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A sex attractant for Archips xylosteana L. (Lepid., Tortricidae, Tortricinae).

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A sex attractant for Archips xylosteana L. (Lepid., Tortricidae, Tortricinae).

Brigitte Frerot, Michel Renou, M. Gallois, C. Descoins

To cite this version:

Brigitte Frerot, Michel Renou, M. Gallois, C. Descoins. A sex attractant for Archips xylosteana L.

(Lepid., Tortricidae, Tortricinae).. Agronomie, EDP Sciences, 1983, 3 (2), pp.173-178. �hal-02724411�

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Un attractif sexuel pour la tordeuse des bourgeons : Archips xylosteana L. (Lepid., Tortricidae, Tortricinae)

Brigitte FREROT, Michel RENOU Martine GALLOIS Charles DESCOINS

I.N.R.A./C.N.R.S., Laboratoire des Médiateurs chimiques, Domaine de Brouessy, Magny-les-Hameaux,

F. 78470 St Rémy les Chevreuse

RÉSUMÉ Lors d’essais de piégeage sur le terrain, des mélanges binaires de divers acétates de tétradécène synthétiques

ont été éprouvés comme attractifs sexuels potentiels pour des tordeuses de vergers de pommiers. Les pièges Phéromone, appâtés avec des mélanges d’acétoxy-1 tétradécènc-11Z (Z11 TDA) et d’acétoxy-1 tétradécène-llE

Piégeage. (Ell TDA) ont capturé des mâles d’Archips xylosteana L. La formulation 92 : 8 de Zll TDA/Ell TDA s’est révélée être la plus efficace. Ces deux composés déclenchent des réponses électroantennographiques (E.A.G.) d’amplitude élevée chez les mâles. L’analyse par chromatographie en phase gazeuse du contenu volatil des glandes à phéromone des femelles vierges sur plusieurs types de phases stationnaires a confirmé la

présence de ces deux composés dans les proportions relatives 90/10. Ces résultats nous ont conduits à proposer

comme attractif sexuel la formulation suivante : Zll TDA 920 j.Lg + Ell TDA 80 >g pour assurer la surveillance agricole de A. xylosteana en vergers de pommiers.

SUMMARY A ,sex attractant for Archips xylosteana L. (Lepid., Tortricidae, Tortricinae).

Pheromone, During field tests in which binary mixtures of various synthetic tetradecenyl acetates were screened as sexual Trapping. attractants for tortricids of apple orchards, sticky traps baited with mixtures of Z-11 tetradecenyl acetate (Zll TDA) and E-11 tetradecenyl acetate (Ell TDA) caught males of Archips xylosteana L. A 92/8 ratio of Zll TDA/E11 TDA was the best attractant.

Male antennal responses (E.A.G.) to series of C. 12 and C. 14 long chain alcohols or acetates showed that the Z and E isomers of 11 TDA elicit the best responses. Direct GC analysis of pheromone glands from virgin

females revealed two peaks in an approximate ratio of 90/10, corresponding to the retention times of Zll TDA and Ell TDA. Consequently a mixture of Zll TDA (920 p.g). Ell TDA (80 R g) has been proposed as a lure for monitoring A. xylosteana in the field.

1. INTRODUCTION

Archips xylosteana L. est une tordeuse Archipini large-

ment polyphage vivant aux dépens des végétaux ligneux.

Elle s’attaque en particulier aux Rosacées cultivées et fait

partie du complexe des tordeuses des vergers de pommiers.

C’est une espèce strictement univoltine dont la période

d’activité larvaire débute avec le débourrement de l’arbre.

Son cycle la fait classer parmi les tordeuses des bourgeons (BAGG

IOLINI et al., 1977 ; AuDEn!tAaD, 1981) comme Archips rosana L. et Archips crataegana Hb. qui présentent

une biologie similairc.

Les larves enroulent les feuilles, se nourrissent du paren-

chyme de la face interne ou mordent les jeunes fruits. Les

fmits attaqués gardent alors des cicatrices, sont déformés et perdent de leur valeur commerciale. A. xylosteana n’est pas

une espèce présentant une grande importance économique

mais comme une bonne connaissance de l’ensemble des ravageurs d’une culture est nécessaire dans l’optique d’une

lutte raisonnée en verger de pommiers (MI L AIR E , 1978),

nous nous sommes intéressés à la mise au point d’un

attractif de synthèse permettant de détecter la présence de

cette espèce dans les vergers et de contrôler sa période

d’activité imaginale.

