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Exposition Hodler.

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Academic year: 2021

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(1)

it t -rrip rr

IiA TRIBCnVE B E «E IG È V E » U 5 F É V R IE R

M a j o r D a v e l . — On mande de Berne à la Revue :

« Un drame inédit ayant pour sujet le « Major Davel » a été joué avant-hier soir au Casino de Berne, devant tous les reje­ tons de l’ancienne noblesse. Davel y est forl. maltraité. On l ’y représente comme un visionnaire, un fou et un traître. Au contraire, Berne montre sa grandeur et sa magnanimité.

« A côté des défauts scéniques très sen­ sibles, la pièce ne manifeste aucun res­ pect de l’histoire. L’auteur, M. Rodolphe de Tavel, ne paraît avoir cherché autre chose que da défendre les idées qui ré­ gnent encore dans son monde. Ou il a été vrai, c’est dans son tableau de la justice des nobles de la rue de Bourg, qui doi­ vent porter le poids de la condamnation de Davel.

« Ce drame fera les délices d’une cer­ taine caste, mais il choquera vivement tes sentiments des Vaudoi3. C'est une. ven­ geance anodine des petits-fils de Leurs Excellences. »

Le N ouvelliste V aitdois, qui est mainte­ nant aux mains d’un groupe libéral vau- dois détaché du conservatisme borne, pu­ blie une dépêche semblable, tandis que la Gazette de L au san n e, qui représente le vieil esprit réactionnaire vaudois, se pâme sur les mérites de la pièce de M. de Tavel et déclare que l ’auteur a rendu justice (?) au martyr du Pays de Vaud. On voit quo l’organe de la société n’est guère d’accord avec ses confrères.

É T R A N G E R

. F R A N C E

IL e v e n t r e d e P a r i s . — Les modifications das droits de douane re­ latifs au mouton vont apporter mo­ mentanément une grande parturbation dans !a boucherie parisienne.

Parisccnsom in^en moy t a n 0,38.000 moutons par semaine,soit lS,000.mou- tons français abattus dans les’abat- toirs da la Villette, d aV illeju if et de Grenelle, mais surtout à la Villette, et 20,000 moutons morts apportés d’Au­ triche et d’Allemagne dans des wagons réfrigérants. La plupart de ces mou­ tons morts sont vendus aux Halles, et, en 1S92, il a été vendu 813,782 « car­ casses » pesant 16 m illions de kilo­ grammes.

Ces moutons entraient jusqu’à pré­ sent en acquittant un droit ds douane de 3 fr. par 400 k il., ce qui représente une taxe de 00 centimes par mouton, la mouton abattu pesant en moyenne 20 kil., alors que vivant il pèse 40 ki­ los. Aujourd’hui le droit est de 32 fr. les 100 kilos, soit f?. 6.40 par mouton. L’écart, on la voit, est de fr. 5.80 par téta, soit de 29 centimes par kil.

Ce droit est à peu près ^équivalant du mouton vivant, taxé autrefois 5 fr. par têts, et qui est frappé aujourd’hui a raison de ir. 15.50 les 100 kilogram­ mes, soit ir. 6.20 par mouton.

Si l’on tient compte des profils que donne ce que l ’on appelle le cinquiè me quartier (peau et abatis), on voit qu’il y aurait, en principe, avantage à expédier sur Paris des moutons vi­ vants, bien que l’expéditeur ne puisse maître que 60 à 70 moutons vivants nar w "goa, alors qu’il peut placer de 250 à 300 « carcasses ».

Eu tait, les introductions de mou­ tons merîs aux Halles sor-t en dimi­ nution. Il y avait ou 34,136 carcasses de moutons étrangères vendues dans l’avant dernière senaaiue: il n’y en a eu que 20,412 dans la dernière. La lun­ di 18 janvier on avait vendu 3,318 car­ casses, le lundi suivant il y en avait eu 3,150, et le 1er février ii n’en a été introduit que 2,610.

U ia e a n o d e d a i a g e r e u s e . — Nous avons déjà signalé le danger que présenta pour les dégantes la mode qu’elles ont récemment adoptés da porter ostensiblement pendu à leurs manchons montre et porte-monnaia. Pour avoir voulu offrir à leur coquet­ terie cette petite satisfaction, plusieurs personnes ont été victimes des tenta­ tives d’audacieux voleurs.

Lundi encore, avenue de FOpéra, à Paris, une jeune fille, Mlle Louise D ,.., s’est vu enlever son porte-monnaie et sa montre. Elle regagnait son domicile vers sept heures, quand un individu se précipita sur élis st la dévalisa.

Les nombreux promeneurs qui se trouvaient dans l’avsnue de l’Opéra, très fréquentée à cette heure, se mi­ rent à la poursuite du filou, qu’ils fi­ nirent par rejoindre place du Théâtre- Français. Il fut conduit au commissa­ riat cîe police de la rua des Bons-En- fants,où le porte-monnaie et la montre lurent rendus à Mlle D...

Interrogé, l’individu a refusé de faire connaître son nom, mais il a avoué avoir subi déjà une condamna­ tion à six ans de réclusion.

