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Vascularisation de l'appendice cæcal. Application des rayons X à l'étude de la distribution des vaisseaux sanguins

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242150

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242150

Submitted on 1 Jan 1905

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Vascularisation de l’appendice cæcal. Application des rayons X à l’étude de la distribution des vaisseaux

sanguins

E. Fraenkel, A. Zaguelmann

To cite this version:

E. Fraenkel, A. Zaguelmann. Vascularisation de l’appendice cæcal. Application des rayons X à l’étude

de la distribution des vaisseaux sanguins. Radium (Paris), 1905, 2 (10), pp.331-333. �10.1051/ra-

dium:01905002010033101�. �jpa-00242150�

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Bide plus voisin de l’absolu, les électrodes étant des

plaques d’aluminium, reliées par un filament de pla-

tine. La maison Chabaud réalisa parfaitement ce que

je désirais, en me faisant du tube étire . ce qui per- mit d’avoir des tubes très résistants : le verre étant très

épais, ils avarient donc peu de chance de casser en

poussant le vide. Ces tubes possédaient en outre une

électrode supplémentaire placée au milieu et consti-

tuée par un sinlple fil de platine (f1g. 7).

Ces électrodes étaient reliées à un petit éclateur qui

avait pour but d’annuler les eÎÎCtS statiques secondaires dus à l’électrisation des parois du tube.

La figure 8 indique le montage définitif de ces tubes,

marchant avec les constantes suivantes :

Voltmètre 80 volts

Ampèremètre 8 ampères

Nombre des interruptions 4000

--

Étincelle équivalente »

Radiochromomètre de Benoist » Pas de rayons.

La source était du courant continu alimentant un

transformateur à circuit magnétique fermé de ’2 ki-

lowatts fonctionnant avec un interrupteur de Contre-

moulins-Gaine.

J’avais alors sans discontinuité des einuves sta-

Fig. 8.

A. Boule reliée au tube et reposant sur un tahouret isolant. B. Balau de chiendent. Élévateurs de haute fréquence et tubes de Crookes,

tiquer et je pus faire toutes les applications de celles-

ci. même la pulvérisation des litplidL’5, ce qui ne fit

que me certifier que j’avais bien des effluves au

de haute fréquence, qui ne pouvaient être

que de l’effluvation statique.

En 111e tenant dans les limiter d’un tube de radiolo-

gie marchant a 9 ou 10 d’étincelle équivalent j’ai pu condenser un certain nombre d’expériences qui ont pu

me donner dati, leur moyenne de marche une appré-

cation dans la valeur de l’énergie transformée. J’ai trouvé que dans un tel tube, il y avait environ 3 pour IUO de l’énergie dynamique transformée en énergie statique, perdue par conséyllulit.

Il est à remarquer que lorsqu’on marche avec un

tube dur, en radiologie, que des deux pôles du tube partent des effluves qui sont des effluves statiques

comme j’ai pu lt’ démontrer plus haut, (’t qui

certainement viennent perturber les effets : et du courant secondaire sur le transformateur lui-même et de, rayons X émis par le tube sur eux-mêmes. Car dans le cas d’un tube tlllr. celui-ci est un véritable condensateur statique. C’est ce phénomène qui explique pourquoi les localisateurs fonctionnent mal sur les bo- bines et les transformateurs. Je yeux parler des boites

de protection dans lesquelles les tubes sont même par- fois perces.

C’est aussi ce (pu explique que ces localisateurs e)

protecteurs ne trouldent plus la marclie du tube, des qu’on les relie à la terre.

N’y a-t-il pas dans ces phénomènes de statique une

nouvelle application des bobines et des transformateurs?

Les faits semblent en donner l’affirmative, il y a donc lieu de faire des recherches tendant à une solution

pratique qui réaliserait un appareil nouveau et plein

d’intérêt. Albert Charbonneau

Ingenieur-électricien.