Il. MATÉRIEL ET MÉTHODES

Les insectes utilisés pour cette étude ont été collectés dans différents vergers de la région parisienne au 3‘ ou

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1 stade larvaire. L’identification des chenilles est difficile, cependant les caractères suivants permettent de reconnaître les larves de A. xylosteana (B OVEY , 1966) : couleur du corps vert sale, tête et écusson prothoracique brun foncé à noir, écusson anal très foncé, verruqueux, un peu plus clair que le corps et ponctué de noir au centre. Les chenilles sont

élevées individuellement sur un milieu semi-artificiel conte- nant de la poudre de feuilles de pommier (P OITO LI T &

BUES, 1970) et maintenues dans une pièce climatisée, possédant les caractéristiques suivantes : température 20 à

23 °C, humidité relative 70 p. 100, photopériode 16 h de

jour, 8 h de nuit.

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Les individus des 2 sexes sont isolés au stade nymphal. La glande productrice de phéromone est prélevée sur des

femelles vierges 2 à 3 jours après l’émergence.

Rappelons que cette glande est située entre le 8 c et le

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c segment abdominal et qu’elle se présente, au niveau de la membrane intersegmentaire, comme un sac dorsal que l’on

prélève par excision. Des études quantitatives du contenu phéromonal de séries de glandes sécrétrices, disséquées au

cours d’un nyctémère, ayant montré chez d’autres Lépidop-

tères (C OFFELT et al., 1978 ; FREROT, 1980) que le cycle de production de phéromone présentait un maximum au début

de la période d’activité sexuelle de la femelle, nous avons prélevé des glandes au début de la période d’appel des femelles, soit au début de la scotophase dans nos conditions d’élevage.

Les électroantennogrammes (E.A.G.) sont obtenus par des procédés de stimulation et d’enregistrement standards (S

CHNEIDER et al., 1967 ; R ENOU , 1979). L’une des 2 anten- nes d’un mâle vivant est stimulée par une bouffée d’air

(0,5 s, 50 ml/s) chargée du produit à tester, déposé à la dose

de 0,5! J .g sur un disque de papier filtre au sein d’une

cartouche de verre (diam. intér. : 7 mm). Un courant

d’air provenant d’une bouteille d’air comprimé reconstitué

(oxygène 20 p. 100, azote 80 p. 100) est envoyé en perma-

nence sur la préparation et un intervalle de 30 s est ménagé

entre 2 stimulations. Les amplitudes (en mV) des réponses

de 3 antennes à chaque composé ont été mesurées et leur moyenne calculée.

Les analyses directes par chromatographie en phase

gazeuse (GC) du contenu volatil de la glande sécrétrice de

phéromone ont été réalisées avec un appareil Perkin-

Elmer 3920 équipé d’un injecteur pour échantillons solides type MS 41 (D E S COIN S & GALLOIS, 1979), d’un détecteur à ionisation de flamme et de colonnes remplies, en métal,

dont les caractéristiques sont les suivantes :

. colonne A : 3 p. 100 FFAP sur Chromosorb G.HP, 80- 100 Mesh (longueur 3 m, diamètre 1/8&dquo;) ;

v colonne B : 10 p. 100 SP 2340 sur Chromosorb W-AW, 80-100 Mesh (longueur 5 m, diamètre 1/8&dquo;).

La température du four a été portée, lors des différentes

analyses, à 180 °C et celle de l’injecteur à 200 °C.

Le piégeage sexuel des mâles à l’aide des produits de synthèse a été réalisé en 1977 dans le département de l’Oise

à St-Crépin et en 1977, 1978, 1979 dans 4 vergers de la

région parisienne respectivement situés à Voisins-le-Breton- neux, La Verrière, St-Cyr, Les Loges-en-Josas (Yvelines).

La parcelle la plus intéressante était sans conteste celle de Voisins-le-Bretonneux dont les traitements phytosanitaires,

réduits aux fongicides et aux herbicides, avaient préservé

une faune importante de tordeuses.

Nous avons employé des pièges I.N.R.A. (Ets C AROL , Cestas) placés à 100 m les uns des autres et à une hauteur de 1,60 m. Ils étaient munis de diffuseurs en caoutchouc (Ets L

EUNE

, Orsay) imprégnés d’une quantité totale de 1000 wg des mélanges à éprouver. Nous avons accompagné les

relevés hebdomadaires des pièges d’une rotation de ceux-ci.

Les insectes capturés ont été identifiés d’après l’examen des

pièces génitales.

Au cours de ces expérimentations, le piégeage sexuel a

été utilisé comme méthode d’investigation systématique

d’attractifs sexuels potentiels pour les différentes espèces de

tordeuses des vergers de pommiers (Screening des auteurs américains, R OELOFS & C OMEAU , 1970). A cette fin, nous

avons éprouvé différents mélanges binaires faisant interve- nir des composés déjà reconnus comme attractifs d’autres

espèces de tordeuses. Chaque mélange était composé

d’acétoxy-1 tétradécène-11Z (Zll TDA) et de proportions

variables de son isomère 11E (Ell TDA), d’acétoxy-1

tétradécène-9Z (Z9 TDA) ou de tétradécène-11Z ol-1

(Zll TDOL).