M. Porée, commissaire de police, l’a fait écrouer au Dépôt.

G R & ÎŒ D E -S a a E Œ T A G M E lU n e K io u îs e S S i c I i e l a n g l a i ­ s e . — L’Angleterre socialiste a sa Louise Michel. Une Mme Florence Sykes s’est signalée dimanche der­ nier à Cholsea par un speech carré­ ment révolutionnaire. Hait cents per­ sonnes étaient aassemblées autour d’elle et S’écoutaient, lorsque las po-

Iïccvicu crurent devoir intervenir. Leur chof voulut emmener l’orateur Fauületou de la Tribune de Genfot

I L E S

MILLIONS

DE 136

MONSIEUR JORÀMIE

FA3 c i m ü&e: M G i S B O ü a s

— Mou eau de Ceylan est une do mes pius précieuses compositions; si elle était connue, je n’en fabriquerais pas assez. Mais vous comprenez, on ne fait pas de la publicité pour ces nÏÏuW ei Pr0tillit8 coüîme pour des p.lulen suisses, par exemple. Les poi­ sons da quoique nature qu’ils aoien n ont pas une vente courante daus les

en jupons. Mal lui en prit. La dama se défendit en désespérée, pendant qu’une grêle de pierres et do projecti­ les de toute naiure pleuvait sur les agents. On se rendit maître cependant de la rebelle malgré ses coups de ta­ lon et de griffe. La foule suivit ceux qui l'entraînaient, et la prisonnière sa retournant cria à pleins poumons : «Trois vivats pour la révolution ! »

Mme Sykes, qui est une jeune et jolie personne d’une élégance accom­ plie, a gravi ces jours-ci le calvaire du tribunal de police. Lo juge ne la trouvant pas si terrible qu’elle vou­ lait bien en avoir l’air, a ordonné sa mise en liberté sous caution, en at­ tendant sa nouvelle comparution de­ vant le tribunal.

E T A T S - U N I S

l e s c h a p e a u x d e c e s d a ­ m e s a u t h é â t r e . — Un intéres­ sant et amusant procès aura lieu pro­ chainement à Minneapolis (Minne­ sota).

On annonce en effet qu’un commis- voyageur vient d’intenter une acÜGn en dommages intérêts, à propos de deux chapeaux de dames, à M. Con- klin, directeur du Grand Opéra Hou- se. Il paraît qu’à la représentation de samedi soir, le commis voyageur avait devant lui deux spectatrices dont les énormes chapeaux lui cachaient ab­ solument la vue de la scène. L ’huis­ sier a refusé de donner une autre place au commis voyageur, et lorsque celui-ci, désespéré oe ne pouvoir rien voir, s’est retiré, M. Conklin n’a pas voulu lui restituer le prix de sa place. De là le procès qui promet d’égayer les habitant de Minneapolis.

C esi un brahme indien .d’une scien­ ce profonde, qui a, la premier, décou­ vert la propriété des matières qu’on emploie pour composer l’eau de Cev-

lan. .

L’action de es liquide est d’une grande puissance. Sur la personne à

C H R O M E LOCALE

L i b e r t é m u s i c a l e ; — Le Con­ seil fédéral ayant refusé de renouveler la convention pour la protection de la propriété littéraire ou plutôt musica­ le, nos sociétés de chant peuvent main­ tenant reprendra leur pleine liberté d’action, que 1s convention avait ridi­ culement sacrifiée. Espérons qu’elle ne sera pas renouvelée au moins sur ses bases grotesques.

C o l l è g e . —Nous apprenons qu’une réunion importante de pères da famille a eu lieu mercredi soir au Casino de St-Pierre, pour s’occuper de notre éta­ blissement d’instruction secondaire. Après une discussion très animée et très intéressante, au sujet d’un rap­ port. qui traitait des questions de dis­ cipline, da morale, de programmes, ds méthode, où des réformas parais­ sent nécessaires, il a été nommé une commission ds quinze membres chsr- gée d’étudiar la question et da présen­ ter un rapport à une nouvelle assem­ blée générale. Nous espérons que de cette discussion soulevée par les pre­ miers intéressés sortira una veritable amélioration dont bénéficieront pa- renis et élèves.

S é a s a c e s p o u r o u v r i e r s . — Brasserie T re ib e r.— Non pas in té ­ ressante, mais empoignants, a été la troisième da ces quatre séances, celle de mercredi soir ). L’assistance, mas­ culine, était fermée de 250 à 300 personnes, en grande majorité de la classe ouvrière. Biea qu’il y eût nom­ bre de nouveaux visages, la piupart avaient déjà paru à l’une ou l’autre séances précédantes, de sorte que la courant s’établit aussitôt entre ora­ teurs et auditeurs, ce qui permit aux premiers d’entrer dè3 le début dans le vif du sujet, « l’homme frère de l’homme » et surtout Christ, frère de l’homme, st inoculant dans les siens la vraie fraternité.

M, Ad. deMeuron,ingénieur,qui p ré­ sidait, annonça d’abord M. F. Tho­ mas. Le jeune ec sympathique pas­ teur n’apportait pas un sermon, mais plutôt une vague d’amourbienfaisant, amour reconnaissant pour Christ, amour compatissant pour l’humaaité souffrante.

