Direction générale du Trésor
TOUR D’HORIZON D’ACTUALITÉ
Conjoncture
La pandémie de COVID-19 a touché l’ensemble des pays, et atteint un plateau en France
0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000 35 000
17-mars 24-mars 31-mars 7-avr. 14-avr. 21-avr.
Nombre de personnes hospitalisées en France du fait du Covid-19 (en niveau)
Nombre de personnes actuellement hospitalisées Nombre de personnes actuellement en réanimation Source : Santé Publique France
Dernier point : 27 avril 2020, chiffres arrêtés à 14h, diffusés en fin de journée
10 100 1 000 10 000 100 000
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Nombre de jours depuis que le nombre de décès a dépassé la barre des 10 décès
Evolution du nombre de décès
Japon Corée du Sud Chine *
Royaume-Uni Allemagne Espagne
Italie Belgique Suisse
Brésil Etats-Unis Pays-Bas
France (en milieu hospitalier) Suède Turquie
Nombre de décès, échelle logarithmique
Sources : Université Johns Hopkins, Santé Publique France
Dernier point de chaque pays (hors France) : 26 avril | France : 27 avril Doublement
des décès ...
... tous les
jours ... tous les deux
jours ... tous les trois jours
... tous les sept jours
* La Chine annoncé le 17 avril une réestimation du nombre de décès dans la province du Hubei (+1 290 décès)
Les indicateurs en temps réel indiquent une baisse de l’activité dans tous les pays
-30 % -25 % -20 % -15 % -10 % -5 % 0 % 5 %
01/01/2020 01/02/2020 01/03/2020 01/04/2020
Electricité : écarts à la normale
France Allemagne Espagne Italie Royaume-Uni Etats-Unis
Source : DG-Trésor
Derniers points : 18 avril 2020
-3000 -2500 -2000 -1500 -1000 -500 0 500
15-févr. 7-mars 28-mars
Google : Indicateur d'activité - cumul
France Espagne Italie
Royaume-Uni Allemagne Belgique
Pays-Bas Suède Corée du Sud
Etats-Unis Japon
Sources : Google COVID-19 Community Mobility Reports Calculs DG-Trésor Derniers points : 17 avril sauf Etats-Unis : 11 avril Cumul depuis le 15 février
Note : calculé comme la différence des variations par rapport à la fréquentation médiane pour ce jour de la semaine lors de la période du 3 janvier au 6 février. Pour construire cet indicateur d'activité, nous faisons la moyenne des fréquentations des catégories "Alimentation et Pharmacies", "Lieux de travail" et "Transports".
De fortes incertitudes entourent l’ampleur de l’impact de la crise sur l’activité
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6
sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19 janv.-20 févr.-20 mars-20 avr.-20 mai-20
Évolution des prévisions de croissance pour 2020
Allemagne Espagne Etats-Unis France Italie Monde
Les courbes correspondent aux prévisions du Consensus Forecasts,mises à jour mensuellement.