Chaque formulation a été éprouvée 2 ou 3 fois et l’ensem-

ble du dispositif expérimental a représenté environ 125 piè-

ges.

La pureté stérique des produits a été contrôlée par GC.

Les composés utilisés en 1977 contenaient de 1 à 3 p. 100 de leur isomère géométrique. Au cours des campagnes de

piégeage suivantes, on a utilisé des composés (Zll TDA, Z9 TDA, Zll TDOL), purifiés, par HPLC (High pressure

liquid chromatography) et, de ce fait, stériquement purs.

III. RÉSULTATS

Le piégeage sexuel a montré que le Zll TDA seul était insuffisant pour capturer des mâles de A. xylosteana. Au

cours des répétitions successives sur des séries de 3 pièges expérimentés en 1977, 1978 et 1979 aucune capture n’a été enregistrée. Par contre, ce composé s’avère attractif pour la tordeuse verte du chêne, Tortrix viridana L. (du MERLE, 1980 ; M A t.PHETTes, 1980), et a, par ailleurs, été identifié

dans le contenu des glandes à phéromone des femelles

vierges de cette espèce (A RN et al., 1979).

Bien que le Z9 TDA se retrouve souvent comme consti-

tuant de la sécrétion phéromonale des tordeuses Archipini,

telles que Adoxophyes orana F.vR. (M INKS & V OERMAN , 1973), Pandemis heparana Den. & Schiff. (FREROT et al., 1979), Clepsis spectrana Tr. (M INKS et al., 1973), le mélange

de ce composé en différentes proportions avec le Zll TDA

ne permet, en aucun cas, de capturer les mâles de A. xylos-

teana.

Simultanément, nous avons expérimenté différentes for- mulations contenant du Zll TDA et du Ell TDA (tabl. 1).

Ces substances ont été identifiées dans la sécrétion phéro-

monale de certaines tordeuses Archipini dont Archips podana Scop. (P ERSOONS et al., 1974) et A. argyrospilus

Walk. (RoE!oFS et al., 1974). Les résultats obtenus en 1977 montrent que les mélanges contenant entre 4 p. 100 et 30 p. 100 de Ell TDA dans le Zll TDA sont attractifs pour les mâles de A. xylosteana avec un optimum qui se situe

entre 7 et 10 p. 100 de Ell TDA. Nous avons renouvelé

l’expérimentation l’année suivante (1978) pour confirmer et

préciser l’optimum. Nous avons alors constaté que le maximum des captures est obtenu avec la formulation suivante: Zll TDA 92 p. 100, Ell TDA 8 p. 100. Les mélanges comportant moins de 5 p. 100 et plus de 15 p. 100 de Ell TDA sont peu ou pas efficaces (fig. 1). Ce résultat

est en accord avec ceux de H RDY et al. (1979) qui avaient

observé quelques captures de mâles de A. xylosteana dans

les pièges appâtés avec les attractifs d’A. argyrospilus (R

OELOFS et al., 1974), Argyrotaenia velutinana Walk.

(ROELOFS & A RN , 1968 ; RO EL OFS & Co MEAU , 1970, 1971)

et Choristoneura rosaceana Harr. (ROELOFS & TETTE, 1970 ; ROELOFS & COM E A U , 1971) et contenant tous du Zll TDA et des pourcentages variables de Ell TDA.

Le Zll TDOL étant aussi un constituant élémentaire de la sécrétion phéromonale de certaines Archipini, par exem-

ple Archips rosana L. (R OELOFS et al., 1976), nous l’avons éprouvé sur le terrain en mélange avec le Zll TDA afin de mettre en évidence une éventuelle synergie (tabl. 2). Or il

n’en a rien été et le taux des captures a toujours été très

faible durant toute la campagne de piégeage. En 1978 par

exemple, un piège témoin appâté avec le mélange Zll TDA

(900 )!g), Ell TDA (100 >g) capturait 44 mâles contre 9

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avec un piège contenant le mélange Zll TDA (900 !,g),

Zll TDOL (100 !g).

Les différents résultats laissaient donc prévoir que le Zll TDA et le Ell TDA intervenaient dans la communica- tion chimique par phéromone chez A. xylosteana.

Pour le prouver, il fallait montrer que ces composés

étaient bien reconnus par les antennes des mâles et qu’ils

étaient présents dans la sécrétion phéromonale des femelles

vierges.

