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faune sauvage n° 278/novembre 2007De la recherche à la vulgarisation
Les espaces protégés gérés par l’ONCFS, et en particulier les RNCFS, sont depuis
longtemps le théâtre de recherches effectuées en interne par les équipes de la Direction des études et de la recherche (DER), mais aussi par des équipes de laboratoires
scientifiques extérieurs (CNRS, INRA, Universités…). La publication des travaux ainsi menés chemine par les voies « conventionnelles » propres au monde de la recherche, mais aussi par la voie de la valorisation auprès de publics divers.
ONCFS, collectif
La publication scientifique
L
a publication dans une revue scien- tifique valide les résultats autant que la démarche de recherche et constitue une première finalisation du travail et parfois sa consécration. Les communications orales ou sous forme de posters réalisées lors de colloques scientifiques sont une autre forme de diffusion très importante pour échanger au sein de la communauté de chercheurs. Toutes ces productions confèrent à l’établissement crédibilité et reconnaissance scientifique interna- tionale, mais ne sont généralement pas destinées aux utilisateurs de terrain.La vulgarisation
faite à partir de nos réserves
Après cette étape de validation des résultats, la vulgarisation peut alors commen cer et toucher plusieurs types de publics :
• les gestionnaires, comme lors du forum des gestionnaires 2006 où certains tra- vaux menés sur la RNCFS d’Orlu ont été diffusés sous forme d’un poster ;
• les chasseurs, qui participent au recueil des données comme avec le « Cervi Bauges’Actu » ;
• d’autres scientifiques, avec « Herbivorie Info » qui a vu le jour sur la RNCFS des Bauges et dont l’objectif est d’informer sur les travaux menés sur tous les herbivores de la planète ;
• le grand public, à travers les différentes structures d’accueil : Observatoire de la Montagne à l’entrée de la RNCFS d’Orlu, Maison de la Réserve à Jujols, Maison du
Mouflon à Asco, Maison du Bouquetin non loin de la RCFS de Belledonne.
Outre cette forme de présentation de type exposition, il y a bien sûr toutes les animations orales où les agents de l’ONCFS, ou autre, transmettent leur savoir au grand public mais également aux scolaires et autres groupes d’élè- ves (Nouvelles Possessions et l’école de la magistrature, Baie de l’Aiguillon et les écoles des communes de la Réserve).
Toutes ces formes de vulgarisation parti- cipent à la valorisation à la fois de l’éta- blissement et des territoires d’études.
Parmi ceux-ci figurent quelques réserves où les recherches ont parfois commencé il y a une trentaine d’années et qui, de par la stabilité de leur statut, ont permis à l’ONCFS d’accumuler une banque de données unique.