Les triangles correspondent aux prévisions du FMI d'octobre, janvier et avril
Les étoiles correspondent aux prévisions du gouvernement pour la France (respectivement LFI, LFR1, PLFR2) PLF : + 1,3 %
PLFR1 : - 1 %
PLFR2 : - 8 %
-40 -20 0 20 40 60 80
janv 19 avr 19 juil 19 oct 19 janv 20 avr 20
Cours du Brent en $ et €
Dernier point : 22/04/2020
€ et $
Brenten $, spot
WTI en $, Contrat à terme du mois suivant
La baisse de l’activité se retrouve sur les marchés
50 60 70 80 90 100 110 120 130
janv.-18 avr.-18 juil.-18 oct.-18 janv.-19 avr.-19 juil.-19 oct.-19 janv.-20 avr.-20
Évolution des indices boursiers
Dow Jones 30 S&P500 Eurostoxx 50 Footsie 100 Nikkei 225 Dax30 IBEX 35 FTSE MIB
Dernier point : 24/04/2020 Indices en base 100 début 2018
Les banques centrales sont à nouveau fortement sollicitées
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020
Bilans de la Réserve fédérale et de la Banque centrale européenne, % du PIB
Fed BCE
Sources : Fed, BCE
Dernier point disponible : avril 2020
Source : IMF World Economic Outlook
85 90 95 100 105 110 115
2019 T1 2020 T1 2021 T1
PIB : Economies avancées
avril 2020 WEO janvier 2020 WEO 2019 T1 = 100
85 90 95 100 105 110 115
2019 T1 2020 T1 2021 T1
PIB : Economies émergentes et en développement
avril 2020 WEO janvier 2020 WEO
La vitesse de la reprise est l’enjeu majeur
1.Les mesures françaises en réponse
à la crise du Covid-19
• La crise économique liée au Covid-19 est d’une ampleur mais aussi d’une nature inédite :
• Selon les estimations de l’INSEE l’activité est réduite de 35%
• Contrairement aux crises financières précédentes, il s’agit d’un choc direct sur l’économie réelle
• La crise économique est due à l’impact des mesures nécessaires pour juguler la crise sanitaire en limitant les contacts entre personnes :
• Choc d’offre massif qui perturbe les processus de production :
• par la rupture de certaines chaînes d’approvisionnement avec la limitation des échanges
• par l’indisponibilité des travailleurs malades et surtout confinés
• Choc de demande de la part de ménages confinés qui consomment moins et des entreprises qui cessent d’investir au cœur de la crise
• Le principal risque est que l’arrêt temporaire de l’activité ait des conséquences permanentes par un effet d’hystérèse :
• Destruction de capital productif
• Perte de compétences et hausse du chômage
• Soutien public massif pour « congeler l’économie » et préserver les capacités productives des entreprises, les emplois, les compétences et les revenus des ménages
1. Les mesures françaises en réponse à la crise du covid-19 a. La crise du Covi-19 est inédite
1. 1. Les mesures françaises en réponse à la crise du covid-19 2. b. Stratégie de réponse à court terme (1/2)
S A N IT A IR E Ralentir la diffusion de l’épidémie Renforcer la capacité de lutte
contre l’épidémie
E C O N O M IQ U E
Limiter la perte de capital productif et des compétences
Mesures de distanciation sociale / confinement
Mesures de flexibilité et de soutien logistique au système de santé
Mesures de soutien financier au système de santé
Mesures de soutien à la liquidité des entreprises
Mesures de soutien aux revenus des ménages Mesures pour assurer la pérennité des relations de travail
Mesures de soutien aux secteurs les plus touchés
•
1. Les mesures françaises en réponse à la crise du covid-19 b. Stratégie de réponse à court terme (2/2)
Plan d’urgence de plus de 110 Md€ soit près de 5 % du PIB :
- 42 Md€ de mesures avec impact sur le solde public - 70 Md€ de mesures sans impact sur le solde public
1 ère loi de finances rectificative (45 Md€) adoptée le 20 mars
2 ème loi de finances rectificative adoptée le 17 avril
Loi d’urgence sanitaire adoptée le 23 mars
315 Md€ de garanties des prêts bancaires aux entreprises et de l’assurance-
crédit
•
1. Les mesures françaises en réponse à la crise du covid-19 c. Principales mesures (1/2)
MESURES AVEC IMPACT SUR LE SOLDE PUBLIC : 42 Md€
ACTIVITE PARTIELLE 24 Md€
Dispositif massivement élargi aux travailleurs à domiciles, assistantes maternelles, intérimaires, saisonniers…
Couverture de 100 % par l’Etat et l’Unédic des indemnisations versées par les entreprises, dans la limite
de 4,5 SMIC