Vascularisation de l’appendice cæcal

Application des rayons X à l’étude de la distribution des vaisseaux sanguins

LES traités d’anatomie descriptive, même les plus récents, ne consacrent que quelques lignes

à la vascularisation de l’appendice renal.

D’après Hellle, une Branche de l’artère mésentérique supérieure, l’artère appendiculaire, se rend au mésen-

tère de l’appendice. Les atlas anatomiques de Toldt

t’t de Spalteholz ne font iltiu figurer cette notice.

sans donner de détails sur la distribution tlu· Bai,-

seaux. C’t’·t l’ignorance dans laquelle nous nous trou-

vons, quant a cette question si importante aux points

de ,ne physiologique et pathologique qui explique

le fait étrange suivant : nombre d’auteurs affirment

qut’ l’appendice n’est pourvu que d’un réseau vas-

culaire très pauvre, et quelques-uns vont même jusqu’à assigner à l’artère appendiculaire le rôle

d’une artère terminale fonctionnelle. V. Hansemann.

il est vrai, s’élève contre la première assertion. De son côté, Nothmagel en s’appuyant sur les recherches

de son élève Breuer declare que l’artère appendi-

culaire reçoit du système caral voisin des masto-

moses assez nombreuses sous forme de vaisseaux.

dont le volume dépasse de la celui des capil-

laires et même des artères très

moses. muqueuses, musculaires ou sous-séreuses,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01905002010033101

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fournissent du sang en quantité non négligeable. Le régime vasculaire de l’appendice, tout en étant plus indépendant que celui des autres segments du trac-

tus intestinal, ne peut donc être considéré comme

terminal.

C’est la présentation d’une préparation a la société médicale de Hambourg qui m’a incité à étudier la vas-

cnlarisation de l’appendice. Il s’agissait d’une ulcéra-

tion de l’appendice : cette lésion très circonscrite aurait été provoquée à la suite de l’endartérite oblité-

rante de l’artère appendiculaire et pourrait étre mise

en parallèle avec les infarctus consécutifs à l’obli- tération des autres artères terminales. Dans la discus- sion qui a suivi cette communication, j’ai attiré l’at-

teltion sur ce fait que, dans beaucoup d’autres cas

absolument identiques u celui présenté, l’artère appen- diculaire est complètement intacte : son oblitération

ne peut donc ètre regardée comme la cause constante

des processus ulcéreux circonscrits. De plus, dans le

cas examiné, l’oblitération de l’artère n’était que par- tielle. Enfin, on n’est pas autorisé a ranger l’artère

appendiculaire parmi les artères terminales.

Pour élucider cette question, je me suis adressé,

pour l’étude du trajet des vaisseaux nourriciers de

l’appendice, aux substances opaques aux rayons X, recommandées dans ce but par C. Sick. Je me suis servi d’onguent napolitain additionné de cire. Après

avoir laissé le cadavre, pendant une à deux heures,

dans un bain-marie chaud, j’ouvris le ventre et j’in-

troduisis dans l’artère colique droite inférieure (iléo- colique de Ilaller), la canule d’une seringue préala-

hlement chauffée et remplie de la masse fondue

sus-mcntionnée. Je retirais le cadavre du bain-l11arie immédiatement après 1 injection de cette masse, j’ap- pliquais de la glace sur le segment intestinal injecté

pour hâter le figell1ent de la masse liquéfiée : au bout

d’un quart d’heure à une demi-heure, il devient pos- sible d’exciser l’iléo-caecum avec le mésentère corres-

pondant, et l’examen r0153ntgénographique renseigne

alors avec précision sur la vascularisation de l’appen-

dice caecal.

