• Aucun résultat trouvé

Procédé de traction des fils métalliques

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Procédé de traction des fils métalliques"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240999

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240999

Submitted on 1 Jan 1905

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Procédé de traction des fils métalliques

P. Fournel

To cite this version:

P. Fournel. Procédé de traction des fils métalliques. J. Phys. Theor. Appl., 1905, 4 (1), pp.26-29.

�10.1051/jphystap:01905004002601�. �jpa-00240999�

(2)

26

1ion de la couche de passage, est égal au travail inverse- de la dilu- tion pour la couche suivante et sera représenté par une expression

de la forme (A log x" Il en sera de même du travail équivalent des

...

x

l’orces qui mettent les molécules cristallines en liberté pendant

l’unité de temps et dont le nombre est proportionnel à la vitesse de dissolution (dx). On trouve donc Ia j ustification de la formule

dt

Remarque. - Cette relation n’est satisfaite que d’une manière

approchée, lorsqu’elle est soumise au contrôle de l’expérience. Elle

suppose que la formule : ~v ---. RT, s’applique même au cas limite

où la pression osmotique est nulle, et nous ignorons physiquement

la valeur de cette pression dans une dilution iufinie. Observons d’ailleurs que la formule de l~’ernst elle-même, pour la différence de

potentiel entre uu métal et la solution d’un de ses sels, ou entre une

solution saline et une autre moins concentrée, conduit à une valeur infinie pour une solution infiniment diluée. Or l’expérience ne donne jamais que des différences de potentiel finies. Nous obtenons donc

ici, pour les vitesses de dissolution, une formule qui ne se trouve en

défaut que dans le même cas limite où la formule de Nernst, fondée

~ur les mêmes considérations, est également en défaut.

PROCÉDÉ DE TRACTION DES FILS MÉTALLIQUES ;

Par M. P. FOURNEL.

L’étude qualitative des déformations produites par la traction sur les fils métalliques exige que les mesures soient faites dans des conditions expérimentales très nettement définies.

L’allure du phénomène varie en effet d’une façon notable avec les

circonstances dans lesquelles ce phénomène est observé. Ainsi les

allongements sont différents suivant que le passage d’une charge à

une autre se fait brusquement ou d’une façon continue. On sait

aussi que la durée d’application des charges est un facteur impor-

tant qu’il est nécessaire de connaitre exactement.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01905004002601

(3)

Le procédé de traction que j’utilise actuellement permet de pré-

ciser les conditions de l’expérience; il présente aussi l’avantage

d’éviter les oscillations qui rendent longues et pénibles les mesures

faites sur les fils tendus verticalement.

Ce procédé est une application simple des propriétés magnétiques

des bobines. Un morceau de fer doux (flg. i) cylindrique ou paralléli- pipédique de forme allongée est suspendu à la partie inférieure du fil vertical. Il plonge jusqu’au milieu de sa longueur à l’intérieur d’une bobine creuse d’un grand nombre de spires.

FIG. 1.

Lorsqu’on fait passer un courant électrique dans le fil de la bobine,

le cylindre de fer doux est

«

aspiré

»

et il exerce une traction sur

le fil.

On fait varier brusquement ou insensiblement la grandeur de cette

force en modifiant l’intensité du courant magnétisant à l’aide

d’un rhéostat discontinu ou continu.

La force attractive varie avec la longueur de fer qui pénètre

dans la bobine. Afin d’opérer dans des conditions toujours iden- tiques, on a tracé sur le morceau de fer un trait circulaire et perpen- diculaire à son axe. Dans chaque expérience, on règle la hauteur de

la bobine de façon que son plan supérieur passe par ce trait

lorsque le courant est établi. A cet effet celle-ci est placée sur un

(4)

28

plateau à hauteur variable. Il est nécessaire que la bobine soit solidement fixée à ce plateau pour qu’elle ne se soulève pas quand

la force attractive devient supérieure à son propre poids.

Il reste maintenant à mesurer la valeur de la traction ainsi i exercée sur le fil. Un moyen très simple consisterait à suspendre le cylindre à ce fil par l’intermédiaire d’un peson. On lirait direc- tement la valeur des charges sur la graduation de cet appareil.