Compensation à hauteur de 70% du salaire brut et de 100% au niveau du SMIC pour les salariés
FONDS DE SOLIDARITE 7 Md€
Pour les TPE, indépendants, micro-entrepreneurs et professions libéralessubissant une très forte baisse de leur CA, une fermeture administrative, un redressement judiciaire ou une procédure de sauvegarde
Indemnité forfaitaire défiscalisée correspondant à la perte de CA sur un an (dans la limite de 1500€)
Soutien complémentaire jusqu’à 5 000€pour les entreprises les plus fragiles DEPENSES DE SANTE
8 Md€
Couverture des achats de matériel (masques, respirateurs, tests…)
Versement des indemnités journalières
Prime exceptionnelle pour les soignants et majoration de 50% des heures supplémentaires
PROLONGATION DES REVENUS DE REMPLACEMENT
½ Md€
Prolongation de l’éligibilité aux droits sociaux pour le RSA, la CSS, l’allocation pour personnes et enfants handicapés pendant la période de confinement
Prolongation automatique du versement des droits de l’assurance chômagepour tous les demandeurs d’emploi en fins de droit depuis mars 2020 ; report de l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance chômage au 1erseptembre
CREDITS SUPPLEMENTAIRES D’URGENCE
Aide exceptionnelle de solidarité de 150€ pour les ménages bénéficiaires des minimas sociaux et d’un complément (100 € par enfant) étendu aux bénéficiaires des aides au logement
•
1. Les mesures françaises en réponse à la crise du covid-19 c. Principales mesures (2/2)
MESURES SANS IMPACT SUR LE SOLDE PUBLIC : 70 Md€
REPORT DES ECHEANCES DES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRE
25 ½ Md€
Pour toutes les entreprises qui le demandent, sans justification, pour les mois de mars, d’avril et de maiEnviron un tiers des charges dues depuis le 15 mars ont déjà été reportées REMBOURSEMENT ANTICIPE DE CREDITS
D’IMPÔT 23 Md€
Remboursement anticipé des créances d'impôt sur les sociétésrestituables en 2020
Traitement accéléré des demandes de remboursement des crédits de TVA FONDS DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
ET SOCIAL 1 Md€
Pour le financement des prêts directs de l'Etat en faveur des ETI
OUTIL D’INTERVENTION DANS LES ENTREPRISES EN DIFFICULTE
20 Md€
Pour des prises de participation ou des nationalisations d'entreprises mises en difficulté par la crise du coronavirus
GARANTIES : 315 Md€
PRÊT GARANTI PAR L’ETAT (PGE) + réassurance publique
315 Md€
Prêt de trésorerie garanti par l’Etat pouvant représenter jusqu’à 25% du CA annuel ou 2 ans de masse salariale pour les entreprises nouvellement crées ou innovantes
300 Md€ de prêts de trésorerie
Couverture de 70 à 90% du montant du prêt, selon la taille de l’entreprise
Aucun remboursement ne sera exigé la première année ; l’entreprise pourra choisir d’amortir le prêt sur une durée maximale de cinq ans
Réassurance publique sur les encours d’assurance-crédit pour 10 Md€
Réassurance publique des crédits-export de court terme à hauteur de 5 Md€ d’encours
• La sortie de crise sera sans doute lente et progressive :
• L’immunité collective sera probablement insuffisante pour empêcher des vagues ultérieures en cas de déconfinement complet trop rapide
• Des stratégies de déconfinement progressif ou partiel sont probables
• Un accompagnement sur la durée des entreprises fragilisées sera nécessaire :
• La capacité d’investissement des entreprise risque d’être durablement fragilisée, nécessitant un soutien adéquat
• Des mesures sectorielles pourraient être nécessaires pour les secteurs les plus touchés
• Un soutien ciblé sur certains ménages pourrait être utile en complément :
• Une relance générale par la demande ne paraît pas adaptée, car le taux d’épargne a fortement augmenté et elle pourrait créer des tensions inflationnistes dans une situation d’offre contrainte
• Le soutien aux ménages devrait se concentrer sur les ménages les plus fragiles et sur le retour à l’emploi des personnes qui s’en sont éloignées
• La consolidation budgétaire doit être envisagée comme une question de long terme :
• La priorité doit être de préserver la reprise de l’activité
1. Les mesures françaises en réponse à la crise du covid-19 Quel scénario de sortie de crise ?
Quelle rythme et quel forme prendra le déconfinement ? Quel ajustement des politiques de soutien ?