En quelqn es paroles vibrantes de sym • pathie pour ess classes ouvrières dont îl a appris à connaître les souffrances à Berlin, à Londres, à Edimbourg, à Glascow, dans les districts miniers et jusque dans une mine de Belgique, dans les grandes villes d’Itedia et ail­ leurs, M. Thomas a montré par des faits que la haina que Iss socialistes ont vouée à Christ provient de ce gronsisr malentendu qui consista à juger l’Evangile par ses infidèles re­ présentants. Christ a ôté la père du vrai socialisme, lui, la charpentier, qui a gagné son pain et celui des siens à la sueur de son visage ; qui a ensuite dépensé sa vie à faire du bien à tous ceux qui souffraient et qui, jusque sur Ja croix dont on l’a récom­ pensé, a oublié ses souffrancs atroces pour consoler et relever un brigand. Il a été 1a père du vrai Eocialisma par la germe d’amour qu’il a déposé daus 1s ponde, gorme contenu dans sa vie vida de tout égoïsme, dans scs ensei­ gnements (n’a-t-il pas fondé la démo-qui l’on en fait prendre seulement deux gouttes chaque jour mêlées à du vin, de l’eau naturelle ou toute autre boisson, on peut observer successive­ ment les phénomènes les plus singu­ liers.

Le sujet ne perd point ses forces physiques ; toutefois, il a des instants oe lassitude, de Irislesse auxquels succède la gaieté causée par une sorte da surexcitation nerveuse.

Pau à peu la cerveau s’affaiblit, la ponsée n’existe pour ainsi dire plus,et bientôt la volonté la plus ;oDiniâtre est anéantie.

Alors, la personne se laisse diriger et conduire comme un enfant ; on la domine complètement, elle fait tout ce qu on veut, on lui fait voir blanc ce qui est rouge. C’est la soumission absolue à la volonté des autres. Tout change, le caractère, Iss idées, les sentiments. C’est la période da l’hébé­ tement après iequü! vient, dans un temps plus ou moins long la perte do la raisou.

Rabiot frissonna et devint très pâle.

— Mais c’est uu poison, votre eau de Ceylan ! s’écria-t il.

Non, puisqu’elle ne tus point. — Mais la folie !

Il est vrai que c ’est un autre genre de mort.

cratie, en apprenant aux hommes à dire : « Notre Père qui es aux cieux» c’est-à-dire à se considérer tous com­ me frères ?) et dans sa mort, sacrifice offert en faveur de l ’humanité, triom­ phe de l’amour sur l’égoïsme, désor­ mais vaincu.

Si l ’humanité n’a pas été transfor­ mée par cette inoculation de l’amour, la fauta en est, non pas au Christ, mais aux chrétiens. Mais m aigréleuis lenteurs, que da progrès ont été ac­ complis : abolition "graduelle de i’es- clavage, qui n ’existe plus que chez les peuples qui n’ont pas encore adopté le christianism e; relèvement de la condition da la femme, devenue l’égale de l ’homme. Il faudra aller jusqu’au bout et abolir la prostitu­ tion : a Oui, elles tomberont ces mai­ sons où l ’on avilit la fille du peuple » s’est écrié l ’orateur, et l’assistance n’a pu r«tonir ses applaudissements. Les hôpitaux, léproseries, et autres asiles de la souffrance sont tous des fruits du christianism e; ies païens n’ont des hôpitaux que pour les chiens ou d’autres animaux. Et l'on comprend cette parole de Maxime DuCamp : « Partout où j ’ai vu le soulagement de quelques misères, j ’ai trouvé des ch rétien s.» E t la participation aux bénéfices, et le repos du dimanche, et tant d’autres adoucissements ou améliorations. Et que sera-ce quand le levain aura fait lever toute la pùto? Mais il faut l'union de tous sous la bannière de l’amour inspiré par 1a Christ. (Longs applaudissements).

M. M arguer al, menuisier, caissier d’une association coopérative d’ou­ vriers à Lausanne, raconte en peu da mots s8s“efforts pour atteindre l ’aisan­ ce et le bonheur dans différentes so­ ciétés, telles que le Grutli et d’autres. Mais il a trouvé l’uns et l’autre : d’une part, par la moyen de cette associa­ tion coopérative, dans laquelle la so­ briété fait règle (lui-mème est « absti­ nent »), d’autre part en acceptant Christ pour sou maître et eon sauveur. L’association qu’il a fondée avec quel­ ques amis et qui ne eompte encore c?ue 7 membres, a fait en 1891 pour 33.000 francs de travail.

Al. Tricot, ex-rédacteur de la Lutte, de Lyon, ancien agitateur anarchiste, a été ensuite invité à reprendra le fil de son récit de lundi. Il faudrait pouvoir reproduire, non pas seule ment son discours, émaillé d8 mois heureux et frappants, mais sa per­ sonne, ses gestes, cette éloquence po­ pulaire et puissante, qui sa moqua de l’éloquence de la rhétorique, et qui, comme un torrant, entraîne irrésisti­ blement l’auditeur. Faisant allusion au discours de M. Thomas, oui, s’est- il écrié, nous devons être fiers, nous autres ouvriers (il a été ouvrier mé­ canicien) d’avoir à notre tête 1e char­ pentier do Nazareth, le vainqueur de l’égoïsme, ce sentiment hideux, in­ fect, qui sacrifie l’humanité à ses p is sioas; la premier et le plus grand das socialistes ! Les preuve ;? je les trouve dans. l’Evangile, — qu’on méprise parce qu’on ns ne l ’a pas lu. — « Et il a montré dans la primitive église le socialisme,non pas en théorie,mais en pratiqua, et rappelé encore quelques paroles signifientives, telles que celles- ci, de St-P aul: « Que votre abondance supplée à leur indigènes et qu’il y ait l ’égalité. » (2 Corinth. 8 : 14, 15).

a Tu es richa ! Dieu ne t ’a pas don­ né tes richesses pour que tu sois uu tyran et un exploiteur, mais un dépo­ sitaire et un bienfaiteur.»

