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HIV-11 - Kaposi's disease in HIV-infected patients: 56 cases [VIH-11 - Maladie de kaposi chez les patients infectés par le VIH: 56 cas]

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Academic year: 2021

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120 Posters / Médecine et maladies infectieuses 46 (2016) 117-127

entretiens semi-dirigés ont été réalisés au domicile des patients, enregistrés puis retranscrits, anonymisés et analysés par thèmes après codage.

Résultats 2 495 consultations ont été analysées. 12 patients sur 23 sélectionnés ont été inclus dans l’étude qualitative ; un entretien-pilote supplémentaire avait été réalisé au préalable. Tous étaient des homosexuels masculins, âgés de 20 à 60 ans.

Le délai médian de contamination par le VIH dans les suites de la consultation AES était de 3,3 ans (IQ = 0,9-4,9). La durée moyenne des entretiens était de 63 minutes. De nombreuses expériences rapportées concernant la PPE étaient péjoratives : accès complexe à la consultation (manque d’information sur le lieu, longue attente), contexte de stress (honte d’exposer sa vie sexuelle, peur de la contamination, crainte de l’hôpital), confrontation mal vécue avec le clinicien (jugement moral sur les pratiques sexuelles), mauvaise tolérance du traitement antirétroviral, messages préventifs dispensés peu appropriés.

Conclusion Cette étude met en évidence différents manquements du dispositif AES, chez des patients pourtant ciblés par la PPE. En particulier, les modes de sociabilité et les pratiques sexuelles des homosexuels masculins devraient être mieux connus des cliniciens pour optimiser ces consultations. Il s’agit d’une occa- sion privilégiée pour aborder avec des sujets séronégatifs, à haut risque de conta- mination par le VIH, des stratégies préventives adaptées, incluant désormais la prophylaxie préexposition (PrEP).

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VIH-10

Expérience du traitement post exposition au cours des accidents d’exposition sexuelle dans un CHU

L. Collias (1), J. Pavie (1), D. Batisse (1), M. Karmochkine (1), L. Weiss (1) (1) HEGP, Paris.

Introduction Le traitement post exposition (TPE) fait partie de l’arsenal de pré- vention de l’infection pour le VIH. Nous avons souhaité faire le bilan de notre expérience dans le service.

Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective et unicentrique avec une revue des dossiers des patients ayant consulté dans le service d’immunologie clinique de l’hôpital Européen Georges Pompidou pour un accident d’exposition sexuelle entre le 1er avril 2014 et 31 mars 2015. Nous avons recueilli les données démographiques, le type de risque, le bilan sérolo- gique initial et le suivi. Le TPE de première intention était TDF/FTC/ataza- navir boosté.

Résultats Durant cette période, 206 personnes ont consulté, l’âge médian était de 31 ans [17 ; 64], 163 étaient de sexe masculin, 41 de sexe féminin et 2 transgenres ; 179 (86,9 %) avaient eu une prise en charge initiale aux urgences. Cent deux hommes (49.5 %) ont eu des rapports sexuels (RS) avec des hommes, 55 (54 %) RS anaux réceptifs (AR), 30 (29 %) anaux insertifs (AI), 14 (14 %) oraux réceptifs (OR), 2 (2 %) oraux insertifs (OI) et 1 non renseigné. 104 personnes (dont 41 femmes) ont eu des RS hétérosexuels, 2 (2 %) AR, 2 (2 %) AI, 94 (90 %) rapports vaginaux (RV), 2 (2 %) OR, 1 OI (1 %), 1 sans RS et 2 non renseignés. Pour 93 personnes (45,1 %) le RS n’était pas protégé, dont 40 RS anaux (8 AI et 32 AR), 16 OR, 2 OI, et 35 RV. La sérologie pour le VIH du partenaire était connue dans 16 cas (7,7 %) avant la consultation dont 12 (5,8 %) positives. 1 partenaire avait une hépatite C VHC) connue. Au bilan initial, 1 patient avait une sérologie VIH positive, 2 une hépatite B (VHB) chronique, 61 étaient non protégés contre l’VHB, aucune VHC et aucune syphilis active. Le délai de consultation après le RS à risque dans un service pouvant délivrer un TPE est de 17 heures en médiane [1 ; 72]. 37 % des personnes ont consulté dans les 12 heures. Pour 11 per- sonnes, la sérologie VIH du partenaire a pu être effectuée après la première consultation. Elle était négative dans tous les cas. Le TPE a été prescrit chez 194 patients (94 %), 16 ont pu interrompre précocement le traitement ARV.

Parmi les 178 personnes traitées, 119 (66.8 %) ont pris le traitement durant les 4 semaines prévues et ont été revues à 2 mois dans le service. 59 ont été per- dues de vue après la première consultation. Aucune séroconversion pour le VIH, l’VHB ou l’VHC n’est survenue ni aucun cas de syphilis.