Quel impact sur l’économie une fois la crise épidémique passée (chômage, investissement, ajustement des prix relatifs...) et quelle réponse pour accompagner le rebond ?
Comment assurer à plus long terme la sécurisation des
approvisionnements de certains secteurs stratégiques ? Quelle évolution de la politique industrielle ?
1. Les mesures françaises en réponse à la crise du covid-19 De nombreuses questions pour l’après-crise
2. Réponse européenne à la crise –
Etat des lieux
• Utilisation des souplesses du cadre budgétaire : activation de la clause pour récession économique sévère (« general escape clause »), qui autorise une déviation par rapport aux cibles qui avaient été fixées, pour permettre une réponse budgétaire adéquate et coordonnée.
• Utilisation des flexibilités existantes en matière d’aides d’Etat (soutien à la liquidité et aux secteurs affectés) et adoption d’un cadre temporaire pour aller encore plus loin (possibilité de faire plus que compenser les pertes directes).
• Mobilisation du budget de l’Union :
• Flexibilités maximales et déblocage de fonds structurels dans le cadre de l’initiative pour l’investissement en réponse au Covid-19 (CRII+) : 37Md€
• Activation de la réserve d’aide d’urgence pour soutenir les systèmes de santé : 3Md€
1. Les mesures de la Commission
• Annonce d’un nouveau programme d’achats nets de titres pour 750Md€
sur 2020, portant le volume des achats nets à 1100Md€ sur l’année.
• Fourniture de liquidités aux banques en grande quantité et à des taux très bas
• Assouplissement du cadre de collatéral, notamment acceptation de titres spéculatifs sous certaines conditions.
• Assouplissement des règles prudentielles pour éviter un resserrement du crédit.
2. Les mesures de la BCE
A/ Mobilisation du Mécanisme européen de stabilité (MES)
B/ Création d’un instrument communautaire pour refinancer les dépenses nationales de chômage partiel (dit « SURE »)
C/ Création d’un fonds paneuropéen de garantie par la Banque européenne d’investissement (BEI)
D/ Fonds de relance (« Recovery Fund »)
L’Eurogroupe a aussi décidé la mise à dispositions de l’instrument d’assistance à la balance des paiements pour les Etats non membres de la zone euro, pour un montant de 50Md€ (prêts de l’Union).
3. L’Eurogroupe du 9 avril
• Le MES a été créé en 2010 comme filet de sécurité financière pour la zone euro. Il peut être mobilisé pour venir en aide à un Etat subissant des problèmes de financement sur les marchés. Il peut aussi être mobilisé de manière préventive afin d’éviter d’en arriver là.
• L’Eurogroupe du 9 avril s’est mis d’accord pour créer le Pandemic crisis support
instrument, en remaniant significativement les caractéristiques d’un instrument préventif existant. C’est donc un outil de précaution du MES qui est utilisé.
• Le Pandemic crisis support instrument pourra :
• Apporter un accès à la liquidité à tous les Etats membres de la zone euro le demandant à hauteur de 2% du PIB de chaque Etat membre (jusqu’à 240Md€ pour l’nsemble de la zone euro).
• La seule condition pour bénéficier du soutien du MES sera d’identifier des dépenses éligibles afin d’assurer que l’argent est utilisé pour les coûts directs et indirects liés aux soins de santé, à la guérison et à la prévention du Covid-19.
3. L’Eurogroupe du 9 avril A. Mobilisation du MES
• La Commission a proposé de mettre en place un instrument temporaire d’urgence pour faire face au risque de chômage (Support mitigating unemployment risks in emergency – SURE).
• Une assistance financière pourra être apporté aux Etats membres ayant engagé des dépenses de chômage partiel jusqu’à 100Md€, sous forme de prêts de l’Union aux Etats membres, à des conditions favorables (bénéfice du triple A de l’Union, pas de conditionnalité associée).
• Les Etats membres se sont engagés à adopter rapidement cet instrument dans le cadre du processus législatif de l’Union.