« Les membres du corps qui parais­ sent ies plus faibles sont les plus né­

cessaires. » (1 Corinth. 12; 22).

Sans nos bras, comment Messieurs les savants, îeriaz-vous vo3 livres ? et vos livres ne vous nourriraient pas ! Il faut donc des inégalités pour la bonne harmonie.

Je n’ai pas toujours su cela ».

Et l’orateur, fréquemment inter­ rompu par dss applaudissement?, sou­ vent aussi par les murmures désap­ probateurs de qualques-un3, qu’il sup­ portait d’ailleurs ave; bonna humour et, en homme habitué à rencontrer l’opposition, ou plutôt en vrai vaillant Iutiaur qui aima lo combat, a repris la cours de ses souvenirs personnels, impossible à reproduire en quelques lignes ; se3 pérégrinations en famille, avec une petite voiture qu’il traînait, lui-rnêmt, allant de village en village vendre du fil et des crayons et semer les doctrines anarchistes ; la rencon­ tre que fit sa femme, dans un village du Gard,, d’une vraie croyante qui, par son christianism e agissant et

compatissant au tm t qu’intelligent, fut l’instrument choisi de Dieu pour révolutionner le révolutionnaire et faire da lui un chrétien convaincu après doux années de vicissitudes di­ verses dans lesquelles il apprit à mieux connaître l’égoïsme des préten­ dus réformateurs de la société, et l ’égoïsma de son propre cœur; son sé­ jour à Cette en particulier, dans le cours da ces deux années, où on vou­ lait la proposer comme député au suf­ frage universel, cette colossale

mysli-— Et cetta folie est incurable ! — Incurable, répondit froidement Loriol.

Rabiot passa ses mains sur son front moite de sueur.

— Non, m urmura-t-il, comme ré­ pondant à uaa tia ses pensées, non, je n’ose pas...

— Me suis-je trompé, mon cher monsieur ? N’ast-ce nas cela que vous voulez?

— Ce serait cela, s'il n’y avait pas au bout la folie.

Lor.ol eut un sourire singulier. — Alors, répliqua-t-il, vous ne te­ nez point à ce que la personne de­ vienne folle?

— V ous 1b voyez b io n .

ec cas, ori ne permettra point a l eau da Ceylan de produire son ef­ fet.

— Cela est possible ?

— Sans doute. Comme tout mal a sou remède, chaque poison a son an­ tidote.

— Vous venez de me dire que la

folio CciusûB p&r Ctitto liq u e u r élciit i n ­ c u r a b l e ? ...

— Oui, quand il y a aliénation complété des facultés mentales. Mais j’ai dit aussi qu’il était possible, en s'y prenant à temps, d’arrêter Us ef­ fets terribles de l ’eau de Ceylan. Pour cela, il üe faut pas attendre que b s

fication (en Francs, du moins) ; sas tournées comme appui du candidat, véritable « carpe », ' incapable do lire même un discours de six lignes ; la rencontra qu’il lit d’un vrai chrétien, en la personne d’un paeteur qui sut rendre le bien pour le mal, et sans ostentation fournir 200 fr. à la fille d’une personne qui ne l’avait récom­ pensé d’un premier service qu’en i’in- sultant. La victoire du bien, da la vé­ rité, fut lente à venir, mais elle fut complète. Quand lo malheureux vit qu’ii avait perdu sa via, il aurait vou­ lu sa suicider ; la panaéo ds sa femme et de ses enfants lo retint seule. Il cherchait. Dieu par la raison, et ne lo trouvait p is. A ce Dieu qu'il avait of­ fensé, il sentit qu’ü devait apporter son cœur humilié et. repentant, et alors, brisé, il trouva Dieu, quand à genoux il s’écria : Je t’aime et ja me repens ! »

Pour 3a première fois, hier soir, oa profita de l’offre qui était laite de ré pondre aux orateurs.

M. d'Almena lut quelques fragments anarchistes et affirma qu’il n’y avait pas de chrétiens.

* M. de Meuron, répondant à certains allégués de M. d’Almena. convint que l’égoïsme n’était pas l’unique cause des souffrances de la classe ouvrière, et ajouta que le christianisme est une expérience parsonnalla à tenter, et non une théorie à démontrer.

A dix heures, après quelques mots encore d’un ouvrier, et une réponse brève da M. Tricot, la séance était

levés. C. R .

S o c i é t é d e G é o g r a p h i e . Encore plusieurs nouveaux mambrss reçus par cetta société dans sa séance du 22 janvier.

D’ailleurs, grande affluence pour entendre le nouveau directeur de ne trs musée d’histoire naturelle, M. Mau- rica Bedot, parler de son voyage d’é­ tudes dans l’Arch.ipol Indien : à Java, Sumatra, BornébytîSébès, Florès, Ti­ mor.

Quand on revient d’un voyage de ce genre et qu’on veut en parler, on 3e trouve embarrassé da tout ce qu’on a à dire et à montrer. On ne sait trop par où commencer.

L’ordre le plus naturel, c’est l’ordre chronologique du voyage ; mais plu­ sieurs heures ce suffiraient pas pour dira la dixième partie de3 choses in téressante3 qui sa pressent dans la mémoire lorsqu’on parla successive ment da chacun des endroits où l ’on a été.

