité

Les données sur la balance bénéfice / risque de la vaccination à travers notamment des données du dossier d’AMM du vaccin

Les données issues d’une revue systématique de la littérature

Recommandations hiérarchisées en s’appuyant sur le niveau de preuve

Les données médico-économiques

A partir d’une modélisation de la maladie

En prenant en compte les caractéristiques du vaccin

On peut calculer :

QALY : combien vous devez payer pour économiser une année de vie ajustée sur la qualité de vie

ICER : (IncrementalCost EffectivenessRatio): comparé à une stratégie de référence combien vous devez payerpour économiser 1 QALY

(21)

Procédure d’expertise vaccinale

(22)

LES MALADIES à PREVENTION VACCINALE Calendrier vaccinal du nourrisson

(23)

La diphtérie

Maladie grave due à Corynebacterium diphteriae.

Complications cardiovasculaires et neurologiques potentiellement mortelles

•La diphtérie a quasiment disparu des pays industrialisés

Elle peut réapparaître si la couverture vaccinale chute (grandes épidémies des années 90 dans les pays de l’Est après l’effondrement du

système soviétique et l’arrêt de la vaccination des nourrissons)

•Elle peut aussi affecter des enfants non-vaccinés même dans des pays avec couverture

vaccinale élevée (Ex. : Espagne, Belgique)

•La maladie reste endémique dans le Sud-Est asiatique (Inde, Indonésie, Népal, Philippines), Amérique du Sud (Brésil, Équateur, Venezuela) Moyen-Orient et Afrique (Madagascar, Zambie)

En France

Corynebacterium diphteriae : 2002- 2018 : 24 cas déclarés dont 18 cutanées

Corynebacterium ulcerans : 2003- 2018 53 cas déclarés (contact animal dans 90 %)

(24)

Le Tétanos

• En France

•Dû à Clostridium tetani, bacille anaérobie de réservoir tellurique

•Provoque des contractures musculaires pouvant atteindre l’appareil respiratoire et des troubles cardiovasculaires

par atteinte du système nerveux autonome

•La vaccination est le seul moyen de protection durable contre la maladie.

Pas d’immunité de groupe (protection individuelle)

•Dans les pays en développement, le problème essentiel était

le tétanos néonatal (ombilical)

•La mise en place du programme OMS de vaccination (PEV) a permis de réduire l’incidence du tétanos de plus de 90 % et la mortalité liée au tétanos néonatal de plus de 95 %.

(25)

La poliomyélite

• La Polio en France

•Maladie due aux virus polio 1, 2 et 3. Les virus polio 2 et 3 sont actuellement éradiqués

•Transmission par les selles et les sécrétions pharyngées

•Responsable de méningites et surtout de formes paralytiques : paralysies irréversibles

pouvant atteindre l’appareil respiratoire

•Fait l’objet d’un plan OMS d’élimination

•La maladie est éliminée des pays industrialisés et de l’Afrique (2020)

•Des cas de polio à virus sauvage sont encore observés en Afghanistan et au Pakistan

•Des flambées liées à des virus polio dérivés des virus vaccinaux sont également observées, notamment dans des périodes troublées (Ukraine, Syrie).

Actuellement RDC, Somalie, Kenya…)

•http://polioeradication.org/polio-today/

Aucun cas de poliomyélite autochtone lié à une souche sauvage

rapporté en France depuis 1990.

(26)

La polio

(27)

La coqueluche

• Infection de l’arbre respiratoire inférieur liée à 2 bactéries :

Bordetella pertussis et parapertussis

• Transmission aérienne.

Forte contagiosité

• La quinte coquelucheuse résume la maladie

• Gravité chez le nourrisson : quintes axphyxiantes, apnées, complications neurologiques, HTAP, défaillance multiviscérale

La coqueluche n’est pas éradicable avec les vaccins actuels

Le réservoir du germe est constitué par les adultes et adolescents qui ont perdu leur immunité (conférée par la maladie ou la vaccination)

Les nourrissons de moins de 6 mois, non encore protégés par leur propre vaccination représentent l’essentiel des cas et la totalité des formes

graves et des décès. Ils sont

habituellement contaminés par un adulte de leur entourage

et notamment l’un des parents.