3. L’Eurogroupe du 9 avril B. Mise en place de l’instrument « SURE »
• Le groupe BEI va mettre en place un fonds paneuropéen de garanties, garanti par les Etats membres à hauteur de 25Md€ et lui permettant de déployer rapidement 200Md€
d’instruments financiers visant en priorité les besoins en liquidité et en investissement des PME à travers l’Union.
• La mutualisation des moyens et le partage géographique des risques via ce fonds permet de soutenir et compléter les dispositifs nationaux, selon des modalités encore en
discussion avec Bpifrance, et de maintenir un level playing field intra-UE dans la réponse à la crise.
• La BEI s’était en outre déjà mobilisée :
• Premier paquet de 28 Md€ visant à soutenir les besoins en liquidité et en investissement des PME et ETI européennes
;
• Plan de 5Md€ de prêts au secteur de la santé en Europe.
3. L’Eurogroupe du 9 avril C. Fond de garantie de la BEI
• Accord de l’Eurogroupe, sous l’impulsion française : travailler à la mise en place d’un fonds de relance, pour augmenter le budget de certains programmes de l’Union, en priorité pour les Etats les plus touchés. Ciblé sur les besoins de relance, temporaire et d’une taille suffisante. Le Conseil européen du 23 avril a entériné le principe d’un Fonds de relance et la Commission doit faire une proposition pour l’opérationnaliser.
• Mode de financement : la France et de nombreux autres Etats membres poussent pour un
financement par endettement commun, afin de mutualiser le coût de la réponse à la crise (solidarité) et d’éviter tout effet procyclique du financement de la relance (efficacité). Cet endettement pourrait
s’opérer, à traités constants, soit via l’Union directement, soit via un véhicule ad hoc créé dans le cadre intergouvernemental.
• Nature des dépenses :
• Subventions via des dépenses budgétaires de l’Union (logique de transferts budgétaires, qui implique une plus grande solidarité et assure le caractère spécifique de l’outil) ET/OU prêts aux Etats membres pour financer la relance à bas coût (logique d’assistance financière).
• Cibler les Etats membres les plus touchés (clé d’allocation appropriée), les secteurs les plus touchés et soutenir les priorités de long- terme (Green Deal, stratégie industrielle).
• Lien avec le CFP 2021-2027 : la Commission doit faire une nouvelle proposition de CFP et clarifiera cet aspect à cette occasion.
3. L’Eurogroupe du 9 avril D. Focus – Fonds de relance
3. CRISE LIEE AU COVID-19:
SITUATION EN CHINE
Croissance trimestrielle du PIB négative à -6,8% au T1 2020
Le secteur primaire: -3,2%
Le secteur industriel (le plus impacté): -9,6%, (secteur automobile -41%)
Le secteur tertiaire: -5,2%, dont l’hôtellerie et la restauration ont connu un repli de -35,3%
A noter que la finance est le seul secteur à enregistrer une croissance positive à +6,0%
Un double choc d’offre et de demande
Choc d’offre Choc de demande
-3,2
-9,6 -5,2 -10
-8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10
La croissance du PIB trimestriel par secteurs en g.a. (%)
Secteur primaire Secteur industriel Secteur tertiaire -10 -9,5
-8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8
La consommation par habitant urbain en g.a. (%)
Une reprise plus molle qu’escompte
En mars, la production rebondit nettement –
La production industrielle: -1,1%
Les ventes au détail: -15,8%
L’atonie de la demande va durer:
Hausse du taux de chômage
-13,5 -1,1
-20,5 -15,8
-25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15
La production industrielle et les ventes au détail
en g.a. (%)
Production industrielle Ventes au détail
6,2 5,9
4,50 5,00 5,50 6,00 6,50
Taux de chômage (%)
Contraction du revenu disponible réel par habitant
La croissance du revenu disponible réel par habitant en g.a. (%)
2018-06 2018-09 2018-12 2019-03 2019-06 2019-09 2019-12 2020-03
6,60 6,60 6,50 6,78 6,50 6,10 5,80 -3,90
Un plan de relance limité à ce stade