C’est pourtant cet ordre que M. De- dot a dû adopter. Mais il n ’a pu corn muniquer que fort peu de ses obser­ vations et a dû laisser pour une autre fois bien des parties de son voyage.

À Batavia il faut, dans les trois jours, se procurer un parmis de sé­ jour et, pour cela, prouver qu’on a las moyens da vivre d’une maniera très ia.rge, etc., etc. — Bref, ne voyage pas qui veut, à Java.

D’ailleurs, on se dépêche de fuir la chaleur torride de Batavia. On sc rend à Buitenzorg.

MM. Bedot et Pictet prirent bientôt passage sur un vapaur qui devait loa ger la côte de Java et passer à Céléliès, etc.

A Sarnàrang, b:s voyageurs purent faire en ehamin da far une pointe ju s ­ qu’au fabuleux tara pis de Bôrôbou- dour, couvert de milliers de statues.

Après une relâche à Sœrabàya, ils visitèrent l’île da Bali, d’où ils ont rapporté des photographias de tout un groupe de tomples hindous, l’une des grandes curiosités historiques de l’Archipal malais.

A Lombok, il fallut rester dans le port ; les environs étaient décidément trop peu sûrs pour cause d’insurrec- tioo chronique,

A Macassar, dans l’île de Célébôs, les deux Genevois furent fort bien reçus par la sultan de Goa, qu’ils avaient rencontré par hasard sur la route et qu’ils avaiest traité moins respectueusement que ce n’est l’habi­ tude là bas, le prenant pour le pre­ mier venu.

Quand ce grand personnage vient fd re visite, avsc toute sa suite, au gouverneur hollandais do Macassar, c’est uns rude éprouva pour 1s mobi­ lier et surtout pour l'argenterie de ce dernier — il faut bien" qus chacun rapporte à sa ou ses fersmes respecti­ ves un petit souvenir de la visite.

Avant d’aller à Timor, M. Bedot eu la bonne chance de visiter en passant Florès où il fallait débarquer des trou­ pes. L’île était en révolta, n’ayant pas voulu accueillir des ingénieurs char­ gés d’y trouver des mines d’étain.

Après Tirûor, Banda, où ces mes­ sieurs firent un séjour de trois mois pour des études zoologiques. M. Bodot en parlera plus tard.

Ensuite, séjour et excursions vers Ménndo, au nord de Célèbès.

C’est près da là, au bord du joli lac Tond?,no, qu’un souvenir inattendu de la patrie s’est rencontré : du schab- zieger !

Le retour à Batavia sa fit en lou-premiers signas de la perte ce la rai- ton se soient manifestés. Donc, dès que la personne est entréa dans la phase de l’hébétement, il faut s’em­ presser da réagir.

— Comment ?

— En lui faisant absorbai’ uns au­ tre composition — un antidote, — qui détruit complètement lesperiuba - tiens cérébrales causées par l’eau de Ceylan.

— Vous avez aussi ce liquide ? — Non, mais je connais les matiè­ res donc il faut l’extraire, et quand le moment sera venu, ja Je tiendrai à votre disposition. Toutefois, je dois vous prévenir, dès maintenant, qu’il faut administrer ce remède avec imo grande circonspection, en ' ayant égard au tempérament et aux forces corporelles de la personne. La dose ayant quelques gouttes de moins que la quantité voulue serait absolument sans effet ; quelques gouttes de trop, ce serait la mort, la mort fou­ droyante.

— Oh ! fit Rabiot, pensant aux con­ séquences d’une pareille mort ; et un médecin pourrait dire comment la personne est morte ?

Loriol secoua la tête et répondit : — .lo lia crois pas qu’il y ait en France uu seul médecin qui puissa

géant les côtes orientales de Célébôs, avec plusieurs arrêts de divers côtés et une nouvelles escale à Macassar.

Après un nouveau passage à Singa­ pour, M. Bedot s'embarqua pour Bor­ néo.

La ville de Koutching, capitale du radja Brook, et en général le pays de ce radja anglais, ont laissé à ces mes- ieurs leâ meilleurs souvenirs ; bon accueil, serviabilité et intérêt scienti­ fique, rien ne leur a manqué.

Toutefois les sentiers des Dayaka dans la forêt marécageuse ne sont pas précisément commodes. Pour les fai­ re, on abat da gros arbres les uns à la suite des autres. Mais ces géants sont si bien emmaillotés de plantes grim­ pantes, surtout da rotin épineux qui restent accrochés à leurs voisins ; lors­ qu’on suit un da ces troncs, on monta sans s’en apercevoir et quand on songe à passer au suivant, on se trouve quelquefois à una hauteur vertigi­ neuse, d’où l’on ne sait comment des­ cendre.

La séjour à Sumatra devra aussi faire lu sujet d’une communication subséquente.

— M. Badot a rapporté de son expé­ dition une collection innombrable de belles photographies et un grand nombre d’objets curieux, armes, ins­ truments do musique, articles da vê­ tements, etc., etc.

Tout cela a contribué à rendre sa communication encore plus intéres­ sante.