(28)

La coqueluche en France

Source : Guide des vaccinations 2012

De 1996 à 2012 :

3 318 cas de coqueluches chez les nourrissons < 6 mois, 64 % < 3 mois

18 % admis en réanimation 1 à 10 décès annuel

(29)

Les infections à

Haemophilus influenzae b

Bactérie à Gram – hôte du

rhinopharynx des jeunes enfants

Avant la vaccination première, causes d’infection invasive

chez les enfants :

Méningites bactériennes : 1ère cause chez les enfants de moins de 4 ans (environ 400/an). Létalité 3 %,

séquelles 10 à 15 % (surdité)

Épiglottites (abcès de l’épiglotte)

Septicémies

Arthrites

Pneumopathies

Un succès spectaculaire de la vaccination !

Hib est toujours présent (adulte notamment) L’immunité de groupe l’empêche de circuler Si la CV reste élevée…

(30)

Les Infections à pneumocoque

Infections non - invasives

• OMA (30 % des OMA)

• Sinusites (25 % adulte)

• Pleuro-pneumopathies

Infections Invasives

• Pneumonies

• Bactériémies

• Septicémies

• Méningites

• Arthrites

Selon l’âge

(31)

Germe de portage Rhinopharyngé

• Quasi-obligatoire chez le nourrisson

• Facteurs influençant le portage :

Collectivité : crèche (69 %) vs nourrice (29 %) vs domicile (13 %), R. Cohen et col., 1993

Saison : crèches Lyon : décembre 63,8 %, juin 47,5 %

Taille de la fratrie

• Durée du portage : fonction des souches : 6 - 14 - 19 - 23 : portage prolongé corrélé avec la résistance aux antibiotiques

(32)

En France

• Total des infections estimé à 455 000/an

• Infections bactériémiques : 6 000 à 7 000/an

• Méningites : 600 à 700/an. Enfant mortalité 10 % - séquelles 50 %

• Pneumonies : 100 000 à 120 000/an dont 3 500 à 11 000 décès

• Otites : 200 000/an

• Résistance aux antibiotiques (en 2016) : sensibilité diminuée aux betalactamines : 27 %

http://cnr-pneumo.com/docs/rapports/CNRP2017.pdf

(33)

Effets sur la résistance aux antibiotiques

http://cnr-pneumo.com/docs/rapports/CNRP2017.pdf

(34)

Efficacité vaccinale sur le terrain :

vaccination des nourrissons

(35)

Hépatite B

La maladie

Symptomatique dans 10 à 50 % des cas

Hépatite fulminante : 1 % des cas (décès ou transplantation)

Passage à la chronicité :

5 à 10 % chez l’adulte, 100 % chez le nouveau-né, 30 % avant 4 ans

Asymptomatique dans 30% des cas

Hépatite chronique persistante ou active : 30 à 40 % Evolue vers cirrhose et/ou hépatocarcinome

Modes de transmission (inconnue dans 30 %) :

Contact avec sang ou dérivés du sang

Transmission mère-enfant lors de l’accouchement

Transmission sexuelle : majoritaire

Contact non-sexuel avec porteur chronique (famille, collectivité)

135 000 porteurs chroniques de l’Ag HBs

Environ 2 500 cas d’hépatite B aiguë en France Incidence maximale : 20 - 30 ans

Plus de 1 000 décès/an (cirrhose, cancer du foie)

La France est un pays de basse prévalence de l’hépatite B

(36)

La rougeole

Maladie infectieuse très contagieuse due à un Morbillivirus responsable d’une forte mortalité

Transmission par les sécrétions respiratoires, plus rarement par les objets contaminés

La durée de contagiosité est de 10 jours (± 5 jours/éruption)

Maximale en phase d’invasion (avant le diagnostic)

Débute 24h avant les premiers signes cliniques

Maladie éruptive dont la gravité est liée aux complications :

Respiratoires (otites, laryngites, pneumonies)

Neurologiques :

Encéphalites aiguës (mortalité 10 à 30 %, séquelles 20 à 40 %)

Encéphalites à inclusion chez l’immunodéprimé, constamment mortelle

Pan-encéphalite subaig sclérosante : complication tardive, constamment mortelle

(37)

La rougeole en France

Près de 30 000 cas déclarés entre janvier 2008 et décembre 2019 (dont 15 000 cas en 2011)

Après atténuation, nouvelle flambée épidémique depuis fin 2017 (2 500 cas déclarés depuis janvier 2019)

Depuis 2008 :

