Pont de Pacé
Analyse de site
Février 2011
NB : Les photos de l’état initial ont été prises un jour où les clapets du Moulin de Pacé étaient abaissées et les vannes du Moulin de Champagne levées, permettant de voir l’alternance des vitesses d’écoulement selon le fond de la rivière.
Le site d’étude se trouve dans la commune de Pacé, en Ille et Vilaine, le long de la Flume et s’étend du moulin de Pacé au moulin de Champagne.
En longeant la Flume depuis le pont de Pacé vers le moulin de Champagne on peut voir une progression dans le paysage au fur et à mesure de notre cheminement qui se découpe en trois zones.
Le parc urbain :
Cet espace commence au pont de Pacé et se termine au niveau du pont Amelin de l’avenue Charles le Goffic.
C’est un espace très ouvert, composé de grandes coulées engazonnées découpées par des chemins de promenade (photo 1). Il fait office de parc urbain mais garde toutefois un aspect naturel.
En cheminant à travers le parc, on découvre en plus de la rivière quelques mares ou étangs végétalisés placés de part et d’autre de celle-ci. Ils sont un atout particulièrement intéressant pour le parc, et créent un jeu de scènes qui évoluent au fil des saisons.
L’espace est principalement composé d’une végétation arborescente clairsemée avec quelques zones arbustives plus paysagères autour des étangs (photos 1 - 2). Le choix des essences respecte l’identité naturelle du site.
Les Berges de la Flume dans cette partie sont nues et très abruptes (Photo 1).
Vers le centre de cette zone, le cours d’eau a été divisé en deux pour alimenter le Moulin de Pacé. Aujourd’hui celui-ci ne fonctionne plus. L’eau est toujours présente mais beaucoup plus stagnante et vaseuse (photos 3 - 4).
Le cheminement se fait par une circulation en revêtement dur. Par endroit, des ponts ont été installés pour permettre au promeneur de passer d’un coté ou de l’autre de la Flume.
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Un espace arboré :
Cet espace débute au niveau du pont Amelin de l’avenue Charles le Goffic et se termine au niveau du
« pont de singe ».
Lorsque l’on arrive dans cette partie, la vue reste assez ouverte sur de grandes étendues de gazon du parc qui borde les lotissements (photo 5). Puis, au fur et à mesure que l’on poursuit notre balade, les chemins sont bordés de haies de type bocagère qui referment progressivement l’espace.
Une végétation arborescente plus importante encadre et souligne le cours de la Flume.
En hiver, la rivière est bien visible. En été certaines sections ne seront perceptibles qu’à travers des trouées dans la végétation (Photos 6 à 8).
La gestion de cet espace est plus souple. Les zones engazonnées sont moins rigides, coupées plus hautes. Par endroit Il faut s’enfoncer dans la prairie si l’on veut s’approcher de la Flume. De même, les cheminements se font plus naturels. D’un revêtement imperméable, on passe à des chemins stabilisés (photo 9).
On se dirige petit à petit vers un aménagement beaucoup plus naturel.
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Un paysage bocager :
La dernière partie commence au niveau du « pont de singe » et se termine au moulin de Champagne.
Ici on a la sensation de se promener à travers champs, c’est un secteur de grandes cultures aux espaces relativement ouverts. Le cheminement, plus tortueux et simplement engazonné, suit le cours de la Flume. Il est encadré d’un coté d’une haie bocagère plantée récemment et de l’autre du cours de la rivière et des arbres qui la bordent (photos 10 - 12).
Au fur et à mesure de la promenade vers l’amont, les berges sont de plus en plus arborées, certaines séquences sont masquées par la végétation (photos 11 – 12).
En remontant le cours d’eau, on arrive au le moulin de Champagne. Un vannage et un déversoir ont été créés pour alimenter le moulin. La vanne levante est toujours présente et rompt le calme du cours d’eau par une cascade (photos 13 – 14).
Situé en rive gauche, le site du moulin de Champagne fait partit du bois de Champagne et bénéficie d’un cadre très boisé.
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En amont du Bois de Champagne, on retrouve le secteur dégagé aux grandes cultures. Dans ce secteur, un fossé part en rive droite de la Flume, au niveau du point bas de la vallée. Un talus boisé le long de la rivière témoigne du détournement de son cours vers le bief du moulin (photos 15 et 16).
Ce fossé draine les eaux des grandes cultures en fond de vallée (Photo 17)
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