Conclusion Cette étude retrouve parmi les personnes ayant consulté, une forte proportion de rapport non protégés (45.1 %) y compris au cours des RS anaux et de sérologie du partenaire inconnue (86.9 %). La majorité des per- sonnes exposées consultent au-delà de 12 h A l’avenir, ces consultations devront permettre d’identifier les personnes qui pourraient bénéficier d’autres mesures de prévention telles que la prophylaxie pré exposition.

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VIH-11

Maladie de kaposi chez les patients infectés par le VIH : 56 cas M. Es sebbani (1), I. Dollo (1), H. Lamdini (1), R. Bensghir (1), A. Oulad lahsen (1), M. El fane (1), M. Sodqi (1), L. Marih (1), A. Chakib (1), K. Marhoum el filali (1)

(1) CHU IBN ROCHD, CASABLANCA, MAROC.

Introduction La maladie de kaposi est l’une des néoplasies les plus fré- quentes et classante stade SIDA au cours de l’infection à VIH.

Les objectifs de l’étude étaient de rapporter la prévalence de la maladie de kaposi chez les patients vivants avec le VIH, et décrire les aspects cli- niques, paracliniques et évolutifs de la maladie.

Matériels et méthodes Étude rétrospective menée dans le service, ayant inculs les PvVIH suivis, de janvier 2005 à décembre 2014.

Les données ont été recueillies du dossier informatisé (application NADIS r) et du dossier papier.

Résultats Cinquante six patients ont été inclus soit une prévalence de 1,7 %. l’âge moyen était de 38 ans (23- 65 ans), le sex-ratio H/F était de 1,24, et l’homosexualité ne représentait que 7,1 %.

La maladie de kaposi était inaugurale de l’infection à VIH chez 42 patients soit 75 % et survenue au cours du syndrome de restauration immunitaire systémique dans 25 % des cas. La moyenne des CD4 était de 179 cellules/mm3 [5 à 960]. La localisation de la maladie était cutanée dans 52 % des cas, viscérale dans 30 % des cas, cutanéomuqueuse dans 18 % des cas.

Le diagnostic était confirmé par la biopsie cutanée dans 61 % des cas.

Les infections opportunistes associées étaient représentées principale- ment par la tuberculose (32 %) et la candidose oesophagienne (41 %).

La chimiothérapie systémique était prescrite chez 88 % des patients.

L’évolution était favorable dans 70 % des cas et 27 % des patients ayant un kaposi viscérale sont décédés.

Conclusion La maladie de kaposi reste parmi l’une des circonstances de découverte de l’infection à VIH les plus fréquentes, dont le pronostic dépend de la localisation et de la prise en charge précoce des patients.

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VIH-12

Encéphalomyélite à Toxoplasma gondii au cours du VIH : une forme oubliée

A. Henn (1), M. Oranger (1), G. Melica (1), N. Ait-Ammar (1), F. Botterel (1), S. Gallien (1), JD. Lelièvre (1)

(1) CHU de Créteil.

Introduction La lésion typique de toxoplasmose cérébrale est celle d’abcès. Dans la littérature, quelques cas d’encéphalite toxoplasmique ont été rapportés de diagnostic anatomopathologique post-mortem. Le but de ce travail est de rapporter des cas récents d’encéphalites à Toxoplasma gondii sans abcès intracérébraux.

Matériels et méthodes Nous décrivons 2 cas de neurotoxoplasmose en 2015 chez des patients infectés par le VIH, sans abcès intracérébraux. Elle est diagnostiquée par la présence de lésions d’encéphalomyélite à l’IRM, d’une PCR T. gondii positive dans le LCR, l’absence d’autre étiologie et la réponse au traitement antitoxoplasmique.

Résultats Cas n° 1 : une patiente de 58 ans infectée par le VIH en rupture de traitement depuis 2 ans est hospitalisée pour un état de mal épi- leptique fébrile. Les CD4 sont à 35/mm3 et la charge virale VIH à 6,47log.

L’IRM cérébrale retrouve une leucopathie péri-ventriculaire en hypersi- gnal T2 et hyposignal T1 prenant le contraste. La ponction lombaire retrouve 1 élément, une hyperprotéinorachie à 2 g/L, une normoglyco- rachie. Les examens bactériologique, mycobactériologique, mycologique, l’antigène cryptocoque et les PCR virales (HSV, CMV, EBV et JCV) sont négatifs. La PCR T. gondii est positive dans le sang et le LCR avec des CT de 37 et 39. La sérologie toxoplasmique est en faveur d’une réactiva- tion. Un traitement par sulfadiazine et pyriméthamine est introduit. Une trithérapie antirétrovirale est reprise à J15. La récupération clinico-radio- logique est totale à un mois.

Cas n° 2 : un patient de 43 ans est hospitalisé pour découverte de VIH dans un contexte d’altération de l’état général fébrile, d’herpès génital récidivant et de difficultés à la marche. Les CD4 sont à 4/mm3 et la charge virale VIH à 6,4log. L’IRM retrouve un hypersignal médullaire C4-C5

Références

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