7 000 cas hospitalisés

1 500 pneumopathies

43 cas d’encéphalite/myélite

26 décès

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/rougeole/donnees/#tabs Distribution du nombre de cas de rougeole déclarés par mois, France entière, 1er janvier 2008 – 31 décembre 2019

(38)

Rougeole : situation actuelle

240 cas déclarés en 2020 (2636 en 2019)

Effet des mesures barrière liées à la prévention COVD

file:///C:/Users/Utilisateur/Downloads/Bulletin_rougeole_donn%C3%A9es_2020%20(3).pdf

(39)

La rubéole

La rubéole est une maladie bénigne se traduisant par une éruption

de type variable, des adénopathies, avec ou sans fièvre. Les complications sont rares (arthrites, thrombopénie, atteintes neurologiques)

L’infection rubéoleuse chez une femme enceinte comporte un risque de transmission transplacentaire du virus, majeur (90 %) avant 11 SA et diminuant ensuite

Les conséquences de cette infection sont une mort fœtale, un syndrome de rubéole congénitale avec atteinte du SNC (microcéphalie, retard mental), de l’œil (microphtalmie, glaucome, cataracte), de l’oreille (surdité),

de l’appareil cardiovasculaire (CIV, canal artériel), un retard de croissance et parfois une hépatite évolutive et une thrombopénie.

(40)

Epidémiologie des infections rubéoleuses maternelles (RENARUB)

Nombre d’infections pendant la grossesse, de SRC/ infections congénitales, ITG – 1997-2016 Ratio infections primaires/naissances vivantes

et SRC 1976 à 2016

Le nombre d’infections pendant la grossesse est < 10/an depuis 2006.

Le nombre de RCM oscille entre 0 et 6 depuis 2006. En 2016 et 2017: uniquement cas importés.

Le nombre d’ITG lié à une infection rubéoleuse est < 5 depuis 2003.

En 2020, l’OMS a attribué à la France, le statut de pays ayant éliminé la rubéole.

(41)

Les oreillons

• Maladie infectieuse et contagieuse due à un Rubulavirus de la famille des paramyxoviridae

• Se traduit le plus souvent par une tuméfaction parotidienne douloureuse uni ou bilatérale

• D’autres atteintes glandulaires sont possibles : orchi-épidydimite, ovarite, mastite, pancréatite

• L’atteinte du système nerveux représente les plus graves

des localisations : 1ère cause de méningite avant la vaccination, encéphalite rare mais grave, surdité brutale, parfois totale et définitive.

(42)

Epidémiologie des oreillons

•Surveillance par Réseau Sentinelles

•Entre 1986 et 2011 :

L’incidence a été diminuée d’un facteur 100

•L’âge médian des cas notifiés est passé de 5 ans à 16,5 ans

•Le pourcentage de non-vaccinés est passé de 98 % à 31 %

•En 2013, survenue de cas groupés dans des collectivités d’adolescents et adultes jeunes, la plupart

vaccinés à 1 ou 2 doses

Evolution de l’incidence des oreillons en France

En 2017: incidence estimée à 6/100 000 Environ 4 000 cas

Source Réseau Sentinelles

(43)

Infections à méningocoques C : le germe

Neisseria meningitidis, bactérie à Gram négatif, très fragile (ne survit pas dans le milieu extérieur)

• Possède une capsule qui détermine le sérogroupe (A, B, C, Y, W, X…)

• Réservoir humain exclusif

• Présent dans le rhinopharynx à titre de portage : surtout adolescent et adulte jeune

• Transmission par voie aérienne

• Risque de transmission fonction de l’exposition (< 1 mètre, face-à-face, selon durée, contacts intimes).

(44)

Sévérité des IIM

Létalité globale 10 %

8 % en l’absence de pupura fulminans

23 % en présence de pupura fulminans

Fonction de l’âge :

19 % chez les > 60 ans

6 % chez les 5 - 14 ans

Fonction du sérogroupe :

8 % pour les IIMB

12 % pour les IIMC

16 % pour les IIMW

15 % pour les IIMY

Séquelles : 10 à 20 % : nécrose cutanée avec ou sans amputation, déficit du neuro-développement, surdité, épilepsie, troubles visuels.