ÏS a iiq u e ti. m a t i n a l . — Comme nous l ’avons annoncé le b în q u eïd e la Société des Garçons da cafe a. eu lieu mercredi soir ou plutôt jeudi mstin. Les nécessités du servies de cette caté­ gorie intéressante de travailleurs les forçant à commencer leurs agapc-s à une heure où d’habitude ces sortss de réunions commencent,., à prendre fin.

Or donc jeudi, à une heure du ma­ tin, iina quarantaine de membres étaient réunis au restaurant Vollerin, à Rive. Le menu était excellent et le service « oa première ! » Tout le mon­ da s’aidait. Quarante personnes ser­ vies par quarante garçons da café!

Après le champagne, discours. Les gerçons, d’habitude si bavards avec las clients ne sont pas proiixan enira eux. Mercredi soir, ou plutôt jeudi matin, celte brièveté était né­ cessaire, car lorsqu’on lutte contre le sommeil les discours ne sont habituel­ lement pas des excitants pour résis ter.

M. Dumas, le sympathique prési dent do la Société, await compris cette pensée car en peu de mois il a dit de très bonnes choses. Constatant las grands services que rend la Société, Kl*Dumas espère qus cet-.a dernière, déjà nombreuse, recevra toujours plus d’adhérents dans son sein. D’après 1 convention avec les palrons, la Société est responsable du personnel engagé, aussi le souri constant du comité sera da répondre loyalement à cette clause. L’heure du piétinement est passée, la voie que nous devons suivre est toute tracée, nous n’avons qu’à nous main­ tenir unis et être digoes et fermes dans nos attributions. M. Dumas boit à l’union toujours plus intime des garçons ds café.

M. Vollsrin en appuyant les excel lentes paroles que M. Dumas a pro­ noncées, dit qu’il est heureux decôns tater la benne marche de cette petite société, contre laquelle on a tant crié et porte son toast à l’union des sociétaires. Inutile de dira que toute? ces paroles ont été vigoureusement applaudies.

Ensuite commence la partie musi­ cale et littéraire sous la direction de M. Ami Genoux, le dévoaé secrétaire, nommé à eat effet major de table. Il était ù ce moment quatre heures du matin, et aucun endormi! Si fait, on pouvait remarquer un malheureux reporter qui luttait désespérément contre ie sommeil et qui finit par par­ tir ne voulant, pas faire tache au mi­ lieu de ce débordement de joie et de gaîté.

T h é â t r e . — La seconda repré­ sentât^ de la troupe Simon a réuni un nombreux public, m onsieur l’Abbé a fait le mêma plaisir que l’avact- veille. Quant à Ma Cousine, le souve­ nir de Réjane et surtout de Baron était encore trop vif chez les amateurs pour ne pas avoir d’influence sur le spectacle. Mme Maria Kolb est une Riquette de beaucoup de talent et d’entrain, mais elle n’a peut-être pa3 le parisianisme raffiné qui convient à ce rôle très spécial. M. Herbert, m al­ gré tous ses efforts, n’a pu faire ou­ blier l ’inéuarrablo Baron, dont Champcourtier est un des meilleurs rôles. Les autres inlerprètes complé­ taient un bon ensemble qui aurait paru excellent sans Iss récents souve­ nirs laissés par Îe3 créateurs des doux principaux rôles.

Le spectacle, décidément un peu trop long, a duré jusqu’à minuit et quart. Dans des cas pareils, le public préfère, croyoas-acus, voir lever ie

rideau à 7 h. 1/2, afin de ne pas dé­ passer l ’heure fatidique de minuit.

A s t r o n o m i e . — Les quelques soirées de be^u temps dont nous avons joui à la fin de janvier auront permis aux amateurs d’astronomie de constater la présence dans le ciel, après le coucher du soleil, des deux planètes les plus brillantes do notre système. Vénus se montra depuis quelques semaines comme «étoile du soir» et s’éloigne graduellement du soleil. Jupiter, au contraire, se cou­ cha un peu plus tôt. Les deux astras ea rapprochent donc l’un de l’autre dans le ciel, et les conditions sont telles, ce mois-ci, qu’ils passeront e x ­ trêmement près l’un de l ’autie le 6 février. Celte distance minimum sera de moins a ’une minute d’arc entre les deux planètes, et ou ne pourra plus, à l’œil nu, les distinguer l’une do l’autre. Malheureusement cette «con­ jonction»» aura lieu samedi avant midi (exactement à 10 h. 44 m ., temps moyen de Berne) en plein jour et à un moment où l'éclat du soleil empê­ che de riea voir sans una bonne lu­ nette. Ce n’est que dans les pays qui auront déjà vu le solail se coucher ô es momsnt-là que le phénomène pour­ ra s’observer dans toute sa beauté. Ces pays privilégiés sont l’Australie et les régions orientales de l ’Asie, où, déjà en 1836, on avait pu observer une conjonction des deux planètes se présentant dans d^.s conditions aussi favorables.

Lorsque le soleil se couchera 1a G février pour l’Europe, la distance en­ tre les deux planètes aura déjà aug­ menté et sera supérieure au rayon du disque lunaire, mais la phénomène n ’en sera pas moins intéressant à ob­ server... pourvu que le temps soit clair ! On pourra même, par des ob servations faites à une ou deux heu­ res d’intervalle, constater l'accroisse­ ment do la distance qui séparera les deux planètes.

