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Examen optique des verres de lunettes. Appareil de M. Tscherning

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242025

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242025

Submitted on 1 Jan 1919

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Examen optique des verres de lunettes. Appareil de M.

Tscherning

A. Guillet

To cite this version:

A. Guillet. Examen optique des verres de lunettes. Appareil de M. Tscherning. J. Phys. Theor.

Appl., 1919, 9 (1), pp.74-76. �10.1051/jphystap:01919009007400�. �jpa-00242025�

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EXAMEN OPTIQUE DES VERRES DE LUNETTES.

APPAREIL DE M. TSCHERNING ;

Par M. A. GUILLET.

Un abonné du Journal de Physiq2~ce demande comment il convient

de procéder pour déterminer avec quelque précision les caractéris- ~ tiques des verres de lunettes.

Je pourrais renvoyer mon correspondant aux traités classiques qui abondent en renseignements précieux sur le sujet, mais, ayant

eu l’occasion de suivre les travaux de M. Tscherning, il me semble plus opportun d’indiquer comment opère, le plus souvent, ce maître

de l’ophtalmologie.

Pour plus de clarté et de concision, je supposerai que l’on veuille

adapter à une telle fin un goniomètre de Babinet.

Il faudra pour cela :

1° Substituer à la fente du collimateur une lame de verre argentée

en partie, sur laquelle on aura tracé, au préalable, un micromètre comportant par exemple cinquante divisions occupant une longueur

totale de un centimètre;

2° Adjoindre au réticule habituel r de la lunette astronomique un

troisième fil parallèle à l’un des fils du réticule en croix et limitant

avec lui une longueur d ;

3° Disposer devant la lentille collimatrice L, un support destiné à

recevoir le verre à examiner X et devant l’objectif L2 de la lunette

un autre support curseur, solidaire de la lunette, pouvant recevoir

une lentille auxiliaire L3 dont on comprendra bientôt le rôle.

I.

-

Le collimateur et la lunette étant réglés pour l’infini, une image du micromètre apparaît dans le plan focal de L2 ; l’interposi-

tion du verre X fait disparaître cette image qui se forme alors dans le plan focal de X ; et il faut, pour porter de nouveau l’image du mi-

cromètre en r, placer la lentille I~3 de façon à faire coïncider son plan focal antérieur avec le plan focal postérieur de X.

Si n0 est la longueur du micromètre dont l’image s’insère entre

les deux fils parallèles du réticule, on a, en désignant par 12, fi, f~, fil à partir de la lunette, les distances focales des différents verres

successifs, centrés sur l’axe du collimateur, et par Ix l’image de n4

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01919009007400

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donnée par X,

d’où, en introduisant les convergences o -- 1 et posant d = dA,

puis résolvant par rapport à c~ , cx = îî. c2d’ czd

La convergence cx de X sera donc mesurée par le nombre n des divisions du micromètre dont l’image s’insère entre les deux fils du

.

réticule, si on réalise par construction la condition :

CI C3 = cz~~~~

et cela en prenant, par exemple, d’ = 24,75 c’est-à-dire

_

à = 4mm,95 ; C1 = 9,43; C2 = 3,8i ; c3 _ 10 dioptries.

Comme ~;x peut varier de - 20 à + 20 dioptries pour les verres de lunettes et atteindre ou dépasser 100 dioptries pour les oculaires et les objectifs de microscope, on utilisera selon les cas, comme lent tille L3 les numéros :

+ 2,5; +5, + 15, 20,

ou encore un objectif faible de microscope. Le coefficient par lequel

il faudra alors multiplier la lecture n’ s’obtiendra en mesurant la convergence d’un même verre à l’aide de L3, puis de L’3.

On sait comment à l’aide de pointés complémentaires au micros-

cope on déterminera les distances des plans focaux aux surfaces ex-

.

térieures des verres, et par suite, les éléments cardinaux du système

optique donné.

II.

-

Pour la mesure de la courbure des faces, il n’y a rien à changer à la méthode précédente : c’est en effet une mesure de con-

vergence catoptrique qu’il faut alors réaliser. On amènera donc la lunette d’observation à angle droit de sa première position, et l’on disposera entre Li et X une lame de verre à 45° sur l’axe du colli-

mateur ; alors l’image du micromètre, produite par réflexion sur Ia - face de X tournée vers le collimateur, sera ainsi projetée dans la

direction de la lunette et observée comme plus haut. En choisissant la lame assez épaisse on distinguera facilement celle des quatre images réfléchies sur laquelle doit porter la mesure.

Si la face active de la lentille n’est pas argentée, on éclairera le

micromètre avec un bec Auer.

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III.

-

Pour la mesure de l’indice en lumière monochromatique,

M. Tscherning emploie la méthode d’immersion (~ ). On sait que si

l’on regarde un objet à travers un système optique et que l’ow°

déplace ce système latéralement, l’objet paraît se déplacer en sens

contraire ou dans le même sens que le système selon que celui-ci est convergent ou divergent. On immergera donc la lentille dont on dé- sire l’indice dans une petite cuve à faces parallèles contenant un mélange de sulfure de carbone et de benzol d’indice 1,52 environ, et

l’on fera varier cet indice à l’aide de l’un ou de l’autre liquide, de façon que l’objet regardé à la lunette grossissante à travers la cuve

ne se déplace pas par rapport au réticule, lorsque celle-ci reçoit de petits inouvemerts latéraux de va-et-vient. On peut de cette manière décéler aisément le centième de dioptrie et obtenir à coup sûr, au moins avec les lentilles faibles, la quatrième décimale pour l’indice.

IV.

-

Ayant d’une part substitué au micromètre une lame ar-

gentée sur laquelle on a tracé une croix dont l’un des bras est hori-

zontal et l’autre vertical et monté, d’autre part, le verre à essayer à l’extrémité d’un tube muni d’un diaphragme de 5 millimètres de diamètre placé à 28 millimètres en arrière du verre, le tout porté

par un disque pouvant tourner autour d’un axe passant par le centre

_ du diaphragme on constatera, qu’après avoir mis au point pour la croix du collimateur, si l’on fait tourner le disque avec le collima-

teur d’un angle « on ne voit plus la croix, et que pour la faire réap- paraître, il faut déplacer le collimateur d’un angle 6 par rapport au disque, on voit alors la croix mais diffuse. En déplaçant la lentille 43

on constate que la position qui permet de voir nettement le bras ho- rizontal est distante de celle qui correspond à la netteté du bras ver-

tical ; le déplacement de L3 entre ces deux positions mesure le degré d’astigmatisme pour l’obliquité choisie et le rapport des angles a et ~ indique le degré d’orthoscopie. On construira ainsi sans peine les

deux courbes focales, par des mesures effectuées de 5° en 5°, a va-

riant par exemple entre et 28D.

(l ) Voir pour tout ce qui concerne les ressources de cette méthode, le mémoire

publié dans ce volume (Janvier 19~19), par M. Ch. FABRY.

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