(45)

Epidémiologie des IIMC en France

Variations cycliques liées à l’implantation et la circulation de souches nouvelles dans la population

(46)

Stratégie vaccinale MenC en France

• Mise en place en 2010

• S’est appuyée sur l’expérience hollandaise et une étude médico-économique :

Vaccination des nourrissons à l’âge de 12 mois

Extension de la vaccination aux enfants, adolescents et adultes jeunes pour obtenir une immunité de groupe

Nourrissons < 1 an non-vaccinés (pour ne pas alourdir de calendrier vaccinal) devaient être protégés par l’immunité de groupe

• L’échec de cette stratégie par CV insuffisante et l’augmentation

des cas chez les NRS < 1 an a conduit à ajouter une dose supplémentaire à 5 mois en 2017

(47)

Pourquoi vacciner par le BCG ?

• L ’épidémiologie mondiale n'est pas rassurante : 2 milliards d'humains infectés

• SIDA : risque de recrudescence et diffusion des souches des BK résistants

• Le vaccin protège à 80 % contre méningite et miliaire, 55 % contre formes pulmonaires

• Persistance d’une incidence élevée en Ile-de-France et dans la population migrante

(48)

Guthmann J.P. & al., La tuberculose maladie en France en 2018. Faible incidence nationale, forte incidence dans certaines régionset populations. BEH 10-1. 7 avril 2020

(49)

Guthmann J.P. & al., La tuberculose maladie en France en 2018. Faible incidence nationale, forte incidence dans certaines régions et populations. BEH 10-1. 7 avril 2020

(50)

Impact du lieu de naissance

Guthmann J.P. & al., La tuberculose maladie en France en 2018. Faible incidence nationale, forte incidence dans certaines régionset populations. BEH 10-1. 7 avril 2020

(51)

La vaccination BCG est fortement recommandée chez les enfants présentant des facteurs de risque de tuberculose :

Nés dans un pays d’endémie

Au moins 1 des parents originaire d’un de ces pays

Devant séjourner au moins 1 mois d’affilée dans l’un de ces pays

Antécédants familiaux de tuberculose (collatéraux ou ascendants directs)

Vivant en Île-de-France ou en Guyane et Mayotte

Toute situation considérée à risque par le médecin : conditions de logement

défavorables (habitat précaire ou surpeuplé) ou socio-économiques défavorables ou précaires (en particulier parmi les bénéficiaires de la CMU, CMUc, AME,…) ou en contact régulier avec des adultes originaires d’un pays de forte endémie.

(52)
(53)

Calendrier vaccinal des nourrissons (désormais obligatoire)

A l’âge de 2 mois (8 semaines) :

Vaccination contre D, T, Polio, Coq, Hib, Hépatite B. Vaccin hexavalent

Co-administration avec vaccin pneumococcique conjugué

4 mois : 2ème dose (Hexa + Pneumo)

5 mois : vaccination contre le Méningocoque C

11 mois : rappel Hexa + Pneumo

12 mois :

ROR : 1ère dose

Co-administration Méningococoque C conjugué : rappel

16-18 mois : ROR 2ème dose

(54)

https://vaccination-info-service.fr/var/vis/storage/original/application/download/DT07-016-21PC%20Carte%20postale%20vaccination%202021_bd_v2.pdf

(55)

Controverse : vaccination des enfants

Vaccination des enfants de 5 à 11 ans autorisée en France

(Avis HAS 17 décembre) « dans le cadre d’une décision médicale partagée, sans la rendre exigible ni obligatoire »

Vaccin COMIRNATY (10µg) 2 doses/3 semaines

Enquête SLAVACO (septembre-octobre 2021) : 44 % des personnes

interrogées défavorables à la vaccination des enfants, 62 % chez les parents dont les enfants sont concernés par cette vaccination

Efficacité vaccinale (essai clinique) de l’ordre de 90 %

Tolérance : 10 millions d’enfants vaccinés aux U.S.A. (dont 7 M à 2 doses) : profil de tolérance non différent de celui observé chez les adolescents/

adultes jeunes. Quelques rares cas de myocardite, d’évolution habituellement bénigne

(56)

Pourquoi vacciner les enfants (Covid) ?