Malheureusement, si l’on veut obtenir avec un peson des indica- tions exactes, il faut l’étalonner fi~équeninxent. D’ailleurs la sen-

sibilité de cet instrument est tout à fait insuffisante pour les faibles tractions.

La méthode suivante est beaucoup plus précise et d’un usage aussi commode. On étalonne d’abord la bobine, c’est-à-dire que pour une même longueur de fer plongeant dans la partie centrale

on détermine la force attractive correspondant à chaque valeur du

courant. A cet effet on suspend le cylindre de fer doux au plateau

d’une balance, et on établit l’équilibre en chargeant convenablement l’autre plateau. Puis, la bobine étant placée à la hauteur voulue,

on fait passer un courant d’intensité connue et l’on rectifie l’af- fleurement du trait de repère. On effectue alors une double pesée,

c’est-à-dire qu’après avoir équilibré la force attractive à l’aide d’une tare, on interrompt le courant magnétisant et on rétablit l’équilibre

en plaçant des poids marqués sur le plateau auquel est suspendu le cylindre de fer doux..

Cette opération est assez délicate, car lorsque le cylindre s’-écarte trop de sa position d’équilibre, la force attractive devient nota- blement plus forte on plus faible. On constate alors une sorte de

«

décrochage

»

analogue à celui qui se produit lorsqu’on effectue

une pesée avec une balance folle. Il est facile d’obvier à cet inconvénient en limitant les oscillations du fléau par deux arrêts.

On peut aussi procéder par approximations successives et obtenir la valeur de la force avec une erreur relative tout à fait négli- geable.

Lorsqu’on aura effectué cette mesure pour plusieurs valeurs du

courant, on tracera la courbe des forces attractives en fonction des intensités. On pourra alors, à l’aide de cette courbe (fig. ~l, connaître

à chaque instant la traction exercée sur le fil étudié en lisant l’inten- sité du courant sur un ampèremètre soigneusement étalonné. On

ajoutera évideinment à cette traction le poids du cylindre de fer.

(5)

Voici comme exemple les mesures faites avec une bobine circu- laire de 40 millimètres de diamètre et de 104 millimètres de hauteur, comprenant 3.400 spires d’une résistance totale de 37,8 ohms, avec

F 10. 2.

un cylindre de fer doux de ~10 millimètres de diamètre, pénétrant dans

la bobine sur une longueur de 60 millimètres :

Intensités (en ampères)... 0,06 0,095 0, 0 0,1 r 0, i 0,2i 0,24 0,28

4

: g : : : :

:

Forces attractives (en gr.).... 3 6;2 7,8 li’,8 i7 2,2 35’,7 6,

Intensités (en ampères)... 0,32 (,3 0,40 0,0 0,60 0,’0 0,80

...

:

Forces attractives en gr.) .... 56 8i lÔ6 5 2i5 286 333 La flg. 2 donne la courbe correspondante, les abscisses (ampères)

étant à une échelle double de celle des ordonnées (grammes).

TRAVAUX NÉERLANDAIS ;

.

II.-W. BAKHCIS ROOZEBOOM. 2013 Une représentation dans l’espace des domaines des phases et de leurs complexes dans des systèmes binaires où seules les composantes pures existent à l’état de phase solide.

-

A}’claves Néerlandaises,

2e série, t. VIII, p. 92.

Dans la figure’ en question, la plus grande dimension (horizontale)

représente la température ; la largeur donne la concentration

x

de3

Références

Documents relatifs

L’objectif n’est donc pas de caractériser ce type de défaut mais de le différencier du fonctionnement sain, ou d’un défaut du type réduction de spires ou court-circuit dans

À moins de s’en remettre à la pensée magique, force est d’admettre que la création de conditions de travail à la hauteur de la conjoncture est la voie privilégiée pour

La trajectoire est une ellipse dont l’un des foyers est le centre

Utilise le graphique ci-dessous pour répondre aux questions. a) Détermine le point milieu du

[r]

1 unité de longeur Sans règles ni compas, en utilisant uniquement l'unité de longueur, détermine la longueur de chacun des segments.. 1 unité de longeur Sans règles ni compas,

Outre ces deux séries de bobines, on a employé quatre bobines de même hauteur et de même longueur de fil, donnant exactement passage aux quatre barreaux IIL-o,37, III-o,73,

[r]