Ainsi que l’a déjà indiqué Merk-el, l’artère appendi-

culaire n’est pas appliquée sur l’appendice, mais passe à une certaine distance, d’où formation d’un court

mésentère. Avant d’atteindre l’appendice, l’artère appendiculaire se divise en un nombre variable (6-8-10) de branches presque équidistantes qui ne tar-

dent pas à se dichotomiser : ce sont ces derniers ra- meaux, très anastomosés entre eux, qui se rendent à l’appendice. La partie basale de celui-ci reçoit ordi-

nairement une branche de Filéo-colique qui envoie

des anastomoses larges et nombreuses à l’artère appen- diculaire et à ses branches terminales. On voit donc que l’artère appendiculaire n’est nullement une

artère terminale. Dans quelques cas on rencontre deux

artères appendiculaires. et parfois quelques branches

se rendent directement à 1 appendice, sous formes de

mésentère. Mais toujours il y a communications larges

entre les vaisseaux de 1 appendice et ceux des parties

a voisinantes de 1 intestin.

Cette disposition se trouve aussi bien sur l’appen-

dice sain que malade’. Dans le cas présenté dans la figure 1, il s’agit d’un appendice très court, oblitéré

Fig. 1.

-

Radiographie des vaisseaux sanguins imprégnés

de substances opaques aux rayons X.

dans toute son étendue et dont la sous-muqueuse et la musculeuse sont très épaissies. A n’en pas douter,

nous avons ici affaire au stade terminal d’un pro-

cessus ulcéreux chronique de la n1uquense. On voit nettement que, dans ce cas aussi, la distribution des vaisseaux ne diffère pas esscntiellement de la nor- male. Seul le tronc de l’artère appendiculaire pré-

sente un trajet s’éloignant un peu de celui qu’il dé-

crit habituellement. Mais on reconnait nettement que les territoires vasculaires de l’appendice sont reliés

entre eux par des anastomoses nombreuses ; il y a en

outre des anastomoses intramésentériclucs entre les

diverses branches de l’artère appendiculaire; enfin,

un rameau de l’artère iléo-colique se dirigeant verts le

caecum, prend une large part à la vascularisation de la base de l’appendice.

En résumé, les divers territoires vasculaires de

l’appendice sont reliés par de larges anastomoses in-

trapariétalcs et intramésentériques, de sorte que l’arrêt

complet de rapport du sang ne peut résulter que d’une oblitération totale du tronc de l’artère appendi-

culaire. Or, cette éventualité, tout en étant possible théoriquement, n’a pas encore, que je sache, été si- gnalée jusqu’à présent. Moi-même, je n’ai jamais Nu

rien de semblable. L’clllbolie d’une branche princi-

1. Voir pour les le mémoire original Fortschritte auf

dem Gebiete de Rontgenstiahlen, B. 1B. lId’t 1. 20 août

1905. p. 1-6) les r0153ntgénogrammes qui l’accompagnent pl. 1 .

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pale de cette artère est, à plus forte raison. son oblité- ration graduelle ne seront jamais suivies de nécrose circonscrite de la mucluellse appendiculaire : les voies

collatérales qui auront le temps de se former, pour- voieront d’une manière suffisante à la nutrition de

ce segment intestinal l.

Ce qui rend encore plus improbable la nécrose

iscbiémique de la muqueuse appendiculaire, c’est que, outre sa riche vascularisation par l’intermédiaire de l’artère appendiculaire, la hase de l’appendice reçoit

encore du sang par une branche directe de l’artère

iléo-colique dont le calibre ne le cède que peu a celui de l’artère appendiculaire. Ur, les terminaisons intra-

pariétales des rameaux voisins de l’artère appendicu-

laire s’anastomosent abondamment avec ces artères 1. Quant à l’anomalie décrite par Flower (artère appendicu-

laire se rendant à l’appendice sans se diviser et ne se ramifiant qu’armée prcsllu’au contact avcc celui-ci), elle est d’une rareté extrême. Je n’en ai pas trouvé d’exemple dans la littérature,

et je n’en ai rencontre d’analogue parmi mes nombreux cas personnels.

c0153cales marginales. L oblitération totale est brusque

de 1. artère appendiculaire, par une embolie ne rendra donc pas absolument ischémiée la muqueuse qui sont

alors irriguée par les artères caecales marginales. L,., lésions de l’appendice ne peuvent par suite ,trI’ com-

parée à des infarctus. ceux-ci ne survenant que dans Il’’’’ organes pourvus d’artères terminales au

point de vue anatomique ou fonctionnel. Ce qui n’est

pas le ua· pour l’appendice caecal.