En éprouvant sur l’antenne du mâle les effluves de différents composés phéromonaux de synthèse à la dose de 0,5 !,g, il est apparu que parmi tous les produits essayés à 12, 14 ou 16 atomes de carbone, seuls certains acétates de

tétradécényl induisent des réponses significatives. Parmi ces

acétates le Zll TDA et le Ell TDA déclenchent des

réponses d’amplitude élevée (fig. 2). Il faut également noter

l’activité du Z9 TDA. Compte tenu des informations appor- tées par le piégeage, il est vraisemblable que cet acétate a un

rôle inhibiteur et agit comme facteur chimique d’isolement

spécifique avec les tordeuses sympatriques utilisant ce composé dans leur bouquet phéromonal.

Les analyses par chromatographie en phase gazeuse, effectuées à partir de lots de 10 glandes microencapsulées,

mettent en évidence un pic majoritaire ayant un temps de rétention identique à celui du Zll TDA authentique. Un

2! composé, représentant 10 p. 100 de la quantité totale de

la phéromone, est également présent au temps de rétention du Ell TDA et du Z9 TDA authentiques, difficilement

séparables dans les conditions analytiques de la colonne A.

Dans des conditions différentes (colonne B), on vérifie bien que le Zll TDA correspond au composé majoritaire. Le composé minoritaire a alors le temps de rétention du Ell TDA, nettement différent de celui du Z9 TDA sur ce

type de phase stationnaire (fig. 3a et 3b).

Enfin, l’utilisation du mélange Zll TDA/Ell TDA

(92/8) a permis de préciser la période de vol de l’insecte qui

débute dans la région parisienne aux environs du 30 juin

pour se terminer fin juillet (fig. 4).

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IV. DISCUSSION

Le mélange Zll TDA/Ell TDA 92 p. 100/8 p. 10C cons-

titue la formulation la plus attractive vis-à-vis des mâles de A. xylosteana. Ces 2 produits sont présents dans la

sécrétion phéromonale des femelles vierges dans des pro-

portions comparables. De plus l’étude électrophysiologique

révèle que ces 2 composés sont les plus actifs sur les

antennes du mâle. Malgré l’absence d’analyses physico- chimiques complètes (GC/MS) et d’une étude comporte- mentale au laboratoire (olfactométrie), ces résultats concor-

dants nous ont conduits à proposer l’attractif sexuel suivant: Zll TDA 920 wg, Ell TDA 80 wg imprégné

sur capsules de caoutchouc. Il faut cependant signaler qu’il n’est pas rigoureusement sélectif. Nous avons enregis-

tré des captures occasionnelles d’Hyponomeutidae qui

sont d’ailleurs courantes avec des mélanges contenant du

Zll TDA (H ERREB O UT , 1978 ; S T OCKEL, 1981). Par contre

les captures de mâles d’Argyrotaenia pulchellana Haw. sont plus significatives. Cette tordeuse appartient comme

A. xylosteana à la tribu des Archipini et les 2 espèces ont des

sécrétions phéromonales très voisines (FREROT, 1980). Il

est intéressant de constater que, dans ce cas, l’isolement

spécifique est assuré par des facteurs bio-éthologiques et

non par des facteurs chimiques. En effet le vol des imagos

de A. xylosteana s’intercale entre les 2 périodes d’activité imaginale de A. pulchellana qui ont lieu de la fin avril au

début juin pour la première et durant le mois d’août pour la seconde dans les conditions de la région parisienne.

Un autre facteur biologique renforce l’isolement entre les 2 espèces. L’activité sexuelle de A. xylosteana se manifeste

au crépuscule, celle de A. pulchellana à l’aube.

V. CONCLUSION

La mise au point d’un attractif sexuel de synthèse destiné

au piégeage des mâles de A. xylosteana a permis aux

arboriculteurs de déceler la présence ou l’absence de cette tordeuse dans leurs exploitations.

Du fait du manque de spécificité de l’attractif et dans l’état actuel de nos connaissances sur la composition de la

sécrétion phéromonale de A. xylosteana et A. pulchellana,

un piège servant à la surveillance de A. xylosteana doit être placé sur le terrain du 1 er juin au 31 juillet pour la région parisienne et du 1 cr mai au 15 juin pour la vallée du Rhône

(SAUPHANOR, 1980).

Un contrôle simultané, à l’aide d’un réseau unique de pièges, du vol d’A. xylosteana et des 2 vols d’A. pulchellana

est également possible car ces 2 espèces se différencient facilement par leur taille et la couleur de leurs ailes antérieures. Dans ce cas, les observations doivent débuter fin avril en région parisienne, aux environs du 15 mars dans

la vallée du Rhône et s’achever début septembre.

Reçu le 3 mai 1982.

Aecepté le 21 octobre 1982.

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