Vacciner les enfants pour protéger les adultes non-vaccinés : désinformation

Depuis l’installation des variants Delta, le taux d’incidence chez les enfants est le plus élevé

L’explosion du nombre de cas entraîne mathématiquement une augmentation des formes graves et des hospitalisations dont la part a doublé depuis l’arrivée de Delta

Les formes graves et les décès existent chez les enfants

1 284 hospitalisations d’enfants de 5-11 ans entre mars 2020 et octobre 2021 dont 226 en soins critiques. 80 % sans FDR

796 cas de syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS) : 75 % en réanimation

Les COVID longs existent chez les enfants aussi

30 décès, la plupart chez des enfants avec comorbidités lourdes

(57)

Protéger l’institution scolaire

La survenue de cas en milieu scolaire oblige au recours de tests répétés et à des fermetures de classe, d’isolement d’enfants, sources d’altération de la santé mentale des enfants et d’aggravation des inégalités sociales

Modélisation (INSERM) : une couverture vaccinale de 50 % des enfants à l’école primaire permettrait une réduction de 75 % des cas déclarés sur 90 jours

Ainsi, la vaccination des enfants pourrait permettre une réduction significative de la circulation virale dans les écoles et le risque de fermeture de classe et isolement d’enfants infectés

Ainsi, si la balance bénéfice/risque de la vaccination des enfants est nettement inférieure à celle observée chez les adultes, elle reste nettement positive, surtout en période de circulation virale intense

(58)

• Pourcentage de nourrissons vaccinés par un vaccin hexavalent

• Couverture vaccinale Pneumocoque

(59)

• Couverture vaccinale ROR

(60)

Couvertures vaccinales ROR (2)

Date enquête Grade scolaire Cohortes

Naissance ROR1 ROR2

2007-2008 5thgrade (11 a) 1996-1997 97% 85% 2008-2009 9thgrade (15 a) 1993-1994 96% 84% 2012-2013 Pré-scolaire(6 a) 2006-2007 96% 83% 2014-2015 5thgrade (11 a) 2003-2004 98% 93% Enquêtes trisannuelles en milieu scolaire :

Préscolaire (6 ans), CM2 (11 ans), collège 3°(15 ans)

Chez les adultes, pas de données en population générale, sauf enquêtes spécifiques (professionnels de santé)

(61)

• Couverture vaccinale MenC Nourrissons

• Couverture vaccinale MenC enfants-adolescents

(62)

• Couverture vaccinale HPV

(63)

Et dans les autres pays ?

• Tous les pays européens (et les pays développés) vaccinent contre

D, T, P, Coq, Hib, Pneumocoque, ROR. Les schémas vaccinaux peuvent varier (nombre de doses, âge)

• Les différences portent sur :

Rotavirus : la France est un des rares pays à ne pas vacciner

Varicelle : quelques pays (dont l’Allemagne) vaccinent les nourrissons

Le BCG : les pays de l’Est vaccinent tous les enfants, certains (Allemagne, Italie, Espagne…) ne vaccinent pas

La grippe : quelques pays (Royaume-Uni, Finlande…) vaccinent les enfants

L’hépatite B : certains pays (Royaume-Univ, Suède, Finlande…) ne vaccinent que les Nnés de mère HBs+ ou à risque ou les adolescents (Suisse, Malte).

(64)
(65)

Les nouvelles obligations

• Applicables aux enfants nés à partir du 1 er janvier 2018

• Prise en compte (pour admission en collectivité) depuis juin 2018

• Se substituent aux obligations antérieures :

• Vaccination DTP obligatoire avant 18 mois

• Rappels Polio de 6 ans et 11-13 ans également

obligatoires

(66)

Contrôle du respect de l’obligation

• Le non-respect de l’obligation vaccinale n’est assorti d’aucune sanction pénale

• Suppression de l’article L.3111-4 du Code de la Santé Publique

• Les personnes titulaires de l’autorité parentale ou qui assurent la tutelle des mineurs sont tenues personnellement responsables de l’exécution de l’obligation

• La justification doit être fournie pour l’admission ou le maintien

dans toute école, garderie, colonie de vacances ou autre collectivité d’enfants (incluant assistante maternelle)

(67)

Décret 2018-42 (du 25 janvier 2018)

Les vaccinations obligatoires sont réalisées dans les 18 premiers mois de l’enfant selon les âges fixés par le calendrier vaccinal

L’admission en collectivité est subordonnée à la présentation de tout document attestant du respect de l’obligation

Lorsqu’une ou plusieurs des vaccinations obligatoires font défaut, l’enfant est provisoirement admis et son maintien en collectivité est conditionné par la réalisation des vaccinations faisant défaut dans les trois mois suivant cette admission provisoire

Les vaccinations n’ayant pu être administrées dans ce délai sont poursuivies selon le calendrier vaccinal

(68)

Les polémiques :

l’obligation vaccinale :

une atteinte à la liberté individuelle ?