L’injection des masses opaques aux rayons rendra des service, signalés pour l’étude détaillée t’t précise

de la distribution vasculaire dans beaucoup de l’a... on

les autres procédés de recherches ne donnent que des résultats incertains, L’importance de (’l’’’’ recherches,

aux points de vllt’ physiologique aussi bien que patho- logique, saute aux veux, et il est superflu d’y Insister.

E. Fraenkel,

Directeur de l’Institut anatomo-pathologique

près l’hospice general de Hambourg- Ippendorf.

Résume par A. Zaguelmann.)

Traitement de la rage par les radiations

du Radium et le mécanisme de leur action

DE nos communications précédentes il résultait:

Que les radiations du radium décompo-

sent rapidement in vitro le Nirus rabique fixe, qui perd toute sa virulence après deux heures de ce

traitement ;

2° Qu’elles ont une action semblable sur l’animal qui a reçu précédemment une injection de ce virus ;

5° Que ce résultat est constant, quel que soit le

point de départ de l’infection (0153il, espace sous-dure- mérien du cerveau, nerf sciatique)] et quelle que soit la distance entre ce point et la partie du corps sur

laquelle agit le reméde ;

41 Que les radiations du radium n’agissent pas seu- lement avec efficacité sur le virus fixe, lorsque leur application se fait aussitôt après que l’infection a été

pratiquée (méthode concomitante), mais encore

exercent sur ce virus une action curative, puisqu’elles

réussissent encore à sauver les animaux lorsque leur application débute aux deux tiers d’une maladie dont les témoins meurent en sept jours, et alors même que le lapin présente déjà des symptômes manifestes de ragt’ (fièvre. diminution de poids, affaiblissement

marqué des membres postérieurs);

1. L’azione ici raggi del Radio sul virus rabdu iu vitro u

null animale. Première communication preliminaire lue à l’Aca-

démie des Sciences de Bologne, en séance du 9 avril 1903.

-

La cura della rabta eut raggi dul Hadw. Deuxième communica-

tion préliminaire lue à l’Académie des Sciences ce Bologne, en

séance du dS m;n 1903.

5° Que les effets du radium chez l’animal, tant par la méthode concomitante que par la méthode curative,

sont en rapport très étroit aBec l’intensité de l’elc- ment radioactif et la durée de son application ;

6° Que toutes autres conditions égaler l’applica-

tion du radium sur l’0153il est dix fois plus efficacer que

sur d’autres parties du corps (milieu du dos, au niveau de la colonne vertébrale) ;

7° Que, dans les circonstances réalistes par nos

exipériences, il n’y eut jamais d’altérations appréciables

dans l’oeil, soit dans ses parties externes, soit dans

les milieux optiques, et il ne nous parut jamais

que ranimai manifestât le moindre trouble de la vision (produit faible);

Ro Que le virus fixe décomposé par lu· radiations du radium se transforme en un excellent vaccin dont

Ullt’ goutte ou même une fraction de goutte injectée

da))s l’0153il détermine chez l’animal une immunité solide contre le virus de vltt’ qui tue les témoins en

vingt jours.

EH poursuivant ces recherches, le moment HntI, a

semblé venu d’étudier quelques questions scientifiques

et pratiques du plus grand intérêt, les unes portant

sur l’explication du mécanisme de l’action curative

déplorer par le radium vis-à-vis de la rage, les autres

partant sur le determination dans ce traitement des limites du temps d’application et de la dose employée,

aill,i que des éléments qui doivent nous guider dans

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