NON à la réforme du collège prévue pour 2016
Certes, le collège actuel n’est pas parfait. Certes, les inégalités s’accroissent entre les élèves.
Pourtant, les professeurs se battent au quotidien pour que tous les élèves maîtrisent
les mêmes savoirs. Est-il possible d’imaginer des solutions permettant d’aider réellement les élèves en difficulté et de faire en sorte que TOUS atteignent les mêmes objectifs ambitieux ?
La recherche scientifique nous dit que oui et nous y invite.
Pour faire réussir vos enfants,
Madame la ministre aurait pu proposer :
wbeaucoup moins d’élèves par classe ;
wle renforcement des horaires de certaines disciplines ; wun cadre national aux heures d’enseignement en petits
groupes ;
wdes mesures visant la suppression des « collèges ghettos » ; wdes temps de concertation entre professeurs pour assurer
un meilleur suivi de leurs élèves ;
wdes équipes complètes dans chaque établissement : CPE, infirmière, assistante sociale, CO-Psy, des surveillants en nombre suffisant (AED) ;
wune amélioration de la formation des personnels ; wun plan de recrutement pour que tous les postes d’ensei-
gnement soient pourvus, notamment les remplacements ; wune cohérence nationale pour que tous les élèves bénéficient des mêmes enseignements où qu’ils soient sur le territoire.
Au lieu de ça, elle préfère :
wréduire les enseignements disciplinaires : les élèves auront moins d’heures de français, de mathématiques, d’anglais, d’histoire-géographie, d’EPS… car une partie de ces heures sera confisquée pour de l’accompagnement dit personna- lisé ou des enseignements interdisciplinaires ;
wmettre en place un collège local : l’accompagnement et les enseignements interdisciplinaires seront organisés localement, donc différemment d’un collège à l’autre. Les établissements ont la possibilité de choisir la répartition des horaires des différentes disciplines de la Cinquième à la Troisième : si un élève déménage au cours de sa scolarité, rien ne garantit qu’il aura son compte d’heures de cours au final, ni qu’il aura pu aborder l’intégralité des programmes ; wimposer un dispositif qui n’a pas fonctionné au lycée : l’accompagnement personnalisé se fera le plus souvent en classe entière et au détriment des heures d’enseignement ; wne pas permettre à tous les élèves de suivre des enseigne- ments optionnels comme le latin ou les langues régionales.
Cette réforme ne permettra pas
wd’aider davantage les élèves en difficulté scolaireet ne réduira pas les inégalités ;
wde lutter contre la ghettoïsation de certains collèges: les familles souhaitent un enseignement de qualité, celles qui pourront se l’offrir seront tentées de se tourner vers l’enseignement privé ;
wd’améliorer les conditions d’étudedans les collèges.
Pour vos enfants, soyons raisonnables, écoutons les professionnels.
Prenons le temps de la réflexion et du débat pour un autre collège 2016 !
ALORS NON !
Décompte du service :
VOS DROITS !
En cette rentrée 2015 se généralise la mise en application du décret 2014-940 fixant nos obligations de service et se met en place le décret
définissant les missions particulières. La vigilance de chacun s’impose !
Définition hebdomadaire du service confirmée
w Professeurs agrégés hors EPS, 15 heures ; pro- fesseurs certifiés, 18 heures : une seule heure supplémentaire imposable.
w Service en CPGE : obligations de service inchan- gées (voir décret de 50).
w Professeurs documentalistes : 30 heures + 6 heures consacrées aux relations avec l’exté rieur.
Toutes les heures sont indifféremment décomptées
Toute heure effectuée avec les élèves (cours, groupe, TP, TD, TPE, AP, soutien, chorale, atelier de pratique artistique, etc.) compte pour une heure dans le service d’enseignement. Plus aucune dis- tinction n’est faite entre les différentes heures (anciennes « heures parallèles », groupes en effec- tifs réduits, heures à effectif faible, etc.).
Réductions du maximum de service
Complément de service hors de la commune ou dans deux autres établissements, heure de pré- paration, allégement de service pour « mission particulière » (par exemple : cabinet d’histoire- géographie, laboratoires de technologie, SVT, sciences physiques-chimie, coordination de disci- pline, coordination TICE, etc.) entraînent une réduc- tion du maximum de service.
Pondération : une réduction progressive du service
d’enseignement
Toutes les heures d’enseignement sont pondé- rées dans la limite du maximum de service (incluant les éventuels allégements ou réductions) dans les cas suivants :
w Heure effectuée en établissement classé REP+ : coefficient 1,1.
w Les dix premières heures effectuées en cycle terminal des lycées : coefficient 1,1.
w Heure effectuée en STS et sections assimilées : coefficient 1,25.
Indemnité pour missions particulières (IMP)
Toute attribution d’une IMP annuelle doit impé- rativement figurer dans l’état VS.
Avec le SNES-FSU, agir
pour faire respecter vos droits et en conquérir de nouveaux
w Pour l’allégement de la charge de travail (abais- sement des maxima de service, extension du sys- tème des pondérations, réduction des effectifs).
w Pour la revalorisation de nos salaires et de nos carrières.
pour faire pour faire respecter respecter vos droits vos droits
ENSEMBLE POUR REVALORISER LE SECOND DEGRÉ ORS