(69)

http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank/pdf/conseil-constitutionnel-143458.pdf

(70)

•….

•Le Conseil d’État juge toutefois que la loi, qui n’impose que trois obligations de vaccination, implique nécessairement qu’il soit possible de s’y conformer en usant de vaccins qui ne contiennent que ces trois vaccinations.

•Le Conseil d’État en déduit que le ministre devait faire usage des pouvoirs dont il dispose pour rendre disponibles de tels vaccins. Il annule donc le refus

du ministre et lui enjoint en conséquence, dans un délai de six mois, et

sauf à ce que la loi évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires, de prendre des mesures ou de saisir les autorités compétentes pour permettre

de rendre disponibles des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination.

2 Févier 2017

Dès lors, l’obtention d’un vaccin DTP dans ce délai étant impossible, 2 options : lever l’obligation vaccinale

élargir les obligations

Dans un contexte particulier

(71)

65 819 personnes interrogées dans 67 pays. L’Europe est la plus « vaccinosceptique ».

En France 41 % des personnes pensent

que les vaccins ne sont pas sûrs. Les vaccins sont sûrs ?

(72)

Protection individuelle et collective

• La protection collective conférée par la vaccination (geste citoyen) justifie l’obligation vaccinale pour le législateur : immunité de groupe

• Pré-requis :

Maladie à transmission interhumaine

Le vaccin est capable

De réduire la circulation du germe

De bloquer la transmission en agissant sur le portage

A partir d’un certain niveau d’immunité (seuil d’immunité de groupe) la maladie s’arrête de circuler

• Le seuil d’immunité de groupe est fonction de la contagiosité de la maladie (R0 : taux de reproduction intrinsèque)

(73)
(74)
(75)

Immunité de groupe : un système fragile

• Lorsque le seuil d’immunité de groupe est atteint, la maladie est

contrôlée, voire peut être éliminée si le réservoir est exclusivement humain

• Mais si la CV chute, la maladie peut réapparaître

• La non atteinte du seuil d’immunité de groupe a des effets délétères.

(76)

Fragilité : lorsque la CV chute, la maladie réapparaît

Coqueluche Angleterre

Effondrement du système de santé soviétique.

La vaccination des nourrissons est fortement réduite.

La diphtérie réapparait, affectant principalement les adultes.

(77)
(78)

Rougeole : effets délétères de la non atteinte du seuil d’immunité de groupe

• La couverture vaccinale insuffisante a permis

L’accumulation de > 1 M de réceptifs

La résurgence de flambées épidémiques

Avec un déplacement de la maladie aux âges où elle est la plus grave

http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/

Rougeole/Points-d-actualites/Bulletin-epidemiologique-rougeole.-Donnees-de-surveillance-au-11-avril-2018

Rougeole : déplacement de l’âge de la maladie vers les âges où

elle est la plus grave (< 1 an, ados/adultes)

50 % des cas > 15 ans

(79)

Méningocoque C : échec d’une stratégie vaccinale basée sur l’immunité de groupe

Méningocoque C :

augmentation de l’incidence chez les plus vulnérables (< 1 an)

(80)

Obligations vaccinales et immunité de groupe

Si le succès de la mise en place d’un nouveau

programme de vaccination dépend de l’obtention d’une immunité de groupe, l’obligation vaccinale

est licite (voire nécessaire) si l’organisation du système de prévention ou les conditions d’acceptabilité

ne permettent pas de garantir de l’obtenir par une « simple recommandation ».

(81)

Les polémiques : on vaccine trop tôt !

(82)

Âge de la vaccination

• En France : début 2 mois

• OMS :

Naissance (hépatite B, Polio, BCG)

6 semaines DTCoq

• Le choix de l’âge d’administration des vaccins prend en compte

L’âge optimal de survenue des maladies (coqueluche, Hib, méningites à pneumocoque)

La capacité de réponse aux vaccins

6 semaines pour la plupart des vaccins inactivés

12 mois pour la rougeole (AC maternels transmis)

(83)

Polémiques :

le vaccin hexavalent sature le système immunitaire

(84)

Les vaccins combinés

• Important progrès qui permet de limiter le nombre d’injections faites aux enfants

• L’autorisation de mise sur le marché d’un vaccin combiné n’est octroyée qu’après qu’on ait démontré

Que la réponse sur chacune des valences du vaccin est non inférieure à la réponse obtenue après injection séparée des différentes valences

Que la fréquence et la gravité des EI ne sont pas majorées

• Dès la naissance, le Système Immunitaire des enfants répond quotidiennement à des stimulations bien plus importantes que celles de tous les vaccins combinés.