'e a u d u l a e d e G e n è v e . - - Eei vue de faciliter les travaux qui vont s’effectuer sur la rive du lac sur le canton de Vaud, le service de® eaux da la ville de Genève projette, pour ie printemps prochain, un abaissement exceptionnel des eaux du lac. Cet abaissement consisterait à maintenir le niveau du lac, du 15 mars au lo avril, à 0n,20 en contre-bas des basses eaux ordinaires, c’est-à-dire à l ’altitu de da 374n,o4. Ce qui correspond à la cote 74 uu liœDiœèiro ds Vevey.

Le lac étant aujourd’hui à sa hau­ teur moyenne (37;i m.), c’c-st donc un abaissement d’environ 0n,46 que l’on peut encore espérer.

Les propriétaires riverains qui ss proposent de faire des réparations ou des fondations le long du lac, feront donc bian de profiter de cette baisse exceptionnelle, qui ne sera renouvelée que dans quatre ans. •

Il va bsus dire qua ccs chiffres sont subordonnés a u x conditions climaté-riques extra o rd in a ire s.

C c m f é i’e E ic e E L a o u ï P i c t e t . — M. Raoul Piclet a décrit, à la séan­ ce de la Société des Sciences naturel­ les, à Lausanne, ses appareils pour obtenir ies très basses températures. Il est arrivé à produire 200 degrés de froid au moyen d’ua appareil tripla, donnant trois chutes de température successives. Comme application in­ dustrielle, il a réussi à rectifier com­ plètement l’alcool ; il a obtenu le mer­ cure absolument pur, auquel il a trouvé uno densité plus forts qua celle qu’oc lui attribuait précédemment ; do mémo pour la chloroforme, co qui a une grande importance pour son usage médical. Cts appareils servent aussi à des observations sur la cristal­ lisation des eaux ds vie. Pour finir, M. Pieiet a annoncé qu’il commence maintenant des essais pour rendre inertes les matières vivantes, cellules Qt œufs ; ii a l’ambition de résoudre ainsi le problème du mouvement vi­ tal et chercher s’il est continu on peut s’interrompre pour reprendre au bout d’un certain temps.

IL’Â v e m r . — On nous écrit : « J ’ai l’avantige da porter à votre connaissance le compte rendu finan­ cier du second semeitra de 1891, de la société da secours mutuels l’Avenir:

Les recettes, y compris Us intérêts, amendes, etc., on été de fr. S 6 3 .— Les dépenses sont : pour 218 journées de mabidie (à fr.2.73), 599.50. Indem­ nité pour frais funéraire (1 décès) 45. Versement à la Caisse de réassurance, 68 20. Frais généraux, 47.65. — Excé­ dent des rece-tses sur ies dépenses, ■102.65. — Total fr. 863. '

La société compta actuellement 114 m em bres,la cotisation annuelle est de fr. 13 20, et soa fonds do réserve est da ir. 57S8 25. '

Fondée en 1844, la société a accordé dans les trente-deux dernières années à 444 sociétaires, des indemnités pour 12S33 journées de maladie. Elle ac­ corde *lcs secours pandant dix-huit mois : à fr. 3 75 par jour pendant les six premiers mois, 1 fr. SO lassixder-déeouvrir, même après autopsie, la

trace d’im seul da mas liquide?. — C’est égal, si la mort arrivait, ja e s serais pas tranquille. Décidément, j ’aima encore mieux la folie.

— Ceci, mon cher monsieur, c’est votre affaire. J e vous ai prévenu,vous savez à quoi vous en tenir ; ù vous de voir. Qui vaut la fia veut les moyens. Mais si vous avez des craintes, ne faites!rien , et admettors que nous n ’avons rien dit.

Et Loriol fit quelques pas vers son placard pour y replacer le flacon.

— Non, non, dit vivement Rabiot, ja suis décidé, je prends voire eau de Ceylan.

— Comme vous voudrez, cher mon­ sieur ; croyez-vous, je ne forre ja ­ mais personaa à acheter ma marchan­ dise. *

— Quel est le prix de ce flacon ? Loriol resta un moment silen­ cieux, regardant fixement Rabiot et répondit :

— Deux mille francs.

— Deux mille francs ! exclama Ra­ biot dont l ’avarice montrait le nez aussitôt qua la question d’argant était en jeu.

— Il ne s’agit pas ici d’une mar- chandisa cotée et taxés, répliqua Lo- riol avec un sourire ironique.

— C’est égal, ja la trouve chère.

niers mois, avec le bénéfice des in ­ demnités accordéesîpar la Caisse do

réassurance. » ' R .

D i e i o o . — La jour de la Chande­ leur a été nuageux et pluvieux. Oo dit dans la pays que si l’ours voit ca jour- là les quatre montagnes, il rentre dans sa tannière pour quarante jours. Ca n’est pas le cas cetts année.

Le Courrier.

M a n è g e d e s A l p e s . — Aux ternies de statuts dressés par M. Picot, il a été formé, sous la raison sociale «Société du Manège de la Place des Alpes», une so­ ciété anonyme ayant son siège à Genève. Elle a pour but l’acquisition du manège de M. David-Auguste Brolliet, à Genève, place des Alpes, l’exploitation dudit ma­ nège, ainsi que de tous autres manèges s’il y a lieu, et généralement tout co que comporte une exploitation de ce genre. La société est conclue pour un terme in­ déterminé. Le capital social est lixê à 40 mille francs, divisé en 80 actions de H00 francs chacune. Les membres du coas;:il d’administration sont MM. John Bellamy, négociant, à Genève, présid ent; Louis Arlaud, régisseur, à Genève, secrétaire ; Alphonse-Camille Favre, colonel, à Pressy (Vandœuvres) ; Henri Biuet, rentier, à Genève, et Henri Spahlinger, rentier, à Genève.