(85)

Pas de saturation du système immunitaire !

107 LB/ml

10 ng/ml : concentration Ac efficace / épitope

1 vaccin  100 Ag  103 épitopes

1 LB clone par épitope

1 LB 1 clone : 103 LB/ml

A un instant t, le SI d’un enfant a la capacité de répondre à

10 000 vaccins différents.

Si 10 vaccins sont administrés simultanément, seul 1/1000ème

du SI (LB) est utilisé.

D’après Offit P.A. et al, Pediatrics, 2002;109:124-9

(86)

Les polémiques : toxicité de l’aluminium

(87)

Aluminium et vaccins

Polémique franco-française…

La plupart des vaccins inactivés (mais pas les vaccins vivants atténués) ont besoin d’un adjuvant pour être efficaces

L’aluminium est le principal adjuvant utilisé dans les vaccins du monde entier et depuis près d’un siècle

Une équipe française a montré la présence de granulomes contenant de l’aluminium dans les muscles où on injecte les vaccins, mais

n’a démontré aucun lien avec une pathologie quelconque

Les enfants ne sont pas concernés par la « myofasciite à macrophages » alors que ce sont eux qui reçoivent le plus de vaccins contenant de

l’aluminium

(88)

Les évaluations

Aucune donnée scientifique sérieuse ne permet de remettre en cause la sécurité de l’aluminium dans les vaccins

(89)

Les polémiques : ROR et autisme

(90)

Vaccination ROR et autisme

• Controverse essentiellement anglo-saxone

Wakefield A.J. et al., Ileal lymphpoid nodular hyperplasia, non

specific colitis, and pervasive developmental disorders in children.

Lancet, 1998; 351: 637-41: 12 enfants. Début des troubles associés par les parents à la vaccination ROR dans 8 cas

• De très nombreuses études ultérieures dans différents pays ont toutes infirmé le lien entre vaccination et autisme

• Nombreux conflits d’intérêt de l’auteur non déclarés

• Fraude scientifique démontrée : article retiré du Lancet, Wakefield interdit d’exercer, poursuivi par la justice

(91)

Controverses :

pourquoi vacciner les nourrissons contre l’hépatite B ?

(92)

Vaccination des nourrissons contre l’hépatite B

• Recommandation de l’OMS

• La France est un pays de basse endémicité de l’hépatite B

• La grande majorité des cas d’hépatite B aiguë en France affecte les adultes jeunes

• La transmission est majoritairement d’origine sexuelle

• Dans l’idéal, la bonne option serait de vacciner les adolescents, mais personne ne sait faire…

(93)

Pourquoi vacciner les nourrissons ?

• Le risque de contamination des enfants n’est pas nul

• Le risque de passage à la chronicité est d’autant plus élevé que la contamination a lieu plus jeune

• La vaccination des nourrissons procure une protection de longue durée (voire définitive)

• La problématique des maladies démyélinisantes (non-démontrée scientifiquement) ne concerne pas les nourrissons.

(94)

Les apports de la vaccination

« Aucun progrès technologique (à part l’assainissement des eaux) - y compris les antibiotiques - n’a eu autant

d’influence sur la réduction de la mortalité et la croissance de la population mondiale»

Stanley A. Plotkin - Professeur émérite, Université de Pennsylvanie -

« Père » de la vaccination rubéole

La vaccination évite 2 à 3 millions de décès annuels (OMS)

Considérée comme une des (l' ?) interventions les plus efficaces en santé publique.

(95)

Evolution de la mortalité des enfants < 5 ans dans le monde

Mise en place du PEV

(96)

Impact de la vaccination

Dans les pays industrialisés (USA)

La vaccination a joué un rôle majeur dans la réduction de la mortalité des enfants < 5 ans

http://www.who.int/immunization /

global_vaccine_action_plan/SAGE _GVAP_Assessment _Report_2016_EN.pdf

(97)

MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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