A n n i v e r s a i r e . — La société chorale la Muse fêtera le trentième anniversaire de sa fondation par un grand banquet qui aura lieu le samedi 20 lévrier pro­ chain, à 8 h. du soir, dans le local de la musique de Landwehr (Grenier à blé), mis obligeamment à sa disposition pour cette occasion. Des listes d’inscriptions sont déposées au local dp la société, enfé Fournier, chemin du Mail, à Plainpalais, ainsi qu’auprès des membres de la com­ mission de banquet. Le prix de la carte est fixé à Ir. 4.

A m i s d u B Æ a u M e i ja s i î. — Nous rappelons aux sociétaires que la course de printemps avec tir à prix aura lieu à La- ccnnex le dimanche 3 avril.Oa peut s’ins­ crire auprès des membres du comité et au lccal, caié Hutin, rue du Rhône, 10.

Nous n’assurons pas le dinar aux ti­ reurs non incrils.

La distribution des prix du tir du 31 janvier se fera pendant le banquet, sam e­ di G février, au local.

Les amis n’ayant pas participé au lir peuvent également assister au banquet moyennant 2 fr.

S i n g u l a r i t é d e l a l a n g u e f f a n e a i s e . — Pourquoi dit-on des maisons où l ’on reçoit des malades que ce sont des maisons da santé, et de3 enfants perdus que ce sont des enfants trouvés?

Renvoyé à M. Plud’hun.

E s p r i t d e s a u t r e s . — La comtesse de H... pressait son mûri de prendre médecine.

La comte II... faissit la grimace. — Ah ! s’écria la comtesse avec cette chaleur qui lui était habituelle, que ja sois pandua si cela ne vous fait pas du bien.

— Allons, Monsieur le comte, dit froidement le docteur C .. avalez! d’una façon ou de l’autre, vous y ga­ gnerez.

— Remarquez, cher monsiuur, que je pouvais aussi bien vous deman­ der quatre mille francs et même dix mille.

— Jo n’aurais pas pu.,, balbutia Rabiot.

— J 3 l’ai compris, et c ’est pour cala que je ne me montre pas trop

exigeant. •

— Alors c’est le just.a prix ? — A prendra on à laisser.

Rabiot fit la grimaco. Mais il pou­ vait obtenir tant de choses avec la précieuse liqueur !

Faisaot contra fortune bon cœur, il ouvrit son portefeuille dans lequel il prit deux billets do mille francs, qu’il tendit à Loriol.

CeliH-ci, dont les yeux étincelaient, saisit les billets entra la pouca et l ’in­ dex,» les examina avec attention, ce qui n’était pas précisément une m ar­ que de haute confiance en son client, puis, gravement et saas mot dira, il las fourra dans sa poche.

Alors ie flacon passa dans la main de Rabiot, qai s’empressa da le ca ­ cher sur sa poitrine, comme s’il eût cramt ds ie voir retourner dans la placard.

" — Avez-vous bien compris ce que je vous ai dit ? demanda Loriol.

— Oui.

— Pas plus de deux gouttes par

E e a u x - a r ï s

Exposition Ilodler

Une exposition particulière comme celle dont nous avons à parler au­ jourd’hui offre un agrément que n’ont presque pas les graades expositions. D’abord on la regarde mieux et on la juge m ieux; l’attention ne se dissé­ mine pss et ae se dissout pas dans la fatigue co am e cola arrive souvent, quand on se s e D t au milieu de caat toiles qui nous appellent st qui nous enveloppent ds l'inquiétude de cent vies diverses et palpitantes. Et puis, l’exposition d’un seul nous mat face à face avec una seule âme. On la voit alors toute entière, dans toutes ses manifestations, nous assistons au dé­ filé de süs rêves quotidiens, nous l’étudions dans ses aspirations, dan3

ses élans vers le mieux, vers la par­ fait, et aussi dans ses faiblesses et ses défaillances. Et tout cela sans qu’une nota étrangère au concirt détruise i’harmonie.

Tel est le cas pour M. Ilodler ; et cet artiste s, peut-être plus qu’un au­ tre, besoÎQ qu’on Je voie seul pour le mieux saisir et comprendre. Peu da peintres, chez nous, ont été eomma

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jour, la scir da préférence, versées dans n’importe qu tl breuvage.

— Très bien. Mais aurai-je assez de ce flacon ? ...

— Vous avez de quoi expérimenter sur deux personnes da constitution robuste. Quand vous aurez observé les phénomènes dont ja vous ai parlé, et jusqu’à l’aliénation mentale, ai vous n’arrôîêz p ’.s brusquement la marche das choses, il restera encora daus lo fI?.c-on un bon tiers du li­ quide.

— En ce cas, c’est parfait.

— Re3te à savoir, maintenant, si vous laisserez venir la folie ou si, lo aiomeat venu, vous ferez usage du l ’antidote.

— Je ns sais pas encore, ja verrai. — Je vou3 aegega à prendre im m é­ diatement uue décision.

— Il faut la temps de réfléchir. — C’est l’affaire d’una seconde. — Pas pour moi. D’ailleurs, rien ne presse, ja reviendrai vous voir.

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